dimanche 9 mai 2010

Le gouvernement libéral de John-James Charogne : les limbes d'un parti politique corrompu et d'une famille politique mafieuse!!!!







Source de l'image!!!!

Depuis le début de l’année, le gouvernement libéral de John-James Charogne navigue à vue dans d’innombrables excréments. Au prise avec un budget fortement impopulaire qui taxe la classe moyenne jusqu’à la dernière cenne et où on assiste au réveil de celle-ci, en réclamant que le gouvernement fasse, d’abord, le ménage dans sa cour avant de la taxer davantage (là-dessus, je vous invite à lire le billet de Jacques Brassard qui explique très bien ce budget un peu mieux que moi et qui propose même quelques alternatives à la sur-taxation que nous impose Charogne, de même que le billet de Philippe David qui qualifie cette «manifestation des 50 000» de «Broom Party», en faisant référence, bien sûr, au Tea Party américain), l’année 2010 semble vraiment être une continuité de l’année 2009, en politique québécoise, alors que les allégations de corruption, de collusion, de financement politique occulte et de manque d’éthique fusent à nouveau de toutes parts.



Pour aider votre mémoire, je vous rappelle que l’année 2009, en politique québécoise, a été marquée, entre autres, par le début des révélations des journalistes de l’émission Enquête à Radio-Canada sur la FTQ-Construction et sur l’industrie de la construction, par les dons politiques de Lino «pas d’élections à Boisbriand» Zambito au PLQ, par le trou historique de presque 40 milliards de $ dans la coque de la Caisse de dépôt et placement du Québec, par le débat sur les finances publiques du Québec, par le culte de la personnalité du «grand bâtiseur» auto-proclamé par son parti anti-démocratique, par le scandale des FIER, par la réduction de la barre dans les règles d’éthique au sein du gouvernement pour légaliser les conflits d’intérêts, afin d’aider un ministre, soit Pierre Arcand des Relations internationales, par les cas de corruption au sein même du caucus libéral avec David Whissell et Jean D’Amour dans des rôles importants et par le début du scandale des garderies libérales qui est devenu, plus tard, le scandale des garderies islamo-libérales!!!













Les «lapsus» de ministres

Malgré le scandale du Ministère des Transports du Québec qui a été débusqué par le Vérificateur général du Québec, Renaud Lachance, la titulaire de ce ministère, la non moins compétente Julie Boulet, n’a pas perdu son sens de l’humour.

La patronne officieuse de Jean-Marie De Koninck ignore un élément important de la Loi sur le financement des partis politiques, loi qui a été adopté il y a plus de 30 ans par le premier gouvernement péquiste de René Lévesque, soit que les entreprises ne peuvent pas contribuer aux partis politiques!!! Pourtant, personne n’est censé ignorer la loi et surtout pas une ministre du gouvernement du Québec qui ne dirige tout de même pas un ministère de juniors, là!!!!

Bon, bien, regardez, nous dit Julie Boulet, ce que je vous dis, c’est qu’il n’y a pas d’intervention politique!!! Alors, ce sont deux choses totalement distinctes, il n’y a pas de lien à faire!!! Il y a des règles qui régissent et qui encadrent le financement des partis politiques. C’est légal, au Québec, de faire du financement politique, que les compagnies donnent!!! Il y a des règles. C’est la démocratie!!!

Heu, non, ma p’tite Julie, c’est illégal, au Québec, qu’une compagnie donne de l’argent à un parti politique, quel qu’il soit, et ce n’est pas démocratique qu’une ministre prouve, ainsi, ne pas connaître la loi, parce que, ce faisant, elle risque de la violer, tôt ou tard!!!


Ensuite, d’autres ministres se sont mis de la partie, en se mettant, eux-aussi, le pied dans la bouche là-dessus, ce qui entretient le doute sur le financement du PLQ et qui nous fait poser la question suivante : «À qui le gouvernement libéral est-il imputable?»!!! Notez qu’on peut se poser la même question sur John-James Charogne lui-même, lui qui se fait payer, en-dessous de la table, un généreux salaire supplémentaire de 75 000$ par année de son parti, afin de l’aider à maintenir son train de vie, à payer ses maisons et à graisser ses p’tits amis, alors qu’il n’en n’a pas les moyens, le tout sans parler de ses nombreux voyages à l’étranger qui coûtent une véritable fortune aux contribuables, de même que ceux de plusieurs fonctionnaires!!!

