Fraude fiscale et crime intergénérationnel : grâce à John-James Charogne, le Québec est dans l'illégalité économique et sociale!!!!!

Source de l’image : Antagoniste.net

L’année dernière, notre grandissime premier ministre du Québec, John-James Charogne, nous avait promis que, malgré la crise économique, le Québec ne replongerait pas dans les déficits, à condition qu’il ait les deux mains sur le volant.

Premièrement, quand il a dit cette affirmation, c’était déjà un mensonge (et un mensonge n’est pas une erreur, n’est-ce pas, madame Courchesne?). La vérité est que la dette du Québec a augmenté de façon constante, depuis que John-James Charogne est premier ministre.

Voici l’évolution de la dette du Québec, depuis 2003, en millions de dollars!

2003 : 95 601$

2004 : 97 025$

2005 : 99 042$

2006 : 104 683$

2007 : 122 191$

2008 : 123 000$

2009 : 126 612$

Si la dette augmente d’année en année, depuis 2003, c’est justement parce que John-James Charogne s’est montré absolument incapable d’équilibrer le budget, depuis qu’il a pris le pouvoir. John-James Charogne ne pouvait tout simplement pas replonger le Québec en déficit, puisque, quand il a prononcé sa fameuse phrase des «deux mains sur le volant», le Québec était déjà en déficit.

Source : Antagoniste.net

Voulez-vous bien me dire à quoi sert un Fonds des générations, tabarnac? À quoi bon avoir un Fonds des générations, si, année après année, le gouvernement augmente la dette, hein? La dette, c’est quelque chose qui doit être payé directement, pas avec une autre bébelle gouverne-maman-tale pour la réduire, dans le but de ne pas faire peur aux matantes.

Deuxièmement, en juin dernier, Statistique Canada a publié le bilan des exercices financiers provinciaux se terminant le 31 mars 2009. La situation du Québec est à chier.

Tout d’abord, il est bon de faire une perspective historique. Le graphique qui se trouve en haut de ce billet vous montre les bilans annuels du Québec et du reste du Canada, depuis 20 ans (cliquez sur l'image pour voir le graphique!). Vous remarquerez que, la plupart du temps, le Québec se retrouve sous le point de congélation, comparativement au ROC. Le bilan consolidé comprend ceux du gouvernement provincial, des municipalités, des commissions scolaires, des universités, des hôpitaux, des caisses de retraite et des organismes publics. Ostie!

De manière plus détaillée, voici les chiffres pour l’excédent/ déficit annuel consolidé par habitant des provinces, du 31 mars 2008 au 31 mars 2009!

Saskatchewan : excédent de 2664$

Terre-Neuve : excédent de 2469$

Alberta : excédent de 610$

ROC (moyenne canadienne, sans le Québec) : déficit de 135$

Nouvelle-Écosse : déficit de 196$

Manitoba : déficit de 257$

Ontario : déficit de 464$

Nouveau-Brunswick : déficit de 530$

Colombie-Britannique : déficit de 590$

Île-du-Prince-Édouard : déficit de 694$

Québec : déficit de 787$

Je vous rappelle que la Loi anti-déficit (comme par hasard, je ne retrouve plus le texte de cette loi), qui a été adoptée en 1997 sous le gouvernement péquiste de Lucien Bouchard, interdit au gouvernement du Québec de faire des déficits. Mais, allez y comprendre quelque chose, vous, contrairement à Vincent Lacroix, le gouvernement a le droit de magouiller dans sa comptabilité!

Source : Antagoniste.net

Décidemment, il va falloir arrêter John-James Charogne et sa gang d’incompétents et les maudire en prison. On a une Loi anti-déficit, au Québec. Enfin, on en a encore une, on s’entend!

La raison de pourquoi je dis que nous avons encore une Loi anti-déficit, au Québec, c’est que John-James Charogne est en train de lui enlever le peu de dents qu’elle contenait déjà pour pouvoir nous maintenir en déficit ad vitam eternam. Encore une fois, John-James Charogne va rendre légal ce qui est illégal. C’est illégal, pour le gouvernement, de faire des déficits, au Québec, et il va hidjacker la loi que l’on s’est donné pour que nos gouvernements aient un minimum de rigueur, quand il est question de nos finances publiques. Il veut la réduire en miettes.

Aux dernières élections, je l’avais dit que Charogne n’était pas le bon choix pour le Québec, durant une crise économique. Je l’avais dit, mais, tout ce que j'avais eu comme réponse, à l'époque, ce sont des menaces de mort d'un libéral enragé.

