La première page de la vraie belle Histoire du Québec vient de se terminer. Dorénavant, il fait partie de la courte liste des libérateurs des peuples.
C’est avec tristesse et surprise que j’ai appris la mort du cinéaste et fervent militant pour la cause de la libération nationale du Québec, Pierre Falardeau. Je l’ai appris ce matin à l’épicerie, par la bouche d’un client.
Pierre Falardeau était, pour moi, un excellent cinéaste qui affichait véritablement ce qu’il pensait dans ses films. Du côté politique, à chaque fois que ce type ouvrait la bouche, il réussissait à gagner mon admiration ou ma réprobation, tout dépendant des sujets qu’il abordait. Sa haine des États-Unis, d’Israël et des Juifs et son appui fanatique aux terroristes enragés du Hamas et du Hezbollah me dégoûtaient et je ne me suis jamais privé pour dénoncer ce côté de lui que je détestais au plus haut point.
Mais, concernant la question nationale, il a toujours été du bon côté. Quand je repasse le bilan qu’il laisse, concernant les paroles qu’il a dites et les gestes qu’il a posés de ce côté, je me dis que ce type-là mérite amplement le titre de Grand Patriote du Québec. Il a toujours pris le parti du Québec, dans sa lutte contre l’apartheid KKKanadian. Il a toujours défendu l’Histoire, la protection et l’effervescence de notre langue française et de notre culture et la libération de notre peuple par des moyens pacifiques et démocratiques, tout en ne se gênant pas pour employer certaines figures de style fortement amusantes pour démontrer clairement son exaspération face aux monarcho-fédérastes incultes de notre Histoire, comme il l’a fait avec brio à chaque Fête du KKKanada ou, encore, l’hiver dernier, quand il a dénoncé la déclaration de guerre d’Ottawa sur nos Plaines d’Abraham.
J’avais encensé sa réaction ici.
Ordurier, Pierre Falardeau? Non! Émotif? Certes, mais il fallait toujours lire et/ou écouter ses propos sous l’angle du deuxième degré! Son style mélangeait la réflexion intellectuelle, le joual et la vulgarité, mais, au-delà des sacres et des mots souvent provocateurs, il nous livrait un véritable message politique qui sortait du fond de ses tripes et de sa pensée toujours bien structurée pour aller au bout de ses idées et de ses ambitions pour le Québec, que ce soit sur le plan politique ou, encore, sur le plan culturel.
Il n’avait pas peur de défendre ce à quoi il croyait vraiment. Il avait une très forte intégrité intellectuelle. Qu’on l’aimait ou qu’on ne l’aimait pas, avec Pierre Falardeau, il n’y avait aucune langue de bois. On avait toujours l’heure juste. On savait où il logeait et ce à quoi il croyait et on ne peut pas lui reprocher de ne pas avoir manquer de clarté dans ses propos.
L'Histoire nous enseigne que la défaite de 1760 marque le début de l'occupation militaire de notre territoire. La défaite de 1837-1838, elle, marque le début de notre mise en minorité collective et l'annexion définitive de notre pays, annexion préparée par le Union Act de 1840 et consacrée par le système néocolonial de 1867, car, c'est bien de cela qu'il s'agit : notre pays a été conquis par la force et annexé par la force et ce système féroce d'exploitation coloniale, puis néocoloniale, dure encore! Il dure depuis 238 ans.
- Pierre Falardeau
Il y a une leçon de vie à tirer de tout ça et nos politiciens actuels devraient saisir cette leçon de vie pour prendre exemple sur lui. Ils ont plusieurs croûtes à manger, avant de devenir l’incarnation même du patriotisme et de la culture de notre nation, et ce, du premier jusqu’au dernier.
L'éducation du peuple par l'Histoire, c'était son créno et il n'en dérogeait pas. C’était lui! «15 février 1839» (que François Macerola n’a pas cessé de bloquer, quand il était à Téléfilm Canada, preuve que Falardeau dérangeait en maudit!), «Octobre», «Le Temps des boufons», «Speak White», «Elvis Gratton», etc., tous ses films servaient à ce que la nation québécoise puisse prendre conscience de son Histoire et qu'elle soit fière de son passé, la chose la plus importante quand on veut faire un pays!
Grand pamphlétaire qui était, sans l’ombre d’un doute, le digne héritier de Pierre Bourgault, Pierre Falardeau était l’incarnation même du patriotisme et de la culture de notre nation. Que dis-je? L’âme et le coeur du patriotisme et de la culture de notre nation, voilà qui était réellement ce Grand Patriote québécois qu’était Pierre Falardeau, lui et son éternelle cigarette, tel un René Lévesque des années 1990 et 2000, cigarette qui, malheureusement, aura fortement contribué à sa perte! Notre patriotisme et notre culture viennent tous les deux de perdre leur âme et leur coeur, et ce, à un moment de notre Histoire où nous devons, plus que jamais, faire allégeance au Québec pour empêcher la mise en place de la dictature que nous réservent John-James Charogne et son maître, Paul «Barrick Gold» Desmardais. C’est une tragédie, ça, là!
