dimanche 12 juillet 2009

Le vrai Gilles Taillon (9e partie) : faites ce que je dis, mais pas ce que je fais!







Gilles Taillon en a surpris plusieurs en se lançant dans la course à la chefferie de l’Action démocratique du Québec. Dans les médias et sur le Plateau, il passe pour un pur produit du privé et pour un réactionnaire d’extrême-droite qui va complètement démanteler notre merveilleux système socialiste culbécois de bord en bord. Pour nos amis adéquistes, il passe pour un réformateur qui va réduire la taille de l’État et réformer le modèle québécois.

Malheureusement pour eux, ces affirmations ne tiennent pas debout une seule seconde à l’analyse des faits. Durant les prochains jours, je vais vous montrer le vrai visage de l’ex-député adéquiste de Chauveau. Je vais vous montrer à quel point nos médias, le Plateau et les adéquistes se trompent éperdument sur son compte et qu’il n’est pas l’homme qu’ils s’imaginent connaître.

Pour Gilles Taillon, l'ADQ est un parti «
autonomiste» qui ne doit pas avoir d'accointances proches avec le Parti conservateur du Canada et il reprochait à son successeur dans Chauveau, Gérard Deltell, de passer outre ce fait en ayant, dans l’éventualité qu’il se serait présenté dans la course à la chefferie, le sénateur conservateur de la division de Wellington, Léo Housakos (photo ci-haut), dans son entourage.

C’est quoi le problème là-dedans?

Le problème est que, 48 heures plus tard, le responsable du financement et de la mobilisation de la campagne de Taillon, l’ex-député adéquiste de Blainville,
Pierre Gingras, a dîné avec le même Léo Housakos pour organiser une rencontre entre le sénateur et le candidat Taillon.


Le sénateur Housakos est un important bailleur de fonds dont les aptitudes de financement sont reconnues et il a aussi eu plusieurs conversations avec Guy Lehoux et Claudette Carrier, des amis du sénateur qui travaillent à la campagne de…Gilles Taillon.

C’est ça, l’«autonomisme» à la Gilles Taillon?

Conclusion : J’ai l’impression que
Jeff Plante et Éric Caire vont avoir beaucoup de plaisirs à dégonfler la balloune de Gilles Taillon et à le mettre dans les câbles. Ces deux-là devraient penser à se mettre en «team» pour détruire leur plus proche adversaire avant de se lancer conjointement de la marde. L’avenir de l’ADQ en dépend, à moins que les adéquistes veuillent tout simplement démolir ce qui reste de leur parti et, ainsi, passer à autre chose.

Source :
Cyberpresse.



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