dimanche 31 janvier 2010

Le sénateur du peuple








Selon l’Astidastineux, le fondateur de l’Association des Familles des Personnes Assassinées ou Disparues (AFPAD) et nouveau sénateur conservateur, Pierre-Hugues Boisvenu, qui a perdu ses deux filles, dont l’une des mains d’un dangereux criminel récidiviste en 2002, prouvera l’utilité de sa nouvelle fonction en confrontant Stephen Harper sur le Registre des armes à feu, que le premier ministre souhaite abolir. Qu'en ait-il, réellement?

Bien, si j’étais un
fan fini du Registre des armes à feu (ce qui n’est pas le cas) et que j’étais à la place de mon collègue blogueur, j’attendrais un peu avant de déboucher le champagne et je m’informerais davantage sur la pensée de monsieur Boisvenu sur le sujet! On dit souvent que les gens qui s’opposent au contrôle étatico-coercitif des armes à feu sont des êtres violents qui manquent de sensibilité. Monsieur Boisvenu n’est rien de tout ça, mais…il s’oppose, pourtant, au contrôle étatico-coercitif des armes à feu!!!!



Voici, donc, quelques
extraits de cette intervention du président de l'AFPAD :






Si il n'y avait pas eu l'événement du Collège Dawson, le projet de loi no. 9 serait-il devant cette Commission? Notre réponse est non! Si le projet de loi no. 9 avait été adopté avant la tragédie du Collège Dawson, est-ce que ce drame aurait, quand même, eu lieu? Notre réponse est oui! Donc, on trouve peu de mesures qui pourraient avoir un effet préventif, dans le projet de loi no. 9! C'est une approche de marketing qui cherche à donner l'impression aux citoyens que le gouvernement s'occupe de la Sécurité publique. C'est un projet de loi issu de la culture typiquement bureaucratique, dont ce gouvernement nous disait vouloir se débarrasser, lors de la dernière élection, en 2003.






Voilà qui met très bien la table!

Ensuite :





À un événement fortement médiatisé, comme la tuerie de l'École Polytechnique de Montréal, le gouvernement fédéral a répondu par l'adoption de la Loi sur le contrôle des armes à feu. Cette loi a été une réussite sur les plans médiatique et politique, mais un fiasco sur le plan financier et très questionnable sur le plan de la prévention de la criminalité. C'est la raison pour laquelle nous nous interrogeons sérieusement! Le gouvernement du Québec commettra-t-il la même erreur que le gouvernement fédéral, en adoptant la loi no. 9?






Par le terme «erreur», il évoque, sans conteste, le Registre des armes à feu.

Continuons!






Nous sommes convaincus qu'il ne faut pas laisser croire à la population qu'en contrôlant les armes à feu, comme le projet de loi no. 9 prétend le faire, nous réussirons à contrôler les criminels qui s'en servent.





Cette citation pourrait, à elle-seule, fort bien résumer ma pensée sur le Registre des armes à feu.

Mais, il y a beaucoup plus dans l'intervention de Pierre-Hugues Boisvenu! En fait, pour tout vous dire,
celui qui a réussit à survivre, avec brio, à l’innommable, tout en devenant la voix des familles qui n’en n’ont pas (pour ça, je lui lève mon chapeau, car, je vous le dis sans la moindre hésitation, j’ai un profond respect, de même que beaucoup d’empathie et d’admiration, envers cet homme qui est un modèle pour notre société et une inspiration pour toutes les personnes qui vivent et qui passent à travers le même genre d’épreuves que la destinée a placé sur son chemin et je suis sûr et certain qu’il sera un sénateur au service du peuple, même si, comme vous le savez déjà, je déteste cette institution archaïque et anti-démocratique qu’est le Sénat) met carrément le doigt sur le bobo du Québec, concernant la Sécurité publique, en disant ceci :







Depuis 20 ans, le Québec a procédé à un délestage de certaines responsabilités en matière de Sécurité publique. Cet abandon par le gouvernement d'une partie aussi fondamentale de cette mission s'est fait à travers deux opérations administratives majeures dont nous vivons les impacts et les effets, aujourd'hui. La première opération d'envergure, la désinstitutionnalisation des malades psychiatriques, débuta dans les années 1980 et elle connut son apogée dans les années 1990. La deuxième opération fut la désincarcération, qui a eu lieu entre les années 1995 et 1997.







