samedi 17 janvier 2009

Tout sur les crimes du Hamas

Hamas, cas d’école des crimes de guerre

Haviv Rettig Gur The Jerusalem Post

vendredi 16 janvier 2009

Les tactiques de combat et l’idéologie du Hamas sont, "par excellence, un cas d’école" de violations systématiques du droit international humanitaire, selon un expert de premier plan du droit international qui a pu se rendre dans la région de la périphérie de Gaza ce mardi. Il n’y a "presque aucun exemple comparable" où que ce soit dans le monde d’aujourd’hui d’un groupe qui viole aussi systématiquement les accords internationaux liés aux conflits armés, a déclaré Irwin Cotler - ancien Ministre de la Justice du Canada, membre du Parlement de ce pays et professeur de droit à l’Université McGill de Montréal - au Jérusalem Post ce mardi.

Le Hamas commet au moins 6 violations du droit international, souligne Cotler.

"Premièrement, le fait de viser délibérément des civils est en soi et par soi un crime de guerre," note-il, en référence aux roquettes que le Hamas tire sur les villes méridionales d’Israël depuis huit ans.

"Un deuxième crime [est commis] quand le Hamas attaque [depuis] des zones civiles et des infrastructures civiles, que ce soit un building à appartement, une mosquée ou un hôpital, dans le but de se rendre immun aux réponses d’Israël," continue-t-il. "Les civils sont des personnes protégées, et les zones civiles sont des zones protégées. Tout usage d’infrastructure civile aux fins de lancer des bombes est en soi un crime de guerre."

Que le Hamas porte la responsabilité légale des dommages causés aux civils dans les zones à partir desquelles il tire [des roquettes ou des obus de mortier] est inscrit en lettre d’or dans toute la littérature du droit international, affirme-t-il : "Dans les principes généraux du droit coutumier qui s’impose aux nations, dans le droit international spécifique aux conflits armés [aussi appelé] droit humanitaire international, dans la quatrième Convention de Genève, dans les décisions de la Cour Internationale de Justice et le Tribunal Pénal International pour l’ancienne république de Yougoslavie et le Rwanda - Tout y est mentionné."

Troisièmement, explique-t-il, "l’usage impropre et le détournement des symboles humanitaires aux fins de lancer des attaques tombent sous le coup de la qualification de "perfidie". Par exemple, utiliser une ambulance pour transporter des combattants ou des armes ou un combattant qui se déguise en docteur dans un hôpital, ou qui utilise un logo ou un drapeau de l’ONU, tout cela ce sont des crimes de guerre!" [**]

La quatrième violation, "dont il a été fait peu de cas, est la prohibition dans la quatrième convention de Genève et la jurisprudence internationale de l’incitation directe et publique au Génocide. La Charte du Hamas elle-même est une incitation permanente au génocide. [De la même manière,] juste avant que ces affrontements ne commencent, j’ai vu des leaders du Hamas à la télévision parlant d’Israël et des Juifs comme étant des fils de singes et de porcs."

Le cinquième crime est lié à l’ampleur des attaques contre les civils, qui hisse cette [première] violation au statut de crime contre l’Humanité. Selon Cotler, "quand vous bombardez délibérément des civils non pas occasionnellement mais dans des attaques systématiques et à grande échelle, cela est défini comme crime contre l’Humanité dans les traités du Tribunal Pénal International et du droit international humanitaire."

Le dernier crime dont le Hamas est responsable est le recrutement des enfants dans un conflit armé.

"Le Hamas est un cas d’école dans chacun de ces 6 catégories de crime de guerre," affirme Cotler. Malheureusement, la communauté internationale "continue de minimiser la manière par laquelle le Hamas s’est engagé dans une politique de violation massive du droit international humanitaire."

Cotler affirme qu’il est particulièrement important de mettre en évidence les violations du Hamas en ceci que cela ferait porter tout le poids des responsabilités de la tragédie civile à Gaza sur le vrai responsable.

"Les conséquences [du combat] sont tragiques en termes humains," affirme-t-il. "Clairement ce qui arrive à Gaza est une tragédie. Mais il faut qu’il y ait une clarté morale et légale en ce qui concerne les responsabilités. Quand Israël réplique et que des civils sont tués parce que Israël vise une zone depuis laquelle des roquettes sont lancées, alors c’est le Hamas qui porte la responsabilité des morts, et pas Israël, selon le droit international."

[**] Notes

Le droit des conflits armés n’interdit pas la ruse mais interdit la perfidie.

