Après avoir gagné leur série de la première ronde sur la patinoire des Flyers de Philadelphie, leur série de la deuxième ronde sur la patinoire des Capitals de Washington, après avoir tiré de l’arrière 2-0 et 3-1 dans cette série, et la finale de conférence sur la patinoire des Hurricanes de la Caroline, les valeureux Penguins de Pittsburgh ont finalement puisé au fond de leurs ressources pour gagner le Saint-Calice de la Ligue nationale de hockey, soit la Coupe Stanley, sur la patinoire des Red Wings de Détroit, les champions en titre jusqu’à hier soir, après avoir tiré de l’arrière 2-0 et 3-2 dans cette série-finale.
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L’exploit est encore plus remarquable qu’une page d’Histoire s’est écrite hier soir : les Penguins de Pittsburgh de la saison 2008-2009 sont la première équipe à gagner la Coupe Stanley lors d’un septième match, depuis le Canadien de Montréal de la saison 1970-1971, il y a de cela 38 ans. Hier soir, nous avons assisté à un exploit sportif qui n’a pas été vu depuis 1971, avec Marc-André Fleury dans le rôle de Ken Dryden, Sidney Crosby dans le rôle de Jean Béliveau, Evgeni Malkin dans le rôle de Jacques Lemaire et Maxime Talbot dans le rôle de Henri Richard.
Les Penguins ne l’ont pas volé cette Coupe Stanley. Il y a tout juste 5 ans, cette équipe était dans la cave et Mario Lemieux devait à tout prix trouver une solution pour que son équipe puisse aspirer de nouveau aux grands honneurs. Après avoir repêché un nouveau gardien de but, soit Marc-André Fleury, il a gagné à la roulette russe en repêchant la jeune sensation de l’heure, celui qui faisait la pluie et le beau temps dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec, soit Sidney Crosby de l’Océanic de Rimouski. Vinrent ensuite prêter main forte à l’équipe, Evgeni Malkin, Maxime Talbot et Jordan Staal, pour ne nommer que ceux-là.
Au cours de la saison 2005-2006, un nouveau système de plafond salarial est mis en place après un accord entre l’Association des joueurs de la LNH et les propriétaires des équipes. Les Penguins, qui jouent alors sous les ordres d’un nouvel entraîneur-chef, un certain Michel Therrien, peuvent alors recommencer à construire leur équipe. Ils signent ainsi avec des agents libres et réalisent des échanges. Les principaux nouveaux joueurs s’appellent Sergeï Gontchar, John LeClair, Žigmund Pálffy, ou encore, Jocelyn Thibault.
Lemieux joue toujours et rêve d’emmener une nouvelle fois les Penguins en séries éliminatoires, mais il est contraint d’arrêter et de raccrocher pour de bon ses patins le 24 janvier 2006. Les mauvaises nouvelles s’accumulent : Pálffy, qui souffre des ligaments du coude, arrête, puis Thibault se blesse.
Le 17 avril 2006, Crosby devient le plus jeune joueur de l’Histoire de la LNH à dépasser la barre symbolique des 100 points inscrits. Il égale alors le nombre de points réalisé par Lemieux au cours de sa première saison. Le lendemain, au cours du dernier match de la saison des Penguins, Crosby marque un but et une passe et dépasse ainsi le score de Lemieux de 2 points.
Les Penguins finissent la saison à la dernière place de la Conférence de l’Est avec le plus de buts encaissés, malgré une fin de saison honorable. Seuls les Blues de Saint-Louis finissent derrière les Penguins de Pittsburgh. Le 20 avril, deux jours après la fin de la saison, la direction de l’équipe annonce que Craig Patrick, qui était jusque-là directeur général, ne serait pas reconduit dans ses fonctions. Il occupait ce poste depuis décembre 1989 et avait accompagné l’équipe au cours des années 1990. Cinq jours plus tard, Ray Shero signe un contrat de cinq ans comme directeur général de l’équipe.
Puis, à la fin de la saison 2006-2007, les jeunes Penguins ont ramassé 105 points, dépassant le cap des 100 points pour la première fois en 11 ans, et se qualifient à leurs premières séries éliminatoires, une première pour la concession depuis la saison 2000-2001. Ils s’inclinent par contre dès la première ronde face aux futurs champions de la Conférence de l’Est, les Sénateurs d’Ottawa, et ce, en 5 matchs.
La saison suivante, soit celle de 2007-2008, les Penguins finissent à la première place de la Division Atlantique avec 102 points et à la deuxième place de la Conférence de l'Est, derrière le Canadien de Montréal qui totalise deux points de plus. Cela les place à la quatrième place de la LNH, derrière les Red Wings de Détroit (115 points), les Sharks de San José (108 points) et le Canadien.
Lors des séries, les jeunes Pens défoncent les portes. En première ronde, ils prennent leur revanche face à des Sénateurs d’Ottawa inertes en les balayant en 4 matchs. En deuxième ronde, ils battent les Rangers de New York en 5 matchs. À la finale de conférence, ils mettent fin à la saison des Flyers de Philadelphie en 5 matchs. Ils se retrouvent à la grande finale de la Coupe Stanley pour la première fois depuis la saison 1991-1992, saison de leur dernière Coupe Stanley. Toutefois, ils s’inclinent face aux Red Wings de Détroit en 6 matchs.
