dimanche 19 juillet 2009

Tous unis contre le protectionnisme pour empêcher la répétition des erreurs du passé!






Une crise financière et économique ébranle le monde. Les hommes politiques promettent d’agir.

George W. Bush : «Mon administration travaille avec le Congrès pour s’attaquer aux causes de l’instabilité de nos marchés.».

Barack Obama : «C’est pourquoi mon administration s’engage à faire le nécessaire pour répondre à la crise et nous mener vers des jours meilleurs.».


Mais, quel type d’action est nécessaire? Où devons-nous nous tourner pour obtenir des réponses?

L’Histoire nous a donné des leçons, mais nous les ignorons dangereusement. Commençons par l’Histoire de
la Grande Dépression!


C’était l’année 1919 et le monde commençait à se remettre de la dévastation de
la Première Guerre mondiale. Alors que les soldats rentraient, tout revenait peu à peu à la normale. Les États-Unis retrouvaient une prospérité économique plus vivace qu’avant la guerre. Bien sûr, la période connaissait des hauts et des bas.

En fait,
la dépression de 1920 à 1921 constitue un record historique de baisse du PIB et des prix. Mais, l’économie américaine repartit très vite. La dépression se termina en juste un peu plus d’un an et céda la place à une période de prospérité que l’on appela les Années folles.


Cependant,
la récession suivante, soit la crise de 1929, allait être différente. Une série de décisions politiques désastreuses transformèrent ce qui aurait pu être une simple récession en ce que nous appelons aujourd’hui la Grande Dépression.


Amity Shlaes du Conseil Américain des Relations Extérieures et auteure du livre «Une Nouvelle Histoire de la Grande Dépression» a expliqué comment une crise économique s’est transformée en une catastrophe mondiale.

Amity Shlaes : «
À la fin des années 1920, nous avons eu un krach boursier, mais qui n’avait pas à devenir une dépression et, quand nous avons eu la dépression, elle n’aurait pas dû durer jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale et, pourtant, c’est ce qui s’est passé. À chaque fois, ce sont des décisions politiques arbitraires qui ont empiré une situation déjà difficile.».

Le président américain,
Herbert Hoover, était un avocat de barrières commerciales spéciales envers l’étranger. Cette politique est appelée le protectionnisme. Une des premières actions politiques qu’il posera après son assermentation en 1929 a été de réunir une session spéciale du Congrès sur les droits de douane, ces taxes imposées sur les produits venant de l’étranger.


Hoover écrira, plus tard, dans ses mémoires qu’il pensait que des droits de douane élevés sur les produits agricoles aideraient les agriculteurs américains en consolidant
un marché intérieur, puisque les biens importés seraient, désormais, trop chers pour les Américains. Hoover pensait qu’augmenter artificiellement les prix agricoles accroîtrait les revenus des agriculteurs américains et créerait une demande plus importante pour les produits industriels.

La célèbre Loi Smoot-Hawley sur les droits de douane a été votée au Congrès en juin 1930 et signée par le président Hoover. Elle représentait une hausse très importante des droits de douane sur les produits importés.

Amity Shlaes : «On a appelé ça le droit de douane Smoot-Hawley, un droit de douane effrayant qui a réduit
le commerce extérieur des États-Unis de moitié au pire moment, quand la Bourse s’effondrait de plus de moitié. L’économie américaine était donc au plus mal avec le krach boursier et la Loi Smoot-Hawley fit empirer la situation.».

La Loi Smoot-Hawley allait plus loin que la simple taxation des biens agricoles importés. Au moment où la loi a été votée au Congrès, divers
groupes de pression avaient réussi à obtenir des protections aux dépens du consommateur américain et de secteurs non-politisés. La loi comprenait des taxes spéciales sur le sucre, le blé, le boeuf, le coton, les textiles, les chaussures, le cuir, la laine et ses produits dérivés, le velours, la porcelaine de Chine, les instruments chirurgicaux en verre, les couteaux de poche et les mécanismes de montre. Les droits de douane furent augmentés sur plus de 20 000 articles importés.


Bien sûr, ceux qui payèrent le prix de la protection de ces secteurs furent les consommateurs américains, les autres entreprises américaines et tous ceux qui avaient besoin de ces importations surtaxées pour faire tourner leurs affaires. Les hommes politiques ne comprenaient pas qu’on ne crée pas de richesses en entravant
les échanges.


L’échange crée la valeur en permettant à chacun d’échanger sa
production contre celle des autres. Chaque participant à l’échange peut se spécialiser dans ce qu’il produit à moindre coût. L’échange est fondé sur les gains mutuels. Entraver l’échange ne fait que réduire la taille du gâteau économique! Les intérêts spéciaux ne peuvent y gagner que si, tout en faisant réduire la taille du gâteau, ils récupèrent une plus grande part, mais tous les autres obtiennent, alors, une plus petite part d’un plus petit gâteau.

Le protectionnisme appauvrit. Le protectionnisme crée des conflits entre les intérêts des producteurs et ceux des consommateurs dans chaque pays ayant des politiques protectionnistes. Il crée, aussi, des conflits entre les nations.

Les exportations américaines déclinèrent en conséquence du droit de douane Smoot-Hawley. Alors que les droits de douane touchaient les consommateurs américains qui importaient moins à l’étranger, leurs fournisseurs étrangers importèrent moins aux États-Unis et les exportations américaines s’effondrèrent. Les industries exportatrices américaines furent, donc, dévastées par une loi qui était censée protéger les industries américaines de la concurrence étrangère. Au final, cette politique fut un désastre pour l’Amérique.

