samedi 31 janvier 2009

Stephen Harper s'est déshonoré

Chronique de Nathalie Elgrably-Lévy
Le budget du déshonneur

29 janvier 2009 - 12h06

Nathalie Elgrably-Lévy
Économiste senior,
Institut Économique de Montréal

Le budget déposé mardi par Ottawa a été concocté, nous dit-on, de manière à relancer l’économie. La vérité, c’est qu’il a été conçu dans l’espoir de sauver le gouvernement conservateur des griffes de ceux qui réclament depuis des mois un plan de relance d’envergure. Stephen Harper a renié ses croyances pour satisfaire sa soif du pouvoir. Il a agi par opportunisme plutôt que par conviction, mais le tour de charme a échoué. Il a perdu des partisans, mais compte toujours autant de détracteurs qui, comme on pouvait s’y attendre, lui reprochent maintenant de ne pas en faire suffisamment!

On entend partout que l’État doit injecter des sommes massives pour encourager la production et relancer la consommation. Un économiste de la Banque TD a même déclaré qu’il faudrait dépenser 85 milliards pour éliminer tout fléchissement de l’économie. Mais avant d’adhérer aveuglément à cette théorie, une question s’impose : d’où vient l’argent dépensé par l’État? Est-ce le Père Noël qui lui en fait cadeau? Est-ce un don céleste?

Si ce n’est pas le cas, cela signifie que pour «injecter » un dollar, Ottawa doit taxer les contribuables, ou emprunter. Comme il nous a gentiment accordé des réductions d’impôts, il est contraint d’emprunter pour financer ses déficits. Par conséquent, les dépenses publiques ne font que remplacer celles des individus. On substitue les dépenses de la main droite à celles de la main gauche. Il y a redistribution, mais aucune création de richesses. Prétendre le contraire, c’est vendre un rêve!

Toutefois, l’économie, c’est comme un jeu de dominos. On en fait tomber un, et on déclenche une réaction en chaîne. Les dépenses publiques exercent donc un impact bien réel sur l’économie, mais pas nécessairement celui qu’on imagine. De nombreuses études, dont celles de R. Barro de l’Université Harvard, ont d’ailleurs démontré que, loin de relancer l’économie, la hausse des dépenses gouvernementales compromet la croissance économique future!

Pourquoi? Simplement parce que l’augmentation de notre niveau de vie est tributaire des améliorations de la productivité. Aucun économiste digne de ce nom ne peut prétendre le contraire. Quant à la productivité, elle est en fonction de nos investissements en capital physique productif, c’est-à-dire en machinerie, en équipement, etc. Or, pour investir, il faut emprunter. Comme les fonds disponibles ne sont pas infinis, chaque dollar qu’Ottawa emprunte pour payer l’«épicerie», c’est un dollar qui n’est plus disponible pour financer des investissements productifs. Notre productivité augmente lentement, et notre niveau de vie dans le futur est compromis. C’est dommage, mais c’est la réalité! Quant aux dépenses en infrastructures, elles ne débuteront pas avant plusieurs mois. D’ici là, nous serons probablement déjà sortis de la récession!

Le plus ironique, c’est que le budget est non seulement lamentable du point de vue économique, mais également suicidaire du point de vue politique. Peut-être permettra-t-il à Stephen Harper de rester au pouvoir une année de plus. Mais, celui-ci sera cloué au pilori, dès que la preuve sera faite que ses initiatives budgétaires nous ont considérablement endettés sans générer la croissance escomptée. On lui reprochera alors tous les troubles économiques et l’opposition le diabolisera sans scrupules en oubliant que c’est pour la contenter qu’il avait ainsi retourné sa veste.

Stephen Harper réalisera alors que ce sont précisément ses efforts pour rester premier ministre qui permettront aux libéraux de gagner le pouvoir et d’y rester longtemps. Peut-être comprendra-t-il, certes trop tard, que vendre son âme au diable est un échange duquel on sort toujours perdant!




En passant, voici les résultats de mon dernier sondage!


Selon vous, où se situe Barack Obama sur l'échiquier politique?

Extrême-droite
2 (9%)

Droite classique
0 (0%)

Centre-droit
2 (9%)

Droite modérée
2 (9%)

Centre
6 (27%)

Gauche modérée
4 (18%)

Centre-gauche
2 (9%)

Gauche classique
2 (9%)

Extrême-gauche
0 (0%)

Je ne sais pas
0 (0%)

On s'en sacre
2 (9%)


Nombre de votes jusqu'à présent : 22 Sondage terminé

vendredi 30 janvier 2009

Qui veut faire l'ange fait la bête (3e partie) : Paul Krugman et Alain B.

C’est en allant sur le blogue Geloso-Breguet que j’ai vu que Vincent Geloso faisait la leçon à Alain B., le Petit Émerillon, pour avoir écrit sur son blogue que la Deuxième Guerre mondiale nous a permit de sortir de la Grande Dépression de 1929. Il s’agit, bien sûr, d’un sophisme économique fort répandu chez les illettrés économiques : la guerre est bonne pour l’économie. Après tout, disent ces illettrés avec l’appui d’Alain B., n’avons-nous pas réglé la Crise économique des années 1930 par la Deuxième Guerre mondiale? Le Prix Nobel d’économie, Paul Krugman, partage ce sophisme-là aussi.

Je cite la partie la plus troublante du texte de Krugman.






The fact is that war is, in general, expansionary for the economy, at least in the short run. World War II, remember, ended the Great Depression. The $10 billion or so we’re spending each month in Iraq mainly goes to US-produced goods and services, which means that the war is actually supporting demand. Yes, there would be infinitely better ways to spend the money. But at a time when a shortfall of demand is the problem, the Iraq war nonetheless acts as a sort of WPA, supporting employment directly and indirectly.






Disons qu’on est loin de Milton Friedman! Ce sophisme économique à la Paul Krugman et à la Alain B. a été réfuté bien avant la naissance de Krugman. À mon avis, lorsqu’il a fait ses études en économie, ses professeurs, qui sont tous des gau-gauchistes, soit dit en passant, ont sûrement occulté l’oeuvre de Frédéric Bastiat, sinon Krugman n’aurait pas écrit un pareil torchon et on peut dire la même chose du Petit Émerillon. Qui est Frédéric Bastiat? Il est né en 1801 et il est décédé en 1850. Il était un économiste, un homme politique et un polémiste libéral français du XIXe siècle. Malgré ça, ses écrits sont toujours aussi pertinents aujourd’hui qu’ils ne l’étaient à son époque. Décidemment, plus ça change, plus c’est pareil! Je vous copie-colle donc la réfutation de Frédéric Bastiat à l’argumentation de Paul Krugman et d’Alain B. Elle s’intitule «Le Sophisme de la Vitre cassée» et elle explique comment quelque chose qui est détruit est une perte à l’économie, même si la reconstruction crée des emplois pendant un certain temps. À lire jusqu’au bout, SVP!






La Vitre cassée


Avez-vous jamais été témoin de la fureur du bon bourgeois Jacques Bonhomme, quand son fils terrible est parvenu à casser un carreau de vitre? Si vous avez assisté à ce spectacle, à coup sûr vous aurez aussi constaté que tous les assistants, fussent-ils trente, semblent s'être donné le mot pour offrir au propriétaire infortuné cette consolation uniforme : «À quelque chose malheur est bon. De tels accidents font aller l'industrie. Il faut que tout le monde vive. Que deviendraient les vitriers, si l'on ne cassait jamais de vitres?».

Or, il y a dans cette formule de condoléance toute une théorie, qu'il est bon de surprendre flagrante delicto, dans ce cas très simple, attendu que c'est exactement la même que celle qui, par malheur, régit la plupart de nos institutions économiques.

À supposer qu'il faille dépenser six francs pour réparer le dommage, si l'on veut dire que l'accident fait arriver six francs à l'industrie vitrière, qu'il encourage dans la mesure de six francs la susdite industrie, je l'accorde, je ne conteste en aucune façon, on raisonne juste. Le vitrier va venir, il fera besogne, touchera six francs, se frottera les mains et bénira de son cœur l'enfant terrible. C'est ce qu'on voit.

Mais si, par voie de déduction, on arrive à conclure, comme on le fait trop souvent, qu'il est bon qu'on casse les vitres, que cela fait circuler l'argent, qu'il en résulte un encouragement pour l'industrie en général, je suis obligé de m'écrier : halte-là! Votre théorie s'arrête à ce qu'on voit, ne tient pas compte de ce qu'on ne voit pas.

On ne voit pas que, puisque notre bourgeois a dépensé six francs à une chose, il ne pourra plus les dépenser à une autre. On ne voit pas que s'il n'eût pas eu de vitre à remplacer, il eût remplacé, par exemple, ses souliers éculés ou mis un livre de plus dans sa bibliothèque. Bref, il aurait fait de ces six francs un emploi quelconque qu'il ne fera pas.

Faisons donc le compte de l'industrie en général!

La vitre étant cassée, l'industrie vitrière est encouragée dans la mesure de six francs ; c'est ce qu'on voit. Si la vitre n'eût pas été cassée, l'industrie cordonnière (ou toute autre) eût été encouragée dans la mesure de six francs ; c'est ce qu'on ne voit pas.

Et si l'on prenait en considération ce qu'on ne voit pas parce que c'est un fait négatif, aussi bien que ce que l'on voit, parce que c'est un fait positif, on comprendrait qu'il n'y a aucun intérêt pour l'industrie en général, ou pour l'ensemble du travail national, à ce que des vitres se cassent ou ne se cassent pas.

Faisons maintenant le compte de Jacques Bonhomme!

Dans la première hypothèse, celle de la vitre cassée, il dépense six francs, et a, ni plus ni moins que devant, la jouissance d'une vitre. Dans la seconde, celle où l'accident ne fût pas arrivé, il aurait dépensé six francs en chaussure et aurait eu tout à la fois la jouissance d'une paire de souliers et celle d'une vitre.

