lundi 20 juillet 2009

40 ans après que l'Homme ait marché sur la Lune, retour sur la conquête de l'espace et sur celle de la Lune!







Le 16 juillet 1969, soit 8 ans, 3 mois et 4 jours après que l’URSS eut envoyé le premier Homme dans l’espace, Youri Gagarine, les États-Unis envoyaient des hommes sur la Lune et cela eu pour conséquence que, 4 jours plus tard, l’Homme marchait sur la Lune pour la première fois de son existence. Cela était une étape importante dans la conquête de la Lune, mais aussi dans la conquête de l’espace, un projet d’exploration physique de l’espace et des objets extérieurs à la Terre et, de manière générale, à tout ce qui touche la science, la technologie et la politique spatiale.


La conquête de l’espace prit son essor à la fin de
la Deuxième Guerre mondiale, grâce aux avancées allemandes dans le domaine des fusées, et elle fut l’un des grands moments de la seconde moitié du XXe siècle. Elle fut marquée, à ses débuts, par une forte concurrence entre les États-Unis et l'URSS pour des motifs de prestige national liés à la Guerre froide. Depuis, bien que la conquête spatiale soit toujours largement dominée par des agences spatiales nationales ou internationales, telles que la NASA ou l'ESA, plusieurs entreprises envisagent de développer des lanceurs commerciaux. Le tourisme spatial intéresse également les entreprises à travers le partenariat avec des agences spatiales, mais, également, par le développement de leur propre flotte de véhicules spatiaux.

L'idée d'envoyer un objet ou un homme dans l'espace a été conçue par des auteurs de
science-fiction des centaines d'années avant que cela ne soit physiquement et matériellement possible. Pendant la deuxième moitié du XXe siècle, avec le développement des moyens de propulsion adéquats et de l'amélioration des matériaux, l'envoi d'une mission dans l'espace ne fut plus un rêve, mais bien une réalité.


Le
satellite soviétique Spoutnik 1 réalisa le premier vol spatial et orbital de l'Histoire le 4 octobre 1957.

Entre 1958 et 1961, au moins trois
vols suborbitaux transportant des animaux furent réalisés par les Soviétiques et les Américains.


Le premier
vol spatial habité par un être humain eut lieu le 12 avril 1961 avec le vol orbital du Soviétique Youri Gagarine.

Le premier pas sur la Lune a eu lieu le 20 juillet 1969 par
l'astronaute Neil Armstrong, lors de la mission d’Apollo 11. L’équipage d’Apollo 11 comptait aussi Michael Collins et Buzz Aldrin.

Pour ce qui est de la conquête de la Lune, elle débute, dès le lancement des premiers
programmes spatiaux dans les années 1950. Les programmes soviétique Luna et américain Ranger inaugurent une série de missions d'exploration au moyen de sondes spatiales, dont l'objectif principal est de cartographier et d'identifier les principales caractéristiques de l'environnement lunaire. Cette phase culmine avec le premier pas de l'Homme sur la Lune par l'Américain Neil Armstrong, le 20 juillet 1969, dans le cadre de la mission d'Apollo 11. Les données recueillies confirment l'image qui s'était progressivement dessiné au XXe siècle d'un monde froid, mort et dépourvu de ressources naturelles.


Dans le contexte de la Guerre froide, la conquête de la Lune est davantage motivée par la lutte entre les deux
superpuissances de l'époque, soit les États-Unis et l'Union soviétique, que par la recherche scientifique, même si le programme Apollo a permis de ramener près de 380 kg de roches lunaires sur Terre. À la même époque, le programme lunaire habité soviétique est abandonné, après les échecs rencontrés par le lanceur. Cet échec est, en partie, compensé par l'envoi réussi des deux rovers Lunokhod, en 1970. Mais, avec la fin du programme Apollo, l'exploration spatiale se détourne de la Lune pour se porter vers des planètes plus lointaines associées à des enjeux scientifiques plus importants.

Le programme Constellation de la NASA a été démarré en 2004 et il a pour objectif d’envoyer des missions habitées vers la Lune dans les années 2020. Cela relance les missions d'exploration scientifique de la Lune. Le programme Lunar Precursor Robotic, qui a été mis en place cette année, et certaines missions du programme Discovery lancés par les États-Unis doivent parachever les travaux entamés 50 ans auparavant, en particulier dans la région des pôles, là où la présence d'eau est envisagée. Parallèlement, de nouvelles nations spatiales, comme le Japon (dès 1990), la Chine (en 2007) et l'Inde (en 2008) lancent des sondes spatiales vers la Lune, car sa proximité permet d'acquérir plus facilement la maîtrise de ce type de mission complexe.


