Il fut une époque où le fait de recevoir le Prix Nobel de la paix était l'un des plus grands honneurs qu’un individu ne pouvait pas recevoir. Ça avait une certaine valeur.
Woodrow Wilson, président démocrate qui dirigea les États-Unis de 1913 à 1921, l’a reçu, en 1919, pour avoir fondé la Société des Nations, l’ancêtre de l’ONU, mais, quant à moi, il aurait tout aussi bien pu le recevoir pour ses «14 points» qui guidèrent le retour à la paix et la reconstruction de l’Europe, après la Première Guerre mondiale.
Lester Bowles Pearson, futur premier ministre libéral qui dirigera le Canada de 1963 à 1968, l’a reçu, en 1957, pour son rôle diplomatique dans le règlement de la Crise du Canal de Suez, l’année précédente.
Martin Luther King l’a reçu, en 1964, pour sa lutte pour les droits civiques des Afro-américains.
Normand Borlaug l’a reçu, en 1970, pour avoir sauvé près de 1 milliard de vies avec la Révolution verte.
Mère Térésa l’a reçu, en 1979, pour son action au service «des plus pauvres parmi les plus pauvres».
Lech Walesa, fondateur du syndicat polonais Solidarnosc et futur président de la Pologne de 1990 à 1995, l’a obtenu, en 1983, pour sa lutte contre le régime communiste qui sévissait dans son pays.
Monseigneur Desmond Mpilo Tutu l’a reçu, en 1984, pour sa lutte contre l’apartheid et, en 1993, ce fut au tour de Nelson Mandela et de Frederik de Klerk de recevoir ce Prix pour l’abolition de ce système raciste en Afrique du Sud.
En 1991, la leader de l’opposition birmane, Aung San Suu Kyi, l’a reçu pour son combat pour la liberté, la démocratie, la justice et le respect des droits de la personne dans son pays contre la junte militaire qui assassine, littéralement, son peuple.
Il est vrai que, par le passé, des personnes aux activités peu glorieuses ont reçu le Prix Nobel de la paix.
Par exemple, en 1973, Henry Kissinger, un criminel de guerre qui est responsable de la mort de centaines de milliers de gens innocents, a reçu ce Prix, mais il avait, quand même, l’excuse d’avoir concrétisé le traité de paix avec le Viêt Nam, alors que c’est Richard Nixon, président républicain qui dirigea les États-Unis de 1969 à 1974, qui a politiquement mis un terme au génocide que commetait son pays au Viêt Nam. Je ne vois pas le nom de Nixon dans la liste des lauréats du Prix Nobel de la paix.
En 1978, Anouar el-Sadate, un tyran comme il ne s’en fait pas, une ostie d’ordure, a reçu ce Prix, mais il avait, quand même, l’excuse d’avoir fait la paix avec Israël. Il l’a reçu conjointement avec Menahem Begin, un homme politique israélien.
En 1994, Yasser Arafat, un terroriste palestinien responsable de la mort de milliers de gens innocents, a reçu le Prix Nobel de la paix, mais il avait, quand même, l’excuse d’avoir renoncé au terrorisme, d’avoir reconnu l’existence d’Israël, d’avoir signé les Accords d’Oslo, d’avoir fait avancer la paix entre Israël et la Palestine et d’avoir serré la main du premier ministre israélien, Yitzhak Rabin (les deux personnes recevront conjointement le Prix avec Shimon Peres, actuel président d’Israël), devant Bill Clinton, président démocrate qui dirigea les États-Unis de 1993 à 2001, en 1993.
Bref, ce sont toutes des réalisations qui ont sauvé des vies, qui ont mis fin à des conflits ou qui ont contribué à pacifier un peu le climat de notre planète.
D’autres personnes ont reçu le Prix Nobel de la paix pour pas grand-chose, alors que d’autres auraient très bien pu le recevoir.
