Délit de mémoire ou le retour de la radio-poubelle

Je serai bref.

Le 4 septembre dernier, on célébrait le 25e anniversaire de la première élection des progressistes-conservateurs de Brian Mulroney, le dernier premier ministre canadien à avoir récolté plus de 50% des votes, lors d’une élection fédérale. On lui doit, en partie, l’Accord de libre-échange nord-américain, la TPS, l’Affaire Mulroney-Schreiber et, avec l’échec des Accords du Lac Meech et de Charlottetown, le fait irréfutable que le KKKanada ne voudra jamais donner au Québec une place qui lui revient de plein droit dans la Constitution de ce pays, à titre de deuxième «peuple-fondateur» du KKKanada.

Faut-il arrêter d’en parler, parce que le souvenir de Meech et de Charlottetown nous blesse au plus profond de nous-mêmes, hein? Bien sûr que non, puisque ça fait partie de l’Histoire!

Le 7 septembre dernier, c’était le 50e anniversaire de la mort de Maurice Duplessis, premier ministre unioniste qui dirigera le Québec pendant 18 ans, soit de 1936 à 1939 et de 1944 jusqu’à sa mort, en 1959. On lui doit, entre autre, le record historique de 5 mandats de premier ministre, dont 4 consécutifs (ce record n’a jamais été battu, par la suite), 15 budgets équilibrés consécutifs, la dette à 0$, le drapeau du Québec, l’instauration du fameux «Maître chez-nous!» (il fut le premier à en parler, et ce, bien avant Jean Lesage) et l’instauration de l’impôt sur le revenu provincial pour défendre l’autonomie financière du Québec face au fédéral (Ottawa avait gardé le contrôle exclusif des impôts, des corporations et des successions, des compétences provinciales que lui avaient abandonnées TEMPORAIREMENT les provinces, durant la Deuxième Guerre mondiale).

Duplessis était, aussi, le premier ministre le plus autonomiste que le Québec n’avait, jusqu’alors, jamais connu. Lorsqu’il a présenté son projet d’impôt sur le revenu à son Conseil des ministres, en 1952, il avait dit que cette mesure servait, d’abord et avant tout, à faire plier Ottawa pour que le Québec récupère ses compétences qui étaient inscrites dans l’AANB. De plus, il a dit ceci et je le cite intégralement : «Si Ottawa ne répond pas à nos demandes, le Québec n’aura pas d’autres choix que de quitter le Canada.»! Duplessis a, donc, été le précurseur du mouvement souverainiste, comme on le connaît aujourd’hui.

On lui doit, aussi, l’électrification des maisons et des fermes dans les campagnes, ce qui a permis la modernisation de l’agriculture. Il a, également, financé la construction de plus de 4000 écoles et de plusieurs universités, dont l’Université Laval et c’est, aussi, grâce au réseau scolaire des collèges classiques qu’il a permit aux jeunes de s’instruire et de faire, plus tard, la Révolution tranquille qui libéra le Québec du joug de la secte catholique. Pas mal pour «un dictateur qui gardait le peuple dans l’ignorance», hein? Il est, aussi, le maître d’oeuvre de plus de 40 000 km de routes, et ce, partout au Québec, et il a combattu l’exode des Canadiens français vers la Nouvelle-Angleterre en amenant plusieurs manufactures ici, au Québec.

De plus, Vincent Geloso nous apprend ceci :




En utilisant des données facilement accessibles sur Statistiques Canada (série 384-0035) sur le revenu personnel par habitant et le revenu personnel disponible par habitant en Ontario et au Québec, on remarque que les politiques économiques libérales de Duplessis ont eu des bons effets. Quand on prend la période de 1944 à 1959 pour les séries mentionnées plus haut, on remarque que le taux de croissance annuel moyen du revenu personnel disponible par habitant (en dollars courants) a été de 6,151% au Québec contre 5,41% en Ontario. Cela a permis au ratio entre les deux (Québec divisé par Ontario) de passer de 0,67 à 0,74, au cours de cette période. En 1960, à la fin du règne de l'Union nationale, ce ratio était à 0,76. Après, si je compare avec la Révolution tranquille qu'on définera comme allant de 1960 à 1966 (certains disent jusqu'à 1976), on remarque que le ratio a continué dans la même direction pour atteindre 0,79, en 1966.

