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La réforme du système financier de Barack Obama découle de la crise financière de 2008!!! Selon la logique tordue de cet anti-capitaliste fini, la crise financière résulte d’une trop grande déréglementation et d’un désengagement de l’État dans l’économie!!!
Mais, qu’en est-il vraiment???
Le mythe de la déréglementation
1) Aux États-Unis, le «Federal Register» est un document qui regroupe l’ensemble des régulations qui ont été adoptées par le gouvernement américain!!! Depuis 1940, celui-ci a, considérablement, augmenté, à un point tel que l’on peut difficilement voir les déréglementations dont parle si souvent Barack Obama!!!
Il est vrai que l’économie américaine a connu une brève période de déréglementation sous Ronald Reagan, mais les présidents qui lui ont succédé ont tous augmenté le niveau de réglementation!!!
Ironiquement, depuis 1940, c’est sous la présidence de George W. Bush que le niveau de réglementation a été le plus élevé!!! Durant les 8 ans de la présidence de Bush (2001-2009), le «Federal Register» a compté, en moyenne, 76 000 pages/milliard de dollars de PIB!!! La deuxième présidence de l’Histoire des États-Unis qui a été la plus réglementée est celle de…Jimmy Carter avec 73 000 pages/milliard de dollars de PIB et elle est suivie par celle de Bill Clinton avec 71 000 pages/milliard de dollars de PIB!!!
Bref, à l’avenir, quand les médias tenteront de faire du «laisser-faire» économique le bouc émissaire de la crise financière de 2008, vous saurez qu’ils vous mentent en pleine face!!!
2) Selon une légende urbaine que l’on peut, aisément, retrouver dans les médias, George W. Bush, ce politicien néo-conservateur à l'idéologie néo-libérale (???), aurait causé la crise financière de 2008, en déréglementant à outrance l'économie américaine!!!
Or, rien n’est plus faux!!!
Voici comment a évolué l'indice de liberté économique des États-Unis, depuis les années 1970 :
1970 : 7,0/10 (11e position à l’échelle de la planète)
1975 : 7,3/10 (5e position à l’échelle de la planète)
1980 : 7,5/10 (4e position à l’échelle de la planète)
1985 : 7,7/10 (5e position à l’échelle de la planète)
1990 : 7,9/10 (3e position à l’échelle de la planète)
1995 : 8,3/10 (4e position à l’échelle de la planète)
2000 : 8,6/10 (2e position à l’échelle de la planète)
2001 : 8,2/10 (3e position à l’échelle de la planète)
2002 : 8,1/10 (6e position à l’échelle de la planète)
2003 : 8,0/10 (6e position à l’échelle de la planète)
2004 : 8,1/10 (6e position à l’échelle de la planète)
2005 : 8,1/10 (7e position à l’échelle de la planète)
2006 : 8,0/10 (8e position à l’échelle de la planète)
Bref, durant les années qui ont précédé l’élection de Bush, l'indice de liberté économique des États-Unis a connu une progression constante!!! Lorsque Bush est arrivé au pouvoir, l'indice de liberté économique des États-Unis avait atteint un sommet de 8,6/10, ce qui était bon pour une deuxième place, à l'échelle de la planète!!! En 2006, cet indice avait reculé à 8,0/10, ce qui était bon pour une huitième place, à l’échelle de la planète!!!
Ensuite, voici comment a évolué la réglementation dans le marché du crédit, un paramètre qui entre dans le calcul de l'indice de liberté économique :
1970 : 9,34/10 (15e position à l’échelle de la planète)
1975 : 8,77/10 (14e position à l’échelle de la planète)
1980 : 9,52/10 (7e position à l’échelle de la planète)
1985 : 9,47/10 (7e position à l’échelle de la planète)
1990 : 9,64/10 (6e position à l’échelle de la planète)
1995 : 9,04/10 (11e position à l’échelle de la planète)
2000 : 9,14/10 (11e position à l’échelle de la planète)
2001 : 9,15/10 (10e position à l’échelle de la planète)
2002 : 9,22/10 (8e position à l’échelle de la planète)
2003 : 9,25/10 (10e position à l’échelle de la planète)
2004 : 9,26/10 (9e position à l’échelle de la planète)
2005 : 9,36/10 (18e position à l’échelle de la planète)
2006 : 9,37/10 (23e position à l’échelle de la planète)
Sous Bill Clinton, il y a eu une forte réglementation du crédit (1995)!!! Mais, lorsque George W. Bush est arrivé au pouvoir, l'indice de liberté du crédit était de 9,14/10, ce qui était bon pour une onzième place, à l'échelle de la planète!!! En 2006, cet indice avait, légèrement, progressé, pour atteindre 9,37/10, mais, globalement, les États-Unis ont été relégués à la 23e place, à l’échelle de la planète!!!