En 1990, Mikhaïl Gorbatchev, dernier dirigeant de l’URSS de 1985 à 1991, a reçu le Prix Nobel de la paix pour sa participation dans l’arrêt de la Guerre froide. À mon avis, Ronald Reagan, président républicain qui dirigea les États-Unis de 1981 à 1989, aurait 100 fois plus mérité le Prix Nobel de la paix que cette ordure de Gorbatchev. C’est Reagan lui-même qui a mené tout le processus de paix entre l'Ouest et l'Est et qui a mis fin à la Guerre froide, surtout quand il a asséné le coup de grâce au Bloc de l'Est avec sa fameuse et célèbre phrase : «Monsieur Gorbatchev, détruisez ce mur!», en parlant, bien sûr, du Mur de Berlin. Mais, on a préféré le donner à cette pourriture communiste de Gorbatchev, alors que, sans les efforts diplomatiques de Reagan, il n'aurait JAMAIS démantelé le régime communiste qui empoisonnait la vie des gens de l’Europe de l’Est et de l’URSS. Honnêtement, la fin de la Guerre froide est un bilan que pouvait, fièrement, revendiquer Reagan, contrairement à Gorbatchev, lui qui n’a même pas fait le quart du travail qu’a pu faire le président américain, dans le réglement de la Guerre froide.
Étrangement, je ne vois pas le nom de Reagan dans la liste des lauréats du Prix Nobel de la paix, alors que c’est lui qui poussait Gorbatchev pour mettre un terme à la Guerre froide. Mais, bien sûr, on ne peut pas donner le Prix Nobel de la paix à un type de la «droite rétrograde», n’est-ce pas, sale romancier gau-gauchiste et cheerleader obamaniaque cyberparessien, hein?
Cette droite est tellement rétrograde que c’est elle qui a permis aux Winston Churchill et aux Franklin D. Roosevelt (des noms que je ne vois pas plus dans la liste des lauréats du Prix Nobel de la paix) de ce monde de le sauver des mains de Adolf Hitler et de Joseph Staline, comme quoi la gau-gauche a vraiment la mémoire historique très sélective.
Parlant de Hitler, justement, je suis surpris qu’il n’est pas obtenu le Prix Nobel de la paix pour l’accord de paix bidon signé avec la France et le Royaume-Uni, en 1938, ce bout de papier que l’inepte Arthur Neville Chamberlain a fièrement brandi à son arrivée à Londres, en montrant fièrement, devant les caméras du monde entier, la signature de Hitler et en s’exclamant : «Une deuxième Grande guerre a été évitée! Nous avons obtenu la paix dans l’honneur!», alors que, par en-arrière, Hitler préparait une invasion de la Pologne, conjointement avec l’URSS. Le Pacte d’acier et le Pacte germano-soviétique, ça vous dit quelque chose, ça?
Je suis, également, surpris de constater que Staline n’a pas, non plus, obtenu le Prix Nobel de la paix, lui qui, au beau milieu de la Deuxième Guerre mondiale, a changé de bord, après que Hitler eut envahi l’URSS, en 1941.
Je regarde la liste et je ne vois pas plus le nom de Charles de Gaulle, je ne vois pas plus le nom de Jean-Paul II, mais, par contre, pour voir le nom de Al Gore, je le vois en maudit, ça, par exemple! Al Gore, vice-président démocrate des États-Unis de 1993 à 2001 et candidat démocrate battu aux élections présidentielles américaines de 2000, a reçu le Prix Nobel de la paix, en 2007. Al Gore, le pape des environnementeurs, celui qui a oublié plusieurs faits dans son film écolo-propagandiste, mais, ça, j’en reparlerai dans un prochain billet!
Depuis quand est-ce qu’annoncer la fin du monde en tordant les faits au possible pour combattre un mythe comme le réchauffement climatique est-il mis sur le même pied d’égalité que l’abolition de l’apartheid, la fin de la Guerre froide et la signature des Accords d’Oslo, pour ne nommer que ces trois événements majeurs qui ont véritablement apporté quelque chose de tangible et de concret à la cause de la paix dans le monde, hein?