Faut-il laisser Duplessis sombrer dans l’oubli national, comme le propose Michèle Ouimet, seulement parce qu’il entretenait des liens plus que douteux avec la secte catholique, qu’il n’avait aucun respect pour les journalistes et pour l’opposition, qu’il faisait la promotion acharnée de l’agriculture, que sa Loi du cadenas était clairement une atteinte au droit d’association sous le couvert d’une lutte anti-communiste et qu’il s’adonnait à un patronage éhonté qui grassait les pattes de ses amis et de leurs entreprises, hein? Bien sûr que non, car il fait partie de notre Histoire!

Quelqu’un qui me dirais d’oublier Maurice Duplessis, parce qu’il n’était pas tellement démocrate ou, encore, d’oublier Meech et Charlottetown, parce que le Québec s’est fait humilié à cause de ça, je lui répondrais : «Ben, écoute, mon gars, va te faire soigner, t’es malade dans la tête!»! Ils sont notre Histoire, notre passé et notre identité. L’Histoire d’un peuple est une composante de ce qui fait son identité (qui est-ce que ce peuple était dans le passé, est dans le présent et sera dans le futur?). L’Histoire, la langue, la culture, les valeurs communes, telles sont des composantes de ce qui fait l’identité d’un peuple! On devrait l’assumer et vivre avec, car on ne peut rien y changer.

C’est la même chose avec le manifeste du FLQ. C’est un document historique qui fait partie de notre Histoire, point. Pourquoi est-ce que le FLQ est si tabou au Québec, alors qu’en Allemagne, dès l’école primaire, et ce, depuis 1945, on enseigne aux enfants combien le nazisme a été néfaste, hein? Les p’tits Allemands et les p’tites Allemandes du primaire visitent les camps de concentration et d’extermination, ils et elles assistent à des rencontres à l’école avec des survivants de la Shoah, etc. Les Allemands ne cachent pas la partie la plus hideuse de leur Histoire à leurs enfants. Bien au contraire, ils les informent sur les crimes que leur pays a commis dans le passé.

Je connais un gars dont le père a fait de la prison, lors de la Crise d’Octobre, et tout ça pour rien. Je peux vous dire que ce type-là, de même que sa famille, détestent encore plus Pierre Elliott Troudeau que le FLQ. C’est drôle de voir combien les Québécois se foutent carrément de leur Histoire et de leur passé. C’est le seul peuple que je connais qui est comme ça. C’est, probablement, pour ça que nous sommes un peuple minable et complètement soumis.

Nous, au Québec, on a peur que l’on apprenne des choses sur les terroristes qui sévissaient chez-nous pour faire avancer un agenda politique. On a tellement peur de ça que l’on ostracise l’option à laquelle croyait ces terroristes, soit l’indépendance du Québec, on fait des menaces et on incite à la violence pour empêcher la lecture du manifeste de ces terroristes et on occulte plusieurs faits pour donner de la crédibilité à toute cette merde dont quelques sôôôciologues à peine munis d’un DEC sont chargés de répandre comme paroles d’Évangile.

De qui est-ce que je parle? Des animateurs de radio de ma belle ville de Québec, berceau de l’Amérique française, hé oui!

Il y a, environ, 5 ans, un ti-casque en calotte utilisait les ondes radiophoniques de ma ville pour bander, tel un vulgaire détraqué sexuel, en riant des totons d’une miss météo qui ne lui avait rien fait ou, encore, pour ostraciser un couple de personnes âgées dans leur intimité la plus totale, tout ça parce que la maison de ce couple était une vraie sue à cochons, sous le couvert d’un concours appellé «Les crottés du quartier». Fallait tu être en manque de contenu rare pour s’attarder à de telles futilités qui, en plus, ne le regardaient nullement, hein? Les idioties de cet imbécile ont même faiillit faire fermer la station de radio où il sévissait et, si les gens de Québec (dont moi-même) ne s’étaient pas levés pour protéger la liberté d’expression, la dite station de radio serait fermée, aujourd’hui.