Or, comme Jacques Bonhomme fait partie de la société, il faut conclure de là que, considérée dans son ensemble, et toute balance faite de ses travaux et de ses jouissances, elle a perdu la valeur de la vitre cassée.

Par où, en généralisant, nous arrivons à cette conclusion inattendue : «la société perd la valeur des objets inutilement détruits,» — et à cet aphorisme qui fera dresser les cheveux sur la tête des protectionnistes : «Casser, briser, dissiper, ce n'est pas encourager le travail national,» ou plus brièvement : «destruction n'est pas profit.».

Que direz-vous, Moniteur industriel, que direz-vous, adeptes de ce bon M. de Saint-Chamans, qui a calculé avec tant de précision ce que l'industrie gagnerait à l'incendie de Paris, à raison des maisons qu'il faudrait reconstruire?

Je suis fâché de déranger ses ingénieux calculs, d'autant qu'il en a fait passer l'esprit dans notre législation. Mais je le prie de les recommencer, en faisant entrer en ligne de compte ce qu'on ne voit pas à côté de ce qu'on voit.

Il faut que le lecteur s'attache à bien constater qu'il n'y a pas seulement deux personnages, mais trois dans le petit drame que j'ai soumis à son attention. L'un, Jacques Bonhomme, représente le Consommateur, réduit par la destruction à une jouissance au lieu de deux. L'autre, sous la figure du Vitrier, nous montre le Producteur dont l'accident encourage l'industrie. Le troisième est le Cordonnier (ou tout autre industriel) dont le travail est découragé d'autant par la même cause. C'est ce troisième personnage qu'on tient toujours dans l'ombre et qui, personnifiant ce qu'on ne voit pas, est un élément nécessaire du problème. C'est lui qui bientôt nous enseignera qu'il n'est pas moins absurde de voir un profit dans une restriction, laquelle n'est après tout qu'une destruction partielle. — Aussi, allez au fond de tous les arguments qu'on fait valoir en sa faveur, vous n'y trouverez que la paraphrase de ce dicton vulgaire : «Que deviendraient les vitriers, si l'on ne cassait jamais de vitres?»!




Qui veut faire l'ange fait la bête! Cette maxime devrait être enseignée dans les écoles.

jeudi 29 janvier 2009

Qui veut faire l'ange fait la bête (2e partie) : Régis Labeaume

Bon, le maire Régis Labeaume me fait encore honte d'avoir voté pour lui le 2 décembre 2007 en nous en sortant encore une bonne et en prenant bien soin, encore une fois, d’afficher son ignorance économique : «Il faut un plan pour lutter contre la pauvreté.». Là-dessus, il faut lire sa phrase comme suit : ce social-démocrate intégriste avoué va augmenter nos taxes municipales pour que la Ville puisse payer encore plus cher des pauvres et des BS. Bravo Einstein! Voilà ce qui arrive quand l’écart riches-pauvres devient une fixation et quand on pensait que le politicien en question était plus lucide que ça. Je ne m’y referai pas reprendre deux fois par ce clown. Je suis sûr que tout ce qui motive cette annonce, c’est l’écart riches-pauvres, la fixation de la gau-gauche étatiste. Examinons les chiffres et les faits ensemble, si vous le voulez bien!

En octobre dernier, l’OCDE a publié un rapport sur les inégalités de revenus. Il est vrai que le Canada semble avoir un plus gros écart riches-pauvres, comparativement à la plupart des autres pays de l’OCDE. Naturellement, les gau-gauchistes se sont empressés de dénoncer le tout, car leur job est de discréditer le capitalisme comme un système qui favorise l’inégalité entre les riches et les pauvres. Ils sont payés par le gouverne-maman étatico-gau-gauchiste que nous avons au Québec pour nous chanter ce même 35 tours qui saute. Ça me fait penser à l’Organisation mondiale de la santé qui affirme, sans rire, que «les injustices sociales tuent à grande échelle».

Ah, l’inégalité! Ce cheval de bataille préféré de la gau-gauche pour qui faire plus d’argent que les autres est un pêché mortel qui ne mérite que la peine de mort, même si on a travaillé honnêtement pour gagner cet argent. Pourtant, l’écart de revenu entre les riches et les pauvres compte pour très peu quand on examine comme il se doit les chiffres et les faits. Au Canada, cet écart s’est creusé pour la seule et unique raison que LES RICHES SE SONT ENRICHIS PLUS RAPIDEMENT QUE LES CLASSES MOYENNES OU PAUVRES. C’est tout. C’est juste ça. Il n’y a pas d’arnaque ou de conspiration pro-riches. D’ailleurs, les riches ne volent personne, c’est même tout le contraire, ils se font avoir par l’impôt. Mais, même si nos riches, qui sont le moteur de notre société, soit dit en passant, ont un revenu moyen 33% plus élevé que la moyenne de l’OCDE, nos classes moyennes et pauvres font 18% de plus que leurs contreparties dans l’OCDE. Nos pauvres s’enrichissent moins vite, mais ils s’enrichissent tout de même plus vite que la plupart des pays de l’OCDE.

Le charmant concept gau-gauchiste du «tout le monde égal pis le gouvernement est la solution à tous nos problèmes pis les syndicats au pouvoir pis les impôts les plus lourds possible, là» n’est pas un gage d’un meilleur niveau de vie pour les classes sociales les plus pauvres. Il est plutôt la marque d’un moins bon niveau de vie pour les plus riches et la classe moyenne. Une société égalitaro-étatico-gau-gauchiste est généralement plus pauvre qu’une société inégalitaire et libre. De plus, toujours selon le rapport de l’OCDE, la mobilité sociale est meilleure au Canada que dans la plupart des pays, ce qui donne aux Canadiens plus pauvres une meilleure chance de s’enrichir.

Suis-je troublé ou songeur, parce que l’écart entre les riches et les pauvres a augmenté ou parce que Labeaume braille sur les pauvres, alors que ces gens ne méritent que d’être encouragés à continuer à s’enrichir, hein? Absolument pas! C’est même tout le contraire, je m’en réjoui. Je suis content pour les pauvres, car ils voient leur revenu augmenté. Prenons deux types de société! Dans la société A, le revenu annuel par habitant des plus pauvres est de 10 000$/année et celui des plus riches est de 100 000$/année. Autrement dit, les plus riches gagnent 10 fois le salaire des plus pauvres. Dans la société B, le revenu annuel par habitant des plus pauvres est de 100$/année et celui des plus riches est de 500$/année. Autrement dit, les plus riches gagnent 5 fois le salaire des plus pauvres.

C’est un secret de polichinelle que la société A est plus inégalitaire que la société B. Mais dites-moi, dans laquelle de ces deux types de sociétés les plus pauvres tirent le mieux leur épingle du jeu, hein? Dans la très inégale société A, bien sûr, car les plus pauvres gagnent 10 000$/année, comparativement à la très égale société B, qui serait un paradis sur Terre pour la gau-gauche, mais où les plus pauvres ne gagnent que 100$/année! C’est l’évidence même. Voilà contre quoi se bat réellement la gau-gauche avec l’appui du maire Labeaume : notre niveau de vie individuel!

Le niveau de vie d'une population n'a strictement rien à voir avec les niveaux «d'injustices sociales» ou encore «d’inégalités sociales». Il est plutôt déterminé par le salaire des gens et pour avoir un salaire, il faut apprendre à travailler, à se lever le matin et à lâcher ses chèques de BS chromés. Ce n'est pas de réduire les écarts de richesse qui compte, mais de s'assurer que le revenu des plus pauvres augmente avec le revenu des plus riches, et ce, peu importe l’écart de ces deux types de revenus.

Devinez quoi! C’est exactement le phénomène qui se déroule depuis plus de 20 ans : les revenus des plus pauvres augmentent avec les revenus des plus riches, même si l’écart est grand entre ces deux types de revenus. Tout ça, grâce à la mondialisation!

Selon Antagoniste.net, de 1981 à 2005, le pourcentage de la population mondiale ayant un revenu inférieur à 1$/jour est passé de 41,9% à 16,1%, ce qui constitue une diminution de 62%. Pour la même période de temps, le pourcentage de la population mondiale ayant un revenu inférieur à 1,25$/jour est passé de 52,2% à 25,7%, ce qui constitue une diminution de 51%. Toujours pour la même période de temps, le pourcentage de la population mondiale ayant un revenu inférieur à 2$/jour est passé de 69,5% à 47,6%, ce qui constitue une diminution de 32%.

Bref, peu importe les catastrophes imaginaires que nous serinent sans cesse les égalitaro-étatico-gau-gauchistes à la Régis Labeaume, la mondialisation a fait en sorte que nous vivions dans un monde meilleur à il y a 28 ans. Bravo au libre-marché!

Vouloir décréter la fin de la pauvreté à coup de lois étatistes coercitives qui brimeraient nos libertés individuelles et puniraient à coup sûr notre succès économique individuel, alors que le marché et la mondialisation s’occupent déjà très bien d’enrichir les pauvres et les non-pauvres, voilà de l’idiotie pure et simple digne de nos politiciens les plus illettrés économiquement parlant, comme le maire Labeaume, le même qui a une conception assez étrange du développement économique et une conception tout aussi étrange, sinon plus, de la réduction de la taille de l’État, en plus de donner de généreux bonis aux syndicats de la Ville pour qu’ils signent les conventions collectives. Quelques bonis pour que les employés municipaux se présentent à l'heure au travail et d'autres bonis pour qu’ils n’utilisent pas tous leurs congés de maladie, en plus de pouvoir monnayer ces congés, c’est une vraie joke! Où sont les gains pour les cols rouges là-dedans? Il a capitulé, tabarnac, voilà la vérité! Quant à sa politique de déneigement des trottoirs, quel joli éléphant blanc cela fut! Que dire aussi de tout le respect qu'il a envers la ministre Josée Verner, hein? Donc, ceux et celles qui me lisent et qui ne vivent pas à Québec, vous pouvez constater que ce n’est pas la première fois que ce clown parle à travers son chapeau en inondant Québec de son «savoir». Pouuuuuuuahahaha! J’ai failli m’étouffer en écrivant «savoir».

