Je félicite l’ancien entraîneur-chef des Nordiques de Québec et du Canadien de Montréal (et le dernier entraîneur-chef à avoir gagné la Coupe Stanley à Montréal), Jacques Demers, pour sa nomination au Sénat. Jacques Demers est un bonhomme très sympathique et tout et tout, mais je me demande ce qu’il a bien pu faire de si extraordinaire pour mériter un pareil honneur et on peut se poser la même question avec la nomination de Jean Lapointe, il y a quelques années.
On peut même se demander si la nomination de «Monsieur Glucosmine» facilitera la tâche des conservateurs, vu qu’il sait à peine lire et écrire. Va-t-il signer tous les documents qu’on lui demandera de signer sans prendre le temps (et l’effort) de (ou d’essayer de) les lire, hein?
Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, Stephen Harper n’est pas un innocent, il sait qu’il a besoin de renforts au Sénat pour faire passer sa réforme sur la Chambre haute, vu que les libéraux ne veulent absolument rien savoir de cette réforme. Ce besoin de renforts conservateurs au Sénat s’inscrit dans le désir de Harper de faire passer sa réforme et Jacques Demers ne sert qu’à cacher les multiples nominations partisanes qu’il a fait en même temps que celle du commentateur sportif de RDS.
Là-dessus, Stephen Harper n’a rien inventé, car les libéraux ne s’en privaient pas du tout, lorsqu’ils étaient au pouvoir, et, si le Bloc devait, par une opération du Saint-Esprit, former le gouvernement, il faut vraiment être naïf, aveugle ou clairement partisan pour ne pas croire que Gilles Duceppe n’en profiterait pas, lui non plus, pour nommer quelques-uns de ses amis à des postes de prestige, comme les libéraux l’ont fait dans leur temps et comme Harper l’a fait hier, parce que le pouvoir corrompt, tout simplement.
C’est triste à dire, mais c’est la vérité!
Statu quo, élection sénatoriale ou abolition pure et simple?
Dans le système parlementaro-merdique à la britannique, la nomination des sénateurs est la prérogative du premier ministre et, quelques fois, il en profite pour nommer ses amis ou du personnel politique de son parti. Une élection sénatoriale pourrait changer les choses pour rendre les sénateurs imputables envers la population. L’élection sénatoriale est le coeur de la réforme des conservateurs pour le Sénat. Harper souhaite, aussi, apporter un changement à la durée du mandat des sénateurs. Actuellement, les sénateurs ont l’obligation de se retirer, dès qu’ils franchissent le cap des 75 ans. Harper souhaite leur donner un mandat élu de 8 ans ou deux mandats élus de 4 ans.
On peut même se demander si la nomination de «Monsieur Glucosmine» facilitera la tâche des conservateurs, vu qu’il sait à peine lire et écrire. Va-t-il signer tous les documents qu’on lui demandera de signer sans prendre le temps (et l’effort) de (ou d’essayer de) les lire, hein?
Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, Stephen Harper n’est pas un innocent, il sait qu’il a besoin de renforts au Sénat pour faire passer sa réforme sur la Chambre haute, vu que les libéraux ne veulent absolument rien savoir de cette réforme. Ce besoin de renforts conservateurs au Sénat s’inscrit dans le désir de Harper de faire passer sa réforme et Jacques Demers ne sert qu’à cacher les multiples nominations partisanes qu’il a fait en même temps que celle du commentateur sportif de RDS.
Là-dessus, Stephen Harper n’a rien inventé, car les libéraux ne s’en privaient pas du tout, lorsqu’ils étaient au pouvoir, et, si le Bloc devait, par une opération du Saint-Esprit, former le gouvernement, il faut vraiment être naïf, aveugle ou clairement partisan pour ne pas croire que Gilles Duceppe n’en profiterait pas, lui non plus, pour nommer quelques-uns de ses amis à des postes de prestige, comme les libéraux l’ont fait dans leur temps et comme Harper l’a fait hier, parce que le pouvoir corrompt, tout simplement.
C’est triste à dire, mais c’est la vérité!
Statu quo, élection sénatoriale ou abolition pure et simple?
Dans le système parlementaro-merdique à la britannique, la nomination des sénateurs est la prérogative du premier ministre et, quelques fois, il en profite pour nommer ses amis ou du personnel politique de son parti. Une élection sénatoriale pourrait changer les choses pour rendre les sénateurs imputables envers la population. L’élection sénatoriale est le coeur de la réforme des conservateurs pour le Sénat. Harper souhaite, aussi, apporter un changement à la durée du mandat des sénateurs. Actuellement, les sénateurs ont l’obligation de se retirer, dès qu’ils franchissent le cap des 75 ans. Harper souhaite leur donner un mandat élu de 8 ans ou deux mandats élus de 4 ans.
