lundi 27 juillet 2009

Le retour de Noisette Sociale et la démystification du Noisettegate






Ceux et celles qui se tiennent au courant de ce qui se passe dans la blogosphère se rappellent sûrement du Noisettegate*, une affaire qui a éclaté en juin dernier et qui s'était répandue comme une trainée de poudre dans la blogosphère de gauche.

*
L’expression est de Renart L’éveillé.


Votre blogueur préféré (un membre sélect de la blogosphère de droite, comme quoi cette histoire a transcendé les barrières idéologiques! Hé! Hé! Hé!) en avait parlé
ici.

Pour vous remettre dans le bain, je vous réexplique ce qui s’est passé.

Noisette Sociale, une blogueuse qui traite de sujets personnels, de tranches de vie et quelques fois de sujets politiques, avait décidé de quitter la blogosphère, suite à l’harcèlement qu’un blogueur condescendant et voyou lui a fait subir en écrivant un billet sur elle où il s’en prenait à son anonymat. Dans un des commentaires de ce dit billet, commentaire qui a été effacé depuis et qui avait été écrit par un âne-o-nyme, la véritable identité de Noisette Sociale a été dévoilée (viol d'anonymat), ce qui a considérablement blessé la blonde du Détracteur Constructif.

Pour elle, le mal était fait et elle ne pouvait plus bloguer dans ces conditions.Voici ce que le voyou en question a dit sur elle!






Mettons que Noisette Sociale m'aimait et que je l'aimais aussi (peut-être dans une autre vie?) et qu'un jour, j'écrivais que je ne comprends pas comment cette fille peut recevoir de l'attention et de l'intérêt de tant de gens, après avoir écrit sur son blogue qu'elle était obèse, bipolaire, bisexuelle, gothique, qu'elle avait les dents croches comme le crisse, qu'elle était, jusqu'à récemment, dopée à tous les jours, etc. J'aurais jamais pensé qu'un être humain pouvait incarner toutes ces caractéristiques. Encore moins que quelqu'un pourrait avoir le goût d'énumérer ses tares à ce point là.

Ben, mettons que j'écrivais ça et que Noisette Sociale m'aimait, j'ai l'impression qu'elle ne m'aimerait plus! Ok, j'arrête de radoter avec la petite Noisette, c'était juste un exemple de plus pour illustrer mon raisonnement.





Dis plutôt «résonnement», espèce de cloche! C’est de la diffamation que tu as fait et je comprends Noisette d’avoir été ébranlée. Tu l'as attaqué personnellement, dans sa vie privée (l'un des sujets qu'elle aborde sur son blogue), mais tu ne pensais pas que tes flèches trouveraient leur cible. En plus, tu as violé son anonymat. Idiot!


Noisette, dans le dernier billet qu'elle a rédigé avant qu'elle ne ferme son blogue, a, par contre, pris le temps de répondre à ce blogueur-poubelle.





Si je pouvais décrire mon bientôt défunt blogue en un mot, je dirais : authenticité! Je pense que ce mot-là, c’est ce qui faisait en sorte que vous veniez me visiter en si grand nombre. C’est également ce qui aura causé ma perte.


Dans toute ma naïveté (toujours elle!), je croyais sincèrement qu’il était inconcevable qu’on puisse attaquer quelqu’un qui parle de ses épreuves aussi franchement. Je me basais, évidemment, sur ma propre moralité et ce fut là ma grande erreur.


L’anonymat sur Internet peut être une bonne chose, comme elle peut être laideur. Quand on attaque les gens sur Internet, on se dit qu’on attaque une icône, un personnage. Les dommages qu’on peut faire sont plus ou moins abstraits.


Noisette Sociale n’était pas un personnage. C’était simplement un prête-nom. Un prête-nom un peu moche que j’aurais bien souvent aimé changer, mais c’était juste un prête-nom! 0% de fiction! Mon erreur!