Comme tous les autres gau-gauchistes, il est pavé de bonnes intentions envers les pauvres, mais tout ce que fera cette décision étatiste de plan de lutte contre la pauvreté, c’est de nous appauvrir davantage en niant le fait que la pauvreté se résorbe d’elle-même quand les pauvres s’enrichissent, et ce, même si les riches s’enrichissent également, et ça, je suis sûr qu’il le sait déjà. Homme d’affaires, mon cul, oui! Je vous propose également de lire ce billet du Brouilleur d’ondes, billet qui parle justement du maire Labeaume.

Qui veut faire l’ange fait la bête! Cette maxime devrait être enseignée dans les écoles.

mercredi 28 janvier 2009

Budget néo-démocrate de Stephen Harper : la réaction de Martin Masse du Québécois libre et deux commentaires avec lesquels je suis totalement d'accord

Le Parti conservateur n'a plus de raison d'être

par Martin Masse

Bon, c'est maintenant officiel : il n'y a plus que des partis socialistes, corporatistes, dirigistes (utilisez votre terme favori!) au Canada, c'est-à-dire des partis qui considèrent que l'État doit planifier le développement économique et contrôler les décisions économiques des individus et des entreprises.

Le budget présenté hier par le ministre Flaherty vient d'ajouter une nouvelle couche de dirigisme et de distribuer des dizaines de milliards de dollars à gauche et à droite pour politiser les décisions politiques. Parmi les principales mesures qui vont dans ce sens :

-50 milliards $ de plus pour acheter des hypothèques et subventionner ainsi indirectement les prêts hypothécaires (en réduisant les risques et les coûts des institutions financières) ;
-des milliards pour le logement social ;
-des milliards pour inciter les gens à rénover leur maison ;
-7 milliards $ à la Banque de développement du Canada et à Exportation et développement Canada pour financer les entreprises ;
-600 millions en subventions aux industries agricole, navale, forestière et spatiale ;
-1 milliard $ pour la création d'une nouvelle agence de développement régional dans le sud de l'Ontario ;
-de nouvelles réglementations de l'industrie du crédit ; etc., etc.

Ce gouvernement n'a plus aucune crédibilité. Stephen Harper, qui a déjà cru dans la liberté individuelle et le libre-marché, vient de démontrer qu'il est prêt à faire n'importe quoi, y compris abandonner les quelques principes qui lui restent, pour s'accrocher au pouvoir. Lui qui était décrit comme un stratège de génie par ses sycophantes, il n'y a pas longtemps, se révèle aujourd'hui être un simple politicien opportuniste et sans aucune vision à long terme. Quel personnage pathétique!

Ce que cela démontre encore une fois, c'est qu'on ne fait rien avancer en optant toujours pour «la moins pire» des solutions, en taisant ses principes, en faisant constamment des compromis, en s'entourant d'opportunistes qui ne partagent pas nos convictions mais qui sont utiles pour atteindre et garder le pouvoir.

Les conservateurs auraient dû, dans une situation aussi cruciale, continuer à défendre des principes de libre-marché et présenter un budget non-interventionniste, au risque de perdre le pouvoir. Il aurait été préférable de laisser un nouveau gouvernement de coalition de gauche adopter les mesures qui correspondent à leur idéologie ; expliquer aux Canadiens pourquoi elles sont mauvaises et vont échouer ; miser sur le fait que plus de 40% des Canadiens, selon des sondages parus récemment, ne croient pas à l'efficacité des déficits et des mesures pour soutenir l'économie ; entretenir cette vision alternative et attendre que le contexte politique soit favorable pour la mettre en œuvre ; et modérer ainsi les tendances interventionnistes du gouvernement en le tirant vers le centre.

Au lieu de cela, les conservateurs se sont peinturés dans un coin. Ils entreront dans l'Histoire comme le gouvernement qui a enclenché la nouvelle phase de croissance de l'État durant la crise du début du 21e siècle. Ils sont maintenant engagés à faire exactement le contraire de ce que ceux parmi eux qui ont quelques principes souhaitaient réaliser. Ils seront blâmés lorsque la situation économique continuera d'empirer. Ils n'auront aucune crédibilité s'ils essaient de changer de direction. Comme ils font face à une opposition qui réclame toujours plus d'interventionnisme, tout pousse dans cette direction, il n'y a plus de centre. Ils seront forcés de faire comme les autres gouvernements du monde, soit s'enfoncer toujours plus dans l'interventionnisme, puisque c'est maintenant la seule option politique sur la table.

Le seul espoir politique qui reste pour éviter de s'enfoncer toujours plus dans ce bourbier, c'est celui d'une révolte au sein du Parti conservateur venant de ses membres qui s'opposent à la direction qui vient d'être prise. Qui sortira le couteau le premier? Stephen Harper, qui faisait partie des rebelles qui ont délaissé le PC et fondé le Parti réformiste à la fin des années 1980, vient de mettre en place les conditions idéales pour susciter une rébellion similaire. Les conservateurs retrouveront-ils quelques principes et une sensibilité stratégique à plus long terme lorsque les sondages montreront que le Parti libéral est en avance, qu'ils perdront bientôt le pouvoir de toute façon, et que leur transformation en parti socialiste n'aura finalement rien donné?

Rédigé à 11h49 Lien permanent

Commentaires

Ce que Stephen Harper et les conservateurs ont fait, c'est nous démontré qu'ils préfèrent le pouvoir à leurs idéologies et convictions.

J'aurais préféré que Harper lutte tant bien que mal pour ses convictions, quitte à perdre le pouvoir. Il aurait conservé mon vote et mon appui.

Mais maintenant qu'il est socialiste lui-aussi, qu'est-ce que ça donne d'aller voter? On n'a plus le choix, la démocratie est court-circuitée.

Aussi bien voter pour tout le monde à la fois ou rester chez-soi et voter pour personne, puisque ce sera du pareil au même.

Après, nos politiciens se plaignent que nous sommes cyniques et sceptiques. Mais, ils ne nous laissent pas le choix.

On a le choix entre socialiste, socialiste, socialiste, socialiste et socialiste.

Si "socialiste" ne fais pas mon affaire, pour quoi vais-je voter?

Ça me fais penser à South Park, l'épisode dans lequel Stan devait voter pour une poire à lavement ou un sandwich à la M**. Il trouvait que ce choix était débile et il refusait de voter.

Et bien, avec le volte-face des conservateurs, nous sommes tous dans la M***.

Il existe bel et bien un parti libertarien au Canada, mais il n'a pas de candidats dans tous les comtés et il est très marginal.

Aux prochaines élections, je vais rester chez-moi bien au chaud, je n'irai plus voter.

Je commence à mieux comprendre les 700 000 électeurs qui n'ont pas été voté au Québec la dernière fois, ce qui explique pourquoi l'ADQ a chuté.

C'est parce que l'ADQ ressemblait trop au Parti québécois et au Parti libéral. C'est parce que l'ADQ s'est gauchisée que des électeurs se sont tannés et ont décidé d'abandonner l'ADQ, parce que l'ADQ les a abandonné.

Et bien, j'abandonne maintenant le Parti conservateur et j'abandonne maintenant la démocratie.

Rédigé par: Jean Gosselin 28 janvier 2009 at 12h06

Ce budget est un désastre, une illustration épeurante du concept «dépenser pour s’enrichir». Le gouvernement conservateur est en état de panique : il faut se rappeler que le dernier politicien à avoir tenté de se sortir d’une récession en jetant autant d’argent par les fenêtres a été Bob Rae en 1991, avec les résultats désastreux que l’on sait. Enfoncer le pays dans l’encre rouge pour les 10 prochaines années, c’est un peu cher pour acheter une bouée de sauvetage à monsieur Harper!

S’il est judicieux de dépenser prudemment sur les infrastructures lorsque l’économie va bien (ce que nos gouvernements ont soigneusement évité de faire, soit dit en passant), la frénésie de dépenses publiques actuelle ne peut garantir qu’un seul résultat : une série de scandales financiers auprès desquels l’affaire des commandites aura l’air d’une magouille de paroisse.

La Vérificatrice générale du Canada nous rebattra les oreilles pendant des années des gaspillages qu’auront engendré ce budget délirant : les politiciens dépensent rarement de façon intelligente quand leur motivation est la panique.

Harper a été élu en promettant de diminuer la taille du gouvernement fédéral et de le rendre plus efficace, plus responsable. À présent, dans un quitte ou double désespéré pour la survie de son gouvernement, il est prêt à balancer des milliards pour financer n’importe quel projet mal fagoté prenant la poussière sur les tablettes à tous les niveaux de gouvernement imaginables, dont la plupart subiront retard après retard et continueront à crever leur enveloppe budgétaire longtemps après cette récession.

Il n’y a vraiment qu’au Canada qu’après avoir été soulagés de plusieurs milliards de dollars pour rescaper des constructeurs automobile en faillite, les contribuables peuvent se faire dire par un premier ministre en puissance qu’ils ne méritent pas de baisses d’impôts pour les aider à passer au travers d’une récession.

Les deux seuls résultats que ce budget garantisse à long terme, avec lesquels les Canadiens devront vivre pendant plusieurs années : inflation incontrôlable et/ou hausse importante du fardeau fiscal, avec toutes les conséquences néfastes que l'on peut déjà entrevoir pour la productivité des entreprises, leur rentabilité, et, bien entendu, le chômage.