Finalement, au sujet de la désincarcération, il a noté ceci :






[...] depuis 15 ans, guidé, désormais, par des impératifs strictement économiques, l'État prend, tous les jours, des risques qui mettent en péril la vie des citoyens, en libérant des individus dangereux et malades, et ce, sans contrôle médical. Ces individus sont laissés à eux-mêmes et, lorsque les crimes sont perpétrés par ceux-ci, les proches des victimes font face à une administration qui nie son laxisme et qui protège les criminels. L'imputabilité dans l'administration publique n'est plus une valeur fondamentale, d'où certaines incohérences bureaucratiques. Les ministres sont guidés par des impératifs financiers, les administrateurs des pénitenciers sont jugés avant tout sur leur performance budgétaire, les gardiens sont, de plus en plus, impuissants et les policiers sont, de plus en plus, frustrés d'intercepter, jour après jour, les mêmes criminels.







Source : Les Bleus (mais, qu’est-ce qui se passe par là, à la fin?)








On ne vise pas la bonne cible! C'est une occasion unique de réfléchir! Des jeunes de 14 ans peuvent aller au marché aux puces de Saint-Eustache pour s'acheter des couteaux. C'est un problème beaucoup plus grave que le chasseur en Abitibi! Je connais les statistiques sur la criminalité. Je les observe quotidiennement. Le problème n'est pas dans le Registre des armes à feu, mais dans le comportement des gens. Ça n'a pas empêché les fusillades!








Amen!

Maintenant, à vous de juger si l'opposition au Registre des armes à feu est
insensible ou, encore, si sa promotion aveugle ne serait pas, plutôt, un placebo visant à contrer une criminalité dont on devrait, pourtant, s'occuper beaucoup plus sérieusement et efficacement que par un Registre des armes à feu.


Bref, Pierre-Hugues Boisvenu ne sera pas seulement un sénateur qui demandera des peines plus sévères pour les criminels et qui sera la voix des victimes et de leur famille au Sénat! Il sera, aussi, un sénateur qui défendra le droit des citoyen(ne)s de porter une arme à feu et, pour ces trois raisons-là, je me réjouis fortement de sa nomination au Sénat!

dimanche 24 janvier 2010

Quand la CSN et tous les chums syndicaleux de Clau-Clau prennent d'assaut les services de garde de nos écoles primaires pour brainwasher nos enfants!




























Bon, je voulais vous parler d’un autre sujet, mais ce que je viens de voir là est trop grave pour que je puisse remettre ce billet-là à plus tard. En allant jeter un coup d’oeil sur le blogue Agora.Québec, j’ai découvert que l’on retrouvait ceci (voir les photos en haut du billet et cliquez dessus pour mieux les voir!) sur les murs du service de garde de l’école primaire Reine Marie-Rose de Contrecoeur, à Montréal.

Imaginez : 6
affiches syndicales! 3 du sacro-saint front commun CSN-FTQ-CSQ-Autres, 2 de la CSQ et une contre la Loi 142!




Maintenant, je comprends mieux les vrais
rouages qui sont derrière les règlements contre la publicité destinée aux enfants qui sont enchâssés dans la Loi sur la protection du consommateur du Québec. Le «monde sale du privé», selon Radio-Poubelle-Cadenas, comme Saputo, comme le Canadien de Montréal et comme McDonald’s, ne doit pas faire de la pub pour les enfants. C’est mauvais pour nos p’tits bouts de choux et c’est épouvantable et dégueulasse qu’une entreprise privée, le moteur de l’économie de marché et dont l’objectif est de faire des profits, qui est le salaire de l’entrepreneur et un symbole du capitalisme, arrive à approcher nos enfants dans nos écoles et à la télévision pour leur faire goûter leur produit ou, dans le cas du Canadien de Montréal, pour les instruire sur l’Histoire de ce club de hockey et qui reflète, quand même, une partie de l’Histoire du Québec!




