dimanche 28 juin 2009

Appelez-le Régis 1er, Empereur tout-puissant du Royaume de Québec!

Parlons de ce qui se passe à Québec, un peu!

On sait que le maire Régis Labeaume est fin seul dans la course à la mairie de Québec depuis le désistement du chef du Renouveau municipal de Québec et chef de l’Opposition officielle à l’Hôtel de Ville de Québec, Alain Loubier.

Au début de l’année, il se disait fin prêt à se mesurer au maire Labeaume, lors des élections municipales du 1er novembre prochain. Puis, il y a deux semaines, retournement de situation, Loubier nous annonce qu’il quitte la chefferie du RMQ, ainsi que la vie politique!

La lettre de démission de Loubier est ici.

Ce qu’il en est

Je n’appuie pas le RMQ, qui est un parti-frère du PQ et du Bloc sur la scène municipale à Québec, mais, par contre, avec la démission d’Alain Loubier, je dois avouer que ce parti a perdu sa meilleure chance d’aller chercher un peu plus que 3% des votes en novembre prochain.

Fondé par Jean-Paul L’Allier en 1989, le Rassemblement populaire a dirigé la ville de Québec de 1989 à 2001. Dans la foulée des fusions municipales de 2001, le parti fut renommé Renouveau municipal de Québec et dirigea la nouvelle ville de Québec de 2001 à 2005. Lorsque Jean-Paul L’Allier annonça son départ de la vie politique en 2005, une course à la chefferie fut déclenchée pour élire son successeur à la tête du RMQ. Claude Larose, Ann Bourget et un certain Régis Labeaume étaient les candidats de cette course. Labeaume a facilement remporté le premier tour, mais une alliance entre Bourget, qui a été éliminée au premier tour, et Claude Larose, qui a terminé deuxième, permit à ce dernier de coiffer Labeaume au fil d’arrivée, lors du deuxième tour, empêchant ainsi tout recentrage dans les politiques de centre-gauche du RMQ, recentrage que promettait Labeaume.

Aux élections municipales de 2005, la population de Québec a sévèrement puni le RMQ pour avoir refusé de se renouveler. Il a perdu la mairie de Québec face à l’ex-mairesse de Sainte-Foy, l’indépendante Andrée Boucher, qui a recueilli 46% des votes. Cette défaite du RMQ fut d’abord et avant tout une défaite pour Ann Bourget qui a refusé le recentrage de Labeaume. Claude Larose, qui, par sa défaite, a été éjecté de la scène municipale, quitta alors la politique et Ann Bourget prit sa place comme cheffe du parti et comme cheffe de l’Opposition officielle à l’Hôtel de Ville de Québec. L’Opposition du RMQ sous Bourget se montra rapidement comme une Opposition officielle très classique qui s’oppose pour s’opposer en bloquant systématiquement tous les projets de la mairesse Boucher.

À la mort de la mairesse en 2007, Ann Bourget fut la candidate du RMQ à l’élection partielle à la mairie de Québec. Son principal adversaire est….l’indépendant Régis Labeaume. Tout au long de la campagne électorale, celui-ci opère une montée constante dans les sondages, une montée qui lui permit de dépasser Bourget dans les intentions de vote pour la première fois une semaine avant le scrutin. Le jour du scrutin, Régis Labeaume est élu maire de Québec avec 59% des votes et Ann Bourget est éjectée de la scène municipale, comme l’a été Claude Larose avant elle, deux ans plus tôt.

Le RMQ change alors d’approche en adoptant une politique de la main tendue en nommant le très docile Jean-Marie Matte comme chef du parti et chef de l’Opposition officielle. Les premiers mois du maire Labeaume sont marqués par le sauvetage in extremis des Fêtes du 400e par la nomination de Daniel Gélinas, d’un nouveau Plan de la gouvernance et par le début des négociations sur la place publique avec les syndicats de la Ville.

Résultat : la cote de popularité du maire explose, dépassant les 80% de satisfaction!

Puis, à partir de l’automne 2008, ça se gâte!

