samedi 11 juillet 2009

Le vrai Gilles Taillon (6e partie) : candidat de l'économie recherche contenu, idées et expérience dans le domaine!







Gilles Taillon en a surpris plusieurs en se lançant dans la course à la chefferie de l’Action démocratique du Québec. Dans les médias et sur le Plateau, il passe pour un pur produit du privé et pour un réactionnaire d’extrême-droite qui va complètement démanteler notre merveilleux système socialiste culbécois de bord en bord. Pour nos amis adéquistes, il passe pour un réformateur qui va réduire la taille de l’État et réformer le modèle québécois.

Malheureusement pour eux, ces affirmations ne tiennent pas debout une seule seconde à l’analyse des faits. Durant les prochains jours, je vais vous montrer le vrai visage de l’ex-député adéquiste de Chauveau. Je vais vous montrer à quel point nos médias, le Plateau et les adéquistes se trompent éperdument sur son compte et qu’il n’est pas l’homme qu’ils s’imaginent connaître.

Cette fois-ci, c’est au tour de
Marc Nadeau du blogue Les Bleus de mettre en lumière le vide abyssal du programme électoral de Gilles Taillon.


Voici ce qu’il en dit!





La plateforme de Gilles Taillon est vide


Hier soir, je me suis rendu sur le site de la campagne de Gilles Taillon. C'est, sans surprise, que j'ai pu y observer que le candidat à la succession de Mario Dumont mise sur l'économie comme cheval de bataille.

Il y a, cependant, deux problèmes avec cette notion.

D'abord, Gilles Taillon n'avance rien de bien concret pour illustrer sa solidité dans le domaine. Aucune proposition, aucun projet, aucun chiffre! Seulement des généralités frôlant la banalité! Faites-moi confiance, je connais le dossier semble-t-il nous dire! Peu convaincant, donc!

Ensuite, comment se fait-il que personne, parmi
la longue liste des gens qui pourraient théoriquement attester de sa feuille de route économique, n'ait été sollicité pour écrire un petit commentaire? De la Commission scolaire de Sherbrooke au Conseil du patronat, en passant par tout le carnet d'adresses auquel on s'attend avec un tel personnage, il me semble bien que quelqu'un pourrait venir nous dire, en quelques lignes, pourquoi l'ancien député de Chauveau est le mieux positionné dans ce dossier!

Il est, certes, fort intéressant de regarder la bouille sympathique de
François Bonnardel ou le charmant sourire de Linda Lapointe, mais je dois avouer que je m'attendais à beaucoup plus qu'une simple opération cosmétique en visitant le site Internet de Gilles Taillon.

Pas étonnant que la plateforme du candidat à la chefferie semble reposer sur du vide! En ce sens, les faiseurs d'images donnent visiblement l'impression de ne pas trop s'être trompés dans leur concept.






Je vous invite, comme complément de lecture, à lire, sur le même billet, ce brillant commentaire de Jean-François Levert, qui, ma foi, résume bien ce que je pense du décevant vide d’idées de Taillon.






Candidat de l’économie? N’importe quoi!


Je n'ai jamais compris comment on peut être un «candidat de l'économie». Personne ne peut avoir une expertise en économie, mais plutôt dans un des champs de la science économique. Être «candidat de l'économie», ça ne veut absolument rien dire, sauf que l'on est un analphabète en économie. Après tout, Léo-Paul Lauzon et Martin Masse pourraient tous deux se targuer d'être des «candidats de l'économie»! Les étiquettes sont toujours réductrices, mais celle-ci, que monsieur Taillon s'est lui même donnée, est, au contraire, tellement vague. Dans le même registre, je propose à Gilles Taillon de s'autoproclamer le candidat du «gros bon sens».

«Ensuite, comment se fait-il que personne - parmi la longue liste des gens qui pourraient théoriquement attester de sa feuille de route économique - n'ait été sollicité pour écrire un petit commentaire?»

Je viens de consulter sa biographie sur son site. J'en suis K.O.! Il n'a pas de background économique, à moins que l'on compte sa job de lobbyiste (président du Conseil du patronat du Québec).





Conclusion : Hum! Une coquille vide au niveau des idées et une image créée de toutes pièces par les faiseurs d’images, et ce, avec le plus grand des succès du point de vue du marketing! Ça ne vous rappelle pas quelqu’un, ça, par hasard, hein?

Source :
Les Bleus.




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