Mais, quand c’est
la Mère Térésa des pauvres qui se paie une info-pub complète pour ploguer Culbec suicidaire et le fémi-fascisme québécois dans le cahier d’exercices d’Éthique et culture religieuse de secondaire 4 auprès de nos jeunes, quand c’est Pierre-Paul-Pascal-Patrick-Paulo Paillé (PPPPPP), député-poteau de Louis-Hébert pour l’inutile Mal de Bloc culbécois, qui est invité comme conférencier spécial par une prof d’ECR pour apprendre aux jeunes du secondaire QUOI penser et non pas COMMENT penser et quand c’est Clau-Clau de la CSN pis ses chums syndicachialeux du front commun qui veulent augmenter nos impôts pour graisser encore plus leurs chums mafieux et pour sauver les profits qu’ils font avec les clauses-orphelins, la Formule Rand, le vote à main levé dans les assemblées syndicales, les accréditations forcées et l’intimidation de gros bras dans les chantiers de construction qui pompe le fric des gens ordinaires qui travaillent d’arrache-pied pour joindre les deux bouts, afin de nourrir une collusion scandaleuse qui retourne dans les caisses électorales des John-James Charogne et des Gérald Tremblay de ce monde par les bons soins du parrain Tony Accurso pour mieux manipuler les appels d’offre avec la complicité criminelle du Ministère des Transports du Québec et dont trois ministres du gouvernement du Québec ont déjà fait une p’tite croisière sur le bateau de Tony Accurso, gouvernement qui accepte même des dons politiques de personnes peu recommandables, corpo-fascisme étatico-syndicaleux oblige, qui placardent, de bord en bord, les murs des services de garde de nos écoles primaires (on ne parle plus d’ados ou de pré-ados, ici, mais bien d’enfants, tabarnac) de leur propagande syndicalo-socialiste pour brainwasher nos enfants, c’est correct!

Tout ça passe comme du beurre dans la poêle!

Bref, on est contre la publicité aux enfants, en autant qu’elle ne soit pas capitaliste, qu’elle soit
fémi-fasciste, qu’elle soit corpo-fasciste, qu’elle soit syndicaleuse, qu’elle soit communiste ou, à la limite, socialiste, qu’elle soit multiculturaleuse et qu’elle respecte les ordres de nos ayatolahs pacifisss, anti-américains, antisémites, anti-malbouffe et anti-fumeurs qui veulent même contrôler l’apparence physique de nos jeunes filles! Ce n’est que si vous respectez tous ses critères hautement sélectifs et rébarbativement coercitifs que l’on pourra vous autoriser à viser nos jeunes dans vos pubs! De plus, si vous pouvez rajouter une p’tite couche environnementeuse, anti-réussite individuelle, anti-développement économique, catastrophiste et eugéniste, voire même malthusienne, à toute cette bouillabaisse indigeste que vous saupoudrez, ensuite, pour bien relever la sauce, de fausses statistiques à n’en plus finir, le tout en espérant que ça pogne dans la population, vous avez encore plus de chances que les Gardiens de la Révolution tranquille vous donnent le privilège suprême de présenter votre pub à nos enfants!




Manipulatrice et démagogue comme elle est, je suis sûr et certain que, si on lui pose des questions là-dessus, Clau-Clau va nous répondre qu’il s’agit, seulement, de publicités éducatives pour nos jeunes! Des pubs syndicales, des pubs éducatives? Vraiment? Hé bien, éduquer comme ça, je préfère encore voir nos jeunes complètement ignorants! Bonne chance aux nouveaux parents qui auront à se démerder avec toute cette propagande syndicalo-socialiste-là dans nos écoles et dans nos services de garde! Le pire, c’est que je suis sûr que le service de garde de l’école primaire Reine Marie-Rose de Contrecoeur, à Montréal, n’est pas le seul endroit où il sévit une telle propagande indigeste qui vise nos jeunes et où l’on fait passer ça pour de l’éducation ou, encore, de l’enseignement!

