Pour ceux et celles qui ne le sauraient pas encore, le cinéaste et réalisateur franco-polonais, Roman Polanski, a été arrêté à son arrivée au Festival du film de Zurich, en Suisse. Il a été placé en détention provisoire, en attendant d’être extradé sur la base d’un mandat d’arrêt américain.
Depuis la fin de 2005, les autorités américaines recherchaient activement Roman Polanski, et ce, partout dans le monde. Washington lui reproche d’avoir agressé sexuellement des enfants, notamment, une mineure de 13 ans, à Los Angeles, en 1977.
Arrêté à la suite de la plainte des parents de cette adolescente, le cinéaste avait plaidé coupable de «relations sexuelles illégales» et il avait passé un mois et demi en prison. À la fin du mois de janvier 1978, menacé de retourner en prison, Polanski avait pris un avion pour l'Europe, là où il vit depuis ce temps-là.
Roman Polanski peut, donc, être facilement qualifié, non seulement, de pédophile, mais, aussi, de fugitif.
Roman Polanski peut, donc, être facilement qualifié, non seulement, de pédophile, mais, aussi, de fugitif.
Quand Guy Cloutier a été arrêté, grâce aux micros que les policiers avaient installé chez Nathalie Simard, tout le monde était content qu’un pédophile connu ait été arrêté et personne ne défendait Cloutier. Personne n’avait osé dire, à l’époque, qu’«un artiste symbolise un havre de liberté et que, ce faisant, il bénéficie d’une immunité totale»! Personne n’avait osé dire une chose aussi dégueulasse!
Quand une personnalité connue est accusée d’agression sexuelle sur des mineures, qu’elle reconnaît avoir commis ce geste odieux en plaidant coupable et que, en plus, elle a sacré son camp pour éviter de retourner en dedans, il ne faut pas applaudir ce geste et plaider «l’immunité zartissstique». Il faut plutôt dénoncer ce geste. Il n’y a absolument aucun Code criminel de aucun pays du monde qui nous reconnaît le droit de saoûler, de droguer et de violer des personnes de moins de 18 ans, parce que ça ne se fait tout simplement pas, tout comme il n’y a absolument aucun Code criminel de aucun pays du monde qui dit que la loi touche tout le monde, sauf les zartisss.
Ce n’est pas parce que quelqu’un est zartisss qu’il est au-dessus des lois. Roman Polanski est un pédophile et un fugitif et, ce faisant, les autorités américaines doivent le traîter comme tel, et ce, indépendamment de son statut inteeeeeeeeeernaaaaaaaaaaatioooooooooonaaaaaaaaaal. Guy Cloutier, ça ne passe pas, Roman Polanski, non plus! Pas plus un que l’autre! Personne est au-dessus des lois! De plus, entre vous et moi, l’opinion de la victime de Polanski, qui est, maintenant, âgée de 45 ans, qui est mariée, qui a 3 enfants et qui ne veut plus entendre parler de cette histoire, a autant d’importance à mes yeux qu’une femme battue qui pardonne à son agresseur ou qu’un otage qui défend son kidnappeur, c’est-à-dire aucune.
Il y a assez eu de O. J. Simpson qui s’en est tiré, seulement à cause de sa célébrité et de la grosseur de son portefeuille (enfin, la première fois, on s’entend!). C’est bizarre que l’acquittement de Simpson avait fait scandale, à l’époque, mais qu’aujourd’hui, le scandale, c’est l’arrestation de Polanski, seulement parce que la police a fait son travail. Depuis l’acquittement de Simpson, on répète, et ce, partout dans le monde, ad nauseam que personne est au-dessus des lois, même pas les zartisss ou les célébrités. Partout dans le monde, en effet, mais, sauf en France et au Québec!!!!!!
D’abord, voici la réaction (ici) de Frédéric Mitterrand, le ministre de la KKKOULTOUUUUUUUUURE FRÔÔÔÔÔÔNÇAAAAAAAAAISE, suite à l’arrestation de Polanski!
Incroyable, non? Cette ordure de ministre défend, littéralement, le pédophile et le fugitif à Polanski. «Oh, c’est un brillant cinéaste qui ne mérite nullement ce qui lui arrive! C’est épouvantable et injuste, j’en suis tout ému et je suis de tout coeur avec lui dans cette épreuve! Les maudits Américains se sont conduits comme des bêtes en allant l’arrêter au Festival du film de Zurich.», dixit le ministre Mitterrand!
À VOMIR!!!!!!
Si la victime de Polanski avait été sa fille, je suis sûr et certain que cet espèce de connard de ministre aurait tenu un tout autre discours.
Hé bien, puisque ça semble être la mode, je vais faire de même avec notre zartisss pédophile national : oh, Guy Cloutier est un brillant producteur et un brillant impresario qui ne méritait nullement ce qui lui est arrivé! C’est épouvantable et injuste, j’en suis tout ému et je suis de tout coeur avec lui dans cette épreuve. Les maudits policiers se sont conduits comme des bêtes en installant des micros chez Nathalie Simard pour pouvoir le piéger et avoir des preuves des allégations de la chanteuse.
