vendredi 4 septembre 2009

John-James Charogne souhaite éponger ses déficits sur le dos des gens les plus vulnérables de notre société








Politique, Régie des rentes du Québec
Une réforme sur le dos des femmes?

Mise à jour le jeudi 3 septembre 2009 à 4h17


Pour combler son déficit de 9 milliards $, la Régie des rentes du Québec (RRQ) envisage de changer les critères d'admission à son régime et de diminuer le montant des rentes de plusieurs Québécois.

Les
prestataires de la rente du conjoint survivant, dont 8 sur 10 sont des femmes, ne pourraient bénéficier de leur rente que pendant une période maximale de 10 ans ou, encore, jusqu'à l'âge de 65 ans. Cette rente est actuellement viagère, c'est-à-dire qu'elle est accordée jusqu'au décès de la personne qui en bénéficie.*


Dans un mémoire présenté à la
Commission parlementaire sur la RRQ, mercredi, la présidente du Conseil du statut de la femme, Christiane Pelchat, s'est vivement opposée à ces changements souhaités par la RRQ.

Selon les
calculs effectués par le Conseil du statut de la femme, une veuve qui reçoit, actuellement, 553$ par mois en rente combinée (avec des prestations de retraite) verrait son revenu fondre à 286$ par mois, si les modifications au régime des rentes du Québec sont adoptées.


Madame Pelchat considère que la moitié des économies qui seraient, ainsi, réalisées pénaliseraient directement les femmes.




Cela appauvrit les femmes, qui, par leur nature, ont rempli leur rôle de femme, de mère, d'aidante [pendant leur
vie active].

— Christiane Pelchat




Pour éviter cette situation, le Conseil du statut de la femme suggère, plutôt, que les Québécois qui
cotisent à la RRQ paient 1% à 2% de plus, pour effacer le déficit.


Selon la présidente du Conseil du statut de la femme, plusieurs facteurs contribuent au fait que les femmes cotisent moins que les hommes, entre autres parce qu'un bon nombre d'entre elles
travaillent à temps partiel. Madame Pelchat avance que 45% des femmes avec enfants travaillent à un salaire de moins de 15$ l'heure.



Le régime de rentes fait l'objet d'une Commission parlementaire depuis le 27 août dernier, et ce, jusqu'au 3 septembre. Une trentaine d'
organismes, de groupes ou d'individus sont invités à faire valoir leur point de vue et à débattre des mesures proposées par la RRQ pour retrouver l'équilibre budgétaire.





* Note de JLP : Ceci n'est pas vraiment exact. Les prestataires de la rente de conjoint survivant qui reçoivent cette rente avant l'âge de 65 ans reçoivent, en effet, un montant basé sur les cotisations payées par la personne décédée. Par contre, lorsque ces prestataires de la rente de conjoint survivant atteignent 65 ans, ils voient cette rente diminuer de façon drastique, donc, il est plus que certain que le montant payé, jusqu'à leur propre décès, n'est plus le même. Il arrive, aussi, parfois, que cette rente soit entièrement coupée à 65 ans.

Je peux vous en parler, moi, ma grand-mère est veuve et sa rente a baissé, depuis la mort de mon grand-père, il y a 2 ans.

Bravo à madame Pelchat de prendre, et avec raison, la défense des femmes dans ce dossier, mais il ne faut pas, non plus, oublier les autres retraités dont le revenu est, aussi, plus que modeste, et ce, même si ils ont cotisé durant toute leur vie active!

Décidemment, le gouvernement de
John-James Charogne se comporte de plus en plus comme les Vincent Lacroix et autres Bernard Madoff de ce monde, en dilapidant, ainsi, les caisses de retraite des citoyen(ne)s, le tout sans le moindre scrupule. Ce faisant, il rate, encore une fois, complètement la cible en voulant éponger les déficits qu’il a créé sur le dos des personnes les plus vulnérables de notre société, soit les aînés!

Avant même que la question puisse être discutée, nos politiciens devraient donner l'exemple et décider qu'ils renoncent à leur retraite dorée à partir de 65 ans.


Pour récupérer les 9 milliards $ manquant, on devrait, plutôt que de voler les aînés, songer à sabrer dans les dépenses, dans la fonction publique et dans le reste de l’appareil étatique et à poursuivre les crosseurs qui ont bénéficié du scandale des papiers commerciaux, comme, par exemple, les ex-dirigeants de la Caisse des Despotes et de la Liquidation du Culbec et autres Golden Boys qui se sont payés des commissions faramineuses dans ces trafics financiers.


J’espère que
Christian Rioux prend des notes.

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