Le maire Labeaume fait une croisade autant inutile que ridicule contre le ministre fédéral Jean-Pierre Blackburn, parce que celui-ci avait décidé de ne plus financer les intermédiaires économiques comme Pôle-Québec-Chaudières-Appalaches (belle conception de la réduction de la taille de l’État!). Ensuite, il dit qu’il souhaiterait battre physiquement Josée Verner, donne presque son appui au Bloc et au PLQ parce que John-James Charogne a promis de transformer le Vieux-Québec en gros Disneyland avec Badaboom comme vendeur de hot-dogs (je caricature, mais à peine) et que Gilles Duceppe a promis de chialer à Ottawa pour que le gouvernement fédéral participe au projet, nous pond un espèce d’éléphant blanc comme politique de déneigement, intervient personnellement dans la construction d’un immeuble à bureaux, décide de se faire le champion de la veuve et de l’orphelin en jouant au Robin des Bois avec notre argent, donne de généreux bonis aux syndicats de la Ville pour qu’ils signent les conventions collectives, fait du placement de produits en pleine séance du Conseil de Ville en brandissant une canette de Taureau rouge en l’air, menace les résidents du Vieux-Québec pour soi-disant sauver le Patinage extrême du Taureau rouge, n’a aucune opinion sur le fait qu’Ottawa assiège littéralement la ville de Québec en possédant 40% de son territoire, qualifie la déclaration de guerre d’Ottawa sur nos Plaines d’Abraham de «party à ne pas manquer», n’a aucune opinion sur le fait qu’Ottawa ait détourné le 400e de tout son sens historique, menace un conseiller de l’opposition de lui péter la gueule et, pour couronner le tout, se met à parler comme un vulgaire Croisé aux portes de Jérusalem, lors d’un discours devant nos soldats se préparant à partir pour l’Afghanistan.

Finalement, amère déception, le maire souverainiste et lucide que j’avais appuyé et pour lequel j’avais voté aux élections de 2007 s’est avéré être un autre arriviste monarcho-fédéraste et étatiste de bas étage qui subventionne les zartisss à qui mieux mieux!

Par contre, je regarde du côté de l’opposition et je dois dire que ça fait dur. Le Renouveau municipal de Québec ressemble à un béluga échoué sur une plage qui est en train d’agoniser et qui ne s’est jamais remis du départ de son chef historique, Jean-Paul L’Allier, et l’arrivée d’Alain Loubier à la tête du parti et de l’Opposition officielle en septembre 2008 n’a guère changer cette impression, car, depuis 2001, à chaque élection, il opère une lente descente aux enfers.

Aux élections municipales de 2001, le RMQ de Jean-Paul L’Allier a obtenu 58% des votes et la mairie. Aux élections municipales de 2005, le RMQ de Claude Larose a obtenu 34% des votes et l’Opposition officielle. À l’élection partielle de 2007, le RMQ d’Ann Bourget a obtenu 33% des votes et est demeuré l’Opposition officielle. Le dernier sondage montrait que le RMQ d’Alain Loubier ne recueillait que 7% des intentions de vote contre 81% pour le maire Labeaume.

Depuis 2001, le RMQ a connu cinq chefs : Jean-Paul L’Allier de février 2001 à mars 2005, Claude Larose de mars 2005 à avril 2006, Ann Bourget de avril 2006 à décembre 2007, Jean-Marie Matte de décembre 2007 à septembre 2008 et Alain Loubier de septembre 2008 à juin 2009. On ignore si le RMQ pourra se remettre de la démission de Loubier avant le déclenchement des élections municipales de novembre prochain. Belle image de stabilité, ça, mes amis!

Pour ce qui est du deuxième parti d’opposition, soit l’Action civique de Québec, il est cliniquement mort depuis que sa cheffe historique, Andrée Boucher, a quitté ce parti après sa défaite en 2001.

Aux élections municipales de 2001, l’ACQ d’Andrée Boucher a obtenu 37% des votes et l’Opposition officielle. Aux élections municipales de 2005, l’ACQ de Pierre-Michel Bouchard a obtenu 9% des votes. À l’élection partielle de 2007, l’ACQ du vire-capot Claude Larose a obtenu 2% des votes. Son conseiller le plus connu, l’ex-maire de Charlesbourg, Ralph Mercier, a décidé de prendre sa retraite de la politique et les trois autres conseillers de l’ACQ ont décidé de joindre l’équipe du maire Régis Labeaume, de même que celle qui occupait jusqu’à tout récemment la présidence de l’ACQ, Michelle Morin-Doyle.

Depuis le départ de Claude Larose en janvier 2008, l’ACQ ne s’est pas encore trouvé un chef permanent.

Pour ce qui est du troisième parti, Vision Québec, c’est maintenant une coquille vide depuis le départ de Marc Bellemare. Wikipédia dit même que le parti a été dissous en février 2009.