Bravo!

Rédigé par: Pierre-Yves 28 janvier 2009 at 12h07

mardi 27 janvier 2009

Qui veut faire l'ange fait la bête (1ière partie) : Stephen Harper

Déficit hallucinant, investissements monstres dans les infrastructures et les sociétés d’État, graissage de pattes des marxistes du FRAPRU, de la CSN et des zartisss du Plateau, baisses d’impôts ridicules, aucune baisse ou abolition de taxes, création d’une Commission des valeurs mobilières, alors que c’est la pire chose que le gouvernement pouvait faire, et rien pour encourager l’épargne, tels sont les grandes lignes du budget conservateur (NPD) de Jim Flaherty!

Bref, Stephen Harper fait absolument tout le contraire de ce qu’il prêchait en tant que président de la National Citizen Coalition. Le pire, c’est que je suis sûr qu’il est conscient que cette marde keynésienne ne fera que créer de l’inflation sans aucun autre résultat tangible. Budget de concessions, mon œil, oui! Bref, voilà de la cochonnerie! Voilà un budget de capitulation économique!

Stephen Harper s'est prostitué idéologiquement pour faire plaisir à la gau-gauche. Comme Mario Dumont, il en subira les conséquences, car la gau-gauche n'a pas plus appuyé l'ADQ aux dernières élections québécoises et pire que ça, la droite a renié l'ADQ. Le PCC risque de subir le même sort et nous, nous subirons le même sort que le Japon qui, en adoptant les délires humoristiques de John Maynard Keynes, a vu sa dette grimpé de 190% de 1990 à 2008 et a connu une croissance anémique du PIB de 1,2% pour la même période. La dette japonaise surpasse et de loin le PIB de ce pays.

C'est ce qui nous attend. Une dette incontrôlable et un PIB qui stagne, voilà les résultats des idioties économiques à la John Maynard Keynes qui ne connaissait même pas la nature de l'épargne! D'ailleurs, nous n’avons jamais eu droit à une économie véritablement libre et sans entrave étatique, même pendant les années de Brian Mulroney. Oui, je persiste et je signe : le libertarianisme pur N’A JAMAIS EXISTÉ ET N’A ÉTÉ APPLIQUÉ NULLE PART DANS LE MONDE!!!!!!!

Pourquoi? Parce que dans un monde libertarien, les banques n’auraient pas de chartes ni de réglementations gouvernementales, ce qui leur donnerait le droit de suspendre la convertibilité lorsqu’il y a panique, c’est-à-dire qu’elles pourraient avoir le droit de dire à leurs clients qu’ils ne peuvent avoir leur argent aujourd’hui, ce qui permettrait aux banques solvables, mais illiquides, de survivre sans l’intervention du gouvernement. Dans un monde libertarien, les banques centrales n’auraient jamais existé, prévenant ainsi le fameux cycle économique de boum et récession engendré par l’expansion et la compression du crédit créé par ces banques. De plus, la monnaie serait privatisée et basée sur l’étalon-or, la rendant ainsi plus stable et aisément convertible. Sans banques centrales, les taux d’intérêt n’auraient jamais été maintenus anormalement bas, ce qui est la cause de la bulle immobilière qui est l’élément déclencheur de la crise financière actuelle. Dans un monde libertarien, il n’y aurait pas de Commission des valeurs mobilières et encore moins d’autres mécanismes de réglementation boursière, ce qui fait que les investisseurs n’auraient aucune assurance gouvernementale que des mauvais investissements ne se retrouveraient pas dans les marchés. Ça mettrait beaucoup de petits investisseurs sur le banc des joueurs, mais ça laisserait les investissements risqués à ceux qui ont les moyens de perdre. Dans un monde libertarien, le gouvernement n’encouragerait pas l’accès à la propriété à tout prix et ne créerait pas des Fannie Mae et Freddy Mac pour faire des prêts hypothécaires à des gens qui n’en ont pas les moyens, ni implicitement garantir les pertes de celles-ci. Dans un monde libertarien, le gouvernement ne protègerait pas les individus ou les compagnies des conséquences de leurs mauvaises décisions, donc il n’y aurait pas de plan de sauvetage pour les banques ou pour toute autre compagnie. Dans un monde libertarien, les individus et les compagnies seraient libres de prendre des risques, mais seraient obligés de considérer sérieusement les conséquences. Certains y gagneront sûrement et d’autres y perdront, mais le gouvernement ne serait pas là pour rescaper les perdants.

On peut toujours perdre notre temps à spéculer sur comment l’application de politiques libertariennes depuis les 200 dernières années auraient pu améliorer ou non l’économie, mais ça ne réglerait pas grand-chose de sombrer dans le révisionnisme historique juste pour ne pas avoir à faire face à notre propre turpitude de merde. On ne peut certainement pas accuser les libertariens d’être à la source des problèmes causés par le capitalisme de copinage entre l’État et le monde des finances. Au contraire, ceux-ci n’ont jamais cessé de prédire et de démontrer les origines et les corrections de ces problèmes causés par le mélange d’une économie de libre-marché avec l’interventionnisme politique. Les libertariens sont les seuls à expliquer qu’est-ce qui ce passe vraiment et comment le prévenir à l’avenir et on ne les a pas écouté, car nous avons trop été omnubilés par maman l’État. Ho oui, on y a cru aux réglementations, aux nationalisations, à l’étatisme et aux lois keynésiennes qui mettent des bâtons dans les roues du libre-marché, mais maintenant, c’est le temps de payer! Nous sommes tous coupables. Tous, sans exception! Ce n’est pas uniquement des politiciens qui sont responsables, c’est tout un système économique et idéologique, soit le keynésianisme, qui a prouvé son échec et qui s’éteint actuellement avec ces supporteurs, mais leur démagogie a fait mettre leur échec pitoyable sur le dos du libre-marché.

C’est totalement démagogique, populiste et inacceptable et c’est se battre avec l’énergie du désespoir, car tout ce que nous avons eu depuis 1929 et depuis 1913 dans le cas des États-Unis, c’est un semblant de libre-marché mélangé avec du keynésianisme, alors que ces deux systèmes économiques sont inhomogènes, voire même antagonistes l’un et l’autre. Ensuite, on dit que le marché ne peut pas se réguler tout seul. La vérité, c’est que l’État ne l’a jamais laissé se réguler tout seul.

L’ADQ et le PCC devraient s’inspirer des idées économiques du député conservateur de Beauce, Maxime Bernier, MON ministre des Finances, MON premier ministre, MON Ludwig Von Mises, MON idole politique au Canada sur le plan économique et l'un des rares politiciens qui a encore une tête sur les épaules, pour remonter dans mon estime.

Tant qu'à avoir un budget du NPD, autant mettre ce parti de soviétiques au pouvoir tout de suite et n'en parlons plus! Mais, nous ne devrons nous en prendre qu'à nous-mêmes, lorsque nous ne pourrons plus marcher librement dans la rue sans d'abord demander la permission au gouverne-maman, car nous aurons demandé cette dictature à la Hugo Chavez et à la Fidel Castro.

De plus, et au risque de me répéter, si Barack Obama va de l’avant avec ses politiques keynésiennes extrêmement coûteuses, les médias ne pourront plus dire que c’est la fin du capitalisme, mais plutôt la fin de l’hégémonie économique des États-Unis, car l’hyperinflation que causeront ces politiques vont tuer le dollar américain et comme l’économie mondiale est fortement liée à l’économie américaine, je vous laisse prévoir la suite. Mais ça, les anti-américains du Culbecistan vont sauter de joie en assistant à un tel spectacle.

Barbara Kay a raison lorsqu'elle dit ceci :






Du côté du National Post, ces dernières semaines, les Québécois sont abondamment dépeints comme des gens «qui ont appris que l’argent, c’est quelque chose que l’on reçoit du fédéral, pas quelque chose que l’on gagne soi-même», écrit Barbara Kay. […] «Ouais, ouais, le Québec est une société qui sait partager, sauf que dans les autres provinces comme l’Alberta et l’Ontario, on partage la richesse, pas la pauvreté.» «Le Québec est un échec économique, mais la majorité des Québécois ne le savent pas», écrit encore Mme Kay. La grande noirceur que le Québec, dixit Kay, où les intellectuels sont frappés d’ostracisme dès lors «qu’ils ne font pas leur profession de foi dans le “modèle québécois” socialiste».





Voilà ce que je pense du Québec depuis les résultats des élections fédérales du 14 octobre dernier où les Québécois ont célébré le BS corporatif de l'inutile Bloc une fois de trop à mes yeux et cette pensée s'est concrétisée avec les résultats du 8 décembre dernier quand les Québécois ont réélu la vieille carpette corrompue de John-James Charogne, malgré tous mes efforts pour leur en dissuader. Moi qui a été souverainiste pendant des années et qui le demeure toujours, aujourd'hui, le Québec, tel qu'il est, me lève le coeur. Nous sommes indignes d'avoir un pays, même si, collectivement, ça nous botterait le cul.

En passant, avez-vous écouté Zone doc. à Radio-Cadenas le 4 janvier dernier, sur la signification de Liberty aux États-Unis, hein? Moi, en le regardant et en voyant combien les Américains étaient fiers de leur liberté politique, personnelle et économique où je voyais des citoyens qui ont réussi à mâter le gouvernement chaque fois qu’il voulait prendre de l’expansion, je pensais au Québec et les larmes coulaient, s’tie. On ne s’est pas seulement fait voler notre pays par la corruption d’Ottawa et par la seule présence de l’inutile Bloc. On se l’est aussi fait voler par les gau-gauchistes étatistes communistes qui contrôlent le Québec à la place du gouverne-maman.

