vendredi 31 juillet 2009

Les résultats de mon dernier sondage

Selon vous, un journaliste qui instrumentalise à des fins politiques (partisanerie, idéologie ou autres) la fusillade du Musée de l'Holocauste à Washington ou tout autre événement touchant de près ou de loin la Shoah commet-il un crime contre l'Humanité?


Oui, c'est l'évidence
6 (26%)

Non, mais ce n'est pas de l'information neutre et impartiale
1 (4%)

Ras-le-bol des journalistes qui nous présentent leur opinion personnelle en faisant passer ça pour des faits!
12 (52%)

Oui et il devrait être congédié, arrêté et jugé pour ça
0 (0%)

Je ne sais pas
0 (0%)

Je m'en sacre
1 (4%)

Encore en train de chier sur les journalistes, hein Proulx?
3 (13%)


Nombre de votes jusqu'à présent : 23
Sondage terminé

Joli coup de pub de la secte catholique






(Attention, attention! En cette dernière journée du mois de juillet, vous allez être mis(e) en contact avec un billet de blogue contenant de la bitcherie à saveur humoristique sur une des cibles préférées de l’auteur de ce blogue. Nous préférons vous en avertir et nous vous conseillons de vous laver les mains avec du savon après avoir lu le billet pour mieux le faire passer. Merci!)



Ainsi donc, l’Antéchrist Benoîte XVIe siècle sortira un album où il chantera et récitera des prières à la Vierge Marie.

Je suggère, donc, à cette ex-
Jeunesse hitlérienne misogyne, raciste, homophobe et antisémite de mettre dans cet album la chanson qu'elle, ses bonzes é-pisse-copaux de la secte catholique et leurs complices, comme les opportunistes, obscurantistes et frustrés cardinaux Marc Gros-Lette et Jean-Claude Tricotte, dénoncent en public, mais qu’ils chantent en privé en violant et en ruinant la vie d’un enfant innocent dans l’un de leurs orphelinats miteux.

Voici
cette chanson!


MORT À LA
SECTE RELIGIEUSE LA PLUS RICHE DU MONDE ET À SON GOUROU PRINCE PROTECTEUR DES PÉDOPHILES, L’ANTÉCHRIST BENOÎTE XVIE SIÈCLE, À SES BONZES É-PISSE-COPAUX DE LA SECTE CATHOLIQUE, DE MÊME QU’À GROS-LETTE ET À TRICOTTE!!!!
Si c'est comme ça qu'il pense recruter de nouveaux fidèles pour sa secte d'arriérés mentaux, il se trompent, surtout pas après les crimes contre l'Humanité qu'il a commis, surtout, depuis le début de l'année, et la vague légitime d'apostasie qui en a suivie.

jeudi 30 juillet 2009

Les crosseurs économiques : mon dégoût et mes solutions pour contrer ce fléau






Kenneth Lay et Jeffrey Skilling avec Enron, Vincent Lacroix avec Norbourg, Bernard Madoff avec son entreprise à Wall Street et Earl Jones avec son entreprise de conseil en finances!

La liste des
crosseurs économiques semble s’allonger à un rythme scandaleux, depuis quelques temps.


Que les choses soient bien claires : je n’ai absolument aucun respect pour ce genre d’individus et je ne ressens que du mépris envers eux! En effet, je ne sais pas pour vous, mais, moi, je n’ai aucune sympathie pour quelqu’un qui aurait parcouru les corridors d’hôpitaux à la recherche de personnes sur leur lit de mort et à qui il aurait, tout en les enjolant et en profitant de leur
agonie, arraché une signature pour qu’il puisse devenir le liquidateur de leur succession, qui est, généralement, le fruit de toute une vie de durs labeurs et de sacrifices surhumains pour faire vivre sa famille après sa mort, pour se la mettre dans les poches.


Je suppose que ma
haine pour ce genre de types doit provenir de mon éducation et de mon échelle de valeurs. Voler la retraite et/ou la succession d’une personne souvent vulnérable pour se la mettre dans les poches ne se fait, tout simplement, pas! C’est contraire à toutes les formes d’humanisme, de compassion, d’empathie, d’éthique et d’entrepreneurship et ce n’est pas ça, ma vision du capitalisme.

Je crois en un capitalisme qui améliore la vie des gens,
l’équité sociale, l’équité intergénérationnelle et l’efficacité économique en redonnant aux gens le libre-choix, les libertés individuelles, les droits civiques et le sens de la responsabilité qu’ils ont perdu, après des années d’infantilisation étatiste.

Je crois en un capitalisme qui donne aux politiciens le sens de la rigueur dans la gestion
des finances publiques et le goût de laisser les gens vivre leur vie sans le joug de l’État dans leur vie.

Je crois au capitalisme pour que l’enrichissement individuel et le fait de faire de l’argent soient, enfin, reconnus comme normaux et non plus comme
des crimes.


Je crois au capitalisme, car c’est le seul
système économique qui propose une nette réduction de la taille de l’État, la fin du corporatisme syndicaleux, la libéralisation de l’économie, du secteur privé et du capital, de même que la récompense, la valorisation et la réhabilitation du travail, de l’effort, du talent, de l’investissement et de l’entrepreneurship.

Clairement, le capitalisme est, et de loin, le meilleur système économique et le plus supérieur à tous les autres que nous pouvons avoir actuellement et il est un outil indispensable pour appliquer les principes
libertariens dans une société.