À l’image de Sylvain Bouchard du FM 93 qui a demandé, l’année passée, et avec raison, aux étudiants de secondaire 4, de déchirer la page de leur cahier d’exercices d’ECR où apparaît la Mère Térésa des pauvres avec toute sa propagande fémi-fasciste et communiste à souhait, je demande, cette année, aux parents qui ont des enfants qui fréquentent le service de garde de leur école primaire de poser, en tant que parents, un geste d’éclat, afin de brasser la cage de la rectitude politique et de la pensée unique et de contribuer au réveil du Québec qui se fait, littéralement, plumer, et ce, depuis trop longtemps!

Demain soir, quand vous irez chercher votre ou vos enfant(s) au service de garde de son (leur) école primaire, je veux que vous rentriez dans l’école pour regarder
l’état des lieux! Si vous apercevez une publicité syndicale sur les murs de l’école ou du service de garde, dites-vous bien que cette affiche-là n’est pas à sa place et que sa vraie place est le babillard de la salle du personnel! Ainsi, je vous demande d’enlever vous-mêmes la ou les affiche(s) propagandite(s) du mur où elle(s) a (ont) été mise(s) pour brainwasher votre ou vos enfant(s) et d’aller la reporter à la salle du personnel avec une note que vous laisserez dans la salle et sur laquelle vous écrirez que, si vous revoyez ce genre d’affiches égarées à l’extérieur de la salle du personnel, vous reviendrez reporter les dites afiches dans cette même salle!




Non seulement, en tant que parents, c’est votre
devoir moral de le faire, mais, en plus, vous accomplirez deux bonnes actions! D’abord, vous sauverez vos enfants d’une propagande qui sert à les brainwasher pour qu’ils puissent servir de p’tits valets à Clau-Clau et à sa gang et, ensuite, vous reporterez, dans la salle du personnel de l’école, des affiches qui ont été égarées et qui se sont retrouvées, par «mégarde», bien sûr, à l’extérieur de la dite salle, là où est la vraie place des affiches en question! Je rajouterais, également, qu’une plainte à la direction de l’école ne devrait pas être totalement exclue, non plus.

Je vous en
supplie, faites-le, n’acceptez pas ça! N’acceptez pas que vos enfants soient les victimes et les cobayes d’une propagande d’un puissant syndicat qui s’appelle la CSN, de sa présidente qui s’appelle Clau-Clau et de ses chums qui participent, depuis trop longtemps, à l’immobilisme du Québec et à nous enfoncer encore plus sur la route de la servitude, telle qu’elle a été, si brillamment, décrite et prophétisée, dans le cas du Québec, par Friedrich Hayek!

Vous devez
résister et sauver vos enfants de ce matraquage syndicaleux et socialiste dans nos écoles et, surtout, dans les services de garde de nos écoles! En tant que parents, il en va de votre devoir moral de vérifier si votre ou vos enfant(s) n’est (ne sont) pas le ou les victime(s) de cette propagande qui rendrait, sûrement, Joseph Goebbels vert de jalousie, tellement qu’elle est incroyablement bien faite, bien pensée et bien structurée par des corpo-fascistes corrompus, dont la puissance politico-sociale et la complicité, la complaisance et le chouchoutage médiatico-zartissstiques ne sont, malheureusement, plus à démontrer!

RÉÉÉÉÉÉÉÉSISTANCE!!!!!!

LIBERTÉ! LIBERTÉ! LIBERTÉ!

VIVE L’ÉDUCATION LIIIIIIIIBRE!!!!!

C’EST «JE PENSE, DONC JE SUIS» ET NON PAS «JE PENSE, DONC TU SUIS!»!!!!!

jeudi 21 janvier 2010

Comment va la santé, président Dumont?
















(Note du blogueur : vous comprendrez le titre de ce billet, en le lisant jusqu'au bout!)






