dimanche 31 mai 2009

Adieu dissidence d'opinion! Adieu démocratie!

Le PLQ a peur des débats, dit un ancien président

Antoine Robitaille
Édition du mardi 26 mai 2009
Le Devoir, page A-8


Le culte de la personnalité autour de Jean Charest indispose des libéraux


Québec -- Le Parti libéral du Québec risque de devenir une «machine à gagner des élections» où la critique est pratiquement proscrite. C'est ce que craint l'ex-président du PLQ de 1985 à 1989, Robert Benoît. Député d'Orford de 1989 à 2003, M. Benoît a constaté avec dépit la disparition du «Comité de suivi des engagements électoraux» du PLQ qu'il avait mis sur pied en 1985 et qu'il avait maintenu avec l'appui de Robert Bourassa.

Le Devoir révélait hier que cet important Comité, issu de la Commission politique du parti, avait été pratiquement aboli dans les deux dernières années. Il effectuait, depuis 1985, un suivi serré des engagements du parti lorsqu'il était au pouvoir. À certaines époques, notamment en 2004, il a même fait rapport en public aux militants, lors des Conseils généraux. Depuis
l'élection de 2007, il n'a plus de président et les autorités du PLQ ont confirmé au Devoir, au Conseil général à Laval, que ce type d'exercice se ferait désormais à huis clos.

«Je pense qu'il y a des gens dans le parti qui ont peur d'avoir peur», lance Robert Benoît, en ajoutant qu'un «bon leader normalement, n'a pas peur d'affronter de bons arguments, de défendre les siens et de rallier tout le monde.».
M. Benoît se souvient que ce sont les sondages indiquant que les politiciens étaient en «décrépitude dans l'opinion» qui l'avaient motivé à proposer une telle solution, laquelle avait, à l'époque, été adoptée par des partis en Ontario.

Ancien vendeur à
la Banque Royale du Canada, M. Benoît avait, dans les années 1980, pris exemple sur les gagnants dans son domaine : ceux qui y réussissaient «étaient à la hauteur de ce qu'ils avaient promis». Les autres échouaient. «Je m'étais dit et je me dis encore que c'est la même chose en politique : on ne peut pas promettre n'importe quoi pendant une campagne électorale et ensuite faire n'importe quoi!».

Robert Benoît convient que pour un gouvernement, c'est certes «un peu fatigant» d'avoir un tel Comité issu du parti qui s'adonne à l'auto-critique. En 22 ans d'existence, le Comité, qui a déjà été présidé par
Thierry Vandal (maintenant président d'Hydro-Québec), a empêché le gouvernement de dégeler les droits de scolarité dans les années 1980, a exprimé une déception au sujet de l'Accord de Charlottetown, a critiqué le projet de Centrale du Suroît, la non-réalisation de la promesse de baisser les impôts, etc. Mais, Robert Benoît se souvient que Robert Bourassa (honoré en fin de semaine par le PLQ) «était tout à fait d'accord avec ça». «Quand je lui en avais parlé, il voyait bien dans les sondages que la crédibilité des hommes politiques périclitait. "Si c'est une des choses qui peuvent nous aider à ramener la confiance, allons de l'avant!", m'avait-il dit.», raconte M. Benoît, 65 ans, qui a été adjoint parlementaire au premier ministre.

Or, la disparition du Comité est pour lui un signe que le PLQ a bien changé, qu'il est devenu extrêmement discipliné, ce qui déplaît notamment aux «gens de [sa] gang qui sont arrivés avec M.
Claude Ryan», raconte-t-il. «Pour M. Ryan, le Parti libéral, ce n'était plus juste une machine à gagner des élections. C'était une machine à réfléchir sur la société. Enfin, aujourd'hui, il y a encore une Commission politique...», note, un peu dépité, l'ancien critique en matière d'Environnement du Parti libéral qui a participé à la rédaction du programme libéral de 2003. C'est d'ailleurs dans un dossier environnemental, la vente partielle du Mont-Orford, qu'il s'est brouillé avec le gouvernement.

Robert Benoît concède qu'un «parti politique a tout à fait le droit de refaire ses structures» et que le Comité n'était «pas
un dogme». «Mais moi, je trouvais qu'une auto-critique, ce n'est pas mauvais en soi dans une formation politique. Je le pense encore.».

Club social

Après les élections de 2007, un autre ancien de l'ère Ryan,
John Parisella, qui a été chef de cabinet de Robert Bourassa et qui est actuellement conseiller spécial de Jean Charest, soutenait qu'«il ne faut pas que le Conseil général soit un club social. Il faut que ce soit un lieu de débats politiques. Ça enverra des signaux [selon lesquels] le Parti libéral est bien vivant», avait-il proposé en reprenant du service.

Joint hier, il a éclaté de rire lorsque Le Devoir lui a rappelé cette phrase qui, à ses yeux, «date pas mal». «Le Comité [de suivi des engagements électoraux] existait lorsque j'ai fait ce commentaire!», a-t-il ajouté. Selon lui, le Comité n'a jamais vraiment été une instance du parti. «Ce sont les instances qui sont importantes et, dans les instances, ça discute, ça défend les résolutions qu'elles ont fait adopter.
La Commission-Jeunesse, par exemple.». M. Parisella concède qu'il y a toujours un risque «comme dans tous les partis» de voir les membres du PLQ devenir de moins en moins des militants et se transformer en «supporter», à l'instar des membres de partis américains «réduits au rôle de rubber stamping». Mais, il se dit confiant en l'avenir puisqu'«il y a une nouvelle génération de jeunes qui s'implique» et qui ragaillardit le parti, selon lui.

Un militant de longue date et actif au PLQ fait remarquer que «les partis sont différents selon les circonstances». Or, «ça fait un an et demi qu'on est soit en pré-élection, soit en situation minoritaire. On a pris l'habitude de se serrer les coudes et d'être ultra-prudents pour ne pas nuire. Là, il faut qu'on reprenne l'habitude d'être plus originaux, ambitieux alors qu'un cycle de gouvernement commence. Ça va revenir.», dit-il. Pour lui, le «Comité de suivi des engagements électoraux» relevait d'une sorte de «show-business» qui n'était pas vraiment un outil utile au PLQ. «Ça facilitait trop la job des journalistes!».

Culte de la personnalité

Selon d'autres personnages du PLQ, il y a eu pire erreur, en fin de semaine à Laval, que l'abolition d'un Comité «de toute façon devenu insignifiant». Il y a eu bien pire que l'unanimité autour d'une thématique «de toute façon bien choisie et pertinente» : l'énergie. Quelle erreur? Cette sorte de «culte de la personnalité» qui a conduit les militants à sacrer Jean Charest, pourtant en exercice, «grand bâtisseur» du Québec. «M. Bourassa n'aurait jamais permis ça. Il les aurait fait enlever, les pancartes!» Une autre source souligne qu'un «
René Lévesque aurait été furieux s'il avait su qu'on lui érigeait une statue et c'était René Lévesque! [...] L'Histoire, c'est les autres qui l'écrivent à ton sujet.». Il est difficile de trouver des précédents de partis qui aient commis ce type de «faute de goût», ajoute la source. «Peut-être que le parti a décidé de faire ça et qu'il [Jean Charest] n'était pas au courant. J'espère.».

samedi 30 mai 2009

Le pool des séries 2008-2009 de la LNH : grande finale de la Coupe Stanley

Les séries éliminatoires de la saison 2008-2009 de la Ligue nationale de hockey ont commencé hier (plus d'un mois en date d'aujourd'hui, on s'entend). Votre blogueur préféré est un grand fan des séries de la LNH. L’an dernier, j’avais publié un pool des séries, soit les prédictions que j’aurais fait pour chacune des séries, si j’étais analyste sportif ou bien si j’étais gambler. Cette année, je récidive.

Ma moyenne pour la première ronde a été de 37,5% et également de 37,5% pour la deuxième ronde. Voyons voir si je me suis amélioré en finales de conférences!