Avec le départ de ce ti-casque en calotte vers d’autres cieux, en 2005, on croyait tous et toutes que cette page peu glorieuse de l’Histoire de notre ville était du passé, mais il n’en fut rien. En réalité, la radio-poubelle de ma ville ne dormait que d’un oeil, finalement, et c’est par l’entremise de Sylvain Bouchard, l’animateur du matin au FM 93, qu’elle semble se réveiller.

Depuis un an, en particulier depuis le débat entourant la reconstitution de la Bataille des Plaines d’Abraham, débat qui a eu lieu l’hiver dernier, Bouchard remplie parfaitement bien le principal objectif de ces médias-poubelle : servir le monarcho-fédérasme KKKanadian et mourir pour lui, si il le faut! C’est ce qu’on appele le nationalisme exacerbé. Comment? En faisant la même chose que j’ai écrite plus haut, soit ostraciser l’option à laquelle croyait les terroristes du FLQ, soit l’indépendance du Québec, menacer et inciter à la violence pour empêcher la lecture du manifeste de ces terroristes et occulter plusieurs faits pour donner de la crédibilité à toute cette merde et je rajouterais, aussi, balancer n’importe quoi, que ce soit sur les politiciens souverainistes et/ou sur les souverainistes eux-mêmes!

Comment s’y prend-t-il?

D’abord, comme ceci :






De l’intimidation à la manière radio-poubelle

Jean-François Vallée

Tribune libre de Vigile
jeudi 26 mars 2009



Hier, mercredi, deux de mes collègues ont fait venir Patrick Bourgeois, rédacteur en chef du journal Le Québécois, et Pierre-Luc Bégin, directeur des éditions du Québécois. Cette conférence avait lieu dans le cadre de leur cours de français de 4e session, qui porte sur la communication. Ils venaient parler du journalisme indépendant, de la concentration de la presse et de l’aventure qui les a poussés à, peu à peu, échafauder une organisation qui fait un heureux contrepoids à la presse fédéraliste québécoise. Pierre-Luc est un de leurs anciens étudiants.

Un «vrai»...!

Or, Sylvain Bouchard, l’animateur du matin à la radio-poubelle FM 93,3, a, pendant trois jours, martelé en ondes qu’il s’agissait là «d’endoctrinement des jeunes dans nos écoles», dans des termes beaucoup plus durs, vous l’imaginez, rapportant les propos de mon collègue de façon malhonnête et déformée pour que cela serve son propos. Ils ont laissé entendre que le renvoi des dits collègues pour rien de moins que «caution du terrorisme» serait la meilleure chose à faire, mais ils ne se sont pas arrêtés là. Ils ont appelé la direction du Cégep pour la pousser à prendre position, direction qui a choisi d’appuyer ses enseignants.

Tout cela a eu quoi comme conséquence? Un de ces deux collègues a reçu le courriel de menaces et d’intimidation anonyme ci-joint en version imprimée sur la porte de son bureau! Cela permet de voir à quel point de tels individus sont téléguidés par ce qu’ils entendent à la radio. Patrick Bourgeois et mes collègues ont dû avoir une escorte policière qui surveillait les entrées et les sorties à l’entrée du local (vous avez bien lu!) pendant toute la durée de la conférence.

Vous voyez vers quoi la radio-poubelle est en train de nous entraîner? Vers une dérive idéologique moyenâgeuse, là où des animateurs lynchent quiconque s’écarte du droit chemin, dont les contours sont, désormais, définis par des gens qui ne reculent même plus devant les règles les plus élémentaires de l’éthique radiophonique! Qui sera le prochain ou la prochaine sur la liste?

Jean-François Vallée





Voici le courriel d’intimidation en question :





David Gagnon

La conférence de Patrick Bourgeois ne doit pas avoir lieu.

Si tu ne la cancelles pas, ça va brasser fort, demain! Ensuite, nous allons nous arranger pour que tu perdes ta job. Ce gars-là fait des menaces de violence, tu vas en payer le prix!

À toi de choisir!





