Alors que Point de bascule nous informe qu’un syndicat universitaire ontarien veut bannir les professeurs israéliens des universités de la province, nous prouvant ainsi l’antisémitisme chronique des syndicats, que le Suburbain lucide nous explique l’escroquerie de l’ONU sur la pauvre petite école palestinienne frappée par la méchante armée israélienne, que Antagoniste.net nous informe sur les causes de la guerre à Gaza, que Majorité silencieuse nous donne des renseignements utiles sur le Hamas et que les animateurs de radio Stéphane Gasse et Jérôme Landry de CHOI-FM font presque le travail de nos bons médias gau-gauchistes de Mouyial en parlant à Marc Nadeau de Majorité silencieuse pour avoir de la vraie information sur le Moyen-Orient, Étienne Duranier, journaliste de Metula News Agency, traite dans son dernier article du journalisme tendancieux.
Disons que ce n’est pas Richard Hétu qui nous pondrait un tel article pour ne pas déplaire à ses moonbats qui détruisent la crédibilité de son blogue jour après jour! Jamais Hétu n'aura l'intégrité journalistique pour rectifier les faits, car il en est tout bonnement incapable. J'ajouterais également qu’il n’y a quasiment aucun journaliste pour rappeler aux idiots utiles que le Hamas est un groupe TERRORISTE, qu’il est reconnu comme tel par les États-Unis et par l'Union européenne, et qu’il appelle, notamment dans sa charte protégée par l’ONU, à la destruction d’Israël.
Les médias ont choisi leur camp (info # 020401/9)
© Metula News Agency
Dimanche 04 janvier [19:28:00 UTC]
Par Étienne Duranier
Jusqu’où peut aller le journalisme tendancieux : il n’y a pas de Hamas dans la guerre qui oppose le Hamas à Tsahal!Il n’y a aucun reporter occidental dans la Bande de Gaza, et aucun reporter – tout court – embarqué avec le contingent israélien d’intervention.
Ce choix de l’armée, découlant de la cacophonie malsaine qui s’était déchaînée lors de la Seconde Guerre du Liban, a pour résultat que personne ne sait exactement ce qui se passe dans la Bande ni où en sont les combats.
Contrairement à ce qui s’était passé à l’été 2006, Tsahal ne donne pas de point presse quotidien. Plus extrême encore, le chef d’état-major de l’armée israélienne, le général Gaby Ashkenazi, n’est pas intervenu publiquement à une seule reprise, durant les huit jours que dure déjà le conflit.
Aucun autre officier ou soldat n’a d’ailleurs brisé cet impressionnant silence radio.
L’avantage immédiat de ce mutisme relève de ce que les forces armées conduisent les opérations à leur main, sans avoir à rendre compte de chacun de leurs choix ni de l’état de leurs initiatives.
Même les 55 soldats de Tsahal traités dans les hôpitaux pour les blessures reçues au combat restent silencieux sur ce qu’ils ont vu. La seule chose qu’ils tiennent à exprimer, c’est leur empressement à rejoindre leur unité.
Les seuls moyens pour obtenir des informations résident soit dans le visionnage des émissions des chaînes de télévision, possédant des correspondants arabes et des caméras dans Gaza-city, soit par des appels téléphoniques à des Gazaouis (notre choix de prédilection), pour autant que vous possédiez des amis fiables et sérieux de l’autre côté de la ligne de feu.
À propos des reportages télévisés que nous regardons en boucle tout le temps que nous ne nous trouvons pas sur le terrain : ils ont atteint un niveau sans précédent de manipulation coordonnée de l’opinion publique internationale.
Les chaînes TV ne couvrent pas la bataille de Gaza ; toutes les images qu’elles présentent, que ce soient Al Jazeera, la BBC, FR24, FR2, CNN, Euronews - l’infestation etc., tournent autour d’un seul sujet : la situation humanitaire exécrable des civils à Gaza.