Dans
l’Est, j’avais prédis que les Penguins de Pittsburgh élimineraient les Hurricanes de la Caroline en 7 matchs, mais ce fut plutôt un balayage en 4 matchs pour Pittsburgh. Je suis bien content. Cette équipe est vraiment la plus talentueuse que je n’ai vu depuis des années. Il y a 5 ans, cette équipe était à terre et l’arrivée de joueurs talentueux et d’un entraîneur-chef qui a bâtit les fondations de l’équipe, Michel Therrien, a redonné un second souffle à cette équipe de la Pennsylvanie (oui, je sais que Therrien a été congédié au début de l’année). Même si ça me donne une moyenne de 50% pour cette série, je suis bien content pour le meilleur joueur de la Ligue nationale de hockey, Sidney Crosby. Lui et son équipe méritent tout ce qui leur arrive, actuellement.

Dans
l’Ouest, j’avais aussi prédis que les Red Wings de Détroit élimineraient les Blackhawks de Chicago en 6 matchs, mais ce fut plutôt en 5. Les vieilles jambes des Wings ont eu raiosn de la jeunesse des Hawks, et ce, même si ils étaient privés de deux de leurs meilleurs joueurs, Nicklas Lidström et Pavel Datsiouk. C’est pour vous dire combien la machine de Détroit est puissante. Ça me donne donc une moyenne de 50% pour cette série.

Maintenant, calculons, calculons! En tout, ma moyenne pour les finales de conférences est de 50%. Depuis le début des séries, ma moyenne est donc de 41,7%., ce qui constitue une nette amélioration, si on compare avec la moyenne que j’ai obtenu lors des première et deuxième rondes.

Maintenant, voici ma prédiction pour la grande finale de
la Coupe Stanley!




Red Wings de Détroit contre Penguins de Pittsburgh



Comme je l’avais prédis, on assistera à une finale-revanche par rapport à l’année dernière, la première finale-revanche à avoir lieu depuis la saison 1983-1984les Oilers d’Edmonton ont battu les Islanders de New York, après s’être inclinés face à ces mêmes Islanders l’année précédente. Cette victoire des Oilers a mis fin à la dynastie des Islanders et au début de celle des Oilers. Aurons-nous droit au même film avec les Penguins dans le rôle des Oilers et les Red Wings dans le rôle des Islanders? Je crois que oui.

D’abord, Pittsburgh a eu le temps de recharger ses batteries en attendant que Détroit vienne à bout de Chicago. Ensuite, Pittsburgh n’a pas été frappé par les blessures, contrairement à Détroit. Finalement, Pittsburgh a acquis de l’expérience des séries de l’année dernière. Ce ne sont plus les Penguins maladroits contre les intimidants Wings. Je les regardais jouer contre la Caroline et je sentais une synergie, une profondeur et une maturité que je ne sentais pas chez les Penguins de l’année passée.

Les Wings ont beau avoir gardé la méthode de Scotty Bowman, mais je ne suis vraiment pas sûr que cela pourra arrêter la soif de gagner de notre bienveillant Sid the Kid et de toute son équipe, surtout qu’ils savent maintenant à quoi ressemble une série finale contre les vieux Wings. Non, je reste persuader que la saison 2008-2009 de la LNH est la saison des Penguins de Pittsburgh.

C’est pour ça que je prévois que Pittsburgh viendra à bout de Détroit en 6 matchs et remportera ainsi la Coupe Stanley.



Et vous, quelle est votre prédiction, hein?

vendredi 29 mai 2009

Indépendantistes de droite de toutes les régions du Québec, unissez-vous!

La droite indépendantiste n’a pas à avoir honte
À droite et fier de l’être!

Frédéric Picard
Tribune libre de Vigile
vendredi 29 mai 2009



«A government is the most dangerous threat to man’s rights : it holds a legal monopoly on the use of physical force against legally disarmed victims.» – Ayn Rand

Oui, il est possible d’être de droite et d’être indépendantiste. Lire : il est même possible d’être un pur et dur de l’indépendance et être à droite. La droite est souvent démonisée, conspuée comme si détenir ou faire de l’argent était le plus infâme des maux! Dans cette mesure, je me permets d’écrire ces notes dissonnantes au concert de textes et de réponses que nous versent madame Andrée Ferretti et monsieur Christian Montmarquette ces jours-ci, ces derniers laissant croire que la gauche a le monopole sur l’indépendance du Québec.

Heureusement, ce n’est pas le cas.

Droite économique

La droite est associée à la liberté. La liberté de l’individu, en premier lieu. L’individu de droite voit les taxes comme des outils brimant sa liberté : la liberté de travailler et de créer. Les taxes (et les impôts) constituent un frein au développement individuel et économique. Dans cette optique, un gouvernement omniprésent dans nos vies constitue une invasion de nos libertés. Nous avons trop de gouvernements au Canada. Couper le gouvernement fédéral est probablement une des meilleures choses qui puisse arriver à quelqu’un de droite! Plus de billinguisme forcé au Québec, plus de grasouillettes subventions à McGill uniquement parce qu’ils sont anglais, plus de dédoublement de juridictions, plus de chialage «drainvillien» pour les droits «historiques des anglos», plus de MUHC, une fonction publique centralisée, unilingue, plus proche (à Québec), plus maigre, mais plus efficace, moins encombrée par les griefs et l’immobilisme syndical, des impôts plus raisonnables, donc, une liberté accrue pour tous et pour toutes.

No taxation without representation

Après tout, l’indépendance américaine s’est faite à droite. Exaspérés par les taxes britanniques (Stamp Act, Tea Act, Sugar Act, Townshend Acts), suite à la coûteuse Guerre de conquête du Canada, les colons américains se sont révoltés dans un mécanisme semblable à celui promu par madame Ferretti : la formation des «Sons of Liberty», le Boston Tea Party, puis la formation de milices coloniales. Ainsi, exaspérés par les taxes d’un gouvernement distant et anti-démocratique de type britannique, les Américains se sont soulevés. Le génie, ici, vient de l’ampleur de ce soulèvement. Non seulement fut-il généralisé, mais il touchât toutes les classes sociales des colonies. Ainsi, les classes moyennes d’alors furent mobilisées, ce que ne fait manifestement pas la gauche québécoise, à l’heure actuelle.

En effet, la classe moyenne (j’en suis) a beaucoup plus à cœur son propre avenir et l’avenir de la Sainte-Flanelle, que l’avenir des démunis. L’humain est un être égoïste et il est faux d’assumer que tous et toutes ont la même capacité d’empathie. Ainsi, les «gens ordinaires» ont peu d’appétit pour protester contre un concept aussi abstrait que la pauvreté. Mais, ils en auront beaucoup plus lorsqu’ils seront interceptés 5 fois la même semaine par des photo-radars disposés vicieusement pour renflouer les coffres de la CDPQ.

Encore aujourd’hui, la Constitution américaine porte les stigmates de cette profonde méfiance des Américains envers le gouvernement «fédéral». On n'a qu’à penser au dixième amendement, qui donne, par défaut, toute nouvelle juridiction aux États, ou au deuxième amendement, qui permet le port d’armes et la formation de milices, pour garantir la sécurité du peuple contre la tyrannie du gouvernement. Les juges de droite aux États-Unis sont appelés les originalistes, parce qu’il interprètent la Constitution dans son sens original.

Libre-échange

La droite voit le libre-échange comme une façon de mettre les pays en développement sur la voie rapide du progrès et de l’industrialisation. Rien ne sert d’injecter des sommes faramineuses dans l’ACDI, Oxfam ou l’UNICEF, lorsqu’on peut signer une entente qui permettra à des milliers d’Haïtiens ou de Maliens de travailler et d’exporter du linge à des prix permettant aux démunis d’ici de se vêtir à des prix abordables!