Aux élections municipales de 2005, ce parti a obtenu 11% des votes et, à l’élection partielle de 2007, il a obtenu 4% des votes. On n’a plus entendu parler de ce parti depuis un an et demi et c’est encore pire pour Option Capitale qui, selon Wikipédia, a lui-aussi été dissous, mais en décembre 2008 celui-là.

Je ne parle même pas du Défi vert de Québec, un parti qui est voué à disparaître d’ici un an.

Les dangers d’un couronnement

On n’a qu’à se rappeler Jean Drapeau ou encore le deuxième mandat du premier gouvernement de Robert Bourassa pour se rappeler combien l’unanimisme politique d’une société détruit la démocratie à petit feu. Quand nos dirigeants n’ont aucune opposition dans la Chambre élue par le peuple, cette opposition se transporte dans la rue et devant le Parlement. Nos dirigeants se paient alors un power trip à la puissance 10 en ne faisant pas grand cas de la volonté inverse de la population, lorsque celle-ci n’est pas d’accord avec eux.

Que Régis Labeaume s’entende avec le maire de Saguenay, Jean Tremblay, comme deux larrons en foire pour scander haut et fort que l’opposition est une nuisance démontre le peu de cas que ces deux dictateurs en culottes courtes peuvent avoir au fait d’être challengés par une opposition élue démocratiquement, voire même encadrés, supervisés et questionnés par les représentants élus du peuple.

Ce genre de dirigeants autocratiques se démarque rapidement du lot, car ce sont souvent des gens avec qui il n’est pas évident de fonctionner dans leur entourage immédiat. Ce sont des gens qui font peu ou pas du tout de compromis, mais, comme le disait Robert Lepage, ce sont des personnages, des gens avec une idéologie!

Le maire Labeaume est un personnage de bouffon mal dégrossi et impulsif. Par contre, on ne peut pas lui enlever le fait que, comme Jean-Paul L’Allier, il a plein d’idées de grandeur pour Québec et, même si celui-ci enfreint quelques fois certaines règles ou tourne les coins ronds, il n’en reste pas moins qu’il en mène assez large, tout en faisant avancer certains dossiers qui traînaient depuis des années, comme le Super-PEPS de l’Université Laval, et en nous donnant, grâce à son leadership, des spectacles populaires, comme le Cirque du Soleil et le Moulin à images pour les cinq prochaines années. Ce qui aide Régis Labeaume à faire passer ses idées de grandeur, c’est qu’il ressemble au bon voisin de banlieue, un luxe que n’a jamais pu s’offrir Jean-Paul L’Allier qui ressemblait plus au grand bourgeois hautain de la haute-ville qu’à autre chose!

Labeaume, c'est un combiné des idées de grandeur de la haute-ville et du populisme des banlieues. Il a réussi à réunir tout ça au sein de sa personnalité et, ce faisant, il est devenu imbattable.

Il fait du bon travail, mais c’est un dictateur qui ne tolère pas l’opposition, ni au sens propre, ni au sens figuré. Tant que l’opposition était là pour le ramener à l’ordre et valider les contrats, ça allait bien, mais sans elle, je crois sincèrement que l’on ne sera pas gagnant. À tout bout de champs, il arrive avec des dépenses sans avoir pris le temps de les valider et des arguments qui ne reflètent pas la réalité. Son Équipe Labeaume (je crois que même Mao n’aurait jamais pensé à ça pour son culte), c’est une farce. Il s’agit seulement d’un groupe d’opportunistes qui ont flairé la bonne affaire en rampant devant lui pour pouvoir se présenter sous sa bannière. En majorité, il s’agit seulement d’anciens conseillers indépendants et d’anciens conseillers du RMQ et de l’ACQ qui ne recherchent qu’à se faire réélire et éviter de vivre le naufrage de leur parti respectif pour pouvoir obtenir leur pension municipale dans quatre ans. C’est un clown sympathique qui fait du bon travail avec un maximum de supervision et je ne pense pas qu’à elle seule, sa gang pourrait faire cette supervision comme pourrait le faire une opposition.

Il n’y a absolument rien à faire avec Labeaume, parce qu’il est tout simplement trop fort pour être battu en novembre prochain. En fait, je prédis qu’il n’aura même pas chaud. Comme il n’y a absolument rien à faire avec lui, il faut, au moins, profiter de l’élection de novembre prochain pour lui envoyer un message.