La tragédie n’est pas la mort d’un homme de 62 ans qui a perdu sa bataille contre le cancer du poumon. Ça, ce n’est pas tragique! On va tous et toutes passer par là, un jour ou l’autre. La grande égalisatrice, c’est la mort!
Ce qui est tragique, c’est que, dans le pire moment dans l’Histoire du Québec, là où la nation québécoise n’a jamais eu autant besoin d’un symbole fort pour unir les forces patriotiques du Québec pour dire aux monarcho-fédérastes que jamais ils ne réussiront leur projet polico-assimilationniste des francophones du Québec, celui qui était ce symbole disparaît du jour au lendemain et il n’y a personne pour prendre le relais de ce grand patriote qu’était Pierre Falardeau.
Qui peut remplacer un être aussi à part que Pierre Falardeau, en tant que symbole même du patriotisme et de la culture de la nation québécoise, hein? Le mouvement souverainiste est rempli de gens de bonne intention et de gens plus que convaincus, comme l’était Falardeau, mais aucun souverainiste ne représente ce qu’il pouvait représenter, et ce, peu importe nos allégeances politiques, car Falardeau ne laissait personne indifférent. Les monarcho-fédérastes se levaient la nuit pour mieux l’haïr et les souverainistes étaient partagés sur ce type, mais ils le respectaient, parce qu’il était le plus grand symbole de leur cause : le symbole même d’un patriote qui aurait donné sa vie pour le Québec, si il avait été obligé de le faire!
Pierre Falardeau n’a absolument aucun successeur dans ce domaine. C’est pour ça que, si nous voulons sauver le Québec des ignobles desseins de John-James Charogne et de Paul «Barrick Gold» Desmardais, tous les souverainistes doivent mettre l’épaule à la roue.
Mes chers souverainistes
En tant que souverainistes, nous devons combattre les forces monarcho-fédérastes de la même façon virulente que le voulait Pierre Falardeau. Le plus bel hommage que l’on puisse rendre à ce Grand Patriote québécois, c’est de continuer sa lutte pour gagner la guerre et réaliser son rêve d’un Québec libre, indépendant, francophone, fier et qui se souvient de son Histoire, de toute son Histoire!
Pierre Falardeau est mort. Mais, son rêve est toujours vivant et nous devons, haut et fort, le montrer aux Charogne et aux Desmardais de ce monde, de même qu’à leurs misérables pions dans les médias. Mes chers souverainistes, le pays à faire est droit devant nous. Tout ce qu’on a à faire, c’est convaincre le plus grand nombre possible de nos compatriotes pour atteindre le pays à faire.
Crachons-nous dans les mains, retroussons-nous les manches et finissons le travail, tous ensemble, tout en combattant corps et âme les monarcho-fédérastes qui veulent notre peau!!!!
C’est ce que monsieur Falardeau aurait voulu que l’on fasse!
Reposez en paix, monsieur Falardeau!!!!
Votre flambeau ne tombera jamais.
Pour vous, monsieur Falardeau, je finis ce billet comme vous l’auriez aimé :
NOUS VAINCROOOOOOOOOONS!!!!!!!
VIVE LA LIBERTÉ!!!!!
VIVE L’INDÉPENDANCE!!!!!!!
Pour vous, monsieur Falardeau, je finis ce billet comme vous l’auriez aimé :
NOUS VAINCROOOOOOOOOONS!!!!!!!
VIVE LA LIBERTÉ!!!!!
VIVE L’INDÉPENDANCE!!!!!!!
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Salut !
RépondreSupprimerJe suis abonné à ton blogue. Et j'ai lu beaucoup de choses sur Falardeau depuis qu'il est mort.
Le reproche qu'on lui fait le plus souvent, c'est d'avoir insulter du monde comme Claude Ryan qu'il a traité de sale pourriture, et aussi, mais eux je ne les aime pas beaucoup, Lagacé et Martineau.
Là dessus, ça semble faire l'unanimité. Et il suffit de bien peu pour faire pencher la balance. Sale pourriture Claude Ryan, j'avoue que je suis un peu mal à l'aise avec ça, même si j'ai milité pour le OUI en 1980.
Dans le cas de Lagacé et Martineau, je trouve tout à fait approprié ce qu'il a dit d'eux.
Enfin, j'ai écrit un commentaire RueFrontenac.com, je t'invite à le lire et à voter.
Merci !
Salut !
Bonne journée !
Louis Préfontaine a parti un projet Facebook : Renommer la rue Amherst pour rue Pierre-Falardeau. J'espère que tu vas l'appuyer.
RépondreSupprimerSalut Daniel!
RépondreSupprimer«L'éloge» funébre que Pierre Falardeau a écrit quand Claude Ryan est mort était méprisant, puisque Ryan était un fédéraliste nationaliste et non pas un monarcho-fédéraste. Son «Salut pourriture!» était plus que trop dans son texte.
Les fédéralistes nationalistes et les autonomistes sont moins, pourtant, pires que les monarcho-fédérastes.
«Dans le cas de Lagacé et Martineau, je trouve tout à fait approprié ce qu'il a dit d'eux.»