Droite sociale

La droite sociale est un compendium de diverses valeurs qui sont reliées à notre identité. Ainsi, le nationalisme, le républicanisme et le patriotisme sont des valeurs étant, en règle générale, associées à la droite européenne (du moins, dénoncées par Québec solidaire). La droite fait donc le focus sur NOS valeurs et les façons de les protéger et de les faire valoir.

Loin des images de Bérêts blancs et d’Opus Dei que veulent lui apposer la gauche, la droite européenne a su intégrer la laïcité et à en faire une valeur primordiale : le républicanisme. Ainsi, la foi n’est pas forcément au cœur des valeurs de droite, contrairement à ce qu’on pourrait penser. La Loi sur les signes religieux ostentatoires en France vient de la droite, pas de la gauche, tout comme la Loi Toubon sur le français.

La droite n’est pas forcément homophobe non plus. On n'a qu’à penser à Pim Fortuyn ou aux Log Cabin Republicans. Après tout, l’État, lorsqu’il légifère sous la couverte, brime la liberté des gens, liberté si chère aux droitistes.

Le nationalisme à droite implique plusieurs concepts. Premièrement, une définition profonde et claire des valeurs liées à l’appartenance québécoise. Deuxièmement, un sentiment de fierté d’être Québécois. Troisièmement, la mise en place de gestes permettant de faire valoir ces valeurs et cette fierté sur le territoire québécois. L’intégrité territoriale est une valeur de base de la droite et un droitiste n’hésitera pas à employer l’«ultima ratio regum» (lire : patriotisme) pour faire valoir les valeurs québécoises sur son territoire. L’intégrité de la nation québécoise dénonce également l’odieux concept du multiculturalisme, où on pense faire une nation avec un patchwork de mini-nations. La droite propose une seule nation tissée de fils noirs, bruns, roses, jaunes, bleus et rouges. Un seul État-nation avec plusieurs ethnies et plusieurs religions, toutes traitées également devant la loi. Loin de constituer des pacifistes béats devant le multiculturalisme (rebaptisé interculturalisme par Bouchard-Taylor et encensé par QS), les droitistes désirent cimenter le peuple du Québec, sans discrimination, sans ghettos et sans passe-droits religieux. Un terreau beaucoup plus fertile, à mon humble avis, pour cette révolution populaire que veut inciter madame Ferretti!

L’occupation territoriale étant garante de la souveraineté sur la terre du Québec, une loi n’affectant pas une roche ou un arbre, je crois qu’il est inutile de préciser ce que pense un droitiste de La Romaine, de Petit-Mécatina, de Caniapiscau et de la Rivière aux feuilles, voire des mines Raglan, surtout que ces projets sont fondamentalement créateurs : créateurs de savoir, de richesse et d’emplois.

Conclusion

Sans trop vouloir m’étirer, je crois qu’il est néfaste de nier à la droite sa qualité indépendantiste, voire de l’ostraciser dans le combat que nous menons tous, gauchistes et droitistes, pour notre libération nationale. La droite a ses qualités intrinsèques qui sauront édifier et renforcer le débat sur l’indépendance. Le débat gauche-droite est un débat typique des États-nations accomplis et, espérons-le, qui saura se perpétuer dans un Québec indépendant et démocratique!

mercredi 27 mai 2009

Jean-François Plante candidat à la chefferie de l'ADQ?

Lui qui disait il y a trois mois à peine qu'il ne se lancerait pas dans la course, voilà maintenant qu'il serait sur le point de changer d'idée.

Enfin, selon le blogueur adéquiste David Chrétien d'Un blogue...de Centre-Droit, un scoop qui lui viendrait de Sylvain Bouchard du FM 93,3.

Il faut avouer que la description de ce possible quatrième candidat après Éric Caire, Gilles Taillon et Christian Lévesque ne nous donne pas 36 noms en tête.




Selon une information, au FM 93.3 ce matin à l'émission Bouchard en parle, on aurait dit qu'un ex-candidat adéquiste (connu pour une mauvaise raison) (sic) se lancerait dans la course à la succession de Mario Dumont!




Si c'est vraiment Jean-François Plante, cela risque de changer la tournure de cette course à la chefferie qui, jusqu'à maintenant, est, avouons-le, d'une pauvreté abyssale et d'un vide d'idées à faire pleurer!

Si cette information s'avère à être exacte, ce sera au grand bonheur des gens qui croient au libre-marché.

La poudre aux yeux du Führer

Je cite le dernier billet que Jean-Jacques Samson a publié sur son blogue :




Shows de boucane


En novembre dernier, Jean Charest a présenté un spectacle son et lumière devant son Conseil général portant sur son Plan Nord. On sait maintenant qu'il s'agissait d'une coquille vide. En fin de semaine dernière, toujours devant ce même forum partisan, plutôt qu'en compagnie de dirigeants d'Hydro-Québec, il a annoncé avoir ordonné le devancement des analyses d'avant-projet du harnachement de la Petit-Mecatina, pour des mises en chantier de barrages en 2017 sur cette autre rivière de la Côte-Nord.

M. Charest a une fois de plus confondu ses chapeaux de premier ministre et de chef de parti.

D'autre part, toute cette électricité (3000 MW) est destinée à être vendue aux États-Unis, au cours des premières années de production tout au moins, mais nous n'avons pas de contrat d'achat ferme, ni les lignes de transport pour la livrer.

M. Charest fait des shows de boucane pour endormir ses militants. Pendant ce temps, ceux-ci ne s'interrogent pas sur la déroute du gouvernement. Ils applaudissent au contraire le «Grand bâtisseur» auto-proclamé.





Tout ce que John-James Charogne nous construit, c'est une dictature monarcho-fédéraste corrompue avec l'aide des communistes de Culbecistan suicidaire et fémi-fasciste, grâce au cours d'Éthique et culture religieuse.

Le peuple a été assez cave pour embarquer dans tous ses mensonges pour lui permettre d’obtenir les pleins pouvoirs sur notre vie, alors qu'il détruit tout ce qu'on est et ce qui nous distingue : notre langue et notre culture, en plus de grossir la taille du gouverne-maman avec toute sa corruption, le principal pilier de sa dictature.

Prochaine proposition à placer dans le programme
du Parti des guidounes charognardes soi-disant libérales du Culbec : le goulag pour les francophones et le salut charognien, hein?

Sieg heil, mein
Führer Charogne!

mardi 26 mai 2009

L'affaire des clowns : tout s'explique!

Des clowns proches des libéraux

Michel Corbeil
Le Soleil


(Québec) Dr Clown, la compagnie à qui Québec a accordé un contrat de divertissement thérapeutique pour les personnes âgées, est connue des cercles politiques, en particulier libéraux.

Des membres du Conseil d'administration sont donateurs à la caisse libérale. Le président du Conseil a rencontré la ministre des Aînés, Marguerite Blais, il y a quelques mois. Cela s'est fait à la demande d'un ancien chef du Parti québécois, avance cette dernière, ce qui est contredit par le principal intéressé.

Ces informations découlent de vérifications effectuées, ces derniers jours, au sujet d'une entreprise sans but lucratif dont les administrateurs siègent à titre de bénévoles.

Selon le registre des contributeurs politiques que tient le Directeur général des élections, trois des membres du C. A. ont versé régulièrement des fonds au Parti libéral du Québec. En quelques années, Réal Brunet, Jacques Valotaire et Germaine Gibara ont respectivement donné 7600 $, 2750 $ et 3000 $.

Contrat de 293 000$

La ministre des Aînés devait rendre publique, cette semaine, la signature d'un contrat de quatre ans avec Dr Clown, d'une valeur de 293 000 $. Le président du Conseil d'administration, Réal Brunet, a cependant rencontré Mme Blais, le 20 février, un peu plus d'un mois avant la ratification de l'entente. En entrevue, Marguerite Blais a d'abord hésité à confirmer la réunion. «Oui, j'ai rencontré M. Brunet, a-t-elle finalement indiqué. La raison pour laquelle je ne vous l'ai pas dit tout de suite, c'est parce que je ne voulais pas impliquer André Boisclair, qui est l'ancien chef du Parti québécois.».