De ce thème unique se dégage naturellement une constatation redondante, celle de l’inhumanité d’Israël, et une conclusion pressante : il faut que la communauté internationale oblige au plus vite Jérusalem à accepter un cessez-le-feu unilatéral et sans condition.
À y regarder d’un peu plus près, l’observateur avisé comprend très vite que ces chaînes exercent un lobby au profit du Hamas, qui a lui-même choisi le thème unique de leurs reportages, et qui tente d’en faire la fixation des bonnes âmes occidentales et de la rue arabe, afin d’éviter d’avoir sous peu à agiter le drapeau blanc.
Professionnellement, ce n’est pas très compliqué : cela se limite à placer une caméra devant l’entrée des urgences de l’hôpital Shifa, une autre dans les salles de soins intensifs et une troisième à la morgue. En prenant soin, à cette dernière étape, qu’il y ait quelqu’un pour découvrir les visages du mort, afin de glacer le sang du téléspectateur.
La malhonnêteté des responsables de l’information des chaînes participant à la propagande du Hamas, consiste à diffuser ces images bidonnées, car le téléspectateur n’y voit jamais un milicien islamiste, ni blessé ni mort.
Les conjurés de l’audiovisuel anti-israélien voudraient faire croire que les militaires israéliens combattent des trous d’air, ou qu’ils sont à ce point maladroits qu’ils n’en ont pas encore atteint un seul, en 8 jours de combats.
Ou, peut-être, est-ce que les miliciens et autres terroristes islamiques ne saignent pas lorsqu’ils sont blessés, ou encore, qu’on leur interdit l’accès des hôpitaux?
On ne montre pas non plus au public-cible de miliciens bien-portants, d’ailleurs. Des images des armes qui pourraient leur servir, ni des positions qu’ils occupent, des véhicules dont ils se servent.
Oyez attentivement, lecteurs d’exception, jusqu’où peut aller le journalisme tendancieux : il n’y a pas de Hamas dans la guerre qui oppose le Hamas à Tsahal!
En revanche, on peut être certain que chaque civil de Gaza, mort ou blessé, de même que sa famille, aura un droit de passage devant les téléspectateurs du monde entier. Ces derniers ne peuvent pas s’imaginer qu’on est en train de les mener en bateau et qu’on consent à des efforts médiatiques extraordinaires pour éveiller leur sentiment anti-israélien, et pourquoi pas antisémites.
Les éléments accessoires de la grande mise en scène sont laissés à la "sensibilité" particulière de chacune des chaînes participantes. L’une interviewant un médecin, qui se plaint, depuis cinq jours, que ses stocks de matériel et de médicaments vont bientôt être épuisés.
L’un de ses collègues affirme que l’approvisionnement n’arrive pas, devant le visage épouvanté de l’intervieweuse arabe, et celui révolté de la journaliste de studio, à Doha, Paris, Londres ou New York. Ils voudraient tous faire croire au téléspectateur-cible, que les 10 000 tonnes de vivres et de matériel médical (200 camions) acheminées en huit jours par les Israéliens ont été distribués aux poissons au large de Gaza.
Un troisième confrère praticien, pour une autre chaîne, avertit du massacre qui va survenir si les générateurs électriques de l’hôpital tombent en panne ; eux qui sont presque vide, ayant échappé à la distribution de fuel, pour une raison que l’on ne nous explique pas. En fait, on montre beaucoup d’hémoglobine et on n’explique quasiment rien. Le poids des photos, qu’ils disaient…
Ce qui est étonnant aussi, c’est de voir toutes les voitures privées, qui fonctionnent probablement à pédales, et les ambulances – dont 70 données par l’Étoile de David israélienne – qui carburent certainement à l’eau de mer.