En effet, même si, idéologiquement parlant, j'ai plus de respect pour Martineau que pour Lagacé. Mais, quelques fois, Martineau a des éclairs de lucidité. Dommage que ça n'arrive pas plus à Lagacé!
«Louis Préfontaine a parti un projet Facebook : Renommer la rue Amherst pour rue Pierre-Falardeau.»
Je ne suis pas inscrit sur Facebook, mais je vais sûrement en parler cette semaine.
«Les fédéralistes nationalistes et les autonomistes sont moins, pourtant, pires que les monarcho-fédérastes.»
RépondreSupprimerPour que cette phrase ait du sens, on devrait la lire ainsi: «Les fédéralistes nationalistes et les autonomistes sont, pourtant, moins pires que les monarcho-fédérastes.»
Moi non plus, mais je me suis inscrit. J'ai posé un geste concret.
RépondreSupprimerVoici le lien :
http://www.facebook.com/group.php?gid=148069256582
@ Daniel.
RépondreSupprimerJe ne croyais pas faire ça un jour, mais je viens de m'inscrire sur Facebook (mon pseudo: Le Québec de Demain) pour joindre le groupe de Louis.
Je l'ai fait, parce que monsieur Falardeau mérite cet honneur.
Bravo pour ton courage !
RépondreSupprimerEt as-tu vu Louis à Dumont 360? Eh oui ! Il est passé à la télévision. Voilà quelqu'un qui va au bout de ses idées.
RépondreSupprimerIl a bien parlé. Sauf qu'à côté de lui, il y avait une pincée, genre qui s'asseoit sur un dix cennes et il y a deux cennes qui dépassent.
Elle a rien compris de l'esprit de Pierre Falardeau.
Qu'est-ce que tu attends pour le féliciter ?
@ Daniel.
RépondreSupprimerJ'ai cessé d'écouter TQS (ou le Canal Vidanges, maintenant), dès que les bulletins de nouvelles ont été définitivement abolis par les frères Rémilliard, soit le 31 août 2008, sauf si j'inclus quelques podcasts de l'émission qu'animait André Arthur, l'année passée et que je prenais sur le site de TQS, quand ça faisait mon affaire.
Maintenant, je n'écoute que Rad-Can et TVA (et 2 ou 3 bonnes émissions à Vrak TV, comme Smallville, Les Frères Scott et Charmed :P ) et ce n'est pas avec une grille-horaire des plus simplistes et à chier que je vais commencer à écouter le canal merdique des Rémilliard.
Tout ça pour te dire que je n'ai pas vu l'entrevue de Louis et je ne savais même pas qu'il était à l'émission de Dumont.
Mais, ne t'en fais pas, je prévois en parler avant la fin de la semaine!
Bon, je viens d'aller sur le site du Canal Vidanges pour voir l'entrevue de Louis. En effet, la madame est un peu comme Christian Rioux (le blogueur, pas le journaliste). Elle analyse Falardeau sur la forme, plutôt que de le faire sur le fond.
RépondreSupprimerJe remarque, aussi, que Dumont n'a pas répondu à la question de Louis qui lui demandait très clairement si il se sentait représenté par Amherst, un criminel de guerre.
JLP l'ultra-nationaleux, tu es un hypocrite! Tu as vomit sur Roméo Leblanc quand il est mort alors qu'il n'a jamais rien de mal à personne.
RépondreSupprimerFalardeau était une ordure pro-terroriste qui ne méritait aucun respect!
Martin
Eh ben Jean-Luc, tu te fais secouer le cocotier, on dirait.
RépondreSupprimer@ Martin.
RépondreSupprimerRoméo Leblanc était une ordure. Je n'ai aucun respect pour les pourritures qui trahissent leur peuple opprimé pour aller jouer au roi-nègre de service devant le conquérant et ses pantins parmi eux.
Leblanc est un traître face à la nation acadienne. Je ne me bats pas seulement pour la libération de mon peuple, les Québécois, mais, aussi, pour celle de tous les autres peuples qui, comme nous, sont opprimés et se font crosser : les Canadiens français, les Acadiens, les Basques, les Catalans, les Écossais, les Corses, les Tchétchènes, les Kurdes, les Tibétains, les Taïwanais, etc.!
Pierre Falardeau se battait, tout comme moi, pour la libération de notre peuple et des autres peuples qui, comme nous, se font crosser et sont opprimés.
Pierre Falardeau n'était pas un roi-nègre comme l'était la pourriture à Roméo Leblanc, mais bien un libérateur de peuples. C'est pour ça qu'il a tout mon respect et que, selon moi, il mérite amplement de se faire honorer en faisant nommer une rue à son nom.
P.S. : Est-ce que tu te sens représenter comme Québécois francophone par un criminel de guerre comme Jeffery Amherst, lui qui qui a inventé l'arme bactériologique pour tuer les Première nations, hein?
Si oui, ben, tu n'es qu'une pourriture, comme Leblanc!
@ Daniel.
Je suis habitué de me faire brasser, Daniel. Mais, ne t'en fais pas, dans ce temps-là, je suis capable de répondre!