Lors d'un entretien téléphonique, l'ex-leader du PQ s'est montré surpris. Dr Clown «est un organisme de la circonscription de Marguerite Blais, qu'elle connaît très bien, à qui elle a remis un prix» lorsqu'elle dirigeait la Fondation du maire de Montréal.

Les notes biographiques de l'Assemblée nationale informent que Mme Blais a été directrice générale de la Fondation de 1996 à 2003. Le site Internet de Dr Clown signale avoir reçu un prix de cet organisme caritatif en 2002.

Selon la ministre, elle a été contactée à l'origine pour participer à un événement-bénéfice de l'organisme. Au cours d'une réunion, MM. Boisclair et Brunet ont profité de l'occasion pour parler du projet d'envoyer des clowns divertir et contribuer à soigner les personnes âgées dans les centres hospitaliers de soins de longue durée.

La ministre a insisté auprès du Soleil que «je ne connais pas M. Brunet plus que cela. Vous me demandiez si je savais que M. Brunet était contributeur du PLQ. Je ne regarde pas cela», a-t-elle avancé. Elle a plaidé que c'est le Secrétariat aux aînés qui est seul chargé de l'«analyse scrupuleuse» des projets à subventionner.

André Boisclair n'a pas tergiversé sur les liens qu'il a avec Réal Brunet, tout contributeur libéral qu'il soit. Tous deux travaillent chez Ernst & Young. Le consultant en pratiques climatiques et développement durable André Boisclair a notamment pour patron Réal Brunet.

«Bon ami» de Boisclair

«C'est un bon ami», a ajouté M. Boisclair. Ils partagent en commun le fait que des membres de leur entourage ont souffert de la maladie d'Alzheimer. André Boisclair a pu voir «et évaluer le travail [de Dr Clown] auprès des gens qui ont des troubles cognitifs. Ils font un travail remarquable. En termes de loisirs et de qualité de vie [pour les personnes demeurant dans les CHSLD], un sourire, une présence, une visite, ça fait une différence». Surtout, a-t-il insisté, l'organisme n'a «rien à voir avec la politique».

L'organisation, qui se retrouve pour les mauvaises raisons sous les feux de la rampe, a confirmé son statut d'entreprise sans but lucratif. Les membres du C. A. ne reçoivent aucune rémunération, a dit une de ses dirigeantes.

La semaine dernière, la ministre Marguerite Blais a déclenché une tempête dans les médias lorsqu'elle a réagi à des reportages alarmants sur les CHSLD en dévoilant que, pour briser la solitude des plus vieux de la société, elle financera notamment l'envoi de ces amuseurs dans les résidences spécialisées. «On se sert du terme, mais Dr Clown est une organisation sérieuse, a laissé tomber notre interlocutrice au sein de l'organisme. Nous sommes complètement apolitiques.».

dimanche 24 mai 2009

Le shériff du peuple versus la situation qui prévaut dans le p'tit Québec

En visitant le site d’informations Les Bleus, voici ce sur quoi je suis tombé!





Voici la traduction d'un document PowerPoint circulant depuis quelques temps déjà sur Internet et provenant vraisemblablement des États-Unis. Toutes les informations qu'il contient sont véridiques et vérifiables. Ce document aborde la façon dont le shériff Joe Arpaio gère la prison du comté de Maricopa, en Arizona, une prison qui devrait servir d'exemple et de modèle dans tout le continent.

* * * * *

Voici Joe Arpaio! Pour ceux qui ne le connaissent pas, il est le shériff du comté de Maricopa, en Arizona, et, bien qu'il soit grandement critiqué, il se voit continuellement réélu, et ce, avec une vaste majorité (90%).

Vous verrez dans les pages suivantes quelques unes des raisons de ces réélections.

Le shériff Joe Arpaio a créé ce qu'il appelle la «ville prison-tente», ce qui a évité la construction d'un autre complexe carcéral et a ainsi fait épargner des dizaines de millions de dollars à l'État de l'Arizona. Il a ramené le coût moyen des repas à près de 20 cents l'unité et il en facture le coût aux détenus. Il a banni les cigarettes et toute forme de pornographie dans la prison, il a confisqué tout l'équipement de culturisme et il a éliminé tous les films qui ne sont pas classés «Admission Générale». Comme il le dit : «Ils sont ici pour payer une dette à la société, pas pour se faire des muscles et ensuite aller attaquer d'innocents citoyens une fois sortis de prison.».

Il a réinstitué
les travaux forcés, afin que les détenus travaillent sur des projets sociaux pour ainsi faire sauver de l'argent aux contribuables. Ces travaux forcés s'addressent tout autant aux hommes qu'aux femmes, car il ne veut surtout pas être accusé de discrimination.

Il a banni la télévision par câble, jusqu'à ce qu'il apprenne qu'une loi le forçait à fournir ce service aux détenus. Il a donc rebranché le câble dans la prison, mais seulement pour
le Canal Disney et le service de météo. Lorsqu'on lui a demandé la raison du choix du canal météo il a rétorqué : «Pour que ces imbéciles sachent quelle température il fera quand ils iront faire leurs travaux forcés!». Il a éliminé le café, car il a découvert qu'il n'avait aucune valeur nutritive et qu'il était de ce fait une perte d'argent pour les contribuables. Quand les détenus s'en sont plaint, il leur a répondu : «Vous n'êtes pas au Ritz-Carlton. Si vous n'aimez pas ça ici, ne revenez pas!».

Il a fait l'acquisition d'une série de conférences de Newt Gingrich sur l'Histoire des États-Unis qu'il fait diffuser dans les cellules. Quand un reporter lui a demandé si une série similaire faite par un démocrate sera disponible, il a répliqué : «Une telle série faite par un démocrate qui dirait la vérité, pour faire changement, serait la bienvenue et elle pourrait même réussir à expliquer pourquoi 95% des détenus se sont retrouvés en prison a priori.». Avec des températures supérieures aux normales saisonnières de Phoenix (46.6 degrés, un record pour un 2 juillet, en 2007), l'Associated Press a rapporté : «Quelques 2000 détenus vivant dans des tentes entourées de barbelés dans la prison de Maricopa County ont reçu la permission de ne porter que leurs boxers roses fournis par l'établissement.».

Le mercredi suivant, on entendait des centaines d'hommes ne portant que leurs boxers roses discuter entre eux, alors que le mercure atteignait 53.3 degrés. «C'est l'enfer. On se croirait dans une fournaise.», disait Ernesto Gonzales, détenu à la prison depuis 2 ans et ayant encore 10 ans à faire. Joe Arpaio, qui force ses détenus à porter du rose et à manger des sandwichs au bologne, n'a aucune sympathie pour eux. «Les criminels doivent être punis pour leurs crimes, ils n'ont pas à vivre dans le luxe jusqu'au moment de leur libération, pour ensuite aller commettre un autre crime, afin de retourner en prison pour y vivre un niveau de vie que plusieurs contribuables n'ont même pas les moyens de s'offrir eux-mêmes.».

Cette même journée, il a dit aux détenus qui se plaignaient : «Il fait entre 48 et 53 degrés en Irak et nos soldats y vivent aussi dans des tentes ; ils doivent marcher tous les jours au gros soleil avec tout leur équipement sur le dos et on leur tire dessus. Le pire, c'est qu'eux, ils n'ont pas commis de crimes, alors fermez vos grandes gueules!».

Continuez, shériff Joe! Si toutes les prisons étaient comme la vôtre, il y aurait sûrement moins de crimes commis et nous n'aurions pas de problèmes de surpopulation carcérale dans le pays.





Je lis ça et je suis ébahis par cet homme. Le shériff Joe Arpaio rentre désormais dans la catégorie de mes idoles.