Si il n’y avait que cette gaffe-là, on pourrait dire que le Comité Nobel a erré une fois et que le cas Al Gore n’est qu’un simple cas isolé. Mais, il n’en est rien. Il se trouve que, de Prix prestigieux qu’il était, jadis, le Prix Nobel de la paix est, maintenant, devenu une vraie farce, un vrai fourre-tout et une récompense pour les environnementeurs et les gens qui sont des vraies hontes mondiales.
En 2001, l’ex-Secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, a reçu ce Prix, alors qu’il est resté totalement silencieux et insensible à la détresse et aux souffrances des Tutsis qui se faisaient, littéralement, exterminer au Rwanda, en 1994, alors qu’il était le sous-Secrétaire général de l’ONU sous Boutros Boutros-Ghali. Mais, ce même Kofi Annan s’est permis, dans son discours d’adieu, en 2006, de faire la morale à George W. Bush. Méchante crédibilité!
En 2004, on a donné le Prix à Wangari Muta Maathai, une experte kenyane en reforestation. Même chose pour Al Gore, le lien avec la paix dans le monde, SVP?
En 2005, on a donné ce Prix à Mohammed El Baradei, l’ex-directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Pourtant, la complaisance de ce type avec l’Iran et la Corée du Nord n’est plus à démontrer. Il ne digère pas la politique américaine vis-à-vis ces deux dictatures qui sont, pourtant, de vrais dangers pour l’Occident. De plus, d’après la France, il aurait dissimulé des informations essentielles sur la nucléarisation militaire de l'Iran, en faisant retirer l'annexe d'un rapport de l'AIEA consacré à ce sujet. Selon l'AFP, ce point a été remarqué le 7 septembre 2009 par le Ministère français des Affaires étrangères.
En 2006, on a donné ce Prix à Muhammad Yunus et à la banque Grameen Bank pour leur participation au développement du micro-crédit, une activité qui consiste en l'attribution de prêts de faible montant à des entrepreneurs ou des artisans qui ne peuvent accéder aux prêts bancaires classiques. Le micro-crédit se développe surtout dans les pays en voie de développement, où il permet de concrétiser des micro-projets, favorisant, ainsi, l'activité et la création de richesse, mais il se pratique aussi bien dans les pays développés ou en transition. Ça aussi, le lien avec la paix dans le monde, SVP?
Bref, à la lumière de tout ça, ne vous surprenez plus du fait que ce soit Barack Obama, président démocrate des États-Unis depuis le 20 janvier 2009, qui ait reçu le Prix Nobel de la paix, cette année! Obama a beau écrire et réciter de beaux discours (grâce à son cher téléprompteur, pour avoir l’air naturel, bien sûr!) et être le premier président Noir des États-Unis, mais, quand on parle de lui, un peu d’objectivité et de lucidité ne ferait pas de torts.
Ça ne fait même pas un an, encore, qu’il a entamé son premier mandat. Il a tout à prouver et on trouve le moyen de le sanctifier et de le «nobeliser», tout ça avant qu’il n’ait fait quoi que ce soit. Je vous le dit, dans deux ans, il va y avoir une méchante gang de crinqués obamaniaques qui vont se réveiller avec la gueule de bois, car Obama aura déçu tous les espoirs qu’ils avaient mis en lui.
L’Iran et la Corée du Nord se font toujours aussi menaçants pour la sécurité du monde et ils multiplient les provocations, et ce, dans la face du président. Le conflit entre Israël et la Palestine, un dossier prioritaire pour Obama, afin de pacifier le Proche-Orient, n’est toujours pas réglé et, si il y a des progrès qui s'y annoncent, c’est juste parce que les démocrates israéliens font des pressions internes et parce qu’on assiste à l’émergence, en Cisjordanie, d’une classe moyenne qui en a plein le cul des terroristes du Hamas et avec raison. Obama n’a, donc, rien à voir avec ça.