Si je pose cette question, c’est que, aujourd’hui, nous sommes le 21 janvier 2010. Il y a un an et un jour, soit le 20 janvier 2009, Barack Obama était assermenté à titre de 44e président des États-Unis. Il avait été élu, à ce poste, le 4 novembre 2008. À cette élection, il avait récolté presque 53% des votes et 365 Grand électeurs sur 538. À son assermentation, il jouissait d’un taux de popularité de 70%.

Un an plus tard,
son taux de popularité frôle les 50% d’appuis, une chute en vrille qui est, sûrement, une première dans l’Histoire américaine. À titre de comparaison, après un an de présidence, la cote de popularité de George W. Bush était beaucoup plus élevée que celle de Barack Obama, après le même nombre d’années de sa présidence.

Mardi soir dernier,
il se tenait, au Massachussetts, l’un des États les plus gauchistes des États-Unis, une élection partielle, afin d’élire un successeur au Sénat au démocrate Ted Kennedy, qui est mort, l’été dernier. Ce qui était, absolument, impensable, il y a un mois à peine, s’est réalisé : le candidat républicain a réussi à gagner l’élection partielle! Au Massachussetts! Une élection pour combler le siège de Ted Kennedy! La famille Kennedy!

Ou bien les gens du Massachussetts votaient pour Ted Kennedy, l’homme, avant de voter pour
le Parti démocrate et, donc, Kennedy étant mort, ils n’avaient plus aucune raison de voter pour les démocrates, ou bien ils votaient démocrate, parce qu’ils croyaient aux idées du parti, ce qui explique encore plus difficiellement la victoire du candidat républicain, Scott Brown, sur la candidate démocrate et grande spécialiste du baseball (sic), Martha Coakley!

Si c’est la première
option, on pourrait comprendre que les gens du Massachussetts voulaient entendre une voix différente de la part de l’un de leurs représentants au Sénat, l’autre sénateur du Massachussetts étant John Kerry. Par contre, si c’est la deuxième option, il serait assez difficile de ne pas interpréter les résultats de cette élection-là comme étant un refus des gens du Massachussetts envers les politiques de Barack Obama et je pense, surtout, à la réforme du système de santé. Ce qu’il faut savoir, c’est que le Massachussetts est l’un des rares États américains à avoir un système de santé public et universel (quand je vous disais que c’était un État gauchiste, je ne vous racontais pas des histoires), comme c’est le cas au Québec. Cet État a beau être gauchiste, mais il faut, quand même, souligner qu’il est, aussi, l’un des États les plus pauvres des États-Unis, selon l’Institut Turgot. La ville de Worschester, une ville du Massachussetts, est un bon exemple de pauvreté. Donc, je crois qu’il existe un lien entre le fait d’avoir des soins de santé étatisés et la pauvreté et les gens du Massachussetts sont, clairement, aux premières loges pour assister à ce triste spectacle. Nous-aussi, d'ailleurs!!!

Mais, cela n’explique pas tout! Pourquoi une
chute si brutale dans les sondages et une claque de ce genre dans un État qui était considéré comme étant un château-fort démocrate? Décidemment, plus je vois aller Barack Obama, plus je ne peux pas m'empêcher de penser à la carrière politique de Mario Dumont!

Tout comme Mario Dumont, Barack Obama a connu son
heure de gloire dans un contexte de cynisme et de ras-le-bol généralisé de la population envers les politiciens, alors que le gouvernement sortant était impopulaire et que le dit gouvernement sortant était considéré, par presque tout le monde, comme étant amateur et incompétent, après une armada de mauvaises décisions.

Tout comme Mario Dumont, Barack Obama a connu sa victoire, grâce à un seul
enjeu qui lui a donné des ailes. Pour Dumont, ce fut le scandale des accommodements raisonnables religieux de 2006-2008. Pour Obama, ce fut la crise financière de 2008.

Tout comme Mario Dumont, Barack Obama a savouré sa victoire électorale la plus
spectaculaire, sans avoir, dans le passé, assumé une fonction exécutive, ni géré un quelconque budget ministériel.