Redevenons un peu sérieux : le 27 décembre dernier, dans le quartier chiite de Khadimiya (rien à voir avec le parti de Mme Livni et de M. Olmert) à Bagdad, un terroriste sunnite s’est fait exploser au milieu d’une procession religieuse! Bilan : 38 morts et 72 blessés – soit autant que l’ensemble des morts palestiniens depuis le début de l’opération terrestre, selon les sources du Hamas lui-même.
L’un des lecteurs a-t-il entraperçu, sur son poste TV, un corps de civil iraquien (il n’y avait que des civils) déchiqueté, a-t-il vu, de longues minutes durant, comment les médecins mésopotamiens, à la blouse maculée de sang, s’affairaient à sauver la vie d’un blessé?
Non, bien entendu, pourtant ce ne sont pas les caméras qui manquent à Bagdad, ni les docteurs s’efforçant de sauver des vies. C’est simplement que personne n’a décidé de diaboliser les terroristes sunnites en transgressant les règles minimales de l’ontologie journalistique et médicale.
L’attentat de Bagdad procède d’une sous-exposition événementielle, destinée à ne pas stigmatiser les terroristes sunnites ; tandis que le traitement de l’information à Gaza participe d’une surexposition artificielle des souffrances des victimes civiles, destinée à diaboliser les Hébreux et à banaliser l’agression du Néguev occidental par les terroristes islamiques.
À croire les statistiques produites par le porte-parole de Tsahal, 78% des victimes palestiniennes de Plomb fondu sont des membres du Hamas. En supposant qu’il y ait eu 400 morts au total dans la Bande de Gaza, je crois avoir vu toutes les 88 victimes civiles… et aucun des 312 "combattants" morts au service de la milice…
Un montage propagandiste, qui pousse les commentateurs – pas toujours des candidats au Pulitzer - des chaînes TV participant au complot à se mélanger souvent les pinceaux, prétendant que toutes les victimes à Gaza sont civiles – en voilà un qui croit ce qu’il montre! Ou que la plupart des victimes à Gaza sont civiles, etc.
Quant au Hamas, puisqu’il ne le voit pas, le téléspectateur-cible est vivement invité à se laisser persuader qu’il n’est pas en cause, et que les génocidaires israéliens sont en train de procéder au nettoyage ethnique des enfants et des femmes palestiniens, puisque c’est tout ce qu’on lui montre.
Il ne peut pas non plus oublier que le parlement de cette bande de courageux résistants vient de rétablir, ces jours derniers, la peine de la main coupée pour les voleurs, même pour les enfants qui chipent une pomme à un étalage, celle des coups de fouet et celle de la crucifixion. Si le téléspectateur-cible ne peut pas l’oublier, c’est tout simplement que ses informateurs attitrés n’ont pas jugé nécessaire de le lui dire.
Terminons cette petite enquête par une brève discussion sur le sens des proportions : les chaînes du complot rapportent fréquemment que la ville de Gaza compterait 1.5 millions d’habitants! C’est faux, il y en a moins de 1.3 millions dans la Bande entière.
Mais passons, allons à l’essentiel : ces chaînes nous parlent d’un déchaînement de violence israélienne contre les civils, tout en citant le chiffre de 40 morts – armés et civils – pour les premières 24 heures de l’offensive terrestre israélienne!
40 morts pour un million d’habitants à Gaza-city, peut-on intelligemment qualifier cela de génocide ou même de massacre?
Cela ne confirme-t-il pas, au contraire, le caractère éminemment prudent du guerrier hébreu dans son traitement, en pleine guerre, des personnes qui ne sont pas directement impliquées dans les combats?
mercredi 7 janvier 2009
Faire le travail des journalistes, telle est la tâche qui incombe à tous et à toutes!
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Depuis que j'ai vue la video sur Pallywood je n'accorde aucune crédibilité à tout ce qui peut venir de Gaza. On nous montre peut-être des scènes qui ont été filmées il y a quelques mois ou quelques années ou qui sont tout simplement des mise-en-scène. À vouloir manipuler les gens, on finit par perdre sa crédibilité.
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