Le message qu’on devrait envoyer au maire Labeaume, c’est le suivant : «Hey là, tu vas te calmer, on n'est plus au Moyen Âge! Ce n’est pas vrai qu’à Québec, on va se mettre à donner un chèque en blanc à un Napoléon ou à un faux roi qui pousse le concept de l’étatisme à son maximum pour diriger la ville et qui n’arrive même pas à gérer ses sautes d’humeur comme du monde. Si on veut te garder, on veut aussi t’encadrer pour que l’on puisse continuer à avoir une démocratie municipale dans notre ville et ça, ça passe par la présence d’une opposition à l’Hôtel de Ville et non pas dans l’unanimisme politique. Ce n’est pas vrai qu’on va te laisser contrôler les 27 districts de notre ville, ça, c’est garantie.».

Pour lui envoyer ce message, ben, le 1er novembre prochain, il faut aller voter pour le candidat le plus susceptible de battre ou de chauffer le candidat de l’Équipe Labeaume dans notre district. C’est la seule solution pour refroidir les ardeurs dépensières et étatistes de Labeaume.

En fait, si Alain Loubier n’avait pas fait dans ses culottes, on n’en serait pas là, aujourd’hui. Le problème ne vient pas des électeurs, mais des politiciens qui ont peur d’affronter le maire, ce qui revient à dire que les politiciens ne sont en place que pour le pouvoir. Lorsqu’ils s’aperçoivent qu’ils ne peuvent pas atteindre le pouvoir, hé bien, ils démissionnent! C’est désolant, car la politique est là, en principe, pour servir le peuple et non pas pour avoir du pouvoir. Ces gens qui démissionnent ainsi prouvent qu’ils ne veulent que le pouvoir. Pourtant, ils serviraient aussi bien le peuple dans l’opposition en emmenant des débats d’idées sur des sujets tabous pour le parti au pouvoir.

Le Mario Dumont de 1994 à 2007 l’a fait, lui.

Je veux que l'on préserve notre démocratie municipale, à Québec.

L’énigme Jeff Fillion

Après le désistement d’Alain Loubier, l’animateur de radio, Jeff Fillion, a décidé de se lancer dans la course à la mairie de Québec pour offrir une opposition au maire Régis Labeaume et emmener des idées sur la place publique pour l’inspirer, tout en jurant vouloir perdre.

Combien d’ex-auditeurs de CHOI-FM et de ses auditeurs de RadioPirate réussira-t-il à convaincre de voter pour lui? Aucune idée!

Mais, je peux déjà vous faire cette prédiction : Fillion ne gagnera pas! Au pire, il pourrait récolter 15% des votes grâce au fond pro-CHOI-FM qui dort dans certaines banlieues de Québec, mais pas assez pour prendre la mairie de Québec.

Je ne sais pas encore pour qui je voterai à la mairie de ma ville le 1er novembre prochain, mais, une chose est sûre, Régis Labeaume n’aura pas mon vote, ni Jeff Fillion. En 2004, j’étais de cette manifestation à Ottawa pour la survie de CHOI-FM, car il s’agissait d’un combat majeur pour la préservation de la liberté d’expression des opinions contraires à la pensée unique gau-gauchiste étatiste culbécoise, ce qui était purement révolutionnaire dans le Québec de 2004.

Mais, de là à donner les clés de la ville à Jeff Fillion en l’élisant comme maire, il y a un pas que je refuse de franchir. Ce type n’a aucune expérience de gestion, en plus de s’être livré à des attaques gratuites, ridicules, douteuses et juvéniles sur des personnalités de la ville et du Québec, ce qui, en mon sens, le disqualifie pour devenir maire de notre ville.

