mercredi 21 janvier 2009

La récession n'est pas aussi grave que ce que les médias veulent nous faire croire

Radio-Cadenas aime bien nous prendre pour des imbéciles en affirmant sans cesse que l’on vit la pire crise financière depuis la Grande Dépression de 1929. Mais, est-ce vraiment le cas? Voici comment la récession actuelle se compare aux récessions vécues depuis la Deuxième Guerre mondiale, chiffres à l’appui! L’année citée pour chaque récession est celle du début des dites récessions.

Selon Antagoniste.net, voici comment avait changé le taux d’emploi aux États-Unis 12 mois après le début de la récession de 1948 : -4,3%! 12 mois après le début de la récession de 1953, le taux d’emploi avait dégringolé de 3,4%. En 1957, c’était une diminution de 3,6%. 12 mois après le début des récessions de 1960, 1969, 1973, 1980, 1981, 1990, 2001 et 2007, voici comment le taux d’emploi avait changé respectivement : -2,2%, -0,6%, +0,4%, +0,3%, -2,3%, -1,4%, -1,6% et -1,9%!

Toujours selon Antagoniste.net, voici comment
le taux de production aux États-Unis avait respectivement changé 3 trimestres après le début des mêmes récessions : -0,7% en 1948, -2,7% en 1953, -3,2% en 1957, -0,5% en 1960, +0,9% en 1969, -1,5% en 1973, -0,5% en 1980, -2,3% en 1981, -0,6% en 1990, +0,3% en 2001 et +0,8% en 2007!

Alors, maintenant que vous connaissez les chiffres, est-ce que nous vivons la pire crise financière depuis la Grande Dépression de 1929, hein? La réponse est non. Bref, si
Barack Obama va de l’avant avec ses politiques keynésiennes extrêmement coûteuses, les médias ne pourront plus dire que c’est la fin du capitalisme, mais plutôt la fin de l’hégémonie économique des États-Unis, car l’hyperinflation que causeront ces politiques vont tuer le dollar américain et comme l’économie mondiale est fortement liée à l’économie américaine, je vous laisse prévoir la suite.

De plus, entre vous et moi, ce n’est pas
l’imbécillité économique que Monique Sacoche-Forget ose appeler un énoncé économique qui freinera cette destruction économique, mais plutôt une baisse des impôts ET une baisse des dépenses, sinon le Québec sera engloutit de façon très abrupte dans cet engrenage vicieux. Voilà pourquoi l'étatisme ne donne rien! D'ailleurs, on n'a jamais eu droit à une économie véritablement libre et sans entrave étatique, ce qui serait pourtant la seule solution à long terme pour la viabilité d'un Québec souverain.

1 commentaire:

  1. Pour la gauche qui a un profond dégoût pour le profit, toutes ces pertes l'ont amenées à l'orgasme et ça parait dans les médiats. Et comme ils sont hypocrites de nature, le fait que se sont les plus pauvres qui sont les plus touchés ne les empêche pas de jouir. Comme de plus, ils ont des oeillères, ils ne réalisent pas que bien que certains secteurs soient durement touchés il y en a d'autres qui s'en tire très bien.

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