C'est, donc, dire que de nombreux pays ont déréglementé leur système financier d’une manière qui était beaucoup plus agressive que les États-Unis!!!
Parmi les pays qui devançaient les États-Unis, en 2006, dans la déréglementation du crédit, il y avait :
Nouvelle-Zélande : 9,98/10
Royaume-Uni : 9,76/10
Finlande : 9,62/10
Australie : 9,50/10
Norvège : 9,42/10
Danemark : 9,39/10
Bush n'a, donc, pas été un dérégulateur, mais bien un régulateur!!!
3) Augmenter le nombre de réglementations, sans augmenter le budget des agences qui sont chargées de leurs applications, revient à donner un coup d'épée dans l'eau!!!
Tout en gardant en tête que l'on accuse Bush d'avoir causée la crise, en déréglementant massivement le système financier, voici, donc, comment ont évolué les sommes qui sont consacrées à la régulation de l'économie : en 1961, les dépenses gouvernementales pour la réglementation du système financier américain par milliard de dollars de PIB se chiffraient à moins de 400 000$!!! En 2007, celles-ci se chiffraient à plus de 500 000$!!!
Voici, maintenant, l'évolution des dépenses de réglementation de l'économie, en fonction des présidences :
George W. Bush (2001-2009) : Moyenne de 482 055$/milliard de dollars de PIB
Bill Clinton (1993-2001) : Moyenne de 462 171$/milliard de dollars de PIB
Richard Nixon (1969-1974) et Gérald Ford (1974-1977) : Moyenne de 439 608$/milliard de dollars de PIB
Jimmy Carter (1977-1981) : Moyenne de 433 228$/milliard de dollars de PIB
George Bush père (1989-1993) : Moyenne de 430 500$/milliard de dollars de PIB
Ronald Reagan (1981-1989) : Moyenne de 403 109$/milliard de dollars de PIB
John F. Kennedy (1961-1963) et Lyndon B. Johnson (1963-1969) : Moyenne de 401 965$/milliard de dollars de PIB
Bref, depuis le milieu des années 1980, les budgets qui ont été consacrés aux agences de réglementation de l'économie ont, constamment, augmenté, notamment avec George W. Bush comme président!!!
On ne peut, donc, pas accuser, ni la déréglementation, ni le dernier président républicain, d'avoir causé la crise financière de 2008, en prônant le laisser-faire économique!!!
Quand l’État réglemente
1) Depuis les années 1990, le gouvernement américain a forcé les institutions bancaires à relâcher le crédit hypothécaire, pour favoriser l’achat d’une propriété par les moins nantis!!! Parmi les réglementations qui ont été adoptées, sous le couvert de la lutte contre la discrimination, il y a eu le Equal Credit Opportunity Act!!!
Voici un extrait d’un guide, qui a été préparé par la Réserve fédérale américaine, en 1992, à l’intention des banques, leur rappelant que ces dernières s’exposent à des poursuites, si elles font preuve de «discrimination», dans l’attribution des prêts hypothécaires :
Le saviez-vous??? Ne pas se conformer au Equal Credit Opportunity Act ou au règlement B peut soumettre une institution financière à la responsabilité civile pour les dommages réels et punitifs, dans des actions individuelles ou de classe!!! Les responsabilités pour des dommages-intérêts punitifs peuvent être autant que 10 000$, dans les actions individuelles, et moins de 500 000$ ou 1% de la valeur nette du créancier, sur les recours collectifs!!!
Voici les conditions aberrantes qui étaient fixées par le Equal Credit Opportunity Act qui n’étaient qu’une tonne de réglementations qui étaient toutes aussi stupides les unes que les autres et qui ont joué un rôle dans le déclenchement de la crise financière de 2008, en incitant, voire même en obligeant, les banques à donner du crédit à des gens qui étaient insolvables!!!