J’ai lu bien des choses sur mon cas. J’ai lu que ce n’était pas étonnant qu’il arrive ce qui est arrivé quand on se dévoilait autant sur le Web. Vrai! Mais, dans quel sens faut-il l’interpréter? Faut-il comprendre que ça fait partie de la réalité ou que c’est tout simplement normal d’agir comme certains ont agi à mon égard? Je me pose encore la question.


Je n’ai pas exactement la tête froide en écrivant ce dernier billet. Disons simplement qu’elle est tiède!


C’est difficile d’être détachée quand ce blogue était devenu un projet personnel qui se développait depuis deux ans. C’était pour moi une très belle réalisation.Jamais je n’aurais pensé que j’y mettrais un terme aujourd’hui.


La raison pour laquelle je mets la hache dans le projet, ce n’est pas parce qu’un autre blogueur a écrit sur moi. Ça se résume plutôt en deux mots : identité numérique! Je pense que plusieurs gagneraient à aller lire là-dessus.

Je voudrais terminer en remerciant encore une fois tous les gens qui m’ont encouragée, qui m’ont envoyé des petits mots gentils, ceux également qui se sont greffés d’agréable façon à ma vie réelle. Je ne vous nommerai pas, vous vous reconnaîtrez.


Je ne pense pas me repartir un autre blogue de sitôt. J’ai d’autres projets pour le Web, mais pas sous forme de blogue. Alors, sympathisants comme détracteurs, ne me cherchez pas sous une autre identité bloguale, c’est inutile! Si vous trouvez quelqu’un qui a un style qui s’apparente au mien, je peux déjà vous assurer que ce sera un pur hasard.


Je sors trop meurtrie de cette expérience pour recommencer.


Je ne sais même pas encore si je continuerai à vous lire et si je garderai ce pseudonyme pour commenter vos billets.





Oui, je le sais, ce que le Voyou a fait, c’était un coup bas.

Mais, depuis quelques temps, Noisette Sociale est revenue. Oui, oui,
elle est de retour!


Quand je m’en suis rendu compte, j’ai envoyé un commentaire sur son blogue pour qu’elle éclaircisse cette partie nébuleuse du Noisettegate que rapportait
Raymond Viger, suite à un billet qu’a publié, sur son blogue, un certain BAxT. Je vous donnerais bien le lien vers le billet de BAxT, mais, depuis le 5 juillet dernier, il a pris sa retraite de la blogosphère et le blogue n’existe plus.







P.S. 14 juin à 18h45. La porte de l’éloquence, le blogue de BAxT, parle d’un article paru sur Cyberpresse où Noisette Sociale avait dévoilé son identité et celle de son conjoint. Il lance l’hypothèse que Noisette Sociale serait même sous contrat pour bloguer avec Cyberpresse. Si vous avez des informations sur le sujet, ne vous gênez pas pour nous tenir au courant!





Pour plus d’informations là-dessus, je vais vous citer l’extrait du billet de BAxT que j’avais reproduit le 16 juin dernier sur le blogue de Renart.





Voici les évènements pour mieux comprendre! Il (Le Voyou du Bayou) aurait écrit un article, suite à d’autres articles sur d’autres blogues. Puis, une personne «anonyme» est venue commenter cet article. Je ne sais pas trop de quoi il en retourne, car ce commentaire fut supprimé par l’un des administrateurs du blogue en question. Peut-être y avait-il là un message haineux? Je ne sais trop.

D’après ce que j’ai lu sur le sujet, cette personne «anonyme» aurait donné un lien vers un article public dans lequel l’identité d’une blogueuse et celle de son conjoint était divulguée.

Qui est fautif dans cette histoire?

Les acteurs de cette pièce sont :

1) Le Voyou (la victime, l’administrateur du blogue).

2) Noisette Sociale (la victime, le sujet de cette affaire).

3)
Nicole (la représentante de la poursuite, pour Noisette Sociale).