Par contre, le capitalisme de
crosseurs des Enron, Lacroix, Madoff et autres Jones, je l’emmerde et je n’ai que du mépris pour ce capitalisme de crosseurs. Que l’on ose appeler ces ordures d’entrepreneurs est, pour moi, l’équivalent de piler sur une crotte de chien sur un trottoir de mon quartier! Vous comprenez maintenant tout le dégoût que m’inspire ces tristes personnages, ces faux entrepreneurs, ces escrocs en cravates, ces sous-merdes corrompues, ces John-James Charogne de la finance et ces trous du cul qui sont une véritable honte pour le capitalisme et pour l’entrepreneurship et qui ne méritent que de croupir en prison pour le reste de leurs jours.

Ce capitalisme de crosseurs n’a rien à voir avec le travail, il n’a rien à voir avec l’entrepreneurship et, surtout, il n’a rien à voir avec le talent, si ce n’est celui qu’ils ont pour mentir et pour fourrer le monde.

Quand je pense que, dans le cas de Jones, cet escroc avait fondé toute sa crédibilité sur la confiance et que les gens le croyaient sincère, c’est à devenir enragé! Je ne dirai plus rien sur eux, car je risque plus d’inonder le billet d’insultes que de présenter des arguments.

Une justice qui protègent les crosseurs

Malgré toute la haine que j’ai pour les crosseurs économiques, j’en ressens une beaucoup plus forte doublée d’une envie de vomir, quand je pense au fait que le système judiciaire canadien (et québécois, par extension) ne prévoit qu’une peine d’emprisonnement maximale de 10 ans à 14 ans pour les crimes économiques et qu’ils aient droit à
une libération conditionnelle en maison de transition, après avoir purgé le sixième de leur peine en prison, alors que ces gens ont ruiné tant de vies. C’est, d’ailleurs, de cette façon que notre brillant système judiciare a traité Vincent Lacroix.


Une vraie joke doublée d’une vraie honte! Notre système judiciaire se fait complice des crosseurs économiques après le fait. Si on était le moindrement sérieux dans notre volonté de punir les crosseurs économiques, Vincent Lacroix aurait goûté à
la même peine qu’a reçu Bernard Madoff et, techniquement, Earl Jones serait supposé être le prochain à goûté à la même peine que Madoff.


Au Québec, pour obtenir
l’emprisonnement à perpétuité, qui est la peine maximale, il faut avoir commis un meurtre ou être reconnu coupable de haute trahison. Les criminels qui obtiennent les autres peines les plus sévères, soit 10 ans ou 14 ans, ont souvent commis des délits à caractère sexuel ou des délits qui ont causé des sévices corporels, ce qui n’est pas le cas des crimes économiques.

Par contre, les crimes économiques causent d’autres genres de dégâts, mais leurs auteurs ne passent pas pour des gens violents aux yeux de la justice et de la société, alors que ça devrait être le contraire. Ça aide les crosseurs à obtenir de meilleures conditions de détention et à avoir accès plus facilement aux libérations conditionnelles.

Au Québec, on protège les criminels en les chouchoutant et en misant sur leur réhabilitation que sur leur punition. Je suppose qu’on espère réhabiliter un type qui, comme Madoff, a plus de 70 ans et qui aurait fraudé et volé ses victimes pendant plus de 40 ans, ce qui relève, tout bonnement, de la pensée magique.

Lacroix a crossé 9200 victimes qui sont, principalement, des nobodys comme vous et moi, soit des cols rouges (les gens qui se lèvent le matin, qui vont reconduire leurs enfants à l’école ou à la garderie, qui sont coincés dans les embouteillages, qui travaillent comme des chiens toute la journée, qui ne voient leur famille que tôt le matin et le soir et qui ne profitent pas des largesses
du sacro-saint «modèle» québécois) qui ont travaillé toute leur vie et qui avaient fait confiance à Lacroix pour faire fructifier leurs épargnes.

Imaginons que Lacroix, au lieu d’avoir crossé ces 9200 victimes, les aurait, tout bonnement, tué! Imaginons, OK! On aurait dit, et avec raison, que Lacroix est un fou furieux, un dangereux
psychopathe bon à enfermer, qu’il n’y a absolument rien à faire avec lui et qu’il devrait mourir en prison. Mais, c’est pareil! Au lieu d’être un tueur en série, Vincent Lacroix est un crosseur en série qui est IR-RÉ-CU-PÉ-RA-BLE. Donc, PRISON À VIE!!!!

Il y aura toujours des hurluberlus à barbichette bien enfermés dans leur
tour d’ivoire de philo à l’université qui louangeront un système basé sur la réinsertion des détenus et des criminels. Je peux les comprendre sur certains points. Mais, n'y aurait-il pas moyen de réinsérer ces criminels dans la société, même s'ils purgeaient entièrement leur peine en prison, hein? Le système judiciaire québécois en est un pour les criminels et non pas pour les victimes.

Bien sûr, on viendra me dire qu'aux États-Unis, le système carcéral est bondé et ceux et celles qui me diront ça auront raison. Toutefois, il n'en demeure pas moins que ce pays a compris qu'au-delà de l'aspect financier et de la possibilité qu'un homme puisse se racheter, il y a des victimes. Ces victimes, si elles retiennent une infime jouissance de voir un criminel en prison pour une durée raisonnable, on ne devrait pas se gêner pour le faire.

Cette petite jouissance devrait passer en avant d'un criminel qui fait une belle gueule et qui dit les bons mots devant un comité de libération conditionnelle. Quand vous avez 9200 p’tites jouissances, la moindre des choses serait de faire purger une peine entière de prison à n'importe quel criminel, et ce, même si ce dernier ne représente plus un réel danger pour la société.