Plus j’en apprends sur son concept de ville prison-tente, plus je me dis que c’est un modèle que l’on devrait appliquer illico presto au Québec.

Les premières personnes qui devraient subir la médecine de la méthode Arpaio devraient être
cet homme et cette femme qui ont enlevé et tué la jeune Victoria Stafford. Ces gens ont commis le crime le plus odieux qui soit : enlever la vie d’un enfant. Dans mon livre à moi, ce genre de crime est l’un des plus dégoûtants. C’est un crime qu’on ne pense jamais que ça peut arriver.

Parlez-en à
Pierre-Hughues Boisvenu!

Ce crime est tout simplement innommable et je ressens trop de colère envers ces deux déchets de la société. Ils ont enlevé la vie d’une jeune enfant innocente, ils ne méritent plus rien et ils doivent payer pour leur crime odieux.

Ils ont abjuré la société, alors la société ne leur doit plus rien et ils ont ainsi renié leurs droits et leur liberté.

Ils seraient un magnifique cas pour subir la méthode Arpaio.

Nos systèmes judiciaire et carcéral ne sont pas assez dissuasifs. Afin de ramener l'ordre, il faut s'inspirer des méthodes du shériff Joe Arpaio, ce qui donnerait un bon coup de main aux autorités.

Encore une fois, un Américain nous montre la voie à suivre, mais le p’tit Québec anti-américain et complice avec les criminels s’en balance comme de l’an 40.

Je sais que le meurtre de Victoria Stafford s'est déroulé en Ontario, mais le KKKanada a presque les mêmes systèmes judiciaire et carcéral que le p'tit Québec, alors je vais parlé de la situation qui prévaut au Québec.


Le problème de notre système judiciaire, c’est que les peines sont tellement peu sévères. Un de mes voisins connaît un gars qui a abusé sexuellement deux de ses filles, et ce, pendant des années. Moi, ce gars-là, je ne le connais pas et je n’ai pas l’intention de le connaître non plus. Il a ébranlé et marqué ces puces à vie, alors que lui, il s’en ait sauvé avec deux ans moins un jour de prison avec droit de libération après quelques mois.

ALLÔ, le système traite trop bien les criminels, et ce, au détriment des victimes et de leur famille! Il faut leur donner un salaire pour qu’ils travaillent à la cafétéria de la prison, leur permettre une roulotte conjugale, la télé, etc. Non, un criminel est un criminel et je suis complètement d’accord avec
le Doc. Mailloux lorsqu’il parle de la castration chimique obligatoire pour les pédophiles.

Ça ne prend pas un doctorat universitaire pour savoir que comprendre le concept de l’agression et les bienfaits de
la castration chimique, c’est de la psychologie biologique. La cause? La testostérone! Si un animal se fait castrer, il devient plus docile et moins agressif. C’est la même chose chez l’humain. La castration chimique ou chirurgicale d’agresseurs sexuels constitue une technique efficace pour éviter la récidive. Plusieurs auteurs peuvent vous le confirmer.

Un pédo restera un pédo et avec les peines qu’ils ont, ils n’ont rien à dire. D’ailleurs, je suis également en faveur d’un Registre national des pédophiles.

Pour ce qui est de monsieur Pierre-Hughues Boisvenu, j’aimerais bien que les gens qui le jugent aient traversé la moitié de ce qu’il a dû traverser. À ces gens, je leur souhaite d’avoir un enfant et qu’avant que cet enfant atteigne 18 ans, je vous souhaite qu’il se fasse enlever, violer et tuer par un pédophile
récidiviste. Vous comprendriez un peu plus la croisade de monsieur Boisvenu et la justesse de ses propos pour réformer notre système judiciaire.

La perte d’un de mes enfants, si je devais en avoir un jour, serait la pire chose qui pourrait m’arriver et si ils devaient en plus mourir aux mains de quelqu’un, jamais au grand jamais je ne pourrais pardonner à cette personne. Pour être honnête, je crois que je pourrais tuer cette dite personne avec des épingles à linge.

Le système judiciaire aurait besoin d’une bonne réforme. Les droits? Bullshit, en ce qui me concerne, si tu es reconnu coupable! En enlevant la vie ou en commetant un acte criminel, tu renonces à tes droits en tant que citoyen. Un avocat qui enfreint son code de déontologie perd son droit de pratique. Logiquement, un criminel devrait donc perdre ses droits, quand il ne respecte pas la loi.

Il enlève le droit de vie à quelqu’un, alors il perd ses droits que lui procure
la superbe Charte des droits et libertés. Je n’ai pas de pitié pour les criminels. En passant, pas besoin de tuer pour enlever le droit de vie à quelqu’un, car des agressions sexuelles à répétition font très bien la job aussi. Si il n’en tenait qu’à moi, tout ce bon monde-là serait entre quatre murs dans une cellule à peine plus grande qu’une salle de bain avec un lit de camp et un trou pour pisser, chier, cracher et vomir.

Pas de repas de Noël, pas de roulotte conjugale, pas de cigarettes, pas de gym, pas de revues de cul, pas de fauteuil et pas de télé! Seulement le strict minimum, les travaux forcés et qu’ils paient pour leur bouffe, pour le lavage de leur costume orange et pour leur hébergement! Voilà ce que devraient être les prisons du Québec, à défaut d’avoir un homme qui importerait ici la méthode du shériff Joe Arpaio! Bien sûr, je parle d’un vrai homme, pas des hommes roses à la
Zouf Story et à la Pénétration Débile que l’on engage comme policiers avec leur p’tit gabarit de 4 pieds et 2 pouces.

Des vrais policiers costauds et bâtis avec des muscles durs comme le roc dans la même lignée que
Hugo Girard, il me semblent qu’il doit encore en exister quelques-uns au Québec! Ne me dites pas qu’ils sont tous partis ailleurs, parce qu’ils étaient écoeurés de notre société femilisante et rose nanane et de nos systèmes judiciaire et carcéral qui ressemblent ni plus ni moins qu'à une mauvaise émission à l'eau de rose de Claire Lamarche où tout le monde braille sur le cas du pôve petit criminel pédophile et assassin, tout en se sacrant éperdumment du drame humain que vit la famille de la victime!

Il faut brailler sur la victime et sur sa famille et non pas sur le criminel, bon. Le criminel ne mérite que d'aller en prison.

Je ne parle évidemment pas d’un voleur de banques ici, mais dès qu’une personne touche à la vie de quelqu’un ou qu’elle le brime à jamais, cette personne devrait également être brimée dans ses droits.

N’en déplaise aux apôtres de l’ordre établie, des Pierre-Hughues Boisvenu et des Joe Arpaio, j’en veux au moins 1000 dans mon Québec de demain!

samedi 23 mai 2009

Étrange et inquiétant!

J'ai reçu un courriel assez étrange cet après-midi. Je vous le cite intégralement.




Keven Lachance a laissé un message pour toi sur Badoo!‏
De : Badoo (noreply@badoo.com)
Vous ne connaissez peut-être pas l'expéditeur.
AutoriserMarquer comme courrier indésirable
Envoyé : 23 mai 2009 16:48:51
À : jl.proulx003@sympatico.ca


Tu as un nouveau message sur Badoo!


See this message in English, Deutsch, Italiano, Español, Português or 13 other languages. This email was sent by Keven (lachance_69@hotmail.com). If you received this message by mistake, please just ignore it.

Keven Lachance t'a laissé un messageSuis ce lien pour l'ouvrir :

Regarde ton message...

Au fait, quelqu'un a demandé de tes nouvelles:

Juan Magan Quindici
Trapani, Italie

Cynthia Et compagnie
Lyon, France

Gregory Jercic
Bersovio el Covacio, Chili

Le lien ne fonctionne pas ? Copie celui-ci dans la barre d'adresse de ton navigateur :http://us1.badoo.com/01092356595/in/HbsjWXSGfZ8

Ceci est un courrier envoyé automatiquement. Les réponses à ce message ne sont ni stockées ni traitées. Si tu ne veux plus recevoir de message de Badoo, clique ici.