Norm MacMillan, ministre délégué aux Transports : «On ne peut pas interdire à la compagnie X de donner 3000$ au Parti libéral!!!»!!!

Heu, oui, mon
coco, car c’est justement interdit par la loi de recevoir le cash d’une entreprise, quand on est en politique!!! Trouves tes 100 000$ que tu dois ramasser pour ton parti (allô, système mafieux!!!) ailleurs ou démissionnes!!!!








Alors, ça, c’est vraiment ma préférée!!! Non, mais, quelle pièce d’anthologie, ne trouvez-vous pas???





Bonjour la séparation des pouvoirs digne de toute démocratie qui se respecte!!! Un peu comme lorsque ce même John-James Charest s’était empressé, dès sa prise du pouvoir en 2003, de centraliser toute l’information de tous les ministères et de tous les organismes pour toute la faire passer par le bureau du premier ministre, ce qui est digne du fascisme!!!!

Bienvenu au Québec de John-James Charogne et de son Parti des guidounes charognardes soi-disant libérales du Culbec, là où les tribunaux sont les pantins du gouvernement en place et où l’information découle du bureau de la chancellerie!!!!

La seule nouveauté qu’il y a dans le scandale des juges libéraux, c’est qu’un ancien ministre de la Justice du Québec qui a servi dans le gouvernement Charogne, Marc Bellemare, se soit vidé le coeur sur cette pratique fasciste!!!

En mars, celui-ci déclarait que la FTQ et que l’industrie de la construction avaient leurs entrées au gouvernement Charogne. Puis, en avril, il déclarait qu'il avait fait part, à l'époque où il était ministre de la Justice, au premier ministre, d'informations embarrassantes sur du financement douteux au Parti libéral, ce qu'a nié, par la suite, Charogne!!! Or, dans une entrevue téléphonique exclusive avec l'animateur de l'émission Enquête de Radio-Canada, Alain Gravel, Marc Bellemare y va de révélations fracassantes en disant avoir été témoin d'échanges d'importantes sommes d'argent liquide à deux occasions, soit en décembre 2003 et en janvier 2004, le tout dans un lieu public, dans un premier temps, et à la permanence du PLQ à Québec, par la suite!!!





Les nominations partisanes, ce gouvernement semble en faire une véritable collection, depuis qu’il est au pouvoir!!! Parlez-en à Monique Jérôme-Forget!!!

Cela
confirme, ainsi, la plus grande crainte que j’avais, quand j’avais, en 2008, parlé du scandale des juges libéraux : l’indépendance des juges vis-à-vis le gouvernement a été attaquée, la séparation des pouvoirs a été attaquée et la démocratie a été attaquée!!!!

Pourquoi pensez-vous que John-James Charogne voulait faire taire une députée de l’opposition démocratiquement élue, parce qu’elle a eu le malheur de lui poser une question embarrassante sur l’éthique-élastique de son gouvernement et de certains de ses ministres, hein? C’est exactement ce qu’il fait aujourd’hui, en poursuivant son ancien ministre de la Justice, qui en sait trop et qui en a trop dit, pour 700 000$, dans le but évident de lui fermer la trappe!!!




De plus, TVA a révélé les noms des trois juges nommés «de force» par Marc Bellemare, alors qu’il était le ministre de la Justice. L’un d’entre eux est Marc Bisson, le fils d’un important organisateur libéral de l’Outaouais, qui a été nommé, en 2003, à la Cour du Québec, dans le district de Longueuil!!! Son père, Guy Bisson, a, d’ailleurs, reconnu avoir parlé au ministre Norm MacMillan, qui est un député de l’Outaouais et un grand ami de Bisson, pour lui exprimer son souhait de voir son fils Marc accéder à la magistrature!!! Norm MacMillan a, ensuite, avoué avoir parlé du cas Bisson avec Marc Bellemare, pour que Marc Bisson soit nommé juge!!!!

Le Devoir nous a, aussi, apprit que John-James Charogne avait, dès son élection en 2003, modifié les règles de nomination des juges, afin que le Conseil des ministres soit informé des noms qui figurent sur la liste des candidats aptes à accéder à la magistrature, ce qui a été confirmé par le cabinet de la ministre de la Justice, Kathleen Weil!!! Bref, le ministre de la Justice est maintenant, grâce à Charogne, exposé aux pressions politiques de ses collègues du Conseil des ministres, alors que c’est illégal!!! De plus, Charogne dit lui-même que c’est tout à fait normal que la ministre de la Justice le consulte avant de nommer un juge, pour la simple et bonne raison qu’il est le premier ministre du Québec!!!