Il est licite de chercher à induire l’ennemi en erreur, par exemple en utilisant des leurres qu’il attaquera inutilement ou en cherchant à lui faire croire à une offensive ailleurs et à un autre moment que celui auquel elle aura vraiment lieu.

Le fait que des membres de l’armée allemande aient revêtu des uniformes alliés pour donner aux convois de fausses indications (afin de permettre la fuite du reste de leur détachement) - manoeuvre qui n’avait pas entraîné mort d’hommes et n’avait pas non plus pour but de le faire - n’a été considéré que comme ruse de guerre, au même titre que les leurres placés par les Alliés autour de Douvres (plusieurs milliers de chars) pour persuader Hitler de l’imminence d’un débarquement dans le Pas-de-Calais ou que le bombardement d’Abbeville effectué pour faire croire à ce scénario.

La ruse de guerre n’est pas toujours crime de guerre.

Dans quel cas une ruse de guerre est-elle un crime de guerre?

Par exemple, tirer sur un parachutiste autre que d’une troupe aéroportée, ou attaquer l’ennemi alors qu’on est venu se présenter à lui avec un drapeau blanc - ou qu’il se présente lui-même avec un drapeau blanc - est un crime de guerre!

Utiliser le droit humanitaire pour faire la guerre est un crime de guerre!

S’abriter faussement derrière des emblèmes de neutralité comme l’ONU constitue un crime de guerre!

S’abriter faussement derrière le droit des conflits armés est qualifié de "perfidie" et constitue un crime de guerre!

Par exemple, faire croire à une reddition pour attaquer ensuite ou abriter des combattants derrière l’emblème de la Croix-Rouge sont des perfidies!

[extrait de l'article "crime de guerre" sur Wikipédia]







Actualité Proche et Moyen-Orient
Gaza : l'aide humanitaire est confisquée par le Hamas
Publié le 12/01/2009 18:54 par La Rédaction




La situation humanitaire est catastrophique à Gaza, où près de 20 000 tonnes d’aide humanitaire ont été remises à Gaza. Depuis le début de l’opération israélienne à Gaza :

* 806 camions (19 983 tonnes) d’aide humanitaire ont été acheminés vers la Bande de Gaza, dont 435 en provenance d’organisations d’aide internationales et de gouvernements. La priorité est donnée à l’approvisionnement humanitaire en conformité avec les besoins évoqués par la communauté internationale et le Comité civil palestinien.

* 449 citoyens possédant une double nationalité ont été évacués de Gaza à leur demande.

* 3000 doses de produits sanguins ont été données par la Jordanie.

* 5 ambulances données par la Turquie.

* 5 ambulances ont été transférées de la Cisjordanie par la Société du Croissant rouge palestinien.

* 34 personnes ont été évacuées vers Israël pour recevoir des soins médicaux dont 2 enfants.

Depuis le 7 janvier, l’armée israélienne a mis en place un «corridor humanitaire» d’une durée de trois heures quotidienne en accord avec les besoins et la situation sécuritaire dans la région. L’ouverture des contacts et d’une «hot line» avec les organisations internationales (UNRWA, ICRC, WHO, WFP, etc…) a été établie, afin d’évaluer et coordonner les besoins humanitaires et les demandes de la population civile palestinienne. Le gouvernement israélien est aussi en contact avec l’Autorité palestinienne, le Comité civil du Fatah à Gaza et les secteurs privés palestiniens, afin de faire passer les besoins humanitaires et de coordonner l’entrée des produits et des marchandises humanitaires à Gaza.

Pendant cette période :

* les organisations internationales distribuent les équipements et la nourriture aux centres de distribution pour la population civile.

* les funérailles sont organisées.

* les déplacements médicaux sont coordonnés.

* les déplacements des représentants des organisations internationales sont coordonnés (par exemple : des vivres pour une école de Beit Hanoun qui devient un abri.)

Récemment, les rapports disent que des éléments du Hamas confisquent les dons de nourriture envoyés à Gaza au cours des opérations. Les rapports montrent en particulier la confiscation de farine et sa vente à des prix prohibitifs.

Le 11 janvier 2009, dans un forum Internet du Hamas, les internautes se sont plaints de la confiscation de la farine donnée à Dir-al’Balech par les éléments du Hamas. Il y a aussi une description de la manière dont le Hamas transfert les vivres dans leurs propres entrepôts, et les distribue à seulement deux boulangeries de la ville – la boulangerie Albana et la boulangerie Al-Zalah – deux établissements qui appartiennent au Hamas.




Pour terminer, regardez cette vidéo qui montre le Hamas semer la terreur à l’hôpital de Shifa! Mais ça, les médias de Mouyial n'en parleront pas.

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