2) Depuis le début des années 1990, le gouvernement américain a adopté ou il a appliqué, agressivement, un nombre important de réglementations, pour forcer les institutions financières à augmenter l'offre de crédit hypothécaire!!! Parmi ces régulations, on compte le Equal Credit Opportunity Act, le Fair Housing Act et le Community Reinvestment Act!!! Toutes ces régulations ont été adoptées, sous le couvert de la lutte contre la discrimination!!!
Voici un extrait d’un guide, qui a été préparé par la Réserve fédérale américaine, en 1992, à l’intention des banques!!! Ce guide rappelle aux banques qu'elles doivent se conformer aux réglementations anti-discrimination, sans quoi elles seront poursuivies!!!
Voici comment la FED explique sa démarche :
La Réserve fédérale de Boston veut être utile aux bailleurs de fonds, dans leurs efforts pour combler l'écart hypothécaire, soit le taux de rejet qui est plus élevé chez les minorités!!! Pour cette publication, nous avons rassemblé des recommandations sur les «meilleures pratiques» des établissements de crédit et sur les associations des consommateurs!!! Avec leur aide, nous avons développé un programme qui est complet pour les prêteurs qui cherchent à s'assurer que tous les demandeurs de prêts sont traités équitablement et à élargir leurs marchés, pour atteindre une clientèle qui est plus diversifiée!!!
Ainsi, la FED constate que les minorités ont un accès qui est moins grand au crédit que le groupe qui est majoritaire!!! Par conséquent, cette dernière exige que l'écart qui existe dans l'attribution du crédit entre les mieux nantis et les moins nantis soit réduit!!! Autrement dit, la FED demande aux banques d'augmenter la quantité de prêts hypothécaires, en prêtant à ceux qui, normalement, sont refusés!!!
Pour les organismes de réglementation, si un groupe est moins susceptible d'avoir accès à un prêt hypothécaire, ce n'est pas pour une question de solvabilité, mais bien pour une question de discrimination!!! Pourtant, étant donné la féroce compétition qui existe dans le monde de la finance, on imagine mal comment une banque refuserait de faire un prêt qui lui serait profitable, uniquement pour le plaisir de discriminer un groupe qui est minoritaire!!! Après tout, faire de la discrimination, en refusant de prêter à des gens qui sont solvables, priverait la dite banque de profits qui pourraient se retrouver chez l’un de ses compétiteurs!!!
On se rend, rapidement, compte que les lois «anti-discrimination» n’ont pas pour conséquence de réparer une injustice, mais, plutôt, d’obliger les banques à accorder des prêts à des gens qui ont une mauvaise cote de crédit!!!
Voici comment le comportement de la FED se traduit, dans la réalité :
Prévalence des subprimes dans les groupes ethniques (États-Unis, 2006)
Afro-américain : 53,7%
Hispanique : 46,6%
Caucasien : 17,7%
3) De manière qui est très concrète, voici comment l'État a imposé sa volonté aux banques!!!
Dans cet article qui date de 1998, on apprend que le Department of Housing and Urban Development est parvenu à une entente hors-cours avec Accubanc Mortgage Corporation, une banque du Texas qui avait été accusée de pratiques qui avaient été jugées discriminatoires, dans l'attribution de ses prêts hypothécaires!!!
En vertu de cette entente, Accubanc Mortgage Corporation a accepté de verser une pénalité 2,8 milliards de dollars constants en prêts hypothécaires, à des gens qui avaient, préalablement, été refusés!!!
Voici comment Andrew Cuomo, le Secrétaire du Department of Housing and Urban Development, a expliqué cette décision, en 1998, lui qui défendait cette mesure-là!!!
Le message qui a été envoyé par les autorités réglementaires qui étaient en place à Washington était on ne peut plus clair : les banques doivent consentir des prêts aux groupes qui sont minoritaires, même si ces gens-là présentent un plus grand risque pour le créancier!!!
Bref, au lieu de laisser le libre-marché dicter aux banques le niveau de risque qui est acceptable, lors de l'attribution d'un prêt hypothécaire, le gouvernement a décidé d'imposer, aux institutions financières, un modèle de gestion du risque qui n'était pas soutenable!!!