Je trouve ça dommage pour Noisette Sociale (celle qui s’élève contre les billets commandités, jalouse de ne pas être l’élue), qui tenait à rester dans l’anonymat pour le bien de son blogue (et celui de ses proches). L’accusé dans cette affaire devrait être l’anonyme (qui peut être n’importe qui, même Noisette Sociale, son conjoint ou le Voyou).

C’est à se demander si ce n’est pas du marketing pour que les gens cherchent l’article en question (ce qui ne serait pas pire, puisque Noisette est contre le fait que des blogueurs puissent être commandités comme c’est écrit ici :
Le blogue, un outil de marketing), car il ne faut pas se cacher la tête dans le sable pour comprendre que la blogosphère n’a rien gagné de la position de Noisette sur le sujet, mais que la polémique favorise grandement Cyberpresse, actuellement!






Bref, j’ai demandé des explications à Noisette Sociale sur cette partie de l’histoire et voici ce qu’elle m’a répondu par courriel!





(Elle m’a dit que les textes que BAxT avaient faits à son sujet étaient surréalistes et, qu’à un certain moment, il avait prétendu qu’à elle seule, elle pouvait faire augmenter le trafic de Cyberpresse et de Canoë.

Noisette a, effectivement, figuré dans
un article de Cyberpresse sous son pseudonyme quelques semaines après qu’elle ait commencé à bloguer.

Puis, en janvier dernier, elle a été approchée, par hasard, par un journaliste du Journal de Montréal qui pondait un article sur la relation que les Québécois(es) avaient avec le crédit depuis le début de la crise financière. Elle est photographiée avec son chum en tête de l’article, le tout sous leurs vrais noms. L’article en question ne concernait pas les blogues.

Noisette n’est pas journaliste, ni rien de tout ça, même si, de par son emploi, on pourrait croire le contraire, mais ce n’est pas du tout le cas. Elle n’est qu’une simple adjointe de bureau qui retourne au Cégep à la fin du mois d’août.)*



* Mise à jour du 29 juillet 2009 à 15h15 : Suite à une entente avec Noisette, j'ai effacé son courriel et je l'ai résumé. Une longue histoire! ;-)

Je ne sais pas pour vous, mais, pour moi, ce dossier est clos. Quoique, je suppose que c’est l’article du Journal de Montréal où Noisette est photographiée avec le Détracteur que l’âne-o-nyme a envoyé sur le blogue du Voyou pour avoir son heure de gloire. Je doute qu’il s’agisse d’un article de Cyberpresse. Par contre, je me demande bien comment il a fait pour deviner que c’était eux et, surtout, comment il a fait pour entrer en possession de cet article, car, j’ai beau fouillé sur Google et je ne le trouve pas. On ne le saura sans doute jamais et, personnellement, je ne veux même pas le savoir.

Tout ce que je souhaite, c’est un bon retour sur la blogosphère à Noisette Sociale et qu’elle puisse recommencer à bloguer en paix, loin de cette controverse et en ignorant les voyous qui écrivent des vâcheries sur les autres.




Lire aussi ailleurs dans la blogosphère











5 commentaires:

  1. Salut Jean-Luc,

    Oh que j'ai hâte qu'on arrête de parler de cette histoire. J'ai pris du retard dans mes lectures et voilà que je tombe sur ton article.

    Il y a quelque chose qui me chicotte dans tout ça... C'est que pour moi, un commentaire sur un blogue est public alors qu'un courriel est privé. Je ne m'attendais pas du tout à ce que tu publies mon courriel et ce, sans m'en aviser. Avoir su, j'aurais peut-être formulé certaines choses autrement, surtout concernant un des deux articles de journal.

    Enfin...

    J'aimerais que tu fasses les modifications nécessaires... Si non, je saurai à quoi m'en tenir à l'avenir.

    RépondreSupprimer
  2. Salut Noisette,

    J'ignorais que tu lisais mon blogue. Pour ton courriel, je ne pensais pas que ça te dérangerait que je le publie, puisqu'il contient ta version des faits.

    Si tu veux, je l'efface et je le résume.

    RépondreSupprimer