Tout comme Mario Dumont, Barack Obama a acquis sa popularité, grâce à ses beaux
discours (télépromptés) et à des formules-chocs creuses et populistes. Pour Mario Dumont, ce fut «le vrai monde» et «les vraies affaires». Pour Barack Obama, ce fut «Yes, we can!» et «Change, we can believe in!».

Tout comme Mario Dumont, Barack Obama était considéré comme étant le seul qui pouvait apporter du
changement dans les façons de faire de la politique et tout le monde était fou de lui et complètement en extase devant le p’tit nouveau qui parlait bien et qui disait, finalement, tout ce qu’on avait envie d’entendre pour nous amener «ailleurs». Rien ne collait pour le discréditer! Pour Dumont, les gaffes d’amateurs de ses députés n’ont rien changé et, encore moins, la déclaration xénophobe de Christian Raymond, son candidat dans Prévost, aux élections de 2007. Pour Obama, ses liens avec Bill Ayers, avec ACORN, avec son pasteur raciste, anti-Blanc et anti-américain et avec Tony Rezko n’ont rien changé.

Tout comme Mario Dumont, Barack Obama a continué à
flotter sur son nuage, après sa victoire, pendant quelques mois, jusqu’à ce qu’un événement qu’il a lui-même provoqué nous montre son principal talon d’Achille, choque la population et le fasse redescendre sur Terre. Pour Mario Dumont, ce fut son amateurisme, son manque de sérieux, d’éthique et d’expérience avec son absence lors de la crise budgétaire de 2007, sa motion de censure complètement ridicule et complètement improvisée sur les commissions scolaires, son salaire secret de 50 000$ de l’ADQ comme chef du parti et les pancartes électorales complètement xénophobes, populistes et dignes de Jean-Marie Le Pen, dans le cadre des élections partielles de mai 2008 à Montréal. Pour Barack Obama, ce fut son étatisme chronique avec sa réforme du système de santé, qui a été rebaptisée, par ses opposants, le «Obamacare». On peut, aussi, rajouter la taxe qu’il veut mettre en place pour se venger des banques.



Tout comme c’est arrivé avec Mario Dumont, cet événement fut
fatal pour Barack Obama et, maintenant, le monde ne voit plus que ses défauts et ses mauvais coups, même chez ceux qui avaient voté pour lui et qui ont l’impression de s’être fait utiliser à des fins purement électoralistes pour nourrir le power trip d’un homme sans honneur. Bref, le dieu est redevenu un homme! Pour Mario Dumont, ce fut le virage à gauche de son parti. Pour Barack Obama, ce fut la poursuite des politiques anti-terroristes de George W. Bush en les multipliant par 10.



Tout comme c’est arrivé avec Mario Dumont, Barack Obama paie le
prix de toutes ses mauvaises décisions en s’aliénant autant la droite que la gauche. Résultat : une chute dramatique dans les sondages et un prochain ressac électoral en vue, dont l’élection partielle de mardi dernier fut, sûrement, le prélude!



Si il veut éviter de subir le même sort que Mario Dumont et de voir la
vague qu’il a créé se transformer en ressac, Barack Obama devrait lâcher toutes ses réformes gau-gauchistes, comme celle du système de santé (anyway, l'élection de Scott Brown permettra, maintenant, à l'opposition républicaine de «filibuster» le projet de loi de la réforme) et toutes les lois coercitives sur le climat qui sont à l’étude au Congrès, pour s’en tenir à l’économie, qui est le principal enjeu chez la population. À défaut de créer de grands chantiers de réduction de la taille de l’État, ce dont il ne sera jamais capable de faire, le développement économique, l’élimination du déficit budgétaire, le retour à l’équilibre budgétaire et la fin du génocide irakien, un crime contre l’Humanité basé sur une multitude de mensonges sous des visées impérialistes cachées pour piller les ressources pétrolières de ce pays et qui est une véritable poubelle à fonds publics pour nos voisins du Sud et pour le reste du monde, doivent devenir les nouvelles priorités de Barack Obama.