Si Patrick Bourgeois fait des «menaces de violence», toi, qu’est-ce que tu fais dans ce courriel-là, hein, le casque? De plus, David Gagnon, j’espère que ce n’est pas celui auquel je pense! Aujourd’hui, Patrick Bourgeois reçoit encore des courriels de menace de ce genre.

Ensuite, Sylvain Bouchard incite carrément à la violence. Imaginez-vous donc, chers lecteurs et chères lectrices, que ce fou furieux de monarcho-fédéraste enragé a décidé de confronter, lors du Moulin à paroles, les souverainistes avec…les descendants de Pierre Laporte, ministre du Travail sous Robert Bourassa qui a été enlevé et tué par les terroristes du FLQ, lors de la Crise d’Octobre, et il souhaite, également, faire venir à Québec nul autre que James Richard Cross, le diplomate britannique qui a été enlevé par les terroristes du FLQ, ce qui a été l’élément déclencheur de la Crise d’Octobre, et qui a été relâché, par la suite, pour qu’il confronte, lui-aussi, les souverainistes, lors du Moulin à paroles!

Source : ici

C’est carrément irresponsable. Bouchard n’est pas sans savoir que des souverainistes beaucoup plus radicaux que moi et Patrick Bourgeois assisteront au Moulin à paroles. L’ancien felquiste, Jacques Lanctôt, qui était un membre de la cellule Libération, la cellule du FLQ qui a enlevé James Richard Cross, sera, notamment, présent sur les lieux. Si Bouchard réussit à faire venir Cross et les descendants de Laporte pour aller confronter les souverainistes sur les Plaines d’Abraham, qu’est-ce qui risque d’arriver, vous pensez, hein? Lanctôt risque de péter les plombs avec sa gang et de déclencher une bagarre générale et tout ça, ce sera la faute de Bouchard. Ce p’tit con de Bouchard, qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez lorsqu’il parle des «ignobles péquistes de Montréal qui se radicalisent et que les gens de Québec vont démasquer, en fin de semaine (sic)», risque, de par cette décision irresponsable et incendiaire-là, mettre les Plaines d’Abraham à feu et à sang.

Voyez-vous combien la radio-poubelle menace la paix sociale et qu’elle est capable de tout pour politiser un événement qui ne se voulait nullement partisan, hein?

Selon vous, qui est le pire : Sylvain Bouchard qui menace et qui incite à la violence en voulant confronter les souverainistes présents au Moulin à paroles avec James Richard Cross et les descendants de Pierre Laporte, ce qui risque de dégénérer en bataille de ruelle et même pire, ou, encore, Michèle Ouimet qui nous demande d’oublier Maurice Duplessis, simplement parce qu’il était «un homme de droite» avec des carences démocratiques, hein?

Alors, qui est le pire? Les menaces et l’incitation à la violence de Bouchard ou le crime historique de Ouimet? Faites vos jeux! Pour moi, les deux sont condamnables, mais un d’entre eux est un crime aux yeux de la loi, alors que l’autre n’est un crime uniquement aux yeux des mordus d’Histoire qui se souviennent véritablement de leur passé, comme moi! Personnellement, si j’avais à choisir la personne que je devrais m’occuper en premier lieu, je choisirais Bouchard sans hésitation pour préserver la paix sociale de ma ville.

Si Sylvain Bouchard tient vraiment à inviter James Richard Cross et les descendants de Pierre Laporte au Moulin à paroles pour, selon lui, concurrencer la lecture du manifeste du FLQ pour que l’on se souvienne de toute cette saga (ou quelque chose du genre), il pourrait, aussi, retracer et inviter Carole Devault, agente de la GRC qui s’est livrée à des actes terroristes en sol québécois, au début des années 1970, pour faire porter le chapeau au FLQ, Robert Samson, agent de la GRC qui a été arrêté pour un attentat terroriste manqué, en 1974, pour faire porter le chapeau au FLQ, Claude Morin, ex-ministre péquiste sous René Lévesque, père de l’étapisme référendaire et informateur de la GRC sur le mouvement souverainiste durant les années 1950, 1960 et 1970, Jean Keable, celui qui a présidé la Commission Keable pour enquêter sur l’implication de la GRC dans les actes terroristes que le Québec a connu dans les années 1970, Richard Cléroux, journaliste qui a enquêté sur les Services secrets canadiens, de même que des victimes des arrestations arbitraires dans le cadre de la Loi fasciste sur les mesures de guerre, comme, par exemple, le père du gars que je connais et dont je vous parlais plus haut.