Mais, au Québec, nos riches sont pauvres, nos pauvres sont riches, nos enfants paient leur dîner à la cafétéria, nos criminels qui sont en dedans sont toutes dépenses payées et nos victimes de
la classe moyenne, qui paient pourtant pour tout ça, n'ont jamais gain de cause. N'allez surtout pas penser un seul instant que vous pouvez changer ça, là! Une élite syndicalo-étatico-corporatiste qui est bien avec ce système-là a décidé que ça allait en être ainsi pour l'éternité.


Comment prévenir les crosseurs économiques?

Malgré la haine que je ressens envers les Enron, Vincent Lacroix, Bernard Madoff et Earl Jones, jamais je n’accepterai que l’on se serve de
la violence étatique pour régler leur compte ou pour prévenir d’autres crosseurs économiques.

JAMAIS!!!

Vous êtes là à crier à plus de
réglementations et à plus de contraintes pour le secteur financier et à brandir le linceul du bien commun dans lequel se drapent les étatistes. Vous criez même à qui veut l’entendre que le gouverne-maman «ne met pas ses culottes dans ce dossier».

Mais, saviez-vous que VOUS (oui, vous, là, qui êtes assis(e)s devant votre écran d’ordinateur à lire ce texte!) pouvez changer les choses par vous-mêmes pour prévenir les crosseurs économiques, et ce, sans cogner à la porte d’aucun député, ni d’aucun ministre, hein?

Là-dessus, je citerais
Philippe David, le minarchiste québécois, qui nous donne quelques conseils à suivre quand on décide de confier nos épargnes à quelqu’un d’autre pour la faire fructifier.







Selon ce que j’ai pu lire dans les journaux, les victimes d’Earl Jones avaient tous une chose en commun : ils n’ont pas fait leurs devoirs avant d’investir! En effet, pourquoi est-ce qu’on fait, passablement, des recherches avant d’acheter une auto, mais qu’on ne fait aucune vérification lorsqu’il s’agit d’investir l’épargne de toute une vie? Pourtant, dans le cas de Jones, un seul coup de fil à l’Autorité des Marchés Financiers ou une visite sur leur site web aurait suffit pour apprendre qu’Earl Jones n’était pas enregistré à l’AMF, ce qui devrait faire sonner le système d’alarme de tout investisseur judicieux. Cette simple vérification aurait pu épargner à tous ces gens l’angoisse de voir leurs rêves de retraite s’évaporer. Pourquoi ne l’ont-ils pas fait?

Le problème est que peu de gens ont vraiment de notions de gestion de
finances personnelles. Moi-même, je dois admettre que ce n’est que depuis quelques années que j’ai réussi à apprivoiser mes finances et mon crédit et j’en ai certainement encore à apprendre. Il est, d’ailleurs, aberrant qu’il n’y ait aucun cours dans nos écoles pour enseigner les finances personnelles. Mais, il existe, au moins, deux ou trois règles d’or à toujours appliquer :


1) Ne jamais faire confiance à personne!

2) Ne pas mettre tous vos oeufs dans le même panier!

3) Si ça parait trop beau pour être vrai, ça l’est probablement!

En suivant ces simples conseils, on peut s’éviter bien des ennuis.







J’en ai assez d’entendre les gens crier qu’il faille utiliser la violence étatique pour prévenir les crosseurs économiques. Prenez vos responsabilités en main et faites vos devoirs, christie! Informez-vous sur qui vous avez affaire, vérifiez les accréditations de la personne à qui vous confiez votre argent, examinez comment vous pouvez choisir un intermédiaire pour vos investissements et non pas par le bouche-à-oreille qu’utilisait Earl Jones pour recruter ses investisseurs, fixez les règles du jeu dès la première rencontre et renseignez-vous sur la gestion des finances personnelles, bon!


Ainsi, vous aurez l’air moins cruche, si vous avez la malchance de découvrir que le type à qui vous avez mis aveuglement toute votre confiance pour la gestion de vos épargnes s’avérait à être dans la même catégorie des Enron, des Vincent Lacroix, des Bernard Madoff et des Earl Jones de ce monde. Il ne faut pas se leurrer, les crosseurs économiques se nourrissent de l’ignorance, de la naïveté et, bien souvent, de la faiblesse de leurs clients qui boivent leurs paroles les yeux fermés.

Les crosseurs économiques n’ont aucune
morale, aucune éthique, aucun scrupule, aucun code d’honneur et aucun respect pour la dignité humaine et pour le mot «confiance». Il serait peut-être le temps de vous rentrer ça dans le crâne une bonne fois pour toute.

Mais, l’établissement de peines plus sévères et la responsabilité individuelle ne seraient pas suffisants pour régler le problème des crosseurs économiques.

Vous savez que je méprise la réglementation
boursière qui est symbolisée par les Commissions des valeurs mobilières. Au Québec, les compétences d’une telle Commission sont tenues par l’Autorité des Marchés Financiers. Abolir complètement l’AMF risquerait de donner des munitions aux crosseurs économiques!

La Commission des valeurs mobilières du Québec, l’ancêtre de l’AMF,
savait depuis 2002 que Vincent Lacroix crossait ses investisseurs et elle s’est croisée les bras, sans parler que cet escroc de première a été aidé par l’État culbécois, ce qui est une vraie honte. De plus, Earl Jones a pu sévir pendant plusieurs années sans être inscrit auprès de l’AMF. Un tel mécanisme de réglementation boursière, en plus de nuire à l’économie et de ne servir à rien, aide, donc, les crosseurs économiques à s’en sortir.