Peut-être que ce serait une bonne chose et, si il réussit à faire adopter cette réforme l’année prochaine, car, au train où vont les choses, à partir de l’année prochaine, les conservateurs seront majoritaires au Sénat, ça pourrait être considéré comme étant le plus grand héritage du gouvernement Harper.
De plus, si il réussit, Stephen Harper pourra se présenter devant le peuple et dire qu’il a renié sa promesse de ne pas nommer de sénateurs non-élus pour pouvoir respecter sa promesse de réformer le Sénat. Ce serait peut-être une contradiction, mais, d’après vous, quelle partie de la phrase retiendront la majorité des gens, hein?
Mais, si il échoue, le Sénat est destiné à mourir. D’ailleurs, je considère, depuis toujours, que cette institution a fait son temps. Le Sénat est une institution inutile, lourde, coûteuse, dépassée, passéiste et archaïque issue du XIXe siècle et qui ne répond plus du tout aux besoins du XXIe siècle.
Le Sénat est digne des dictatures monarchiques de la période 1789-1919, dictatures monarchiques que l’on déguisait en pseudo-démocraties et où l’on faisait accroire au bon peuple qu’il élisait ses représentants, tandis que, de l’autre côté, on établissait un système en parallèle de privilégiés nommés par partisanerie politique et/ou idéologique qui étaient imputables à la royauté et non pas au peuple. Les sénateurs sont, ni plus, ni moins, que les vassaux des Temps modernes, des vassaux qui doivent se prosterner devant leur nouveau monarque, soit le premier ministre du KKKanada, le fonctionnaire en chef de cette Fédération illégitime.
Désolé, mais le temps des privilèges et de la vassalité féodale est terminé, et ce, depuis belle lurette. Alors, abolissons le Sénat! L’abolition du Sénat serait une réforme beaucoup plus avant-gardiste que celle que propose, jusqu’à maintenant, sans le moindre résultat tangible, Stephen Harper.
Mais, puisque ce n’est pas demain la veille que le KKKanada se débarrassera de ses vieilles institutions monarchiques dépassées, inutiles, lourdes et coûteuses (Sénat, lieutenants-gouverneurs, Gouverneure générale, etc.), le Québec gagnerait à s’en débarrasser par lui-même en devenant un pays souverain. Le Québec économiserait, ainsi, beaucoup d’argent.
Bravo, monsieur Claude Robinson, et merci!
Un mot sur le jugement qui a été rendu, cette semaine, dans l’Affaire Cinar! Claude Robinson a bel et bien été plagié par Cinar sur la fameuse émission-jeunesse, Robinson Sucroë, l’oeuvre qu’il avait écrite dans les années 1980 en lui donnant le nom de Robinson Curiosité.
Cette émission que j'écoutais religieusement quand j'étais jeune aura contribué à la chute d'un empire et à la déchéance de ses dirigeants véreux qui ont volé l'idée à son créateur. Comme l’a si bien dit le juge, ce sont des bandits à cravates et à jupon qui ont tout fait pour s’approprier une oeuvre qui n’était pas la leur et qui ont tout fait pour faire passer le vrai auteur pour un fou.
Sans compter que, par un drôle de hasard, les dirigeants de Cinar qui ont été fustigés par le juge étaient copains-copains avec l’ancien premier ministre du Canada, Jean Chrétien, dont feu Micheline Charest était la collectrice de fonds. Elle peut bien être morte en ayant voulu se faire arranger la face pis grossir les boules (pour mieux s’enfuir et changer d’identité?), ostie de crosseuse!
Ironique!
Maintenant, je peux, enfin, dire ce qui va suivre sans avoir l’air de prendre le parti d’un «fou» : merci monsieur Claude Robinson! L'histoire que vous avez écrite a marqué ma jeunesse et j'espère que cette histoire avec Cinar va servir d’exemple dans la lutte pour la préservation et la protection des droits d’auteur. J’admire votre courage et votre tenacité. Vous êtes un modèle de détermination et de persévérance pour toute la nation québécoise. Bravo, monsieur!
Maintenant, je peux, enfin, dire ce qui va suivre sans avoir l’air de prendre le parti d’un «fou» : merci monsieur Claude Robinson! L'histoire que vous avez écrite a marqué ma jeunesse et j'espère que cette histoire avec Cinar va servir d’exemple dans la lutte pour la préservation et la protection des droits d’auteur. J’admire votre courage et votre tenacité. Vous êtes un modèle de détermination et de persévérance pour toute la nation québécoise. Bravo, monsieur!
Oui, monsieur Robinson, vous méritez votre place parmi les plus grands, même si votre oeuvre fait, maintenant, un p’tit peu has-been.
Mais bon, juste pour vous et pour tous ceux et toutes celles qui, comme moi, ont grandi avec cette émission de télévision-là, voici le générique du début de Robinson Sucroë! Le pire, c’est que le personnage principal était une caricature de monsieur Robinson. Les bandits de Cinar n’ont même pas pensé à retoucher le portrait des personnages. C’est à se demander si ils ne voulaient pas, tout simplement, se faire prendre, un jour, la main dans le sac.