Le problème? Je ne connais pas ces gens et je ne suis pas incrit sur Badoo.

J'ai alors pensé que je m'étais inscrit sur Badoo un soir où j'étais saoul. Après tout, on ne sait jamais ce que les pouvoirs de la bière peuvent nous faire faire.

Mais non, mon mot de passe que j'utilise pourtant partout n'est pas accepté. Disons que c'est très étrange et je dirais même très inquiétant!

Alors, ma gang de vous-autres, c'est qui le p'tit comique qui m'a inscrit sur Badoo dans mon dos et c'est quoi le mot de passe, hein?

vendredi 22 mai 2009

Joseph Facal n'a pas tout à fait tort...mais n'a pas tout à fait raison non plus

Je cite le coeur de la dernière chronique de Joseph Facal sur le fameux cours d’Éthique et culture religieuse :





Supposons, comme le notait Christian Rioux du Devoir, que vous voulez initier les enfants à la littérature arabe! Ne serait-il pas plus logique de le faire dans un cours de littérature donné par un professeur dont c'est la spécialité? Si vous voulez initier les enfants à l'Histoire des religions amérindiennes, un cours d'Histoire donné par un historien de métier ne serait-il pas la façon toute désignée?

Autrement dit, si on enlève du cours d'ECR tout ce qui normalement devrait trouver sa place dans des cours déjà prévus au programme, que reste-t-il? Il reste la véritable intention des promoteurs du cours : non pas ouvrir les enfants à la différence, comme s'ils étaient présentement fermés, mais plutôt les convertir à leurs vues.

Quelles sont ces vues? Mais, tout simplement, le nouveau
catéchisme du Québec moderne : le multiculturalisme à la canadienne, les droits individuels, les Chartes! Nous sommes simplement en train de remplacer une religion par une autre. Nouvelles soutanes, nouveau discours, même mentalité!

Allez lire les documents produits par les promoteurs du cours ECR! Si j'avais de la place, je vous citerais des extraits ahurissants. L'enfant doit en venir à trouver normal que son petit copain
sikh porte un couteau ou que l'on déplace une date d'examen pour cause de fête religieuse. Si vous êtes contre, vous êtes «nostalgique» et souffrez de «repli identitaire».





À première vue, l’ex-ministre péquiste a raison. Mais, en réalité, ce n’est pas tout à fait ça. Il y a autre chose en-dessous de ce cours inutile de RELIGION D’ÉTAT. Le gouverne-maman ayant décidé de ce cours, c’est donc un cours de religion d’État, que vous le vouliez ou non.

Vu que monsieur Facal ne l’a pas encore compris, hé bien, je vais vous l'expliquer!

Le cours d'Éthique et culture religieuse brime la liberté de choix des parents en le rendant obligatoire, afin que TOUS les étudiants et que TOUTES les étudiantes puissent se faire brainwasher à coup de publicités subliminales pour l’amour de
Mère Térésa David et de son parti communiste appelé Culbecistan suicidaire et fémi-fasciste.

Grâce au travail de recherche fouillé de
Sylvain Bouchard du FM 93,3, on a pu tous et toutes découvrir l'arnaque de ce cours inutile de RELIGION D'ÉTAT : la génération de demain doit avoir les préceptes de Culbecistan suicidaire et fémi-fasciste ancrés dans le cerveau et le culte érigé à la personnalité de Mère Térésa David fait partie de ce brainwashage communiste.

La bouillie indigeste multiculturalo-religieuse n'est qu'un avant-goût et elle ne sert qu'à détruire notre identité pour que les jeunes n'aient plus aucun repère culturel. Le multiculturalisme KKKanadian est un merveilleux outil pour atteindre ce premier objectif, notamment en mélangeant
les chamans, les sorcières, les satanistes et Raël avec les hindous, les bouddhistes, les mormons, les Mouks-Mouks, les Juifs, les musulmans et les chrétiens et en profanant notre drapeau national.

C'est en cassant les repères culturels de quelqu'un que ce quelqu'un devient largement influençable et apte à gober n'importe quelles sornettes et idées meurtrières et
réactionnaires, le communisme n'étant que ça, ce qui nous amène à l'objectif principal de ce cours inutile de RELIGION D'ÉTAT, soit l’implantation des idées communistes de Culbecistan suicidaire et fémi-fasciste dans la tête de nos enfants.

Les soi-disant libéraux ont bien calculé leur coup, car chaque vote pour Culbecistan suicidaire et fémi-fasciste est en réalité un vote pour les soi-disant libéraux, car il divise le vote souverainiste, ce qui nuit au PQ.

Si les membres de la nouvelle génération ont les idées de Culbecistan suicidaire et fémi-fasciste ancrées en eux, ils vont être plus enclins à voter pour cette caricature de
l'extrême-gauche lors des élections, ce qui permettra ni plus ni moins aux soi-disant libéraux de se maintenir au pouvoir à vie dû à la division du vote et à permettre à John-James Charogne de continuer à nous servir sa dictature monarcho-fédéraste corrompue.

Diviser pour mieux régner, c'est digne de
Nicolas Machiavel!

Le cours d'Éthique et culture religieuse est d’abord et avant tout
machiavélique pour permettre d’implanter au Québec la dictature monarcho-fédéraste multiculturaleuse corrompue de Charogne en divisant le vote souverainiste en brainwashant nos jeunes avec de la propagande d’abord multiculturaleuse pour détruire les repères culturels de nos jeunes, pour mieux, par la suite, leur faire rentrer dans le fond de la gorge de la propagande communiste et fémi-fasciste.

En passant, je suis contre tout cours de religion à l'école, que ce cours en soit un de religion confessionnelle comme c'était le cas avant ou de religion d'État comme c'est le cas présentement.

Les plus grands perdants de ce cours, ce sont
les athées qui doivent faire subir à leurs enfants ce cours inutile de RELIGION D'ÉTAT, ceux qui veulent une vraie laïcité d'État (toutes les religions hors de la sphère publique) et les anti-communistes, qui forment, en gros, 95% de la population du Québec, quoique quand on se balade dans la blogosphère, on a l'impression que c'est l'inverse, mais bon.

Vu que je suis athée, pour une vraie laïcité de l’État et anti-communiste, le cours inutile de RELIGION D’ÉTAT que constitue le cours d’Éthique et culture religieuse me brime trois fois dans ce que je suis comme individu!

Je ne pense pas être le seul dans cette situation.

Bref, le cours inutile de RELIGION D’ÉTAT que constitue le cours d’Éthique et culture religieuse n’est ni plus ni moins qu’une alliance machiavélique entre les monarcho-fédérastes soi-disant libéraux et les communistes de Culbecistan suicidaire et fémi-fasciste pour détruire notre culture, affaiblir considérablement le PQ et nous servir leur dictature, le tout dans la totale docilité de notre part, car nos profs nous ont dit que le contenu du cours d’ECR était bon pour nous.

C’est tout. Il n’y a pas 36 explications. C’est juste ça.

Comme on est dans le p’tit Québec et que l’on croit dur comme fer nos profs tout en ne les confrontant jamais, car c’est tellement le fun quand tout le monde pense pareil (un enseignement de
la Révolution tranquille), ben on se laisse faire et leur plan marche comme sur des roulettes.

Voilà pourquoi John-James Charogne n’inscrira jamais la laïcité de l’État dans
la Charte québécoise des droits et libertés de la personne et voilà pourquoi il n’instaurera jamais de Charte de la laïcité! Son plan machiavélique tomberait tout simplement à l’eau, car le cours d’ECR deviendrait de facto illégal.

Entre
la théocratie catholique de Maurice Duplessis et le machiavélisme de Charogne, je ne vois pas une grosse différence.

Bref, l’avenir s’annonce noir pour le Québec.