Vive le Politburo, s’tie! L'inutile Bloc fait tellement une bonne job là-dedans en voulant encore plus dilapider l'argent de l'Alberta, argent qui est créé en grande partie par les méchantes pétrolières, soit dit en passant, au lieu de dire au Québec de développer ses ressources naturelles lui-même et de moderniser son économie socialiste qui mènerait le Québec souverain à la banqueroute. Mais non, hey, PAUL PICHÉ NE VEUT PAS!!!!!!!! Ce n'est pas pour rien qu'il n'y a que l'Île-du-Prince-Édouard (un vulgaire trait de crayon sur la carte du monde) qui nous bat au niveau de la richesse par habitant. Vive le Grand Timonier Ti-Gilles Duceppe!

Par contre, ce budget néo-démocrate de Stephen Harper a, au moins, un côté positif, soit qu’il m’a véritablement ouvert les yeux sur la politique politicienne et j’espère pour Harper qu’il ne chokera pas comme Dumont l’a fait en se tétant des votes chez la gau-gauche étatiste, parce qu’il vient de perdre le mien. Maintenant, je n'irai plus jamais voter aux élections fédérales, si ce n’est que pour aller écrire «Allez tous chier tous autant que vous êtes!» sur mon bulletin de vote. Au moins, ça fera chier le fédéral. Le Canada n'est pas mon pays, j'ai le NPD et les libéraux dans le cul et je viens de perdre le seul parti (le PCC) qui m'encourageait à voter pour lui tant que je vivrais dans cette fédération illégitime et anti-démocratique grâce à ses idées économiques proches des miennes.

Il aurait très bien pu baisser les impôts de 34 milliards $ et le faire au prorata de ce qu’on paie, car plus on paie d’impôts, plus la réduction est significative et ça aide à consommer et à épargner, donc, à faire rouler l’économie. Mais non, il a plutôt décidé de garocher par les fenêtres dans les méandres du subventionnisme…34 milliards $. Une baisse d’impôts comme celle-là aurait eu, au moins, le mérite d’être efficace pour combattre la crise financière en offrant un répit au contribuable et le pire, c’est que cela n’aurait même pas fait déclencher d’élections, parce que aucun des trois partis d’opposition n’aurait eu assez de couilles pour se présenter devant l’électorat en prônant d’enlever des réductions fiscales pour tout le monde et surtout pour la classe moyenne.

Stephen Harper m’a volé le parti pour lequel je votais selon mes convictions économiques et je ne suis pas prêt à lui pardonner de sitôt, car c’est la même chose que Mario Dumont a fait avec l’ADQ. Harper est en train de me confirmer ce que je soupçonnais de lui en 2004-2005, soit qu’il n’est pas de la vraie droite économique. Pour lui, la coercition de la droite morale et religieuse passe en premier, et ce, quitte à lâcher le point de vue économique. On sacrifie l’économie pour garder ce qu’il y a de moins intéressant et de plus rétrograde dans la droite, c’est-à-dire la moralité religieuse extrémiste qui ramène notre société à l’âge de pierre. Méchante évolution! Je n’ai plus confiance au Parti conservateur du Canada et encore moins à Stephen Harper.

Voter Bloc? N’y pensez-y même pas pour moi! Encourager des profiteurs de BS corporatifs qui sont des obstacles à l'indépendance, j'aime encore mieux m'ouvrir les veines que de voter pour eux ou de continuer à soutenir les conservateurs, alors qu'ils font le même jeu que l'ADQ a fait et qui lui a pété en pleine face aux élections québécoises du 8 décembre 2008. Les putes politiques, moi, je m'en débarrasse!

Bref, on voulant faire l’ange pour sauver sa peau et celle de son gouvernement, Stephen Harper fait la bête, car il s’est prostitué idéologiquement et politiquement en trahissant sa base et en apparaissant faible devant l’opposition. Mais ça, c’est le piège à con dans lequel tombe souvent la droite, car la gau-gauche s’étant donnée le monopole de la vertu, la droite tient absolument à ne pas passer comme étant sans-cœur devant les médias qui brainwashent la population à leur avantage, alors elle dissout ses convictions. Ce faisant, elle se peinture dans le coin en apparaissant incapable d’assumer ses idées et à les défendre sur la place publique. Nicolas Sarkozy, George W. Bush, John McCain, Stephen Harper et Mario Dumont en sont de très bons exemples. Ces opportunistes préfèrent trahir leur base, plutôt que d’expliquer à la population pourquoi les réformes de la droite sont primordiales et ils ne veulent pas monter au front pour les défendre. Des grands géants de notre Histoire comme Barry Goldwater, Ronald Reagan et Margaret Thatcher ont eu le courage de leurs convictions profondes, eux, et Maxime Bernier est l’un des seuls à avoir un tel courage aujourd’hui.

Qui veut faire l’ange fait la bête! Cette maxime devrait être enseignée dans les écoles.

lundi 26 janvier 2009

Encore et toujours les connes-missions scolaires

On savait déjà que les cons-missaires scolaires se paient la traite et on savait également qu’ils sont radins.

Un con-missaire scolaire qui prend le taxi de son hôtel au Château Frontenac vient de me coûter et de vous coûter….205$ en frais de déplacement, alors qu’il aurait pu s’y rendre à pied, la distance étant de 5,5 km. En plus, on paie 632$ pour des fleurs, parce qu’ils veulent que la salle où ils font leur party soit bien décorée. Ce n’est pas comme ça que les cons-missaires scolaires vont redorer leur image déjà sérieusement entachée au sein de la population. Il faut dire que je suis déjà pour l’abolition des connes-missions scolaires, surtout avec un taux de participation aussi bas, car je rappelle que le taux de participation à la dernière élection scolaire s’est situé à 8%. Enfin ça, c’est si on peut appeler 8% un taux de participation. Les connes-missions scolaires sont une structure bureaucratique lourde, inutile, inefficace, passéiste, corrompue, qui n’aide absolument pas les élèves, ni les professeurs, ni les directeurs d’école et qui n’ont pas la confiance des Québécois(e)s et, pour couronner le tout, ils les infantilisent.

Je pense que cet article parle de lui-même. Surtout, que personne ne vienne me dire que les connes-missions scolaires contribuent au maintien de la démocratie, je n’achète pas ça. Il y a un concept fondamental en démocratie et c’est la légitimité. Avec un taux de participation de 8% aux élections scolaires, les cons-missaires scolaires n’ont aucun droit de venir nous chanter qu’ils ont une légitimité qui leur a été donnée par le peuple, parce que ce n’est pas vrai, 92% du monde n’a pas voté!!! Et service aux étudiants et aux écoles, mon oeil, oui! Prendre 3 ans pour approuver l’achat d’un tapis de judo pour un enseignant qui lutte contre le décrochage scolaire, interdire à une enseignante de repeindre un mur de sa classe et interdire à des parents de laver des murs ou de construire des rayonnages pour la bibliothèque, allô les services! Non vraiment, les connes-missions scolaires sont vrrrrrrrrraiment très utiles! Combien ça coûte un con-missaire scolaire pour le «travail» qu’il fait, parce que ce n’est pas payé avec des pinottes, ça?

Cette semaine, on apprend que les connes-missions scolaires croulent dans des surplus se chiffrant à 360,9 millions $ en 2007-2008, comparativement à 303,9 millions $ de surplus en 2006-2007 et à 309,6 millions $ de surplus en 2005-2006, alors qu’elles sont prêtes à fermer des écoles sur la Rive-Sud de Québec, ainsi qu’au Saguenay-Lac-Saint-Jean et en Abitibi-Témiscamingue.

Bref, l’argent ne va pas aux écoles, mais dans les poches des cons-missaires scolaires gras durs, grassement payés avec des conventions collectives chromées et une sécurité d’emploi blindée, alors que, comme on le sait tous et toutes, ils sont vraiment, mais vrrrrrrrraiment, les pauvres démunis de notre société. En passant, (partez le Requiem de Brahms!) je vous invite à donner généreusement à une levée de fond virtuelle pour venir en aide à la pauvre madame Suzanne Chartrand, présidente de la Conne-mission scolaire des Patriotes, à la pauvre madame Diane de Courcy, présidente de la Conne-mission scolaire de Montréal, à la pauvre madame Lyne Laporte-Joly, présidente de la Conne-mission scolaire de la Baie-James, au pauvre monsieur Richard Flibotte, président de la Conne-mission scolaire de Saint-Hyacinthe, au pauvre monsieur Alain Meloche, président de la Conne-mission scolaire des Chênes, ainsi que les autres cons-missaires scolaires. Leurs misérables conditions de vie me déchirent littéralement l’âme. Bouuuuouououou! (Fermez le Requiem de Brahms!) C’est clairement une attitude de gestion absolument méprisante, méprisable, étatiste, totalitaire et injuste qui a été dénoncée par Gérard Deltell, le député adéquiste de Chauveau.

Au risque de me répéter, si on veut un vrai système d’éducation qui transmet une éducation de qualité supérieure à nos jeunes avec de vrais services, des professeurs compétents et des écoles à la fine pointe de la modernité pour qu’on soit une société instruite, il faut :

1) Abolir les connes-missions scolaires.

2) Sous-traiter au privé l’entretien des bâtiments, en tout ou en partie, selon les besoins, et s’assurer que les travaux bruyants se fassent en dehors des heures de classe.

3) Améliorer l’état des bâtiments par tous les moyens, même avec une corvée des parents ou avec des dons de mécènes.

4) Introduire des évaluations annuelles écrites de la performance des enseignant(e)s par leurs supérieurs. Dans bien des cas, on néglige de procéder à ces évaluations ou on les fait verbalement et à la hâte.

5) Récompenser plus régulièrement, financièrement ou autrement, les enseignant(e)s qui se perfectionnent, qui contribuent à la vie scolaire et qui ont des idées pour intéresser les jeunes aux études et à s’impliquer. Congédier les mauvais enseignant(e)s.