Robinson Sucroë avait promis de raconter sa vie
Sur une p'tite île déserte, il avait trouvé l'endroit rêvé
Il a su la vérité, son île était surpeuplée, c'était dur
Qu'il y avait des Tous-les-jours, des pirates tout autour
Robinson, t'as des ennuis, heureusement, y a Mercredi!
Robinson Sucroë, c'était fatal, devenait paresseux
Qu'il y avait des Tous-les-jours, des pirates tout autour
Robinson, t'as des ennuis, heureusement, y a Mercredi!
Robinson Sucroë, c'était fatal, devenait paresseux
Pour Floyd, c'était, ainsi, le succès chaque semaine
Uglyston était jaloux, préparait des mauvais coups pour prouver
Qu'il y avait des Tous-les-jours, des pirates tout autour
Robinson, t'as des ennuis, heureusemeeeeeent, y a Mercredi!
Uglyston était jaloux, préparait des mauvais coups pour prouver
Qu'il y avait des Tous-les-jours, des pirates tout autour
Robinson, t'as des ennuis, heureusemeeeeeent, y a Mercredi!
Très bn commentaire Jean-Luc concernant Jacques Demers.
RépondreSupprimerJe pense sensiblement pareil.
Tous les nouveaus sénateurs nommés par Harper ont promis d'appuyer les réformes du Sénat et même son abolition dans le pire des cas.
RépondreSupprimerMais ça, La Paresse, le Pickle et Radio-Cadenas n'en parleront pas.
Maxime Bernier prône l'abolition pure et simple du Sénat...
http://radioego.com/ego/listen/3042
Martin
Harper se sent tellement puissant qu'il ose affirmer que toutes ces nominations ont pour but de faire débloquer des projet de lois qui ne passent pas au Sénat.
RépondreSupprimerDonc, tous les nouveaux Sénat-retors ont dû promettre à harper de voter selon ses désiratas.
Quant aux intentions que vous prêter à Gilles Duceppe vous vous trompez. Il a toujours dit qu'il n'était pas là pour réformer le Sénat sinon pour l'abolir. Alors au diable seulement les nominations partisanes...
@ Jean-Luc.
RépondreSupprimerMerci! ;-)
@ Martin.
«Tous les nouveaus sénateurs nommés par Harper ont promis d'appuyer les réformes du Sénat et même son abolition dans le pire des cas.»
Bien content d'apprendre ça!
«Mais ça, La Paresse, le Pickle et Radio-Cadenas n'en parleront pas.»
Pourquoi je ne suis pas surpris, hein?
«Maxime Bernier prône l'abolition pure et simple du Sénat...»
C'est aussi mon opinion et je suis d'accord avec lui.
Merci pour le lien! :-)
@ AntiPollution.
«Donc, tous les nouveaux Sénat-retors ont dû promettre à harper de voter selon ses désiratas.»
Je le sais, ça s'appelle une ligne de parti (oui, ça existe aussi au Sénat) et c'est très néfaste pour la démocratie. Ça montre juste que les membres de l'équipe du chef ne sont que ses pions et que la politique est une affaire de chefs, d'abord et avant tout.
Pour moi, la ligne de parti ne devrait être là seulement pour le vote sur le budget ou pour des votes touchant à la sécurité nationale dans un contexte bien précis (ex: les mesures d'urgence qui ont été adoptées dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001!).
Pour le reste, nos élus devraient avoir le droit de voter selon leur conscience, le tout après avoir consulté leurs électeurs(trices). Mais, tant que l'on n'élira pas directement le premier ministre, j'ai bien peur que les députés ne seront que les valets de leur chef, vu que c'est le chef qui fait élire le plus de députés qui devient premier ministre.
Mais, il n'y a plus aucune raison de vouloir garder le Sénat, à moins d'être nostalgique de la belle époque de la colonie et de l'Ancien Régime!
«Quant aux intentions que vous prêter à Gilles Duceppe vous vous trompez. Il a toujours dit qu'il n'était pas là pour réformer le Sénat sinon pour l'abolir.»
Il y a longtemps que je ne crois plus aux promesses des politiciens, parce que, anyway, Duceppe est, d'abord et avant tout, un politicien.
«Alors au diable seulement les nominations partisanes...»
Totalement d'accord avec vous là-dessus!
On peut pour une fois féliciter Gilles Duceppe du Bloc Québecois pour sa position pro-abolitioniste dans la question du sénat canadien.
RépondreSupprimerÀ la rigueur, nous devrions être en mesure d'élire nos sénateurs sur une base provinciale (québecoise ici) au prorata de notre population provinciale. C'était pourtant une promesse de Harper.
Bizarre quand on a goûté au pouvoir comment les promesses aux électeurs peuvent devenir de banals et futiles détails.