On se rend, rapidement, compte que les lois «anti-discrimination» n’ont pas été adoptées pour réparer des injustices, mais, plutôt, pour forcer les banques à prendre des risques qui étaient inconsidérés, tout ça pour que des politiciens puissent racoler des électeurs!!!
Ainsi est né le subprime!!!
Ainsi a débuté la crise financière de 2008!!!
Contrairement à ce que nous dit Barack Obama, ce n'est pas le capitalisme qui a failli, mais bien l'interventionnisme étatique!!!
4) Durant 30 ans, le taux d'épargne et la proportion de propriétaires, aux États-Unis, ont été, relativement, stables!!! Mais, au début des années 1990, la machine s'est emballée : le taux d'épargne a, dramatiquement, chuté, alors que le nombre de propriétaires a, littéralement, explosé!!!
Que s'est-il passé???
En 1994, Bill Clinton a introduit le National Homeownership Strategy!!! Ce plan, qui s'ajoutait aux mesures anti-discrimination qui étaient déjà adoptées, était constitué d'une série de régulations du marché financier et de plusieurs mesures incitatives pour que les banques soient moins sélectives dans l'attribution des prêts hypothécaires!!!
Il est, donc, devenu possible, pour des gens à faible revenu, d'acheter une maison, mais sans avoir une mise de fond qui était substantielle!!!
C'est, aussi, à cette époque que Bill Clinton a demandé à Fannie Mae et à Freddie Mac, deux organismes para-publics de financement hypothécaire, de faciliter le crédit des gens qui sont considérés comme étant insolvables par les banques!!!
Conséquence de l'intervention du gouvernement???
Au lieu d'épargner, les gens ont, plutôt, participé à la création d'une bulle immobilière, bulle qui a fini par éclater, en 2008!!!
Ce n'est pas le capitalisme qui a failli, mais bien l'interventionnisme de l'État!!!
5) Le Community Reinvestment Act (le CRA) est une loi qui a été adoptée, en 1977, par Jimmy Carter, pour favoriser l'accès à la propriété des classes qui sont défavorisées!!! En 1995, Bill Clinton a réécrit la loi, pour lui donner plus de pouvoirs!!! Une des clauses qui ont été bonifiées, à cette époque, stipulait que, pour fusionner, des banques devaient réserver une partie plus importante de leur capital pour faire des prêts hypothécaires qui sont à risque!!!
Conséquence???
Le CRA qui a été mis en place par Bill Clinton a contraint les banques à accorder 4,5 billions de dollars de prêts hypothécaires aux classes qui sont défavorisées!!! Cette somme ne comprend, ni les interventions directes, comme le National Homeownership Strategy, ni les interventions de Fannie Mae et de Freddie Mac!!!
Cette somme a participé au gonflement de la bulle immobilière, parce que la demande accrue, qui a été causée par le CRA, s'est propagée à la totalité du secteur résidentiel, contaminant, ainsi, le marché qui n'était pas directement visé par le CRA!!!
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Sur la base de tous ces mensonges anti-capitalistes-là, afin de protéger les politiciens qui ont détruit le système financier, au nom de l’égalitarisme insipide, Barack Obama souhaite réformer le système financier américain, à l’image de tous ces bailouts qui ont coulé l’industrie automobile des États-Unis!!!
La réforme du système financier américain a été écrite par le sénateur démocrate Christopher Dodd et par le représentant démocrate Barney Frank!!!
Depuis 2003, le sénateur Dodd a reçu un traitement de faveur de la banque Countrywide!!! Cette institution financière-là était l’une des plus impliquées dans le marché du subprime!!! En 2008, Chris Dodd a obtenu un bailout pour Countrywide!!! Quelques mois plus tard, le FBI a ouvert une enquête sur de possibles pratiques frauduleuses de la part de Countrywide!!! Le scandale a été assez important pour que Chris Dodd renonce à se représenter, aux élections de mi-mandat du 2 novembre prochain!!!