La saison 2008-2009 est un peu moins faste pour les Penguins. Ils connaissent une léthargie qui causera le congédiement de Michel Therrien et de son adjoint, André Savard, et leur remplacement derrière le banc par Dan Bylsma et Tom Fitzgerald. Ils finissent la saison avec 99 points, la deuxième place de la Division Atlantique et la quatrième place de la Conférence de l’Est.
Lors des séries, ils rééditent leurs exploits de la saison dernière. En première ronde, ils éliminent les Flyers de Philadelphie en 6 matchs, le sixième match se déroulant à Philadelphie. En deuxième ronde, ils viennent à bout des Capitals de Washington en 7 matchs, le septième match se déroulant à Washington, le tout après avoir tiré de l’arrière 2-0 et 3-1 dans la série. À la finale de conférence, ils mettent fin à la saison des Hurricanes de la Caroline en les balayant en 4 matchs, le quatrième match se déroulant en Caroline.
Puis, pour une deuxième saison consécutive, ils accèdent à la grande finale de la Coupe Stanley contre…les Red Wings de Détroit. Cette fois-ci, forts de leur expérience de l’année dernière, les Penguins viennent à bout des vieux Wings en 7 matchs, le septième match se déroulant à Détroit, le tout après avoir tiré de l’arrière 2-0 et 3-2 dans la série-finale.
Hier soir, Sid the Kid et son équipe ont été sacrés champions de la Coupe Stanley, mais ils sont aussi entrés dans la légende de la LNH pour être devenus la première équipe, depuis le Canadien de Montréal de la saison 1970-1971, à avoir gagné la Coupe Stanley lors d’un septième match sur la patinoire de l’équipe adverse. De plus, ils deviennent la première équipe, depuis les Oilers d’Edmonton de la saison 1983-1984, à avoir gagné la Coupe Stanley dans le cadre d’une finale-revanche par rapport à la saison précédante.
Est-ce le début d’une dynastie? Seul le temps nous le dira!
Entre-temps, Mario Lemieux a reçu hier soir la récompense de cinq années de reconstruction de l’équipe qu’il possède depuis 1999. Lui et son équipe méritent amplement cette Coupe Stanley. Comme quoi que, quand on veut, avec de la détermination, du caractère, de la patience, de la passion et du courage, on peut faire de grandes choses. Inutile de s’appeler Mario Lemieux ou Sidney Crosby pour ça!
Chapeau aux Penguins de Pittsburgh, la vraie équipe du Québec!
Marc-André Fleury, Maxime Talbot, Kristopher Letang, Pascal Dupuis, Philippe Boucher et Mathieu Garon! Six bonnes raisons d’aimer les Penguins de Pittsburgh et de se réjouir de leurs succès!
Mais, bien sûr, il y en a d’autres : le talent de Evgeni Malkin, qui a été, en ce qui me concerne, le choix logique comme récipiendaire du Trophée Conn Smythe, l’efficacité d’une brigade défensive ordinaire, la contribution de joueurs bons, sans plus, mais qui l’ont été davantage que prévu avec les Penguins.
Bravo donc aux Penguins de Pittsburgh, à ses joueurs, à Dan Bylsma, l’entraîneur-chef, à ses adjoints, à Ray Shero, le directeur général, à Mario Lemieux («Mario Lemiou», pour paraphraser Ti-cul Bettman), le propriétaire comblé, à Gilles Meloche, l’entraîneur de Marc-André Fleury, et aussi, bien sûr, à Michel Therrien et à André Savard qui ont réussi à bâtir une charpente solide qu’on a peinturé d’or hier soir, sans qu’ils puissent être de la grande fête!
La fin de mon pool-amateur
Mon pool-amateur des séries 2008-2009 de la LNH (ici, ici, ici et ici) prend donc fin aujourd’hui. Je vais maintenant compiler les résultats.
Voici donc tous les chiffres!
En première ronde
2 séries parfaites!
4 séries où j’étais complètement dans le champ!
1 série où j’ai seulement réussi à prédire la bonne équipe gagnante!
1 série où j’ai seulement réussi à prédire le bon nombre de matchs de la dite série!
Moyenne : 37,5%
En deuxième ronde
0 série parfaite!
1 série où j’étais complètement dans le champ!
1 série où j’ai seulement réussi à prédire la bonne équipe gagnante!
2 séries où j’ai seulement réussi à prédire le bon nombre de matchs de la dite série!
Moyenne : 37,5%
En finales de conférences
0 série parfaite!
0 série où j’étais complètement dans le champ!
2 séries où j’ai seulement réussi à prédire la bonne équipe gagnante!
0 série où j’ai seulement réussi à prédire le bon nombre de matchs de la dite série!
Moyenne : 50%
À la grande finale de la Coupe Stanley
J’avais prédis la victoire des Penguins de Pittsburgh en 6 matchs, mais ce fut plutôt en 7. Ça veut dire que j’ai seulement réussi à prédire la bonne équipe gagnante, ce qui me donne une moyenne de 50% pour la grande finale de la Coupe Stanley.
Attention maintenant, faites rouler les tambours, le temps que je calcule ma moyenne pour l’ensemble des séries 2008-2009 de la LNH!
Moyenne des séries : 43,75%
Pour un amateur, votre blogueur préféré est un sacré gambler.
Ben quoi, j’ai le droit de me flatter un peu la bedaine, non?
Cela jette donc le rideau sur la saison 2008-2009 de la Ligue nationale de hockey.
COP 29: The big UN money grab
Il y a 2 heures
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