6) Donner aux directeurs d’école le pouvoir, chaque fois qu’ils peuvent justifier leur décision, d’embaucher les enseignant(e)s qui répondent le mieux aux besoins des élèves de leur établissement, et ce, même si ça va à l’encontre de la liste des priorités syndicales ou des règles administratives.

7) Ne pas fermer les écoles l’été dans certains quartiers populaires, car c’est souvent le seul endroit où des enfants issus de familles en difficulté trouvent des adultes en qui ils ont confiance.

8) Augmenter l’âge de l’instruction obligatoire de 16 ans à 21 ans.

9) Réinstaurer les cours d’économie familiale et d’éducation économique. Abolir l’aberration que constitue le cours d’Éthique et cultures religieuses qui REND OBLIGATOIRE le culte de la personnalité à Mère Térésa David, la jumelle d’Amir Que-dire-de-lui de Culbec suicidaire, conspirationniste islamiste et fémi-fasciste (source : émission de Sylvain Bouchard de ce matin, à partir de 3:58 de la période 7h30 à 8h00) et le remplacer par un cours de civisme ou de sciences politiques. Revaloriser l’Histoire en rendre obligatoire le cours d’Histoire du 20e siècle qui se donne en secondaire 5 et augmenter les heures d’Histoire du Québec et du Canada de secondaire 4, car, en mon sens, l’école doit aussi former des citoyens conscients de leur Histoire, de leur langue et de leur système politique et économique et pas seulement des futurs travailleurs. Donc, rajouter une heure de français par semaine et recommencer à enseigner l’anglais à partir de la 4e année du primaire.

(En passant, si il y a des étudiants au secondaire qui me lisent, je vous encourage fortement à écouter Sylvain Bouchard et à déchirer la page qui contient la photo de Mère Térésa David, soit la page 198 de votre manuel d’Éthique et cultures religieuses des Éditions La Pensée Inc. Ha! Ha! Avouez que vous vous pissez dessus! C’est rare, même exceptionnel, que je vais me mettre à dire ça d'un journaliste, mais abreuvez-vous des paroles de Sylvain Bouchard là-dessus comme si c’était la Sainte-Bible, car il en va de la liberté de penser au Culbecistan! Non au brainwashage gau-gauchiste suicidaire de nos marxistes-léninistes de professeurs à la pensée unique culbécoise! Buvez les paroles de Butch là-dessus et déchirez cette saleté de page, si la liberté fait partie de vos valeurs!)

10) Dégeler les frais de scolarité, abolir les frais afférents et bonifier le système des prêts et bourses pour aider les étudiants les plus pauvres.

11) Ne plus tolérer les nouvelles trouvailles de nos lologues du Ministère de l’Éducation ou plutôt, comme je l’appelle, le Ministère de l’Ignorance, comme : «Trouver l’expansion du noyau dans la phrase suivante : Ces vieux pantalons seront donnés aux pauvres!». En passant, la réponse est «vieux». Dire que dans mon temps, on appelait ça un adjectif!

12) Revenir à des vrais bulletins chiffrés, et non pas un pseudo bulletin que personne ne comprend, avec un p’tit texte clair, net et précis en bas pour expliquer chaque chiffre. Le Ministère était chargé de revenir aux bulletins chiffrés pour l’automne dernier et il n’en a pas été capable. Ça en dit long sur la compétence de nos lologues, car je ne vois pas ce qu’il y a de compliqué à chiffrer un bulletin pour remplacer des thèmes aussi vides de sens que «compétences transversales».

Toutefois, je tiens à dire que l’instauration d’un meilleur système d’éducation est un geste trop important, puisqu’il en va de l’éducation et de l’avenir de nos enfants, pour que ce soit l’objectif et l’apanage d’un seul parti. Mais, les 12 points que j’ai énumérés ci-haut sont les points minimums que j’aimerais voir écrit dans la prochaine réforme en éducation. J’aimerais bien aussi que ce soit une vraie réforme et non pas une réforme de pacotille confectionnée par les élites du Ministère de l'Ignorance pour abrutir le peuple, sinon on ne parle plus de démocratisation de l’enseignement, mais bien au retour d’une éducation pour les bourgeois et l’élite dominante.

Je rêve du jour où on implantera enfin le modèle finlandais en éducation.

Si la Finlande a réussit à se donner un système d’éducation qui fonctionne sans conne-mission scolaire, le Québec y est sûrement capable. Alors, l’alarmisme et les romans apocalyptiques de la gau-gauche pour le maintien de ces appareils inutiles et coûteux, je n’y crois pas une seule seconde. Malheureusement, l’ADQ n’est pas encore sortie de la phase anale pour établir un plan aussi simple, lucide et cohérent en éducation, car, pour les étatistes de journaleux, c'est impossible d'abolir une structure étatique inutile, lourde, inefficace et coûteuse sans la remplacer par une autre structure étatique tout aussi inutile qu'inefficace, lourde et coûteuse, comme si on réduisait la taille de l'État en faisant ça. La preuve que l'ADQ est toujours dans la phase anale : Gérard Deltell s’est emmêlé la mâchoire sur son plan pour la période post-connes-missions scolaires ce midi à l’émission de Martin Pouliot au FM 93,3! À partir de 8:59 de la période 12h00 à 12h30!

Dire que nos médias qualifient l’ADQ comme étant un parti de droite! C’est une insulte à la droite que de la lier à un parti aussi brouillon qui n’a pas encore fait ses devoirs comme l’ADQ et je suis sûr que ces rapaces étatistes de journaleux le savent tout aussi bien que moi. Je vous le dis : méfiez-vous des rapaces étatistes qui nous sert de journaleux, car ils sont payés pour maintenir le statut quo à coût de brainwashage dans leurs reportages biaisés!

Pour finir, je vais faire une clique du Plateau de moi-même et vous donner un exemple d'un commentaire inutile à m'envoyer : «Connaissais-tu vraiment le nom de ces commissaires scolaires avant de lire ces articles?»

La réponse, c'est non. Merci de votre compréhension!

dimanche 25 janvier 2009

La gau-gauche québécoise se casse (encore) les dents

La p’tite gau-gauche suicidaire du Culbec nous casse souvent les oreilles en nous disant que nous aurions tout à gagner à imiter des pays européens comme la Suède, la Finlande et la France. En effet, elle a raison, car, selon le Political Compass, ces pays, pour ne pas dire la quasi-totalité des pays de l’Union européenne, sont des pays de droite.

Quand la gau-gauche québécoise nous vante les mérites de la social-médiocratie européenne, elle nous vante en réalité les vertus d'un système qui a été rejeté depuis longtemps en Europe. Même qu’un pays comme la Suède, que l’on pourrait facilement qualifier de centriste, est un modèle louangé par la méchante et ultra-réactionnaire Institut économique de Montréal.

Mais ça, Richard Têtu n’en parlera pas, car il a déjà eu dans son rack pack un espèce d’illuminé nommé Lucien Pignon (lire Lucien Pignouf!) qui s’est réfugié en Suède, parce que le Québec n’était pas assez à gau-gauche, étatiste et socialiste à son goût, qu’il y avait trop de racisme à son goût et que les syndicats, les conspirationnistes et les environnementeurs n’avaient pas assez de pouvoirs à son goût (tape sur ma tête avec un marteau!). Quoique, étant un pays encore plus multiculturaliste que le KKKanada, je peux facilement prédire qu’à la fin de ce siècle, la Suède sera islamisée à plus de 50% et les petits-enfants de Lucien Pignouf voudront émigrer en Amérique. Ils cracheront alors sur son legs anti-américain pour revenir ici. Enfin ça, c’est si son histoire sur la Suède est vraie et ne se passe pas plutôt dans un monde imaginaire qui est probablement le même endroit où vivent ses semblables du Têtutistan : kosmoz (le Capitaine Cosmosss), Hugo Pouliot (Hugo Poulette), Yvon Thivierge (Yvon Tite-Verge) (la discrétion de l’internaute est conseillée pour voir son blogue), Aline Binette, alias belette_lachinoise (Aline Labinettedebelette), caméléon (caméléléfif), imrahil (djihadil), ainsi que les autres membres du rack pack de Têtu, là où toute opinion droitiste est automatiquement censurée par Têtu ou ridiculisée par le rack pack avec l’auteur de la dite opinion droitiste en prime. Je sais ce que c’est, car j’ai passé tout l’été 2007 à m’obstiner avec eux sur tout et sur rien. Ils m’ont presque rendu complètement fou avec leur malhonnêteté intellectuelle digne de collégiens en manque d’attention et de notoriété, et ce, sans le moindre geste de désapprobation de la part de Têtu, ce qui me prouve que ce romancier-là n’est pas objectif, ni impartial, et qu’il ne mérite pas le titre de journaliste.

Bref, passons outre les débiles légers qui polluent notre Terre pour revenir au plus important! Je vous ai parlé au début de ce billet du Political Compass pour en venir à un point précis : on ne sait jamais qui on est véritablement politiquement, la preuve étant que la gau-gauche québécoise s’imagine que la Suède est de son bord. Sur l’axe des abscisses qui traite des questions économiques, on retrouve la gauche économique versus la droite économique et sur l’axe des ordonnées qui traite des questions sociales, on retrouve l’autoritarisme versus le libertarianisme.

Voici mon résultat du Political Compass qui montre que je suis aussi libertarien que les Pays-Bas, mais que je suis un peu plus à droite que ce pays! Entre vous et moi, ce serait déjà une amélioration si on implantait le modèle des Pays-Bas au Québec.

Je vous invite donc à faire le test. Vous verrez, c’est très amusant et on en apprend beaucoup sur soi-même. Sinon, vous pouvez faire le Politest où, à l’instar du Political Compass, on vous questionne sur différents points liés à trois grands axes : l’économique et le social (impôts, mondialisation, BS, services publics et entreprises), les manières de vivre (religion, homosexualité, avortement et drogues douces) et l’identité et la responsabilité (justice, citoyenneté, immigration et BS).