Très très très très noir!

jeudi 21 mai 2009

Le triste cas de l'ADQ

Pour ceux et celles qui ne le sauraient pas encore, l’ex-députée adéquiste de Charlesbourg, Catherine Morissette, a lancé son propre blogue au début du mois.

Durant le court mandat de l’ADQ comme Opposition officielle, j’ai dit ouvertement, et ce, à plusieurs reprises, que j’admirais cette femme, premièrement, pour sa beauté évidente, deuxièmement, parce qu’elle est de 9 ans mon aînée, troisièmement, pour la connaissance de ses dossiers, et, quatrièmement, pour l’assurance qu’elle dégageait dans les débats à l’Assemblée nationale et dans ses sorties publiques. Elle était, selon moi, l’un des meilleurs atouts de l’ex-Opposition officielle adéquiste.

De quoi parle-t-elle sur son blogue appelé «Réfléchir à voix haute»?

Voici la description qu’elle en a fait, juste en bas du titre :




Dans les prochains mois, tous les membres de l'ADQ devront prendre une décision importante : qui sera notre nouveau chef? J'ai décidé de créer ce blogue afin de, le nom le dit, réfléchir à voix haute pour déterminer à qui j'allais accorder ma confiance.

Je vous invite à participer à la réflexion!





Bon, jusque-là, je n’ai rien à dire, elle a le droit de le faire! Là n'est pas la question!

Je veux surtout vous parlez de ce qu’elle a écrit dans
son premier billet sur la modération des commentaires.

Voici ce qu’elle a écrit sur ce sujet :





Évidemment, je n'aurai pas le choix de modérer les commentaires, mais je vous promets de ne censurer que si le commentaire est totalement hors sujet, déplacé ou offensant.





Ça a le mérite d’être clair et cette politique se défend. Après tout, c’est son blogue et non le mien. Là n'est toujours pas la question!

Là où j’ai un problème, c’est que j’ai posté un commentaire dans
son billet intitulé «Résultat du sondage sur le blogue». En fait, ce n’était même pas un commentaire. Je dirais plutôt que c’était un conseil de blogueurs que je lui donnais.

Je vous le cite intégralement :




Non, on ne peut pas voter 2 fois, en tout cas, pas en ma connaissance. J'ignorais le truc de monsieur Sénéchal.

En passant madame Morissette, je sais que ça ne me regarde pas vraiment pour ne pas dire pas du tout, mais en tant que collègue blogueur de blogspot (et parce que je suis un maudit bon gars toujours prêt à aider son prochain), je vais vous donner un truc pour les sondages.

À mes débuts sur blogspot, je faisais un billet pour annoncer les résultats de mes sondages moi-aussi. J'ai finalement vu, au bout de quelques temps, que ça n'avait pas de sens.

Alors, j'ai décidé de procéder comme suit : dès qu'un sujet d'actualité me touche à un point tel de questionner mes lecteurs par l'intermédiaire d'un sondage, j'écris d'abord le billet où je déblatère sur le sujet d'actualité en question et je termine le billet en faisant un copier-coller de mon dernier sondage.

Je vous donne un exemple. Hier, j'ai écrit un billet sur le règlement municipal stupide qui a été adopté à Saint-Michel-de-Bellechasse qui oblige les gens de ce village à peinturer leur maison en blanc. J'ai déblatéré sur le sujet et, à la fin du billet, j'ai copié-collé les résultats de mon dernier sondage qui portait sur le fait que
le Bloc québécois ait été le seul parti canadien à avoir voté contre le projet de loi C-268, projet de loi qui modifie le Code criminel pour y inclure une peine minimale d'emprisonnement de 5 ans pour l'exploitation sexuelle des enfants.

Ensuite, j'efface le vieux sondage sur le blogue et je le remplace par le sondage sur le nouveau sujet.

Je me suis rendu compte que ça avait plus de sens. Enfin, dans ma tête, ça en a et, jusqu'à maintenant, je n'ai pas eu de commentaires négatifs sur cette pratique.

Pour voir ce que donne visuellement, cliquez
ici!

Enfin, c'est à vous de voir et libre à vous de vous foutre de cette méthode. Après tout, qui suis-je pour vous dire comment gérer votre blogue, hein?

Mon but était seulement de vous donner mon truc. Prenez ça comme un conseil d'ami! Un ami virtuel, on s'entend!





Devinez quoi! L’ex-députée adéquiste ne l’a pas publié.

À la lumière de la lecture que vous faites du commentaire que j’ai écrit sur le blogue de Catherine Morissette, pouvez-vous me dire où se trouve les propos déplacés et/ou offensants? Bon OK, à la limite, on peut qualifier cela d’un commentaire un peu hors sujet, mais christie, quand on prend du temps pour te donner un conseil, afin d’améliorer ton blogue et pour te permettre de devenir une meilleure blogueuse, la moindre des choses est de respecter le type qui te donne le conseil en publiant son commentaire.

Ensuite, si ça te chantes, tu y réponds, tu suis le conseil ou tu t’en sacres comme de ta première boîte de crayons de couleurs, mais bordel, tu ne vas pas jeter un tel commentaire sans raison. Si je l’ai offensé avec ça, la pauvre femme a vraiment l’épiderme sensible.

À moins qu’elle se soit dit qu’elle n’a pas de conseils à recevoir de personne pour mener son propre blogue. Bordel, j’ai beau vouloir être maître de ma vie et de ce que je fais, mais quand on me donne un conseil pertinent, j’ai au moins la décense d’écouter le conseil de la personne qui prend le temps de m’en donner un. Après tout, si il y a bien une chose qu’on ait supposé savoir, c’est qu’on en sait jamais assez et qu’il y a toujours place à l’auto-critique et à l’amélioration.

Mais ça, le sens de la critique ne semble pas être le point fort de l’ADQ. Les sondages dévastateurs qu’ils ont connu de novembre 2007 à décembre 2008 pendant leur mandat à l’Opposition officielle était un signal qu’ils avaient trahi leur base
libertarienne et que les membres de cette base quittaient le navire les uns après les autres.

Qu’ont donc fait mes «amis» adéquistes pour stopper l’hémorragie? Rien! Niet! Nada! Zéro et une barre! Ils ont préféré rester sourds face à ces signaux d’alarme. C’est peut-être un peu beaucoup à cause de ça qu’ils ont mangé une raclée
aux dernières élections.

Pire sourd que celui qui ne veut pas entendre!

Pire aveugle que celui qui ne veut pas voir!

Pire traître à la cause que celui qui ne veut pas agir pour réparer les dégâts!

Avant cet épisode, j’ai posté d’autres commentaires sur le blogue de Catherine Morissette, commentaires qu’elle a publié.

Mais, de
sa réponse à un de mes commentaires, je retiens surtout cette partie :






Monsieur Proulx, j'apprécie vos commentaires, même si ce blogue s'adresse d'abord aux militants et militantes adéquistes qui auront un droit de vote à exercer sous peu.






Donc, vous avez compris, tout le monde? Il ne faut pas commettre l’odieux de pénétrer dans la chapelle adéquiste. J’ai eu le sacrilège de pénétrer dans une chapelle où seulement les fidèles qui ont la foi divine adéquiste ont le droit d’entrer. Je sais qu’une course à la chefferie d’un parti politique se déroule entre les membres du dit parti, mais il y a quand même des maudites limites à interdire que des indépendants de partis (ce que je suis, car, pour le moment, aucun parti ne mérite que je le défende) laissent des commentaires et participent aux discussions sur un blogue traitant de cette course, surtout que le prochain chef adéquiste pourrait être élu aux prochaines élections et devenir premier ministre d’un gouvernement minoritaire, si le PQ ne se rend pas utile en ne se modernisant pas.

Elle qui a écrit dans la présentation de son blogue qu’elle invitait les gens à participer à la réflexion, l’ex-députée adéquiste est totalement incohérente de m’avoir sorti cette perle et de vouloir faire de son blogue une chapelle pour les adéquistes. Mais bon, la cohérence n’a jamais été le point fort de l’ADQ.