Vous voyiez? C’est facile de perdre tout son sens critique, dès qu’on parle des pôôôves zartisss qui sont, comme vous êtes supposés tous et toutes de le savoir, au-dessus des lois des hommes.
Je suis profondément choqué par les circonstances de l’arrestation de Roman Polanski, en Suisse. Choqué du fait que les autorités judiciaires se servent d’une manifestation culturelle comme traquenard. Comme le soulignent, très justement, les signataires d’une pétition réclamant la libération du cinéaste, un festival de cinéma se doit d’être un havre de liberté où les artistes bénificient d’une certaine immunité.
Quel imbécile! Lui-aussi, ça paraît que la victime de Polanski n'est pas sa fille.
C'est exactement le genre de réaction que je dénonçais plus haut! Je défie, donc, Marc-André Lussier de me dire où, exactement, est-ce que, dans la théorie de l’évolution, Charles Darwin a dit qu’il y avait, en premier lieu, les animaux, en deuxième lieu, les humains, et, en troisième lieu, les zartisss, et ce, en tout haut de la pyramide. Pour moi, là, un zartisss, ce n’est pas plus important que n’importe quel autre travailleur!
J’en ai plus qu’assez d’entendre ce maudit réflexe à marde qui dit que les zartisss ont l’immunité de tout faire, tout ça parce qu’ils représenteraient, selon ce même réflexe, «un havre de liberté». Je m’excuse, mais agresser sexuellement une mineure de 13 ans, ça ne représente pas «un havre de liberté», mais bien un crime. Malheureusement, il semble y avoir beaucoup de gens qui pardonnent ce genre de crimes, quand il est commis par un zartisss que par un citoyen du troisième rang.
Mais, vous le savez bien, il ne faut pas toucher aux zartisss. L’année passée, ceux-ci ont été on ne peut plus clairs là-dessus : ce sont les poumons du Québec, Dieu les a choisit pour naître zartisss et, ce faisant, ils ont le droit de tout faire et l’État doit les faire vivre (BS de luxe) pour le restant de leurs jours, même ceux qui sont poches, car le peuple n’est pas assez intelligent pour subventionner par lui-même l’art et la culture de son choix! On peut revoir n’importe quelles subventions, sauf les leurs, et le p’tit Québec leur a donné raison.
Voilà le culte du zartisss! Voilà l’élitisme à son meilleur! L’Affaire Roman Polanski ne vient que d’ajouter de l’eau au moulin. Pour ce qui est de la pétition demandant sa libération, ben ça, c’est le coup de grâce!
Frédéric Mitterrand, Marc-André Lussier et leurs semblables sont dégueulasses.
Mince consolation : dans la section «Commentaires» de son billet, Lussier se fait ramasser à mort! C’est la seule bonne nouvelle que contient cette histoire.
PA-THÉ-TI-QUE!!!!!!!!!!
En France il y a une justice pour les autres et une toute spéciale pour cette gang où l'on mêle volontairement race et religion. Si tu fais parti du peuple élu tes chance sont meilleures que si tu t'appelle Cloutier ou Tremblay. Comprendre cela c'est comprendre ceux qui veulent que Roman Polansky soit libéré.
RépondreSupprimerMoi, je regrette, mais je suis pour que Roman Polanski soit libéré.
RépondreSupprimer@ AntiPollution.
RépondreSupprimerMerci pour les infos! Le moins que l'on puisse dire, c'est que la France a un sérieux problème de justice. Une justice à deux vitesses, très peu pour moi!
@ Daniel.
4 questions pour toi :
1) Es-tu d'accord avec le concept de «l'immunité zartissstique»?
2) As-tu des enfants et, plus particulièrement, une fille?
3) Si oui, est-ce que ta fille a déjà été agressée sexuellement?
4) Ou encore, est-ce qu'une de tes amies a déjà été agressée sexuellement?
Répond honnêtement à ces 4 questions-là, SVP!
Si j'avais une fille, qu'elle avait été agressée sexuellement, et l'agresseur aurait fait de la prison et disparu de son environnement, lui laissant refaire sa vie en paix, et que ma fille me dirait qu'après toutes ses années, elle a décidé d'abandonner les poursuites, je m'en remetterais à sa décision.
RépondreSupprimer@ Daniel.
RépondreSupprimerC'est bien ce que je pensais, tu n'as pas de fille et tu ne connais aucune victime d'agression sexuelle. Moi, je peux t'en parler, une de mes amis s'est fait violer, lors d'un party au secondaire.
Alors, comment est-ce que tu peux m'écrire ta réaction face à une situation plus que fictive dans ton cas où le violeur de ta fille ou d'une personne que tu connais s'enfuirait lâchement pour éviter de retourner en prison, hein?
Elle est là, la différence. Polanski ne s'est pas enfuit pour que sa victime trouve la paix. Il s'est enfuit pour échapper à la justice qui devait le remettre en prison. Probablement parce qu'il n'avait pas terminé de purger sa peine ou je ne le sais pas, moi, mais peu importe, Polanski demeure un pédophile et un fugitif et, ce faisant, il doit être traîté comme tel, point barre!