Le résultat montre où vous vous situez sur l’échiquier politique et, à la fin, vous avez la liste des partis politiques français qui se rapprochent le plus de votre résultat sur l’échiquier. Moi, je peux dire que je suis dans la droite classique sur l’économique et le social, dans la gauche classique sur les manières de vivre et entre le centre-droit et la droite classique sur l’identité et la responsabilité, donc je me situe à droite et les partis politiques français qui s’offrent à moi sont Alternative libérale et l’Union pour un mouvement populaire (UMP) et je me situe dans la tendance libérale du parti, la même tendance que Nicolas Sarkozy. Cette tendance étant divisée entre les libéraux réformateurs et les libéraux sociétaux, qui eux sont plus préoccupés par les questions sociales que par les questions économiques, je crois que, si je devais déménager en France un jour, je serais très bien chez les libéraux réformateurs de l’UMP.

Et vous, quels sont vos résultats sur le Political Compass et sur le Politest, hein?

vendredi 23 janvier 2009

Ma ville de Québec me décourage

Un peu, quelques fois! Souvent? Seulement quand il est question de la libération nationale de notre pays, le Québec, et du combat pour la survie de notre langue française! J’ai déjà écrit sur mon ancien blogue que si les Patriotes étaient toujours là, ceux-ci se révolteraient. Voilà ce qu’ils feraient : ils prendraient les armes et ils se révolteraient, comme ils l’ont légitimement fait en 1837 contre l’envahisseur colonisateur britannique! Pourquoi? Parce que nous avons abdiqué notre Histoire et, malheureusement, je dois admettre que le coeur de cette abdication historique qui constitue la plus grande trahison envers ce que nous sommes comme nation distincte en terre d’Amérique sur le plan linguistique est Québec, ma ville que j’aime tant. La région de Québec a d’abord voté NON au référendum de 1980 et a très faiblement voté OUI au référendum de 1995, soit 52% des votes pour le OUI. C’est donc un OUI qui avait l’air d’un NON, car la région de Québec est la seule région avec une écrasante majorité francophone, soit 97%, où le vote souverainiste est toujours plus faible qu’ailleurs dans le Québec francophone.

La ville de Québec est le berceau de
l’Amérique française et elle a été le théâtre de notre plus grande défaite sur ses belles Plaines d’Abraham en 1759. Si mes concitoyens de ma ville de Québec étaient cohérents avec cet héritage et étaient respectueux de cet héritage historique et linguistique, symboles même de ce qui caractérise un Québécois, soit la langue française et l’Histoire commune, le OUI serait supposé être plus fort à Québec que partout ailleurs au Québec, même que Québec serait supposée être beaucoup plus souverainiste et nationaliste que le Saguenay-Lac-Saint-Jean, autant dans les sondages passés, présents et futurs que dans sa manière de voter aux référendums et aux élections québécoises. Malheureusement, Québec a abdiqué son Histoire et donc, par extension, notre Histoire bien avant le reste du Québec. Le faible OUI de la région tire sa source du brainwashage de colonisé propagé quotidiennement par certaines grandes gueules monarcho-fédérastes de la radio-poubelle qui sévissait à Québec il y a quelques années, grandes gueules qui nous ont apprit que vivre en français et réussir en français au Québec était un rêve inaccessible pour nous, que l’anglais était LA langue commune de la réussite et que l’idée d’un pays était dépassée pour nous seulement, du snobisme péquiste face aux Nordiques qui venaient tout juste de nous quitter au référendum de 1995, du fait que les fonctionnaires de Québec étaient encore et sont toujours en crisse contre le PQ pour les coupes salariales massives de 1983 et d’une défunte mairesse monarcho-fédéraste et libérale mur à mur de Sainte-Foy qui était très populaire et populiste à un point tel que ses fans gobaient tout ce qu’elle racontait. Tous ces éléments ont privé Québec et le Québec des avantages de l’indépendance.

En 1995, on est passé à un cheveu de devenir la ville la plus importante du Québec, en tant que la Capitale nationale de ce nouveau pays. Notre ville aurait été sur la mappe au même pied qu’Ottawa et Washington, les deux autres capitales de l’Amérique du Nord. On aurait été un pôle d’attraction international phénoménal quand les grands de ce monde seraient débarqués chez-nous pour visiter le président de notre République et nul doute que les retombées économiques et politiques auraient été énormes pour nous, sans compter que l’indépendance aurait été le commencement de la réduction de la taille de l’État culbécois. Il n’y avait que des avantages à voter OUI pour nous et il n’y a que des avantages pour nous, mes chers concitoyens de la ville de Québec, à voter PQ pour pouvoir voter OUI en grand nombre à un référendum, tout comme l’indépendance n’a que des avantages pour moi qui suis
libertarien.

Mais non! Chers concitoyens de Québec, vous vous êtes écrasés devant les «arguments anti-séparatisss», si on peut appeler leurs vomissures des arguments, des grandes gueules de la radio-poubelle d’autrefois et de la défunte mairesse populiste de Sainte-Foy qui voyaient des complots «séparatisss» partout. Vous avez bien rit du maire
Jean-Paul L’Allier lorsqu’il a fait retirer le drapeau KKKanadian devant l’Hôtel de Ville de Québec, alors que ce fut l’une des rares fois où j’ai été d’accord avec lui, parce que lui, même si je le détestais, avait, au moins, le mérite de ne pas être à votre image, c’est-à-dire un colonisé. Il n’était pas un colonisé du style de notre maire actuel, Régis Labeaume, qui s’est écrasé littéralement devant l’Autorité impériale de l’envahisseur colonisateur britannique lorsqu’il a constaté que son peuple était représenté uniquement par notre reine-nègre, Michaëlle Jean, pour lancer avec lui les festivités du 400e anniversaire de Québec à Saint-Malo, en France, et qu’il était le seul élu québécois pour faire contrepoids à cette propagande monarcho-fédéraste qui a été non seulement servie par notre reine-nègre, mais aussi par le président Nicolas Sarkozy, le chum du sale terroriste anti-Afrique noire et anti-francophone, Paul «Barrick Gold» Desmardais, alors qu’il était obligé de le faire. Mais voilà, comme vous, il a préféré s’écraser et jouer à la carpette de notre reine-nègre, de l’envahisseur colonisateur britannique et d’Ottawa, tout comme il s’est écrasé en voyant, comme vous d’ailleurs, que notre Histoire a été occultée de notre 400e anniversaire par Ottawa, car ce n’était pas que le 400e anniversaire de la ville de Québec, c’était aussi le 400e anniversaire du berceau de l’Amérique française, et donc, de notre nation. Il n’y a pas à dire, vous êtes vraiment habiles pour donner des munitions à Mouyial dans sa haine anti-ville de Québec, ce qui lui sert bien pour mener à bien ses visées impérialistes sur tout le Québec.

Je n’ai pas entendu Régis Labeaume (souverainiste, mon cul, oui!) et vous tous lorsqu’on nous a imposé un spectacle 100% anglophone sur le théâtre de notre plus grande défaite comme giga-spectacle des célébrations du 400e. Que les choses soient bien claires! J’étais pour le spectacle de
Paul McCartney et je trouvais que la croisade de Luc Archambeault et de Pierre Falardeau était de très mauvais goût! Ce que je dénonçais, c’était que ce spectacle était 100% anglophone, car la première partie de ce spectacle n’a pas été faite par Gilles Vigneault ou par Robert Charlebois ou par un chanteur francophone avec un répertoire francophone, bref, par un Québécois qui se tient debout, non. Cette première partie a été faite par nul autre que deux merdes culturelles qui trahissent toute notre Histoire et tous nos combats pour la survie de notre langue française : Paaaaaééééééééscale Pouéééééééééécarde et The Lost Fingers, des Québécois francophones qui ont un répertoire 100% anglophone mur à mur et qui n’ont aucune, mais là absolument aucune, putain de chanson francophone à nous présenter, alors que, même si elle ne rentre pas dans mes goûts musicaux, Céliiiiiiiiine a, au moins, le mérite d’avoir un répertoire anglophone ET un répertoire francophone, mais les deux merdes culturelles susmentionnées chantent strictement en anglais pour percer à l’inteeeeeeeeeeeerrrrrnational. «C’est en envoyant chier votre culture et votre Histoire et en adoptant celle des Anglais que vous allez réussir votre vie», dixit un ostie de colonisé et une ancienne grande gueule de la radio-poubelle qui sévissait à Québec autrefois et qui est aujourd’hui animateur à la télévision et député fédéral. Et vous, concitoyens de Québec, vous vous êtes amusés à cette première partie, au lieu de huer avec toute votre fierté nationale Paaaaaééééééééscale Pouéééééééééécarde et The Lost Fingers, alors que vos huées aurait pu être le commencement d’une sérieuse remise en question pour eux et ça aurait pu les forcer à se créer un répertoire francophone. J’aurai du respect envers ces deux traîtres, ainsi qu’envers d’autres traîtres de leur acabit comme Simple Plan, lorsqu’ils se créeront tous et toutes un répertoire francophone, à l’instar de Céliiiiiiiiiiiiine. Les chanteurs québécois ont le devoir moral d’avoir un répertoire francophone à présenter à leur public et à leurs fans.

Cette semaine,
qu’est-ce que j’apprends, hein?




La Commission des champs de bataille nationaux, un organe du gouvernement fédéral qui gère les Plaines d'Abraham, organise cet été à Québec de nombreuses festivités pour commémorer la fameuse Bataille de 1759 entre les généraux Louis-Joseph de Montcalm et James Wolfe. C'est au cours de cette historique bataille, qui ne dura qu'une vingtaine de minutes, que la France perdit le Nouveau Monde au profit de l'Angleterre.