Source : ici

Ainsi, toutes les pièces du puzzle sur le FLQ et sur la Crise d’Octobre seraient réunies sur les Plaines d’Abraham pour nous raconter cette période sombre de notre Histoire. Moi, je serais pour ça, car cela permettrait la tenue d’un débat civilisé sur cette période de notre Histoire, contrairement à la confrontation de fonds de ruelle que recherche Sylvain Bouchard. Moi, je n'ai pas honte de parler de cette période sombre de notre Histoire. Bouchard, lui, a-t-il honte?

Moi, contrairement à Bouchard et à ses acolytes monarcho-fédérastes incultes, je me souviens de notre Histoire!

Je me souviens que Pierre Elliott Troudeau a décrété la Loi fasciste sur les mesures de guerre pour régler notre crise politique que la GRC amplifiait dans les coulisses.

Je me souviens que 8000 soldats ont occupé illégalement le territoire québécois, comme dans une parfaite dictature militaire, que près de 4500 invasions de domiciles ont été répertoriées pour y être fouillés et que, approximativement, 500 personnes ont été enlevées de force (oups, pardon, «arrêtées»), tout ça parce qu’elles étaient soupçonnées de ne pas avoir la bonne idéologie monarcho-fédéraste, selon Saint-Troudeau.

Je me souviens que la GRC a envoyé des centaines de communiqués du FLQ avant et pendant la Crise d’Octobre et qu’elle commettait des actes terroristes pour faire peur aux matantes en faisant passer les «maudits séparatisss à marde» pour des terroristes, que Carole Devault, agente de la GRC, était payée pour commettre ces actes terroristes et que Robert Samson, agent de la GRC, a été pris la main dans le sac, quand une de ses bombes lui a explosé en pleine face, lui arrachant, ainsi, une partie de l’oreille droite.

Je me souviens que Claude Morin, le sale traître qui était un agent de la GRC depuis le début des années 1950, informait ses patrons à Ottawa, sous les noms de code Q-1 et French Minuet, sur les faits et gestes du Parti québécois et du mouvement souverainiste et des stratégies politiques que prenaient le gouvernement Lévesque, de même que des extraits de différentes réunions du Conseil des ministres. Morin est, donc, en grande partie, responsable de la déchéance de René Lévesque.

Je me souviens de l’espionnage que cette organisation terroriste (oui, oui, je parle de la GRC, là!) a mené auprès de René Lévesque, du Parti québécois et du mouvement indépendantiste dans les années 1950, 1960 et 1970 et qu’elle a même poussé l’odieux à voler la liste des membres du Parti québécois, dans un élan de paranoïa absolument incroyable.

Je me souviens des autres communiqués du «FLQ» qui ont été coulés dans les médias en…2007 et en 2008 et qui dataient de ces mêmes années-là.

Je me souviens que le SCRS est l’organe fasciste qui a hérité du mandat d’espionnage de la GRC en 1983 par Pierre Elliott Troudeau, et ce, sous recommandation du rapport de David McDonald, un ancien président du Parti libéral de l’Alberta qui s’est trouvé cette job-là pour nuire aux travaux de la Commission Keable que René Lévesque avait créé au Québec pour enquêter sur les crimes de la GRC dans l’Affaire Robert Samson.

Pour moi, les vrais organisations terroristes dans cette histoire, ce n’est pas juste le FLQ. Ce sont, aussi, la GRC et le SCRS.

Si vous ne savez pas de quoi je parle, je vous conseille vivement d’écouter les vidéos suivantes :

GRC Guerre indépendance Québec :

Part 1

Part 2

Part 3

Part 4

Part 5

Mais, ça, le maudit malade mental de Sylvain Bouchard n’en parlera jamais, tout comme il n’aura jamais les couilles d’inviter, également, tout ce beau monde là sur les Plaines d’Abraham, lors du Moulin à paroles, car ça ne servira pas sa croisade anti-souverainiste qu’il est payé pour faire! En nous cachant une partie de notre Histoire concernant le FLQ, Bouchard se discrédite lui-même et il n’a, donc, aucune crédibilité, lorsqu’il nous parle de la polémique entourant la lecture du manifeste du FLQ, lors du Moulin à paroles.

RÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉSISTANCE!!!!!!!!!

HONTE À SYLVAIN BOUCHARD ET À SES ACOLYTES POUR LA CAMPAGNE DE PEUR QU’ILS FONT SUR LE MOULIN À PAROLES!!!!!

HONTE À SYLVAIN BOUCHARD POUR SES MENACES ET POUR SES INCITATIONS À LA VIOLENCE!!!!!

MORT À LA RADIO-POUBELLE QUI POLLUE LE TERRITOIRE DE MA BELLE VILLE DE QUÉBEC!!!!!!

HONTE AUX MONARCHO-FÉDÉRASTES INCULTES DE NOTRE HISTOIRE!!!!!

JE ME SOUVIENS!!!!!

VIVE L’HISTOIRE!!!!!!

VIVE LE MOULIN À PAROLES!!!!!

VIVE LE QUÉBEC LIIIIIIIBRE!!!!!!!

LIBÉREZ LE QUÉBEC!!!!!!!

VIVE LA LIBÉRATION PAR LES MOTS, L’HISTOIRE ET PAR LA PLUME!!!!!!

NON À LA CENSURE!!!!!

NON À LA VIOLENCE ET AU TERRORISME!!!!!

LE QUÉBEC, JAMAIS NE DOIT SE LAISSER FAIRE TAIRE!!!!!

VIVE LE QUÉBÉCOIS!!!!!!

VIVE LE RÉSEAU DE RÉSISTANCE DU QUÉBÉCOIS!!!!!!

VIVE LE PARTI QUÉBÉCOIS!!!!!!

Lire aussi ailleurs sur le Web

La technique de la radio-poubelle, par Jacques Noël

Frissons au pays du blanc de mémoire, par Jean-Simon Gagné

À écouter, également

Un brillant auditeur du FM 93 dit qu’il va se présenter au Moulin à paroles pour foutre le bordel et….faire exploser la scène et lancer des pierres (oui, oui, des pierres!) aux gens qui seront présents sur les lieux

Comme quoi, madame Brigitte Haentjens avait bien raison d'accuser la radio-poubelle d'avoir créé de toutes pièces une telle polémique. Ces irresponsables d'animateurs ont tellement soufflé sur les braises que certains déséquilibrés qui les écoutent se proposent, maintenant, de jouer aux vrais terroristes.

Bye, les monarcho-fédérastes! Je tiens à vous dire que VOUS NE NOUS FAITES PLUS PEUR, MA GANG DE TERRORISTES, VOUS!!!!!

Comme Félix Leclerc l’a fait avant moi, permettez-moi d’hurler ma colère!

Félix Leclerc

L'ALOUETTE EN COLÈRE

J'ai un fils enragé
Qui ne croit, ni à dieu
Ni à diable, ni à moi
J'ai un fils écrasé

Par les temples à finances

Où il ne peut entrer

Et par ceux des paroles

D'où il ne peut sortir

J'ai un fils dépouillé
Comme le fut son père

Porteur d'eau, scieur de bois
Locataire et chômeur

Dans son propre pays

Il ne lui reste plus

Que la belle vue sur le fleuve

Et sa langue maternelle

Qu'on ne reconnaît pas

J'ai un fils révolté

Un fils humilié

Un fils qui demain

Sera un assassin

Alors, moi, j'ai eu peur

Et j'ai crié à l'aide

Au secours, quelqu'un

Le gros voisin d'en face

Est accouru armé

Grossier, étranger
Pour abattre mon fils
Une bonne fois pour toutes

Et lui casser les reins

Et le dos et la tête

Et le bec et les ailes

Alouette, ah!

Mon fils est en prison

Et moi, je sens en moi

Dans le tréfonds de moi

Pour la première fois

Malgré moi, malgré moi

Entre la chair et l'os

S'installer la colère