lundi 8 juin 2009

Un dictateur de moins, mais malheureusement remplaçable!

Le dictateur suprême kleptocrate du Gabon, Omar Bongo Odimba, vient de crever subitement après une hospitalisation d'un mois en Espagne.

L'article ici!

Voici un passage de l'article que je trouve très bon (sarcasme, bien sûr)!




Dans un communiqué, le président américain, Barack Obama, s'est dit «attristé» par la mort de M. Bongo, en soulignant le «rôle important dans le développement» des fortes relations bilatérales existant aujourd'hui entre le Gabon et les États-Unis».

«Le président a systématiquement mis l'accent sur l'importance de la recherche du compromis et des efforts pour la paix, et fait une priorité de la protection des trésors naturels du Gabon», indique M. Obama.




Si c'est vrai, c'est dommage qu'il n'ait jamais pensé à remplir ce même rôle pour son peuple. La liberté, la démocratie et le développement de son pays, il l'avait vraiment dans le cul. Dans le fond, le dictateur gabonais n'était pas stupide. Il savait qu'un peuple éduqué ayant accès aux richesses de son pays est dangereux pour tous les régimes fascistes et kleptocrates comme le sien. Fasciste, car la liberté d'expression était quasi-inexistente sous son règne!

En passant, Bongo s'y connaissait dans la «protection des trésors naturels du Gabon». Si Obama passait un peu moins son temps à prolonger la crise avec ses bailouts qui sont littéralement en train de couler l'industrie automobile et un peu plus de temps pour s'informer, il aurait découvert que Bongo dilapidait ces «trésors naturels» et mettait cet argent dans ses poches et dans celles de sa famille.





Déposée le 2 décembre, cette plainte avec constitution de partie civile concerne les chefs de recel de détournement de fonds publics, blanchiment d'argent, abus de biens sociaux, abus de confiance et complicités. Elle vise "les conditions dans lesquelles un très important patrimoine immobilier et mobilier a été acquis en France par Omar Bongo, Denis Sassou-Nguesso et Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, ainsi que des membres de leur entourage", affirmait l'organisation non-gouvernementale dans un communiqué, le 2 décembre. La magistrate a en revanche rejeté la constitution de partie civile d'un ressortissant gabonais qui avait également porté plainte dans ce même dossier.





C'est ça, «protéger les trésors naturels du Gabon» pour Obama?

En tout cas, je connais quelqu'un qui doit danser de joie ce soir. Ce blogueur m'a enseigné la macroéconomie à l'université à la dernière session et il nous parlait souvent du Gabon (son pays d'origine), de sa situation misérable et du régime fasciste de Bongo.

Disons que vous ne me ferez pas pleurer sur la mort de ce déchet humain! Tout ce que j'espère, c'est un avenir meilleur pour le peuple gabonais pour qu'il soit enfin libéré du mal.

Bongo est mort, mais pas son régime! Malheureusement, le régime saura bien le remplacer et la principale victime sera encore et toujours le peuple gabonais. C'est triste, mais c'est la réalité.

3 commentaires:

  1. félicitation pour votre blogue, mais je trouve que vos commentaires sont quelque peu extrême. Toutefois je vous respecte beaucoup, car vous ne vous gêné pas pour donner votre opinion et la défendre. Continuer votre beau travail.
    Guillaume Hénault ( guillaumeh91@hotamil.com)

    RépondreSupprimer
  2. On dirait que t'as une dent contre les Noirs. Est-ce que c'est à cause de la grosseur de leur pénis? Serais-tu jaloux d'eux par hasard?

    Paulette Fourrela

    RépondreSupprimer
  3. @ Guillaume Hénault.

    Merci!

    Mais, je n'ai pas peur de dire ce que je pense. Quoique, je dois admettre que j'étais vraiment fâché quand j'ai écrit ce billet.

    @ Paulette Fourrela.

    Juste pour savoir, combien Omar Bongo a-t-il mis dans votre compte en banque, hein?

    Il aurait pu s'appeler Mario Simard ou Gérard Tremblay que j'aurais écrit la même chose sur lui.

    RépondreSupprimer