Parfait, mes «amis» adéquistes! Vous voulez vivre comme
une secte, c’est votre droit.

Je propose donc que l’on construise une vraie chapelle pour nos «amis» adéquistes qui ont compris la foi qui devrait envelopper le Québec, chapelle qui aurait devant elle une statue géante à l’effigie de
Mario Dumont, le dieu que tous les tenants de la foi adéquiste devraient prier quatre fois par jours en s’auto-flagellant pour être le symbole parfait du sacrilège suprême de ne pas être aussi purs que lui, et ce, au nom de tous les Québécois(es) qui sont comme eux.

Décidemment, plus ça va, plus l’ADQ ressemble à s’y méprendre
au défunt Ralliement crétiniste du Culbec, ce parti des années 1960-1970 qui voulait étatiser la monnaie, nationaliser les banques et payer la dette en imprimant de l’argent, tout en vantant l’entreprise privée. Par exemple, le système d’assurances que promettait Camil Samson, le chef crétiniste aux élections québécoises de 1970, était un copier-coller des théories de Milton Friedman, mais il n’a jamais promis de dividende social pour tous sans intérêt sur de l’argent nouveau, alors que c’est le pilier de la théorie crétiniste.

Voir
cette vidéo!

Le plus triste, c’est que c’est exactement ça que nos gouverne-mamans font aujourd’hui, les
dogmes crétinistes ressemblant énormément aux dogmes key-key-key-keynésiens. Les crétinistes voulaient faire imprimer de l’argent en plus grande quantité pour vaincre la pauvreté et aider la classe moyenne. Mettez cette théorie-là dans la bouche de Barack Obama aujourd’hui et vous avez les grandes lignes de tous ces bailouts stupides qui ne sont ni plus ni moins que du socialisme pour les banques! Comme quoi, plus ça change, plus c’est pareil!

À l’époque, on parlait de la «piastre à Caouette», du nom de leur chef fédéral,
Réal Caouette. Une proposition qui était ridiculisée par tout le monde, à l’époque! Aujourd’hui, l’État applique les dogmes crétinistes et on risque de se rappeler pourquoi les partis ayant porté cette théorie n’ont jamais été pris au sérieux. Quand l’État imprime de l’agent, on crée de l’inflation.

Il est absurde, même en acceptant le système monétaire actuel, d’accepter que l’assureur (le gouvernement) décide par qui on doit se faire soigner, quels traitements avoir, quels hôpitaux construire, etc., tout en votant des lois. Sans oublier le système administratif pourvoyeur de travail à la pelle!

Physiquement, nous pourrions tous vivre dans l'abondance, disait la théorie de Clifford Hugh Douglas! Ben, j’ai des p’tites nouvelles pour vous. Moi, quelqu’un qui me dit ça est automatiquement un illuminé rêveur. C’est vrai que pour un certain temps la planète peut potentiellement fournir l’abondance à tout le monde. Mais, le problème, c’est que pour obtenir des ressources, ça prend un effort. L’autre problème, c’est qu’à moins que tous les humains fournissent un effort égal, les ressources ne pourront jamais être attribuées de manière égale et comme on sait qu’une certaine proportion d’humains seront toujours des paresseux, alors l’égalité n’existera jamais. Oubliez ça, les gau-gauchistes! Le libre-marché est le seul modèle économique valable et viable à long terme.

Si l’ADQ commence à ressembler au défunt Ralliement crétiniste sur la forme, alors les adéquistes sont quoi?
Les Bérêts blancs de feu Louis Even et de feu son épouse Gilberte Côté-Mercier, cette secte d’ultra-catholiques anti-capitalistes ayant embrassé le crétinisme social, hein?

Voici
une bonne vidéo montrant les idées farfelues de la bonne femme!

Dire qu’il n’y a pas si longtemps, l’ADQ dénonçait, et avec raison, les élites universitaires dans leur tour d’ivoire qui nous pondent n’importe quelle réforme bâclée. Aujourd’hui, l’ADQ est en train de se forger tranquillement une élite à protéger. La conversion a été rapide et je passe outre
ce p’tit club de belles-mères qu’est le groupe des anciens députés adéquistes.

Passons aussi outre le fait que l’ex-député adéquiste de Chambly,
Richard Merlini, ait aussi lancé son propre blogue et qu’il censure lui-aussi certains commentaires pertinents pour que l’ADQ retrouve ses esprits politiques, cet exercice étant aussi utile que d’enfoncer des portes ouvertes!

Surtout qu’à part moi, il n’y a pas beaucoup de monde qui écrit sur le blogue de monsieur Merlini, alors à quoi bon censurer mes commentaires, hein? Décidemment, la censure semble être de mise chez les adéquistes. Vous allez me dire que tous les partis censurent ceux qui ne pensent pas comme eux et vous avez raison, mais n’empêche que je me serais attendu à un peu plus de la part d’un parti qui se disait, il n’y a pas si longtemps (2007, c’est encore très frais), pro-liberté comme l’ADQ.

Dommage!

Il y a une leçon de vie à tirer de tout ça : fuyez les blogues affiliés à des partis politiques comme la peste et restez sur les blogues indépendants! Il y a moins de risques que vous ayiez l’impression de vous faire enculer par un parti politique quelconque lorsqu’on vous censure ou qu’on vous efface vos commentaires en pleine face.

J’ai honte d’avoir déjà voté pour l’ADQ.

Ce qui fut autrefois un parti prometteur pour les libertariens est en train de se transformer en parti comme les autres avec la censure et la tour d’ivoire qui viennent avec ce genre de partis. Bref, il n’y a rien là-dedans pour faire
une révolution du bon sens à travers le Québec.

L’identité du prochain chef adéquiste viendra confirmer ou infirmer mes doutes.

De plus, n’en déplaise à Catherine Morissette et à tous mes «amis» adéquistes, je compte parler de
la course à la chefferie de l’ADQ, même si je ne suis pas membre de ce parti, même si je suis un indépendant de parti et même si je ne fais pas partie de leur p’tit club sectaire!

Je compte en parler, parce que j’ai backé ce parti en 2007, parce que j’ai cru à ce parti, parce que j’ai défendu l’inexpérience des candidats de 2007, parce que j’ai voté pour ce parti
aux élections de 2007 et parce que je suis un citoyen politisé qui considère que l’ADQ est un parti suffisamment important pour s’intéresser à cette course, en tant que deuxième groupe d’opposition à l’Assemblée nationale, en plus d’être l’ancienne Opposition officielle.

Par contre, cette course est longue à n’en plus finir et le parti semble mener ce dossier assez important pour lui en amateur.


«On va connaître telle affaire de la course à telle date, dans une semaine, ou peut-être dans un mois, etc., pis c'est la même chose pour une autre affaire aussi dans deux mois, là, quand la bataille de la date de l’élection du chef sera réglée, là!»

L'ADQ subissait vraiment la dumoncratie pour ne pas avoir pensé à fixer des règles pour une course à la chefferie qu’elle ne semble même pas être capable d’organiser. Ou alors, ce sont les mêmes caves qui leur ont «inspiré» la motion complètement ridicule et improvisée sur les connes-missions scolaires de novembre 2007.

Disons que je commence à croire que l'ADQ n'était qu'un power trip de Dumont! Triste, car, j’ai déjà cru au parti!

Je veux bien croire qu’il s’agit de la première course à la chefferie de l’Histoire du parti, mais il y a quand même des maudites limites à passer pour des amateurs
néophytes où le parti semble être complètement désorganisé à chaque première fois.

Ils ont fait patate à leur première fois comme Opposition officielle. J’ai bien peur qu’ils feront aussi patate à leur première fois pour l’organisation d’une course à la chefferie de leur parti.

Sacrés adéquistes, allez! Je vous regarde aller comme on regarde un film.