On devrait abolir le pouvoir de l’AMF de réglementer le secteur financier, car c’est la cause de
la crise financière actuelle, mais on devrait conserver son Registre des entreprises et des individus autorisés à exercer et même forcer tous les entrepreneurs qui voudraient travailler dans le secteur financier à s’enregistrer à ce Registre. Ce registre pourrait même devenir une espèce d’ordre professionnel pour les entrepreneurs travaillant dans le secteur financier, ordre professionnel qui serait créé volontairement par ces entrepreneurs.


Ainsi, ces gens seraient soumis à
un code de déontologie pour faire rentrer dans leur tête le sens de la moralité et de la transparence, comme l’obligation d’ouvrir leurs livres comptables, au moins, une fois par année sous peine d’une amende de la part de l’Ordre et versée à l’Ordre, et le fait qu’ils sont au service des gens et non pas pour s’enrichir.


Il va sans dire que cet Ordre des entrepreneurs du secteur financier serait une association totalement indépendante du gouvernement et
sans but lucratif et serait d’abord là pour prévenir les crimes économiques en insufflant à ces entrepreneurs le sens de l’éthique, de la responsabilité, de l’imputabilité et de la transparence par l’intermédiaire d’un code de déontologie.


Le gouvernement ne contrôlerait aucunement l’Ordre, puisqu'il serait créé de façon volontaire par les entrepreneurs du secteur financier et qu'il serait indépendant du gouvernement et sans but lucratif, et l’Ordre ne serait pas là pour surveiller le secteur financier, puisqu’il n’aurait aucun pouvoir de réglementation boursière comme c’est le cas avec l’AMF actuelle qui serait abolie pour ne pas répéter les causes de la crise financière actuelle, mais bien pour répondre aux Enron, Vincent Lacroix, Bernard Madoff et Earl Jones de ce monde. Lorsque l’Ordre trouvera un crosseur économique qui ne respecte pas le code de déontologie, ce qui est assez facile à voir chez les autres ordres professionnels, le système judiciaire devra tout de suite rentrer dans le décor.

Entre vous et moi, je préfère nettement mon idée qui, tout en voulant prévenir les crosseurs économiques, rejette la violence étatique en créant un Ordre des entrepreneurs du secteur financier créé volontairement par ces entrepreneurs, indépendant du gouvernement et sans but lucratif avec l’obligation pour ces entrepreneurs de s’enregistrer au Registre des entreprises et des individus autorisés à exercer, registre qui serait, dorénavant, mis entre les mains de l’Ordre, vu que l’AMF serait abolie.

Même que je serais prêt à payer, volontairement, bien sûr, pour un tel Ordre, tellement que je méprise les crosseurs économiques. Comme quoi, il est possible de vouloir prévenir les crosseurs économiques, tout en rejettant la violence étatique, car vous verrez que dans mes solutions pour prévenir ces crimes, jamais je n’ai prononcé le mot «État», car l’État fait plus partie du problème que de la solution.

Par contre, je trouve que mes solutions (peines plus sévères, responsabilité individuelle et Ordre des entrepreneurs du secteur financier) seraient excellentes et seraient beaucoup moins pires que la violence étatique qui est proposée par certaines personnes et le fait de laisser les crosseurs économiques libres comme l’air, comme c’est le cas présentement.

Qu’en pensez-vous?

mercredi 29 juillet 2009

Vente de Nortel : quelques explications s'imposent!






Au lieu de sombrer dans le protectionnisme le plus primaire comme le font les partis d’opposition à Ottawa dans ce dossier, voyons un peu ce qu’en dit un spécialiste de l’économie!





C’est fait! La division de téléphonie sans-fil de Nortel passe dans les mains de la suédoise Ericsson pour 1,1 milliard de dollars. Research In Motion (RIM) et plusieurs autres s’insurgent de voir entre les mains d’étrangers ce qui était, probablement, la division la plus innovatrice de Nortel et supplient le gouvernement fédéral de bloquer la transaction. Je pense qu’il fallait laisser mourir Nortel et que ce ne serait pas une bonne idée d’intervenir dans ce dossier. Voici pourquoi!

1) Cela fait presque 10 ans que Nortel multiplient les bourdes, les «irrégularités comptables» et les déficits d’exploitation. Cette compagnie fait partie du Temple de la renommée des entreprises les plus mal gérées de son époque. Tout le monde était tanné d’assister à cette agonie sans fin et je ne crois pas qu’un quatrième président en huit ans et un autre plan de relance aurait fait une grande différence.


2) Ottawa et Nortel ont négocié d’octobre 2008 à janvier 2009 pour trouver une façon de sortir l’entreprise du trou dans lequel elle s’était profondément enfoncée. Il a été impossible de s’entendre sur
un plan d’affaires qui aurait satisfait, à la fois, le Conseil d’administration de Nortel et les fonctionnaires fédéraux. Pour rescaper Nortel, il aurait, donc, fallu casquer des centaines de millions de dollars de fonds gouvernementaux, sans plan d’affaires et avec des chances limitées de succès.

3) RIM, fabricant du célèbre
BlackBerry, crie au scandale et brandit haut et fort l’Unifolié. Sauf que RIM N’A PAS soumis d’offre pour la division du sans-fil qu’elle convoitait! En fait, RIM veut un passe-droit et elle veut se faire céder la division du sans-fil pour une fraction du prix obtenu. Cela serait injuste pour les autres joueurs qui ont participé au processus et cela priverait les créanciers de Nortel de centaines de millions de dollars.