Pour éviter de vivre un ressac aux élections de mi-mandat de novembre prochain, le président Obama doit reprendre le
contrôle de son agenda et prendre le risque de perdre des votes à gau-gauche pour en gagner à droite, en sacrifiant ses réformes soviétiques sur le système de santé et celles sur le contrôle complètement ridicule, utopique et hautement prétentieux du climat de la planète pour revenir sur des enjeux un peu plus terre-à-terre et qui touchent une majorité d’Américains, car il en va de la puissance des États-Unis.

Étant
souverainiste, Jean Chrétien n’est vraiment pas ma tasse de thé, mais, tout de même, je lui reconnais, grâce aux budgets de Paul Martin, le tour de force d’avoir remis les finances publiques sur les rails, alors qu’il avait hérité d’un gouvernement pauvre sur le bord de la faillite, aux élections fédérales de 1993. Son gouvernement n’a, donc, pas eu le choix de couper. Or, c’est, exactement, la même situation à laquelle fait face, aujourd’hui, l’administration Obama. Le président Obama devrait s’inspirer de la recette anti-déficit qui a fait la marque de Chrétien et de Martin, si il veut vraiment sauver les finances publiques de son pays…et sa peau, par extension. Lorsque les finances publiques seront remis sur les rails, que le déficit sera éliminé, que le gouvernement se sera, enfin, désengagé de l’industrie automobile et du secteur privé, que le budget sera équilibré, qu’il y aura, sur la table, un plan ambitieux de réduction de la dette américaine, que le génocide irakien sera chose du passé et que l’économie américaine retrouvera une certaine croissance, grâce à des vastes chantiers de développement économique et de développement énergétique, ce qui créera des emplois et qui diminuera le taux de chômage, Obama pourra recommencer à parler d’une réforme du système de santé, mais pas avant!

Délestés de ses visées socialistes qui s’apparentent, étrangement, au sacro-saint «modèle» québécois, cette réforme pourait devenir potable, si c’est pour mettre sur pied un système de santé mixte public-privé avec un libre-choix pour choisir son assurance-santé (publique ou privée). Ainsi, tout en donnant accès à une assurance-santé publique à ceux et à celles qui en veulent une et en respectant la décision libre et éclairée de ceux et de celles qui opteront pour conserver leur assurance-santé privée et de s’acheter une assurance-santé privée, le réseau privé sera désengorgé, ce qui permettra de rendre le système de santé américain encore plus efficace qu’il ne l’est déjà.



Selon moi, un système de santé mixte public-privé assure une meilleure
accessibilité des soins de santé, soins qui sont de meilleure qualité, que dans un système complètement public ou complètement privé. Ce genre de système est, à la fois, efficace et équitable. Selon moi, c’est le moins pire des systèmes de santé, car les choix de tout le monde y sont respectés! Tu veux te faire soigné au public et avoir une assurance-santé publique? Parfait! C’est ton choix! Tu veux te faire soigné au privé et avoir une assurance-santé privée? Parfait! C’est ton choix! De plus, il est à noter que je ne vois pas pourquoi on devrait empêcher un médecin de pratiquer, à la fois, au public et au privé. Si il veut faire ça, c’est son choix!



Ce genre de système de santé devrait être
implanté aux États-Unis, mais, aussi, au Québec. Un jour, il faudra cesser de chier dans nos culottes à la simple vue du démoniaque système de santé «à deux vitesses», l’épouvantail à moineaux préféré de la gau-gauche québécoise pour éviter de revoir nos façons de faire en santé, et s’apercevoir que la mixité en santé est le meilleur système de santé qu’une société peut se donner, comparativement à un monopole (public ou privé) coûteux, moins juste, moins libre, moins efficace et moins équitable.




Si il va dans ce sens, et, à voir les sondages et les résultats de l’élection partielle de mardi dernier, le plus tôt sera le mieux, Barack Obama a peut-être une chance de sauver sa réélection en 2012. Par contre, si il veut subir une défaite à la Jimmy Carter, en 2012, il n'a qu'à continuer sur la voie qu'il a déjà emprunté, car il est, extrêmement, bien partie pour ça!