Boucler la boucle du 400e et gardons intelligemment le cap, SVP!

Vous avez été quatre à répondre à mon sondage sur l’événement télévisuel de l’année 2008. Le retour d’André Arthur sur les ondes publiques a obtenu 2 votes et la mort de TQS et la catégorie Autre ont obtenu 1 vote chacun. Maintenant, je vous questionne sur l’événement qui a marqué le plus et/ou qui a réellement fait les festivités ou l’année du 400e anniversaire de la ville de Québec. Quel est-il? Vous avez 6 jours pour répondre à ce sondage et je vous ai encore mis une panoplie de choix.

Pour ma part, je sais que je suis en retard, mais je ne pouvais pas bloguer le soir du 31 décembre, alors je le fais maintenant : l’année 2008 fut une consécration pour ma ville et pour ma région. Que ce soit par l’explosion du taux de tourisme que nous avons connu pendant cette année magique par la présence de sommités mondiales qui ont contribué à leur façon à faire rayonner ces fêtes et notre ville par leur seule présence à Québec : je pense, entre autres, à Robert Lepage et à son Moulin à images, au Cirque du soleil, à Charles Aznavour, à Linkin Park, à Paul McCartney et à Céline Dion, ou par le Championnat mondial de hockey où les vedettes non-Canadiennes de la LNH nous ont emmené des touristes de partout dans le monde (Russie, France, États-Unis pour ne nommer que ces pays), ou par les dignitaires étrangers qui se sont massés, sac en plastique cheap sur le dos en guise d’imperméables pour se protéger du déluge, devant la statue de Samuel De Champlain, ce 3 juillet 2008. Grâce à tout ça, Québec se souviendra longtemps de son 400e.

Le 400e maintenant derrière nous, je garderai toujours en ma mémoire cette journée du 3 juillet 2008 et son spectacle Rencontres sur la Fontaine de Tourny, gracieuseté de monsieur Peter Simons, devant l’Assemblée nationale, spectacle que je suis allé voir. Je me souviendrai surtout du déluge du matin du 3 juillet, du Moulin à images de Robert Lepage que je suis allé voir deux fois, de Espace 400e, du Sommet de la Francophonie qui nous a emmené les chefs d’État des pays membres de toute une organisation internationale, y compris le président français lui-même, Nicolas Sarkozy, qui a passé moins de 24 heures à Québec, mais bon, au moins il est venu, et des spectacles de Charles Aznavour et de Paul McCartney que je suis allé voir. Malgré que cette année mémorable fut marquée par l’incendie du Manège militaire de Québec et par la visite de la secte catholique avec le Congrès eucharistique, je dois lever mon chapeau au maire Régis Labeaume qui, élu depuis seulement 1 mois, a crissé dehors le président de la Société du 400e, Pierre Boulanger, un chum de Jean-Paul L’Allier et du RMQ, qui a laissé Denis Bouchard nous présenter une horreur sans nom comme spectacle d’ouverture le 31 décembre 2007 et dont le mandat a été marqué par la corruption, les salaires occultes, les nominations partisanes et familiales et les enveloppes brunes en-dessous de la table, pour le remplacer par Daniel Gélinas, l’ancien président du Festival d’été de Québec, un homme d’affaires imputable et qui a fait ses preuves. Après que Gélinas eut fait le ménage à la Société du 400e en crissant dehors la gang corrompue de L’Allier qui voulait seulement faire un méchant gros party de la mort pour les pelleteux de nuages et les péteux de broue de la haute-ville et du centre-ville au détriment des honnêtes travailleurs de la basse-ville et de la banlieue, on a assisté à la démocratisation du 400e de Québec et à de la gestion responsable des surplus dégagés par les différents événements comme le Championnat mondial de hockey, ce qui nous a permit de nous payer Paul McCartney, et ça, c’était la chose la plus intelligente à faire. L’Allier et Boulanger ne l’ont pas compris, mais Labeaume et Gélinas, eux, l’ont compris.

Oui, c’est important de maintenir le cap pour 2009, mais pas à n’importe quel prix! Je veux un nouveau Colisée bien avant des Jeux olympiques ou des spectacles à tour de bras, le tout payé à même mes taxes, pour enfourcher l’incontournable post-400e. Un nouveau Colisée s’impose si on veut ravoir une équipe de la LNH à Québec. C’est comme ça que l’on va garder la voie : en reprenant ce qui nous a été volé par Mouyial, soit nos Nordiques, notre Jardin zoologique, notre station de télévision locale, etc., et qui sait, peut-être aurons-nous par le fait même notre propre Casino à Québec, ce qui constituerait des revenus rocambolesques pour la ville. Ce n’est pas en faisant des spectacles que personne ne veut voir que l’on embarquera dans le train de la période post-400e, mais en adoptant mes projets, car EUX, ils respectent le compte de taxes de tous les citoyens et de toutes les citoyennes de la ville de Québec. Malheureusement, le maire Labeaume, de par son étatisme chronique, semble avoir choisi la voie inverse. C’est très déplorable et c’est pour ça que je le dénonce et qu’il me fait vachement penser à un deuxième Jean-Paul L’Allier, parce qu’il ne veut que graisser ses chums par ses maudits spectacles et ses maudits Jeux olympiques, mentalité de Louis XIV en prime : «La ville, c’est moi!». Si il pense que c’est comme ça que l’on respecte l’intelligence et la capacité de payer des contribuables, il se fourre le doigt dans l’œil jusqu’à l’aisselle. Par contre, Labeaume est toujours utile dans le combat des cols rouges de Québec contre les conventions collectives chromées signées Jean-Paul L’Allier des employés municipaux de la Ville de Québec.

Enfin! Pour le moment, oublions un peu le post-400e, car je voudrais lever mon verre virtuel à cet événement historique! Ce n’est pas toutes les villes qui peuvent se vanter d’avoir 400 ans et d’être aussi riches en Histoire que la belle et grande ville de Québec. Dans quelques années, je pourrai encore dire : «J’y étais à ce 400e et j’ai trippé comme ça ne se pouvait pas, surtout devant Paul McCartney dont le spectacle gratuit sur les Plaines d’Abraham était écoeurant.».

Pour la dernière fois, bonne fête Québec, ma ville qui a tant d’Histoire derrière elle! Je t’aime.