4) Une intervention du gouvernement fédéral
court-circuiterait le processus judiciaire en cours pour favoriser indûment un joueur canadien qui ne voulait pas se conformer aux règles du jeu. C’est, exactement, le genre de traitement contre lequel fulminent les compagnies canadiennes qui achètent à l’étranger.


5) La transaction sera examinée par le gouvernement fédéral, en vertu de
la Loi sur Investisement Canada. Ottawa pourra imposer des conditions sur les emplois qui devront être maintenus au Canada et sur la recherche qui y sera effectuée, une fois la transaction signée.

6) Je fais remarquer que les deux tiers des emplois de cette division sont déjà aux États-Unis. Qu’est-ce qui est important : que la société soit enregistrée au Canada ou que des emplois de pointe y soient maintenus?

7) Je fais, aussi, remarquer qu’Ericsson emploie plus de 1500 personnes à Montréal, là où elle exploite son plus grand centre de recherche et de développement à l’extérieur de la Suède. Ces employés travaillent sur les réseaux 3G. Est-il concevable qu’ils travaillent aussi sur la technologie 4G mise au point par Nortel? Dans ce cas, le Canada et le Québec seraient-ils vraiment perdants dans cette histoire?

Il est toujours triste de perdre un joyau technologique comme Nortel. Mais, cette mort était annoncée et prévisible depuis des années. Pourquoi ceux et celles qui, tout à coup, se découvrent une puissante fibre nationaliste n’ont-ils pas réagi plus rapidement?




Entre vous et moi, juste le point no. 5 devrait calmer les ardeurs des protectionnistes et des gau-gauchistes étatistes. Dire qu'il y en a pour qualifier le soi-disant libre-échange actuel de «sans-coeur» et de «sans contrôle»! Mon cul, oui!




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mardi 28 juillet 2009

La chute de l'Empire mouyialiais, vue et analysée par un gars de Québec






Chronique
Vu de Québec

Jean-Jacques Samson
22/07/2009 10h20


Montréal se classe au 21e rang pour sa gestion, parmi les 31 plus importantes villes au Canada, selon une enquête du Macleans, et Québec, au 9e rang, derrière Longueuil (5e) et Sherbrooke (6e). Tout le Québec devrait être inquiet du rang de Montréal!


Ce palmarès jette un éclairage sur les odeurs de morosité, quand ce n’est pas de
corruption, qui émanent de l’administration municipale de la métropole du Québec.

Montréal a perdu de vue, dans la colonne du classement, Toronto et les principales villes de
l’Ouest canadien. Elle n’est plus dans la même ligue et elle devance à peine les capitales des provinces maritimes. Elle fait, particulièrement, piètre figure, au niveau de son administration générale et du rendement sur sa taxation.

Quelques 150 000 résidants ont, d’ailleurs, déserté entre 2002 et 2009, selon
Statistique Canada, pour trouver refuge en banlieue ou dans d’autres régions.

Autant un vent de
positivisme souffle sur Québec, là où la population est satisfaite à 90% des services assurés et qui s’apprête à couronner le maire Régis Labeaume sans véritable opposition aux élections de novembre prochain, autant Montréal a besoin d’un coup de barre à 90 degrés.

Il est, cependant, pour le moins étonnant que six jours après la publication de ce classement, il n’ait encore trouvé aucun écho au plus haut niveau
du gouvernement Charest et autant du côté de l’Opposition que de l’administration Tremblay à Montréal. Un peu comme si cet humiliant 21e rang au Canada n’étonnait, ni ne fâchait, plus personne, alors qu’il aurait dû donner un électrochoc. L’utilité de tels palmarès, qu’il s’agisse des villes, des écoles ou des hôpitaux est, justement, de permettre de les comparer, afin de susciter une saine émulation dans la poursuite du plus haut niveau de qualité. Mais, au Québec, de plus en plus de gens se satisfont du plus bas dénominateur commun.


Les problèmes de Montréal sont de divers ordres et complexes.
Macleans ne s’est penché que sur les administrations des villes. Le magazine a, en quelque sorte, publié un bulletin des Hôtels de Ville. C’est, donc, là qu’il commande un changement pour insuffler un nouveau leadership fort qui mettra en marche une réingenierie, comme le maire Labeaume en a entrepris une à Québec, afin d’accroître le rendement de chaque dollar de taxation.

Ses «chantiers» vont de
la gouvernance elle-même (le nombre d’élus, l’administration des sociétés municipales de transport et autres) à la réduction du nombre de fonctionnaires, la révision des conventions collectives, l’allocation des ressources humaines et matérielles dans les arrondissements, l’allègement des services aux citoyens (permis et autres), les pratiques de gestion des immeubles, des équipements motorisés, du déneigement, etc. Tout y passe! Chaque pierre est retournée.

Qui?

Les
Jean Doré, Pierre Bourque et Gérald Tremblay n’avaient, ni la personnalité, ni la volonté politique pour effectuer un pareil ménage.

La réélection du maire Tremblay signifie
le statu quo et même pire, en raison du vieillissement d’un régime déjà cancéreux.

La nouvelle cheffe de
Vision Montréal, Louise Harel, socialiste, n’a jamais adhéré à ce discours sur la rationalisation des appareils publics. Elle a, au contraire, encouragé leur coûteuse boulimie, surtout au niveau municipal avec les fusions de 2001. De plus, elle n’affronterait jamais les puissants syndicats qui y règnent, car elle partage leur philosophie.