Le représentant Frank, de son côté, s’est rendu célèbre pour avoir déclaré, en 2003, que les problèmes financiers de Fannie Mae et de Freddie Mac étaient grandement exagérés et que, si, un jour, il devait y avoir un problème, le bailout était hors de question!!! En 2005, Barney Frank s’est, une fois de plus, ridiculisé, en affirmant, sans rire, qu’il n’y avait pas de bulle immobilière et que, par conséquent, le gouvernement devait maintenir ses programmes d’accès à la propriété!!!
Je vous rappelle que ce sont ces deux clowns-là qui ont vraiment écrit la réforme du système financier américain de Barack Obama!!!
La chute de l’empire américain
2) Si le coût de la guerre en Irak a été astronomique, il serait bon de mettre ces chiffres-là en perspective!!! En septembre 2010, on pouvait dire que la guerre en Irak a coûté 709 milliards de $, alors que les déficits, depuis 2003, s’élevaient à 4731 milliards de $!!! En bref, durant la période 2003-2010, la guerre en Irak représentait 15% des déficits des États-Unis, en plus de représenter 2,3% des dépenses totales du gouvernement américain!!! À lui seul, le déficit de l’administration Obama était presque deux fois plus élevé que le coût total de la guerre en Irak!!!
Il est, aussi, assez ironique d’entendre des keynésiens affirmer que la guerre en Irak a ruiné l’économie américaine, puisque, selon la doctrine keynésienne, les guerres sont des stimuli économiques!!!
3) La gauche aime bien utiliser l'exemple de George W. Bush, pour diaboliser la droite économique!!! Selon les apôtres de l'étatisme, la présidence de ce président républicain-là fut caractérisée par la réduction de la taille de l'État qui a mené à «l’échec du laisser-faire!!! Pourtant, à bien des égards, Bush a été un président gauchiste, dans la manière dont il a géré les États-Unis!!!
Nous savons que Bush a été un régulateur impénitent, mais voici, maintenant, comment il a dépensé sans compter!!! Si je vous dis que les dépenses militaires ont augmenté, cela ne vous surprendra, probablement, pas!!! Mais, peu de gens savent que les dépenses non-militaires ont augmenté, et ce, plus rapidement que l’inflation, sous la présidence de Bush, soit une hausse réelle de plus de 25%, de 2000 à 2008!!!
Voilà qui contredit le dogme gauchiste voulant que le président républicain ait réduit la taille de l'État!!!
Voici, maintenant, comment se compare George W. Bush, ce supposé champion du néo-libéralisme, avec son prédécesseur démocrate, Bill Clinton!!!
Bill Clinton a réduit les dépenses sociales du gouvernement américain de 15,1% à 14,6% du PIB!!!
Selon les chiffres qui sont les plus récents, George W. Bush a augmenté les dépenses sociales du gouvernement américain de 14,6% à 16,2% du PIB!!!
Bref, quand il était au pouvoir, Bush a été très interventionniste et son bilan économique devrait embarrasser la gauche et non pas la droite!!!
Mais, les déficits de Bush sont de la rigolade, comparativement à ceux de Obama!!!
6) Les nouvelles qui nous viennent de l’Oncle Sam sont inquiétantes, nous dit l’économiste Nathalie Elgrably, et elles sont même, carrément, symptomatiques d’une économie qui est en décadence!!! Et si la reprise économique américaine n’était que imaginaire, hein???