De plus, Obama entend quadrupler les forces militaires américaines en Afghanistan, il maintient toujours des troupes américaines armées jusqu’aux dents en Irak, il n’a toujours pas fermé la prison de Guantanamo, il a mis en place une politique de délation pour fermer le clapet des détracteurs de ses politiques, il a démarré une croisade anti-libertariens en disant que les libertariens sont de dangereux terroristes, il a ressuscité les tribunaux d’exception qui ont été mis sur pied sous l’administration de George W. Bush pour juger les terroristes, il a conservé et laissé intact les «techniques d’interrogation musclées» pour les terroristes en les multipliant par 10, de même que le système de détention illimité, et il a réaffirmé, à l’instar de George W. Bush, que les détenus en Afghanistan n’avaient aucun droit constitutionnel.
Ça ne fait même pas un an, encore, qu’il a entamé son premier mandat. Il a tout à prouver et on trouve le moyen de le sanctifier et de le «nobeliser», tout ça avant qu’il n’ait fait quoi que ce soit. Je vous le dit, dans deux ans, il va y avoir une méchante gang de crinqués obamaniaques qui vont se réveiller avec la gueule de bois, car Obama aura déçu tous les espoirs qu’ils avaient mis en lui.
L’Iran et la Corée du Nord se font toujours aussi menaçants pour la sécurité du monde et ils multiplient les provocations, et ce, dans la face du président. Le conflit entre Israël et la Palestine, un dossier prioritaire pour Obama, afin de pacifier le Proche-Orient, n’est toujours pas réglé et, si il y a des progrès qui s'y annoncent, c’est juste parce que les démocrates israéliens font des pressions internes et parce qu’on assiste à l’émergence, en Cisjordanie, d’une classe moyenne qui en a plein le cul des terroristes du Hamas et avec raison. Obama n’a, donc, rien à voir avec ça.
De plus, Obama entend quadrupler les forces militaires américaines en Afghanistan, il maintient toujours des troupes américaines armées jusqu’aux dents en Irak, il n’a toujours pas fermé la prison de Guantanamo, il a mis en place une politique de délation pour fermer le clapet des détracteurs de ses politiques, il a démarré une croisade anti-libertariens en disant que les libertariens sont de dangereux terroristes, il a ressuscité les tribunaux d’exception qui ont été mis sur pied sous l’administration de George W. Bush pour juger les terroristes, il a conservé et laissé intact les «techniques d’interrogation musclées» pour les terroristes en les multipliant par 10, de même que le système de détention illimité, et il a réaffirmé, à l’instar de George W. Bush, que les détenus en Afghanistan n’avaient aucun droit constitutionnel.
Pour quelqu’un qui est supposé incarner la paix dans le monde, j’ai déjà vu mieux!
Le choix de Barack Obama comme lauréat du Prix Nobel de la paix bat tous les records du ridicule et il ne fait que concrétiser la perte de crédibilité et de prestige de ce Prix qui ne vaut même plus la plaque sur laquelle on grave le nom du lauréat, surtout quand c’est presque rendu que c’est n’importe qui qui peut le recevoir.
En ce qui me concerne, Ingrid Betancourt ou Reporters sans frontières auraient été de meilleurs choix pour recevoir le Prix Nobel de la paix, cette année. Eux, ils ont accomplis ou accomplissent de vraies actions pour la paix dans le monde et pour la liberté des peuples.
Le Nobel de la Paix, qu'en a moi est une joke, mais comme vous le mentionnez dans votre excelletn article, il y a des exceptions. Une chose est sure, A. Nobel doit se retourner dans sa tombe!
RépondreSupprimerQuand j'ai entendu sur Sirius Patriot que Milhouse (surnom de B.O.) avait gagne le prix, j'ai failli avoir un accident. Il a fait quoi pour le meriter? L. Walesa et D. Tutu disent tous deux qu'il est trop tot pour avoir remis le Nobel a B.O. En tout cas, une chose est sure, il va devoir livrer la marchandise, et meme si il ne livre pas, se seront les "gros mechants conservateurs" qui seront blame.
Je mentionne ce billet à la suite du mien, pour la qualité de ton information.
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@ Sherwood.
RépondreSupprimer«si il ne livre pas, se seront les "gros mechants conservateurs" qui seront blame.»
Comme à chaque fois que Obama déçoit, il ne faut pas le blâmer. Il faut, plutôt, blâmer Bush.
@ Daniel.
Merci! :-)