La Loi anti-déficit, si il y avait bien quelque chose qu'aucun gouvernement ne devait toucher, mais devrait plutôt renforcir, c'est bien ça. Par exemple, en Colombie-Britannique, j’ai entendu dire que leur Loi anti-déficit stipule que, si le gouvernement fait un déficit, les députés (je ne sais plus si c’est juste les députés du parti au pouvoir ou si cette clause touche l’ensemble des députés de leur Assemblée législative, par contre) doivent baisser leur salaire de je ne sais plus combien par rapport à l'ampleur du déficit. Parlez-moi d’une Loi anti-déficit comme celle-là, vous!

Maintenant, en édentant notre Loi anti-déficit, par l’intermédiaire de son projet de loi 40, de la façon la plus anti-démocratique possible, soit en ayant recours au bâillon, les soi-disant libéraux peuvent faire ce qu'ils veulent et John-James Charogne pourra remplir la mission que Paul «Barrick Gold» Desmardais lui a chargé de remplir, quand il a changé d'idéologie et de palier de gouvernement, en 1998, soit mettre à sac les finances publiques du Québec pour nous enlever notre fierté, afin qu'il soit financièrement impossible de faire l'indépendance.

En effet, qui voudrait faire un pays, quand le gouvernement est en faillite technique, hein? Ça a commencé avec le scandale de la Caisse de dépôt (personnellement, je ne me demande même plus où il est rendu, le 40 milliards $ de la Caisse de dépôt) et, maintenant, ça. En voulant détruire notre Loi anti-déficit, brûler nos finances publiques (notre argent) et nous écraser sous une dette catastrophique et incontrôlable qui sera impossible de résorber, Charogne répond, ainsi, à une commande de Desmardais, son maître, pour nous engloutir dans ses ignobles desseins.

Le bâillon! Desmardais est pressé rare pour qu’il demande à Charogne de ranger sa «Consultation sur les finances publiques».

Non seulement, le Québec est, aujourd'hui, la province la plus endettée par personne au Canada, mais le projet de loi 40 alourdira encore plus le poids de cette dette sur les épaules des générations futures. En payant uniquement les intérêts sur cette dette, le Québec ampute 9,4 milliards $ par année à son budget. Malgré cela, le gouvernement Charogne n'a toujours pas l'intention (ou le courage, car un gros gouvernement aide toujours à l’implantation d’une dictature, dans ce cas-ci, celle de Desmardais) d'aller de l'avant avec une réingénierie de l'État (une vraie, cette fois-ci) et une révision majeure des dépenses publiques. Nous devons tous et toutes, et surtout les jeunes, dénoncer vivement ce comportement inacceptable qui hypothèque notre avenir.

De génération en génération, le Québec sera soumis aux diktats de ses créanciers et le peuple aura encore plus peur du changement qu’il en a peur aujourd’hui. Les générations futures seront étranglées par les griffes de Desmardais et de son charognard de pantin et il leur sera impossible de réaliser leurs rêves et de se faire une place dans ce monde, car le Québec sera rendu une terre de désolation économique (encore plus que maintenant, on s’entend) qui sera sous le contrôle du Big Brother de Power Corporation-La Paresse-GESCA.

Les partis d’opposition ne pourront rien faire pour empêcher le Québec de sombrer dans le chaos. Le gouvernement est majoritaire et il a exclu l’opposition du débat sur le déficit.

Vive la dictature des Charogne et Desmardais de ce monde, christie!

À tous les innocents qui, le 8 décembre 2008, ont élu ce gouvernement de la mort, je vous dédie cette citation d’Ayn Rand :

Vous proposez d’établir un ordre social fondé sur le principe suivant : que vous êtes incapables de diriger votre vie personnelle, mais capables de diriger celle des autres ; que vous êtes inaptes à vivre librement, mais aptes à devenir des législateurs tout puissants ; que vous êtes incapables de gagner votre vie en utilisant votre intelligence, mais capables de juger des hommes politiques et de les désigner à des postes où ils auront tout pouvoir sur des techniques dont vous ignorez tout, des sciences que vous n’avez jamais étudiées, des réalisations dont vous n’avez aucune idée, des industries gigantesques dans lesquelles, selon votre propre aveux, vous seriez incapables d’exercer les fonctions les plus modestes.

- Ayn Rand – Le discours de John Galt – Atlas Shrugged

Vous êtes coupables et complices!!!!

N’oubliez jamais ça!!!!!

Je veux que, à votre mort, vous ayiez ce poids-là sur votre conscience.

Lire aussi ailleurs sur le Web

Le gouvernement Charest a tort de suspendre la Loi anti-déficit, par Michel Kelly-Gagnon et David Descôteaux