Aujourd’hui, 40 ans après la mission d’Apollo 11 et des premiers pas de l’Homme sur la Lune, l’Humanité toute entière peut se montrer fière des
progrès technologiques et scientifiques qui ont été accomplis depuis 1969. Croyez-moi, ce n’est pas fini, car il y en aura d’autres! La technologie est de plus en plus sophistiquée et, tôt ou tard, nous pourrons envoyer des humains sur Mars et peut-être même sur d’autres planètes. Ce serait un véritable succès pour le progrès technologique humain.

Cela nous permettra, peut-être, de mieux comprendre notre
système solaire et de savoir les ressources que ces planètes possèdent et peut-être de répondre à la fameuse question que l’Homme se pose depuis le début de son Histoire : «Sommes-nous seuls dans l’Univers?».

J’ai confiance, qu’un jour, les avancées de la science et la technologie humaine pourront répondre à ces questions. C’est pour ça que le projet de
la Station spatiale internationale est important, car, une fois complétée, cette station spatiale apportera une aide précieuse pour les missions suivantes dans l’espace pour que l’on en sache plus sur cet Univers dans lequel nous vivons.

Entre-temps, célébrons le 40e anniversaire des premiers pas de l’Homme sur la Lune en regardant
cette vidéo qui, ma foi, est excellente.

Comme l’a dit Neil Armstrong, lorsqu’il a foulé le sol lunaire : «C’est un petit pas pour l’Homme, mais un bond de géant pour l’Humanité.»!

L’homme n’aurait pas pu dire mieux.





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3 commentaires:

  1. Les gau-gauches que je ne peux plus blairer dans le débat: ceux et celles qui s'époumonnent à dire que l'argent investi dans la conquête de l'espace serait mieux investit dans les pau-pauvres et la culture, chu pu capable.

    Le savoir et la science, ça n'a pas de prix mes amis et c'est cela qui a fait en sorte qu'on a pu passer d'une espérance de vie d'à peine 30 ans à une espérance de vie de 80 ans.

    Si on avait écouté ces gau-gauches là, on serait encore au pic, à la pelle et à la fourche si ce n'était pas carrément avec nos ongles et le monde mourrirait encore du scorbu, de la tuberculose et de la peste noire parce que de s'éduquer sur la science, c'est tellement mal investir nos sous selon eux.

    Pathétique.

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  2. @ Tym.

    J'ai presque lu le même commentaire que le vôtre sur le blogue de Philippe David, un commentaire qui a été écrit par un certain François.

    Je le copie-colle ici, car je suis tout à fait d'accord avec lui (et avec vous, aussi) :

    «Bien d’accord avec Cédric, il y a bien d’autres choses que l’on peut dénoncer avec celle-ci.

    Il est possible d’argumenter que les Américains n’ont pas choisis de payer pour cette aventure, mais je dirais que dans ce cas précis, c’est une des dépenses de l’État qui faisait le plus l’unanimité (à l’époque).

    J’entendais aujourd’hui à la radio quelqu’un nous dire que c’était bien inutile d’envoyer quelqu’un sur la Lune et qu’un robot était beaucoup plus utile pour la science. Mais, c’est une opinion qui ignore tellement l’Humain.

    À cette époque, on avait encore beaucoup d’estime en l’Humanité. Regardez les mots utilisés : la «conquête» de l’espace, la «maîtrise» des éléments, un pas vers «l’avant! Imaginez le scandale aujourd’hui, si l’on voulait «maîtriser» la nature, «conquérir» l’espace!

    Cette aventure sur la Lune fut une éloge à la grandeur de l’Humain, à sa capacité de se dépasser et à l’Homme qui prend des risques pour atteindre un idéal.

    C'était une époque ou l’Humanité avait une estime en elle-même et en sa capacité de se dépasser. Méchant contraste avec notre époque où l’on fait l’éloge du «rien» et où l'on incite l’Humanité à vivre comme une ombre sur la Terre, en laissant le moins de trace possible de son médiocre passage sur celle-ci!»

    http://www.minarchisteqc.com/2009/07/a-small-step-for-man/#comment-2667

    Paix aux hommes de bonne volonté!

    Dire qu'il y en a encore pour nier cet événement historique!

    Des conspirationnistes qui, en plus de croire dur comme fer que l'Holocauste est un mythe et que le 11 septembre 2001 est une «inside job» des «maudits républicains», s'imaginent que l'Homme n'a jamais marché sur la Lune, il y en a à la pelle dans la swamp de Richard Têtu!

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  3. Toujours aussi niaiseux Tym Machine. Comme si le fait de remettre en question le bien-fondé de l'exploration sur la Lune voulait dire être opposé à tout progrès scientifique! Quel raisonnement simpliste!

    Comme on le dit si bien l'ignorance c'est le bonheur!

    Guillaume

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