Quoiqu’il arrive
aux élections de novembre prochain, il semble bien que Montréal demeurera, donc, parmi les cancres et dans la queue du classement, en compagnie des métropoles des Maritimes.

lundi 27 juillet 2009

Le retour de Noisette Sociale et la démystification du Noisettegate






Ceux et celles qui se tiennent au courant de ce qui se passe dans la blogosphère se rappellent sûrement du Noisettegate*, une affaire qui a éclaté en juin dernier et qui s'était répandue comme une trainée de poudre dans la blogosphère de gauche.

*
L’expression est de Renart L’éveillé.


Votre blogueur préféré (un membre sélect de la blogosphère de droite, comme quoi cette histoire a transcendé les barrières idéologiques! Hé! Hé! Hé!) en avait parlé
ici.

Pour vous remettre dans le bain, je vous réexplique ce qui s’est passé.

Noisette Sociale, une blogueuse qui traite de sujets personnels, de tranches de vie et quelques fois de sujets politiques, avait décidé de quitter la blogosphère, suite à l’harcèlement qu’un blogueur condescendant et voyou lui a fait subir en écrivant un billet sur elle où il s’en prenait à son anonymat. Dans un des commentaires de ce dit billet, commentaire qui a été effacé depuis et qui avait été écrit par un âne-o-nyme, la véritable identité de Noisette Sociale a été dévoilée (viol d'anonymat), ce qui a considérablement blessé la blonde du Détracteur Constructif.

Pour elle, le mal était fait et elle ne pouvait plus bloguer dans ces conditions.Voici ce que le voyou en question a dit sur elle!






Mettons que Noisette Sociale m'aimait et que je l'aimais aussi (peut-être dans une autre vie?) et qu'un jour, j'écrivais que je ne comprends pas comment cette fille peut recevoir de l'attention et de l'intérêt de tant de gens, après avoir écrit sur son blogue qu'elle était obèse, bipolaire, bisexuelle, gothique, qu'elle avait les dents croches comme le crisse, qu'elle était, jusqu'à récemment, dopée à tous les jours, etc. J'aurais jamais pensé qu'un être humain pouvait incarner toutes ces caractéristiques. Encore moins que quelqu'un pourrait avoir le goût d'énumérer ses tares à ce point là.

Ben, mettons que j'écrivais ça et que Noisette Sociale m'aimait, j'ai l'impression qu'elle ne m'aimerait plus! Ok, j'arrête de radoter avec la petite Noisette, c'était juste un exemple de plus pour illustrer mon raisonnement.





Dis plutôt «résonnement», espèce de cloche! C’est de la diffamation que tu as fait et je comprends Noisette d’avoir été ébranlée. Tu l'as attaqué personnellement, dans sa vie privée (l'un des sujets qu'elle aborde sur son blogue), mais tu ne pensais pas que tes flèches trouveraient leur cible. En plus, tu as violé son anonymat. Idiot!


Noisette, dans le dernier billet qu'elle a rédigé avant qu'elle ne ferme son blogue, a, par contre, pris le temps de répondre à ce blogueur-poubelle.





Si je pouvais décrire mon bientôt défunt blogue en un mot, je dirais : authenticité! Je pense que ce mot-là, c’est ce qui faisait en sorte que vous veniez me visiter en si grand nombre. C’est également ce qui aura causé ma perte.


Dans toute ma naïveté (toujours elle!), je croyais sincèrement qu’il était inconcevable qu’on puisse attaquer quelqu’un qui parle de ses épreuves aussi franchement. Je me basais, évidemment, sur ma propre moralité et ce fut là ma grande erreur.


L’anonymat sur Internet peut être une bonne chose, comme elle peut être laideur. Quand on attaque les gens sur Internet, on se dit qu’on attaque une icône, un personnage. Les dommages qu’on peut faire sont plus ou moins abstraits.


Noisette Sociale n’était pas un personnage. C’était simplement un prête-nom. Un prête-nom un peu moche que j’aurais bien souvent aimé changer, mais c’était juste un prête-nom! 0% de fiction! Mon erreur!


J’ai lu bien des choses sur mon cas. J’ai lu que ce n’était pas étonnant qu’il arrive ce qui est arrivé quand on se dévoilait autant sur le Web. Vrai! Mais, dans quel sens faut-il l’interpréter? Faut-il comprendre que ça fait partie de la réalité ou que c’est tout simplement normal d’agir comme certains ont agi à mon égard? Je me pose encore la question.


Je n’ai pas exactement la tête froide en écrivant ce dernier billet. Disons simplement qu’elle est tiède!


C’est difficile d’être détachée quand ce blogue était devenu un projet personnel qui se développait depuis deux ans. C’était pour moi une très belle réalisation.Jamais je n’aurais pensé que j’y mettrais un terme aujourd’hui.


La raison pour laquelle je mets la hache dans le projet, ce n’est pas parce qu’un autre blogueur a écrit sur moi. Ça se résume plutôt en deux mots : identité numérique! Je pense que plusieurs gagneraient à aller lire là-dessus.

Je voudrais terminer en remerciant encore une fois tous les gens qui m’ont encouragée, qui m’ont envoyé des petits mots gentils, ceux également qui se sont greffés d’agréable façon à ma vie réelle. Je ne vous nommerai pas, vous vous reconnaîtrez.