C’est, du moins, ce que suggèrent les douze faits suivants :
a) La dette du gouvernement américain, qui dépasse 13 000 milliards de dollars, atteint, environ, 92% du PIB ;
b) En 2010, le gouvernement américain devra emprunter presque autant d’argent que tous les autres pays du monde réunis ;
c) La dette totale des États-Unis (gouvernements, entreprises et particuliers) est de l’ordre de 360% du PIB, dépassant, ainsi, le niveau de 300% qui a été observé, durant la Grande Dépression ;
d) Les engagements de l’Oncle Sam, au titre des programmes de sécurité sociale, des médicaments d’ordonnance et du Medicare totalisent près de 110 000 milliards de dollars, soit l’équivalent de 760% du PIB ;
e) Les faillites personnelles ont augmenté de 9%, de juillet 2009 à juillet 2010!!! Uniquement lors de ce dernier mois, près de 138 000 consommateurs ont déclaré faillite ;
f) Les saisies immobilières ont atteint un nouveau sommet, au deuxième trimestre de 2010, soit une hausse de 38%, par rapport à la même période, l’an dernier ;
g) En mai 2010, 40,8 millions d’Américains, soit 13% de la population, bénéficiaient d’aide alimentaire (food stamps)!!! Selon les estimations, le nombre de prestataires devrait s’élever à 43,3 millions de personnes, en 2011 ;
h) De 2008 à 2009, on a enregistré un bond de 216% du nombre d’Américains qui se sont expatriés et qui ont renoncé à leur citoyenneté d’origine, pour échapper à un régime fiscal qui est, de plus en plus, oppressant ;
i) Depuis le 1er janvier 2010, 109 banques ont fermé leurs portes!!! Depuis le début de la crise économique, ce sont 274 banques qui ont déclaré forfait ;
j) En juillet 2010, le taux de chômage officiel s’est maintenu à 9,5%!!! En revanche, il a atteint 16,5%, si l’on tient compte des personnes qui sont découragées et de celles qui travaillent à temps partiel, pour des raisons économiques ;
k) Huit comtés de la Californie enregistrent un taux de chômage qui est supérieur à 20%, l’un d’eux atteignant même 27,3% ;
l) Pour éliminer le déficit de 2010, uniquement, il faudrait multiplier tous les taux d’imposition par 2,4!!! Un taux de 10% passerait à 24% et celui de 35% atteindrait 85%!!!
Bref, l’empire américain est sur le déclin tranquille!!! Les États-Unis ne sont même plus leurs propres créanciers et ils sont nourris par la Chine, disait Nathalie Elgrably dans une récente entrevue qu’elle a accordé à Sylvain Bouchard du FM 93!!! Obama est complètement fou!!! Avec tout ça, il ne suffirait plus que la Chine cesse de prêter de l’argent aux États-Unis, pour que la Chine devienne la nouvelle première puissance mondiale, ce qui serait un très dur coup pour les valeurs de liberté et de démocratie de notre civilisation occidentale!!!
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Autre lien pertinent no. 10 (prenez surtout acte du dernier tableau du dit lien!!!)
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Culture de corruption
Quand George W. Bush a quitté la présidence des États-Unis, en 2008, l’indice de corruption de ce pays-là, un indice qui est calculé par l’organisme Transparency International, était de 7,3/10!!! À l’époque, c’était bon pour une 18e place, à l’échelle de la planète!!!
Deux ans plus tard, quelle est, donc, la performance de Barack Obama, hein???
L’indice de corruption des États-Unis est, maintenant, de 7,1/10, ce qui représente la pire performance des États-Unis de toute leur Histoire!!! Ce résultat est bon pour une 22e place, à l’échelle de la planète!!! Pour la toute première fois de leur Histoire, les États-Unis sont, aussi, exclus du Top 20 des nations qui sont les moins corrompues!!!
Comme on pouvait le prévoir, les étatistes ont utilisé le pouvoir qui leur a été nouvellement acquis pour récompenser des alliés politiques, car, plus l’État est gros et omniprésent, comme c’est le cas, aujourd’hui, aux États-Unis (juste sous George W. Bush, les dépenses du gouvernement américain ont augmenté de 30%), plus il y a de possibilités de corruption!!! Décidément, plus ça change, plus c’est pire!!!
Barack Obama doit cesser de nous pondre des niaiseries (Obamacare, réforme du système financier, Loi sur le climat, etc.), car il ne peut plus se les permettre!!! Il n’a plus et il n’a jamais eu les moyens de ses ambitions et il ne les aura jamais, si il poursuit dans la même veine, en ne faisant rien pour sauver son pays de la faillite!!! Il doit changer de cap et le plus tôt sera le mieux, pour lui, pour les États-Unis et pour le monde qui a tant besoin d’une démocratie libérale à sa tête!!!
Bref, pour sauver son pays de la banqueroute, Barack Obama doit faire des coupures à la David Cameron et à la Nick Clegg, au Royaume-Uni!!! Les deux pays ne peuvent plus se permettre de dépenser sans compter, car il en va de leur survie économique!!! Oui, ça va faire mal, mais il est obligé de le faire, si il veut sauver les États-Unis de la faillite!!!
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