Si un policier t'interceptait sur la route, serais-tu assez fou pour prendre la clé des champs? Tu es assez intelligent. Donc, je suis sûr que non.
En passant, la justice est là pour faire respecter les lois, indépendamment de l'opinion de la victime. Le syndrome de la femme battue, tu connais?
Quand un policier arrête un violeur, c'est parce que, selon la loi, le viol est un crime contre la personne, ce qui est illégal et passible de prison dans presque tous les pays du monde. Le policier arrête le violeur pour faire respecter la loi et il ne se base pas sur l'opinion de la victime pour le faire, mais bien sur la loi et c'est la même chose pour un tribunal.
Dans le système judiciaire de presque tous les pays du monde, la loi passe avant l'opinion de la victime atteinte du syndrome de la femme battue et c'est bien tant mieux, car cela veut encore dire que nous vivons dans un État de droit.
Pour la victime, il est important qu'elle puisse avoir accès à toute l'aide disponible pour traverser cette épreuve.
Merde : «...une de mes amies...»
RépondreSupprimerJe connais très bien ce que tu m'expliques. Et c'est exactement ce que je trouve aberrant : indépendamment de l'opinion de la victime.
RépondreSupprimerEt c'est toi qui te prétend libertarian...
La justice est un des rôles essentiels et légitimes d'un petit gouvernement.
RépondreSupprimerJustice, connais pas !
RépondreSupprimerCeci dit, un peu d'humour pour faire changement. J'aime pas la chicane.
Un hommage à André Pratte de Laurent Paquin.
http://www.youtube.com/watch?v=eMXyOAWX2jk
Voilà une explication d'un fan des Beatles qui résume bien ma pensée.
RépondreSupprimerLes relations entre Roman Polanski et les Etats-Unis ont toujours été difficile. Ca commence avec la sortie de son film "Le bal des vampires", littéralement charcuté au montage par le producteur et le distributeur américain en 1967 jusqu'à cette histoire de viol. Sans compter les menaces de mort pendant le tournage de "Rosemary's baby" et l'assassinat de son épouse Sharon Tate par les disciples de Charles Manson en 1969.
Polanski avait plaidé coupable aux accusations d'agressions sexuelles en 1977 lors d'un procès. Il y avait eu une entente entre la poursuite et la défense quant à la sentence dans cette affaire. D'ailleurs, le réalisateur avait fait de la prison en attendant le procès.
Quand il a appris que la poursuite reniait l'entente et qu'elle chercherait une sentence plus lourde, il a fui les Etats-Unis. Personnellement, je ne le blâme pas. Une entente, c'est une entente. Quand la parole est donnée, faut la respecter. J'aurais fait la même chose que lui.
Depuis ce temps, la victime a réclamé l'abandon des procédures et accusations contre Polanski car elle était passée à autre chose et que tout ce battage médiatique nuisait à sa vie de famille, son époux et ses enfants. Je pense que la justice devrait respecter la requête de la victime.
On a affaire ici à de l'acharnement contre un individu pour de sombres raisons politiques. La droite politico-religieuse américaine est très influente et puissante. Elle s'acharne et ne veut pas lâcher le morceau. C'est la réalité dans ce pays.
Aujourd'hui, Polanski a près de 75 ans. Il est marié, a des enfants, il est heureux et en santé. Il peut encore pratiquer son métier. Les sympathisants réclament qu'on lui laisse la paix. Au fond, Roman Polanski a toujours voulu collaborer avec la justice américaine. Mais il s'est senti trahi par elle.
La vie de Roman Polanski n'a pas été facile. D'ailleurs, le film "Le pianiste" raconte un peu son enfance en Pologne lors de la Seconde guerre mondiale. Voilà un événement traumatisant. Ajoutez à cela l'assassinat de son épouse enceinte de 8 mois, c'est quelque chose.
Enfin, vous en saurez davantage en allant sur Wikpédia ou en lisant son autobiographie Roman par Polanski (1984).
Dernier point, si Guy Cloutier refaisait son métier aujourd'hui, je ne suis pas sûr qu'il y aurait beaucoup d'artistes québécois, hommes ou femmes, qui voudraient travailler avec lui.
Polanski a travaillé avec des gens comme Sigourney Weaver, Harrison Ford, Walter Mattau, Adrian Brody et autres acteurs américains depuis son départ des Etats-Unis. Pourquoi ces comédiens ont-ils accepté de travailler avec lui sachant ce que tout le monde sait? Ne me dites pas pour l'argent. Ils sont tous riches. Si Polanski avait été un monstre, ils n'auraient pas travaillé avec lui.
Alain Lacasse
Quand on fréquente les ténèbres et que l'on engage pour ses films d'horreur des gens inquiétants comme le chef de l'Eglise de Satan, Anton Levey, c'est normal qu'on se conduise en salaud (viol sauvage d'une mineure) et que messire Satan réclame son dû.
RépondreSupprimer(meurtre sadique de Sharon et de son enfant à venir.)