Je ne pense pas me repartir un autre blogue de sitôt. J’ai d’autres projets pour le Web, mais pas sous forme de blogue. Alors, sympathisants comme détracteurs, ne me cherchez pas sous une autre identité bloguale, c’est inutile! Si vous trouvez quelqu’un qui a un style qui s’apparente au mien, je peux déjà vous assurer que ce sera un pur hasard.


Je sors trop meurtrie de cette expérience pour recommencer.


Je ne sais même pas encore si je continuerai à vous lire et si je garderai ce pseudonyme pour commenter vos billets.





Oui, je le sais, ce que le Voyou a fait, c’était un coup bas.

Mais, depuis quelques temps, Noisette Sociale est revenue. Oui, oui,
elle est de retour!


Quand je m’en suis rendu compte, j’ai envoyé un commentaire sur son blogue pour qu’elle éclaircisse cette partie nébuleuse du Noisettegate que rapportait
Raymond Viger, suite à un billet qu’a publié, sur son blogue, un certain BAxT. Je vous donnerais bien le lien vers le billet de BAxT, mais, depuis le 5 juillet dernier, il a pris sa retraite de la blogosphère et le blogue n’existe plus.







P.S. 14 juin à 18h45. La porte de l’éloquence, le blogue de BAxT, parle d’un article paru sur Cyberpresse où Noisette Sociale avait dévoilé son identité et celle de son conjoint. Il lance l’hypothèse que Noisette Sociale serait même sous contrat pour bloguer avec Cyberpresse. Si vous avez des informations sur le sujet, ne vous gênez pas pour nous tenir au courant!





Pour plus d’informations là-dessus, je vais vous citer l’extrait du billet de BAxT que j’avais reproduit le 16 juin dernier sur le blogue de Renart.





Voici les évènements pour mieux comprendre! Il (Le Voyou du Bayou) aurait écrit un article, suite à d’autres articles sur d’autres blogues. Puis, une personne «anonyme» est venue commenter cet article. Je ne sais pas trop de quoi il en retourne, car ce commentaire fut supprimé par l’un des administrateurs du blogue en question. Peut-être y avait-il là un message haineux? Je ne sais trop.

D’après ce que j’ai lu sur le sujet, cette personne «anonyme» aurait donné un lien vers un article public dans lequel l’identité d’une blogueuse et celle de son conjoint était divulguée.

Qui est fautif dans cette histoire?

Les acteurs de cette pièce sont :

1) Le Voyou (la victime, l’administrateur du blogue).

2) Noisette Sociale (la victime, le sujet de cette affaire).

3)
Nicole (la représentante de la poursuite, pour Noisette Sociale).

Je trouve ça dommage pour Noisette Sociale (celle qui s’élève contre les billets commandités, jalouse de ne pas être l’élue), qui tenait à rester dans l’anonymat pour le bien de son blogue (et celui de ses proches). L’accusé dans cette affaire devrait être l’anonyme (qui peut être n’importe qui, même Noisette Sociale, son conjoint ou le Voyou).

C’est à se demander si ce n’est pas du marketing pour que les gens cherchent l’article en question (ce qui ne serait pas pire, puisque Noisette est contre le fait que des blogueurs puissent être commandités comme c’est écrit ici :
Le blogue, un outil de marketing), car il ne faut pas se cacher la tête dans le sable pour comprendre que la blogosphère n’a rien gagné de la position de Noisette sur le sujet, mais que la polémique favorise grandement Cyberpresse, actuellement!






Bref, j’ai demandé des explications à Noisette Sociale sur cette partie de l’histoire et voici ce qu’elle m’a répondu par courriel!





(Elle m’a dit que les textes que BAxT avaient faits à son sujet étaient surréalistes et, qu’à un certain moment, il avait prétendu qu’à elle seule, elle pouvait faire augmenter le trafic de Cyberpresse et de Canoë.

Noisette a, effectivement, figuré dans
un article de Cyberpresse sous son pseudonyme quelques semaines après qu’elle ait commencé à bloguer.

Puis, en janvier dernier, elle a été approchée, par hasard, par un journaliste du Journal de Montréal qui pondait un article sur la relation que les Québécois(es) avaient avec le crédit depuis le début de la crise financière. Elle est photographiée avec son chum en tête de l’article, le tout sous leurs vrais noms. L’article en question ne concernait pas les blogues.

Noisette n’est pas journaliste, ni rien de tout ça, même si, de par son emploi, on pourrait croire le contraire, mais ce n’est pas du tout le cas. Elle n’est qu’une simple adjointe de bureau qui retourne au Cégep à la fin du mois d’août.)*



* Mise à jour du 29 juillet 2009 à 15h15 : Suite à une entente avec Noisette, j'ai effacé son courriel et je l'ai résumé. Une longue histoire! ;-)

Je ne sais pas pour vous, mais, pour moi, ce dossier est clos. Quoique, je suppose que c’est l’article du Journal de Montréal où Noisette est photographiée avec le Détracteur que l’âne-o-nyme a envoyé sur le blogue du Voyou pour avoir son heure de gloire. Je doute qu’il s’agisse d’un article de Cyberpresse. Par contre, je me demande bien comment il a fait pour deviner que c’était eux et, surtout, comment il a fait pour entrer en possession de cet article, car, j’ai beau fouillé sur Google et je ne le trouve pas. On ne le saura sans doute jamais et, personnellement, je ne veux même pas le savoir.

Tout ce que je souhaite, c’est un bon retour sur la blogosphère à Noisette Sociale et qu’elle puisse recommencer à bloguer en paix, loin de cette controverse et en ignorant les voyous qui écrivent des vâcheries sur les autres.