Le jour où quelqu’un d’authentique qui se balancera de la rectitude politique, tout en n’ayant pas une réputation de ti-coune, se présentera aux élections, non pas pour se remplir les poches ou pour gérer le statu quo, mais bien pour servir la ville de Québec et qui aura à cœur, comme projet de société rassembleur pour notre ville en tant que maire, de faire de Québec la no. 1 au palmarès des villes nord-américaines de la liberté économique, de réduire considérablement le compte de taxes municipales et la taille de l’appareil municipal, d’abolir tous les programmes inutiles, d’abolir les arrondissements et de réduire le nombre de conseillers municipaux de 27 à 8, de cesser de nous prendre pour des valises et pour des guichets automatiques ambulants en nous volant la moitié de notre salaire pour des projets de grandeur culturelle à la Jean-Paul L’Allier au détriment du sport, de redonner au sport ses marques de noblesse par la construction d’un nouveau Colisée et par le retour d’une équipe de la LNH à Québec, de responsabiliser les individus, de réhabiliter le travail et la liberté, de miser sur les services de proximité et de les donner comme du monde, de ne plus créer d’éléphants blancs avec ces services, de déchromer considérablement les conventions collectives des employés de la Ville, d’appuyer toute tentative de réduction de la taille de l’État par les gouvernements supérieurs, de dire haut et fort que le développement économique est la compétence du privé et non pas celle de la Ville et du gouvernement, de protéger jusqu’à son dernier souffle l’intégrité territoriale de la ville, de ne pas perdre son temps à dénoncer les stations de radio de Québec et Paul McCartney pour ses échecs, de ne pas menacer les citoyen(ne)s qui ne veulent pas de ses projets de grandeurs pour «mettre la ville sur la mappe» et d’avoir de bonnes relations avec les ministres responsables de la région de Québec, tout en restant ferme et authentique sur ses principes et sur ses idées, ben, ce quelqu’un-là, quel qu'il soit, aura mon appui et mon vote, et ce, sans aucune hésitation.

En attendant l'arrivée de ce maire idéal, je continuerai à dénoncer corps et âme la cochonnerie que l'on nous sert présentement et je m'excuserai toute ma vie d'avoir voté Régis Labeaume en 2007 en croyant à ses belles paroles.

2 commentaires:

  1. "Ce type n’a aucune expérience de gestion, en plus de s’être livré à des attaques gratuites, ridicules, douteuses et juvéniles sur des personnalités de la ville et du Québec"

    Et vous JLP, vous n'avez jamais attaqué personne sur votre blogue? Je saute des paragraphes entiers simplement parce qu'ils sont truffés d'insultes (et aussi parce que je suis parfois trop paresseux et que je lis en diagonale ne lisant que ce qui suscite mon intérêt au passage), alors je pense qu'en frais de leçon, ce n'est pas de votre part (ni de la mienne d'ailleurs) que Jeff Fillion devra en recevoir.

    Pour ce qui est de sa candidature, je trouve son idée de base bonne: susciter un débat essentiel à une course à la mairie et intéresser la population aux affaires de la ville. C'est une situation gagnant-gagnant.

    C'est exactement le même genre de situation qui prévalait (pour des raisons différentes j'en conviens) lorsqu'André Arthur s'était présenté à la marie de Ste-Foy contre Andrée Boucher, il disait: "Si je gagne, j'exige un recomptage jusqu'à ce qu'Andrée Boucher gagne."

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  2. @ Tym.

    «Et vous JLP, vous n'avez jamais attaqué personne sur votre blogue?»

    1) Moi, au moins, je ne me lance pas en politique.

    2) Les attaques que j'ai déjà faites visaient en grande majorité des journalistes et des politiciens et elles étaient basées sur des faits, pas sur du vent.

    3) Je ne me suis jamais, à ma souvenance, servi de mon blogue pour attaquer des gens que je ne connais pas et qui ne m'ont absolument rien fait.

    Par exemple, je n'ai jamais écrit de billets pour rire des boules de Sophie Chiasson, pour traiter Pierre Jobin de sac de marde, pour dire que Julie Lemieux du Soleil couche avec Jean-Paul L'Allier, parce qu'elle le couvrait de façon biaisée, et je n'ai jamais lancé de concours sur mon blogue pour attaquer personnellement dans leur intimité un couple de personnes âgées, seulement parce que leur maison était une sue à cochons.

    J'ai trop d'honneur pour tomber aussi bas. Jeff Fillion ne peut pas en dire autant.

    «Pour ce qui est de sa candidature, je trouve son idée de base bonne: susciter un débat essentiel à une course à la mairie et intéresser la population aux affaires de la ville. C'est une situation gagnant-gagnant.»

    Je l'ai souligné, mais j'aime trop ma ville pour voir un animateur de radio-poubelle à sa tête.

    «C'est exactement le même genre de situation qui prévalait (pour des raisons différentes j'en conviens) lorsqu'André Arthur s'était présenté à la marie de Ste-Foy contre Andrée Boucher, il disait: "Si je gagne, j'exige un recomptage jusqu'à ce qu'Andrée Boucher gagne."»

    Exactement, j'ai l'impression de vivre les élections municipales de Sainte-Foy de 1997. Je crois que celles de Québec de 2009, je vais m'en souvenir et en maudit, à part de ça.

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