C’est quoi cette joke? On ne reconstitue pas une défaite aussi sanglante qui a marqué le début de notre génocide culturel. Le peuple qui a subit le premier Holocauste de l’Histoire de l’Humanité n’a pas à subir cette reconstitution d’une plaie historique de cette envergure, même si ça fait l’affaire d’Ottawa, de la carpette de guidoune charognarde soi-disant libérale qui nous sert de premier ministre du Québec, de l’Autorité impériale britannique et des descendants de l’envahisseur colonisateur britannique avec tout leur Quebec-bashing. En tant que nationaliste québécois francophone et souverainiste, ça me lève le coeur et le motif de la ministre Josée Verner disant qu’il faut se souvenir de notre Histoire ne tient pas la route une seule maudite minute. Les États du Sud américain reconstituent-ils la Guerre de Sécession pour se souvenir de leur défaite face aux États du Nord dans la libération des esclaves, hein? Bien sûr que non! Les Français reconstituent-ils les guerres napoléoniennes et la Guerre franco-allemande de 1870-1871 pour se souvenir de ces deux plaies dans leur Histoire, hein? Bien sûr que non! Les Allemands reconstituent-ils les deux guerres mondiales, le Traité de Versailles de 1919 et l’Holocauste pour se souvenir du pire chapitre de leur Histoire que constituent ces quatre événements, hein? Bien sûr que non! Tous les peuples veulent oublier les pires chapitres de leur Histoire et leurs pires défaites et le devoir de mémoire relié à ces dites défaites et à ces dits pires chapitres historiques, il se fait à l’école dans un cours d’Histoire du pays du dit peuple. C’est comme ça que chaque peuple transmet les informations sur les pires chapitres de son Histoire et sur ses pires défaites à la prochaine génération pour qu’elle puisse continuer le devoir national de mémoire. Mais nous, au Québec, on ne peut pas faire ça. John-James Charogne a aboli les cours d’Histoire au profit de l’anglais et de l’éducation physique, sans parler de la destruction de nos fromagers qui prouve son inculture. Mais, le Québec semble se satisfaire de ce génocide qui a été démarré par l’envahisseur colonisateur britannique et qui se poursuit par Charogne, puisqu’il a été réélu avec 42% des votes et 66 députés. On comprend pourquoi il se lave les mains de la reconstitution de la Conquête britannique qui ne sera en fait qu’une activité de propagande monarcho-fédéraste servie par Ottawa et appuyée par le très monarcho-fédéraste soi-disant journaliste impartial, André «agent officiel du PLC et du PLQ» Pratte.

Je vous conseille de vous méfier du rapace de Pratte comme de la peste. Vous, concitoyens de Québec, appuyez-vous cet affront envers nous, envers notre nation, envers le Québec, notre vrai pays, envers notre Histoire, envers nos enfants et envers notre ville, car ce qu’Ottawa propose par cette exercice de propagande, c’est, ni plus ni moins, de prendre la ville de Québec en otage, car la ville ne sera que le théâtre de toute cette propagande monarcho-fédéraste pour qu’on se sente encore plus petits devant le ROC, l’envahisseur colonisateur britannique et l’Autorité impériale britannique. C’est nous prendre en otage d’une façon clairement étatiste, le monarcho-fédérasme du KKKanada étant le système le plus étatiste qui soit pour maintenir un peuple enfermé et enchaîné contre sa volonté, tels des esclaves de l’Histoire où le KKKanada n’est que notre camp de concentration à ciel ouvert, voire même une dictature déguisée en démocratie, pour nous maintenir dans l’infériorité la plus totale et l’ignorance la plus abjecte, et ça, c’est tout le contraire de la définition de la liberté. Pour une fois dans votre vie, chers concitoyens de Québec, cessez de penser comme ces colonisés d’anciennes grandes gueules de la radio-poubelle d’autrefois et aux fonctionnaires de Québec, cessez de penser seulement à vos crisses de coupures salariales péquistes de 1983, alors que le gouvernement de
René Lévesque n’avait pas trop le choix, PUISQUE L’ÉCONOMIE DU QUÉBEC ÉTAIT EN RÉCESSION! Réfléchissez un peu en êtres humains doués de Raison et affamés de liberté et répondez-moi : trouvez-vous cet affront et notre emprisonnement au KKKanada comme étant normaux? Wilfrid Laurier lui-même disait que les Québécois (ou les Canayans-français, si vous préférez) étaient prisonniers dans une cage dorée et portaient des chaînes en or aux pieds en restant dans le KKKanada. Ça, c’est un colonisé lucide, mais un colonisé lucide qui a profité lâchement de cette situation inacceptable en regardant son peuple de haut, car Wilfrid Laurier était un Québécois, ou un roi-nègre, qui s’est élevé au-dessus de nous, grâce au dévouement de l’Autorité impériale britannique et de l’envahisseur colonisateur britannique envers lui, afin que l’on oublie que nous avons été conquis et annexé par la force des armes dans la totale indifférence de la France, notre mère-patrie.

C’est ça notre Histoire. Nous avons été gouvernés par l’envahisseur colonisateur britannique par la force des armes et nous avons subis ses politiques génocidaires par la force des armes et du monarcho-fédérasme. Pensons seulement aux Murray, Carleton, Colburn, Shreyer, Hnyatychin, Clarkson, MacDonald, Borden, Mackenzie King, Diefenbaker, Pearson, Martin, Harper, Ignatieff, etc.! La même chose s’est produit avec les rois-nègres que nous avons aveuglement élu et qui ont été chargés ou qui sont toujours chargés de nous faire oublié notre Histoire. Pensons seulement aux Laurier, Saint-Laurent, Trou d’eau père et fils, Mulroney, Chrétien, Jean, Leblanc, Dion, Frulla, Charogne, Bachand, Beauchamps, Normandeau, Corbeil, Couillard, Bolduc, Gagnon-Tremblay, Sacoche-Forget, Hamarde, Després, Béchard, Courchesne, Boulet, Saint-Pierre, Blais, Johnson, Pettigrew, Coderre, Cannon, Verner, Bernier, Blackburn, Paradis, etc.! Nous avons même eu droit à des soi-disant défenseurs de notre nation, voire même des soi-disant libérateurs, qui ne sont en fait que de sales lâches profiteurs qui ne veulent que profiter de ce camp de concentration KKKanadian pour s’enrichir de façon la plus dégueulasse qui soit sur notre dos, tels des BS corporatifs. Pensons seulement aux Duceppe, Gauthier, Laframboise, Mourani, Crête, Gagnon, Guimond, Roy, Brunelle, Bouchard, Ménard, Ouellet, Carrier et tous les autres députés passés, présents et futurs de cette fraude électorale corrompue qu’est l’inutile Bloc! Nous sommes cuits de tous les côtés. Nous sommes infantilisés et nous avons le cerveau lavé. C’est donc tout à fait normal que toutes les crosses d’Ottawa passent comme lettre à la poste au Québec et surtout à Québec. Aucun parti fédéral ne respecte le Québec. AUCUN!!!!!! Alors, pourquoi devrions-nous rester dans cette position fortement humiliante de citoyens de deuxième classe au KKKanada, alors que nous pourrions se libérer de nos chaînes en or, sortir de notre cage dorée et se gouverner nous-mêmes dans notre pays, hein? C’est la question que je pose à mes concitoyens de Québec qui trouvent cette situation intolérable parfaitement normale.

En passant, en fin de semaine se tiendra à Québec
le Red Bull Crashed Ice. Quand je pense que l’Italie a montré son patriotisme et sa fierté nationale en forçant Red Bull à traduire le nom de son produit en italien sur son territoire, c’est tellement triste de constater que nous sommes absolument incapables de crier qui on est comme peuple en exigeant de cette compagnie qu’elle traduise en français cet événement pour «Patinage extrême du Taureau rouge».

EN FRANÇAIS, PARTOUT AU QUÉBEC, ÇA URGE ET C’EST CAPITAL POUR LA SURVIE DE NOTRE LANGUE, CAR LE MONDE VA AINSI VOIR QUE NOUS SOMMES FIERS DE PARLER FRANÇAIS SUR NOTRE PROPRE TERRITOIRE ET CELA VA PEUT-ÊTRE FAIRE COMPRENDRE AUX IMMIGRANTS RÉCALCITRANTS QU’ILS DOIVENT PARLER FRANÇAIS POUR TRAVAILLER ICI ET COMMUNIQUER AVEC LES GENS D’ICI!!!!!!!!!!!!!!!!!

Affirmer une telle chose n’est pas du racisme, c’est tout simplement rationnel.
Le Mouvement Montréal français fera ce combat à notre place. Je lui en remercie au nom de la survie de notre langue française qui est menacée partout au Québec et principalement à Mouyial, mais c’est notre combat à nous, gens de Québec. C’est nous qui devraient faire ce combat pour la survivance de notre langue et de notre nation, mais il faut croire que je parle dans le beurre.

Sachez une chose, concitoyens de Québec : tant et aussi longtemps qu’il me restera un souffle de vie et qu’il y aura encore sur ce territoire un seul maudit Québécois francophone fier de sa langue, de son Histoire et qui rêve de voir son peuple rayonné dans un pays normal, mon rêve et le rêve de René Lévesque ne mourra jamais. Ça vous fait peut-être chier en bons disciples des anciennes grandes gueules de la radio-poubelle d’autrefois, mais c’est la réalité. C’est la dure réalité et la dure marche vers le pays à faire. Nous n’aurons jamais cette fierté nationale qu’ont les Américains si nous ne nous donnons pas le coup de pied au cul nécessaire pour changer les choses et le changement passe nécessaire par la libération nationale de notre pays.

VIVE LE QUÉBEC LIBRE ET FRANCOPHONE!!!!!!!!!!!!!