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dimanche 26 juillet 2009

Répression politique à saveur d'apartheid contre les libertariens au KKKanada







Il y a cinq ans, le gouverne-maman non-élu des juges du KKKanada qui est illégal et illégitime sur le territoire du Québec a refusé d'entendre l'appel d'une station de radio de Québec qui venait d'être déboutée en Cour supérieure, le tout après qu'elle ait été mise sur le respirateur artificiel par des boureaucrates fédéraux sur des bases tout à fait arbitraires en disant que la dite station de radio ne cadrait pas avec les sacro-saintes valeurs KKKanadiannes qui, avouons-le, sont très anti-américaines!


Il y a cinq ans,
j'étais à Ottawa pour sauver la liberté d'expression de cette station de radio-là. Cette année, vais-je être obligé d'y retourner pour sauver la libre-circulation des idées contraires à celles des socialistes qui nous gouvernent (Barack Obama, Stephen Harper, John-James Charogne, Régis Labeaume, etc.), hein?

Force est de constater que oui!

Ainsi nous informa
Martin Masse, directeur du cyber-magasine Le Québécois libre (QL), sur le blogue du QL, en prenant la place de nos pathétiques médias qui nous cachent cet événement troublant pour nos libertés de penser différemment que le Messie de la Maison Blanche et des autres socialistes qui nous dirigent! En lisant ce qui suit, vous allez pouvoir constater par vous-mêmes combien nous vivons dans le pays le plus pro-liberté qui puisse exister.





24 juillet 2009
Les chemises brunes de Douanes Canada attaquent deux libertariens américains


Hier soir, nous étions une quinzaine de libertariens de la région de Montréal réunis dans un café du centre-ville à attendre, en vain, l'arrivée de Jason Talley et Pete Eyre, deux libertariens américains qui font le tour du continent, depuis plusieurs mois, dans une van motorisée «à la recherche de la liberté». Nos amis de Motorhomediaries.com n'en ont toutefois pas trouvé une grande quantité au Canada, puisqu'ils n'ont jamais pu traverser la frontière.


Les petits crétins de
douaniers de ce pays, qui sont, bien souvent, des ti-culs à peine sortis du Cégep, mais qui ont les mêmes pouvoirs arbitraires que les brutes armées jusqu'aux dents de 6 pieds et 2 pouces qui tentent de nous intimider, lorsqu'on traverse la frontière de l'Empire dans l'autre sens, ont, en effet, fouillé Jason et Pete et leur van, saisi de la littérature libertarienne, effacé une vidéo et les ont détenus pendant quatre heures. Un agent les aurait accusés de «disséminer de la fausse information».


À ceux qui pensent encore que nous vivons dans un pays libre, qu'est-ce que vous attendez pour vous ouvrir les yeux?


MM





Les bras m'en tombent. Définitivement, la liberté est de plus en plus une valeur en voie d'extinction.

En plus, les charmants douaniers ont confisqué les ordinateurs de Jason et de Pete et qualifié la littérature libertarienne qu’ils avaient avec eux de «littérature
haineuse».


Force est de constater qu’à force d’écrire des articles traitant les gens d’
illettrés économiques, il fallait s’y attendre! La littérature libertarienne est maintenant considérée comme étant «haineuse».

Mais, quelle est donc cette horrible littérature haineuse, hein?
Mein Kampf? Le Petit Livre rouge de Mao? Un topo des discours d’Adrien Arcand? Les programmes électoraux du Front nazional français, du British Nazional Party et du Nationaldemokratische Partei Deutschlands allemand?


Non, c’est plutôt……..«
L’Alliance de la Gauche Libertarienne»! Ah, ces sales anarchistes à marde!

Le plus comique, c’est que Jason et Pete furent aussi accusés de faire de la «désinformation», ce qui se passe, littéralement, de commentaire. Nos valeureux douaniers ont tôt fait de renvoyer ces «méchants terroristes de l’extrême-droite» dans leur pays. Oussama Ben Laden doit être mort de rire, lui qui, depuis quelques temps, n’a de cesse de séduire les idiots utiles de la gau-gauche pour rassembler l’islamisme, l’extrême-droite et la gau-gauche contre les États-Unis et Israël, une séduction qui semble être un succès chez certains gau-gauchistes.

C’est complètement ridicule et dangereux.

Que vous ayez un livre sur
Pierre-Joseph Proudhon, Adam Smith, Friedrich Hayek ou Milton Friedman et même si vous remettez en question, de façon radicale, la société dans laquelle vous vivez, on ne devrait jamais vous arrêter, sinon, c’est légitimer l’action de certains régimes totalitaires et de certains autres régimes étatiques qui cherchent toujours plus à contrôler et à surveiller la vie des individus.

Désolé, mais, je ne veux pas de ça au Québec.

Mais, ne vous en faites pas! Il n’y aura aucune
indignation populaire face à cet énième crime du KKKanada au Québec, PARCE QUE PERSONNE N’EN PARLE. Il n’y a absolument AUCUN putain de média qui va vous parler de ça, parce que cette histoire leur sert dans leur croisade anti-libertarienne qui s’est manifestée plus tôt cette année, lors des Tea Parties aux États-Unis.


Que ce soit arrivé au KKKanada
ne m’étonne même plus!


C'est quoi la prochaine étape pour la dictature étatique pro-
apartheid du KKKanada, hein? Criminaliser le Parti libertarien du Canada, peut-être?

Va-y, mon Stephen! T’es capable de tomber
encore plus bas que ça!




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