Les exportateurs américains avaient, eux, compris le raisonnement économique que n’avaient pas compris les hommes politiques. Le directeur européen de
General Motors, Graham Howard, envoya un télégramme au président Hoover pour l’avertir que le passage de la Loi Smoot-Hawley entraînerait l’isolement économique des États-Unis et causerait la dépression la plus grave de l’Histoire. La suite des choses lui a donné raison.

Le protectionnisme fut un désastre pour l’économie des États-Unis, mais, il fut aussi un désastre pour le monde entier, car ériger des barrières protectionnistes génère des tensions et de l’hostilité entre les pays.

Amity Shlaes : «Lorsque la Loi Smoot-Hawley fut votée, au Bureau des affaires étrangères, on s’inquiétait de l’avenir du monde et pas seulement de l’avenir économique, mais aussi de l’avenir politique. On lisait tout ce qu’on trouvait dans les journaux européens pour
recenser ce que disaient les Européens. Une des choses très intéressantes était, par exemple, ce que disait ce journal suédois à propos des droits de douane Smoot-Hawley : «Cela a été le coup le plus terrible à avoir été porté à la vie économique mondiale.», ou encore, ce journal espagnol : «Les États-Unis ont piétiné la juste concurrence et l’esprit pacifique du monde.». Ces journaux ont, donc, tout de suite, vu que les conséquences des droits de douane américains et les conséquences de cette attitude américaine cavalière allaient être politiques, diplomatiques et qu’elles allaient affecter le futur de la démocratie sur le continent.».

Alors que les pays augmentaient leurs droits de douane les uns après les autres et entravaient le commerce international, le monde tomba dans la dépression. Dans les deux ans après le passage de la Loi Smoot-Hawley aux États-Unis, le volume du commerce international s’était effondré de 70%. Avec l’effondrement du commerce vint plus de
chômage, plus de pauvreté et la montée de l’extrémisme.

Le protectionnisme a largement contribué à l’effondrement de l’économie mondiale et aux conséquences terribles qui allaient suivre.

Comme l’a dit
Martin Wolf, économiste à l’Université d’Oxford et du Financial Times : «Cet effondrement du commerce fut une incitation à rechercher l’autarcie et le Lebensraum, surtout pour l’Allemagne et le Japon.».

Le protectionnisme était-il la bonne politique, en 1930? Est-il la bonne réponse à la crise financière actuelle?
Pas selon les économistes qui ont étudié la période!

Le professeur
Jagdish Bhagwati de l’Université Columbia est un expert reconnu sur la question.

Jagdish Bhagwati : «Aujourd’hui, après la crise financière et
macroéconomique, beaucoup de gens pensent que cela justifie le protectionnisme. Mais, le protectionnisme relève de la question du commerce des biens et des services. Il porte sur des questions commerciales, alors que la crise financière est liée à des problèmes financiers.».


Entraver les échanges n’arrêtera pas les problèmes qui ont leur origine dans
le secteur financier! Comme les droits de douane Smoot-Hawley et le processus de représailles qu’il a initié autour de la planète, le protectionnisme ne fera qu’empirer les choses, aujourd’hui, en ne résolvant aucun des problèmes sous-jacents. Entraver le commerce ne guérira pas la crise économique, mais risque de la rendre bien pire, comme cela s’est passé dans les années 1930!

Des économistes du monde entier se sont regroupés pour préserver
la liberté du commerce contre les protectionnistes qui veulent entraver le commerce en signant la pétition pour la liberté du commerce à cette adresse.


C’est une initiative réellement internationale qui réunit des individus de toute la planète.

«Je suis Aili Huang de Chine et je suis fière de défendre la liberté du commerce.»

«Je suis Gabriel Araújo du Brésil et je suis fier de défendre la liberté du commerce.»

«Je suis William Arnold des États-Unis et je suis fier de défendre la liberté du commerce.»

«Je suis Nadine Abdallah du Liban et je suis fière de défendre la liberté du commerce.»

«Mon nom est Emmanuel Martin de France et je suis fier de défendre la liberté du commerce.»

«Je suis June Arunga du Kenya et je suis fière de défendre la liberté du commerce. Je ne veux pas d’un retour aux politiques qui ont ruiné l’économie mondiale dans les années 1930. Rejoignez-moi, ainsi que d’autres personnes du monde entier, dans notre campagne pour dire NON au protectionnisme!»

À votre intention de la part de :
l’Initiative Globale Atlas pour la liberté du commerce et la prospérité!

Signez
la pétition!


Toutes ces informations ont été prises
ici!

Je suis Jean-Luc Proulx du Québec et je suis fier de défendre la liberté du commerce.

Si, tout comme moi, vous avez à cœur la liberté du commerce et que vous ne voulez pas que les erreurs du passé se répètent, une fois de plus, à cause de l’ignorance crasse de nos politiciens, vous n’avez absolument aucune excuse pour ne pas aller signer
la pétition contre le protectionnisme ici, maintenant, tout de suite, dans le genre, là, là!

OK?

Dire qu’il y a encore
des gau-gauchistes étatistes qui souhaitent un retour en force du protectionnisme et la fin du libre-échange! Quand on sait que le protectionnisme américain des années 1930 a contribué à la montée du fascisme et du nazisme et, donc, à la «préparation» de la Deuxième Guerre mondiale, en plus d’avoir ruiné les États-Unis et le monde, je crois que l’on peut dire que le vrai visage de ces gau-gauchistes étatistes est en train de se révéler à la face de bien du monde.




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1 commentaire:

  1. Droles de démocraties : à quoi sert de voter si les lobbyistes financiers ont plus d'influence sur l'avenir de tous les peuples des états démocratiques ? Shuuuuuuuut , nous sommes au 21eme siècle . Quelle blague

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