Heu, non!!!!

Kathleen Weil dit elle-même qu’elle n’a aucune indépendance, dans le processus de nomination des juges, alors!!!

John-James Charogne a beau refusé de répondre aux questions des journalistes, en se défilant et se cachant derrière la Commission d’enquête fantoche qu’il a créé (la Commission Bastarache) pour faire la lumière sur cette affaire, il n’en demeure pas moins que le président de cette Commission-là, Michel Bastarache, a une longue feuille de route libérale qui est très bien garnie!!! Lorsqu’il a été nommé juge à la Cour suprême du Canada par Jean Chrétien, en 1997, l’opposition avait questionné le gouvernement libéral de l’époque sur cet ancien collègue de bureau de Jean Chrétien, quand les deux travaillaient au cabinet d’avocats Lang & Michener. Michel Bastarache est quelqu’un qui est très proche de Jean Chrétien et très proche du Parti libéral du Canada. Il fut même co-président du Comité national du camp du OUI, lors du référendum sur l’Acccord de Charlottetown en 1992!!!!

Alors,
objectif, Michel Bastarache!!! Mon cul, oui!!!! C’est de la poudre aux yeux, ni plus, ni moins!!!! Les conclusions sont déjà toutes écrites d’avance. J’en suis sûr et disons que le cours délai historique de 6 mois qu’il devra respecter pour mener son enquête tend à me donner raison!!!


C’est un scandale que le Parti québécois a débusqué à la fin de l’année 2009!!!


En gros, le scandale des garderies libérales, tel qu’expliqué par le député péquiste de Gouin, Nicolas Girard, consiste en des contributions d’administrateurs et de promoteurs de garderies à but lucratif de 134 000$ à la caisse électorale du Parti libéral. Ces gens-là ont obtenu 1600 places en service de garde à travers 33 projets qui ont été attribués par le gouvernement libéral au mois d’août 2008. La question que l’on peut se poser est celle-ci : «Comment se fait-il que les administrateurs et les promoteurs des garderies privées ont obtenu des places en service de garde, alors que les évaluations du Ministère de la Famille donnaient la note de D pour la qualité, la note de D pour la faisabilité et que plusieurs d’entre eux avaient de très mauvais résultats au niveau des priorités ministérielles identifiées par l’ex-ministre de la Famille, Michelle Courchesne?»!!!

Dans ces circonstances, il n’y a qu’une seule solution : il faut que le ministre de la Famille, Tony Tomassi, rende public les évaluations de projet qui ont été déposée au printemps 2008!!! Il faut faire preuve de transparence. Les contribuables qui paient pour ces places en service de garde doivent connaître la vérité. Les parents qui envoient leurs enfants dans les services de garde doivent avoir l’heure juste. Alors, nous demandons au gouvernement libéral de rendre public tous les rapports d’évaluation et nous pensons, aussi, que le Vérificateur général du Québec, Renaud Lachance, doit se pencher sur le scandale des garderies libérales
!!!

Ce scandale-là a connu sa
tonne de révélations toutes aussi incriminantes les unes que les autres pour le gouvernement libéral, notamment celle où il est question que la famille Cola a acheté ou est devenue une partenaire financière et une actionnaire dans 13 garderies privées subventionnées, gérant, ainsi, plus de 1000 places pour enfants, et où elle a reçu une subvention annuelle de 10 millions $ du Ministère de la Famille pour ce millier de places-là, alors qu’elle a contribué pour plus de 141 000$ à la caisse électorale du Parti libéral du Québec, et ce, depuis 10 ans!!! Ces révélations ont pu, aussi, nous montrer tout le talent (sic) parlementaire de Tony Tomassi qui, ma foi, savait vraiment comment donner la réplique au PQ dans cette affaire, parce que celle-ci a le malheur d’impliquer son lot de garderies italiennes!!!









Puis, alors que le PQ questionnait le gouvernement sur de possibles liens entre un entrepreneur en construction, des administrateurs en garderies privées et le Parti libéral, on a su qu'un contributeur important à la caisse électorale du PLQ et un ami du ministre Tony Tomassi, Joseph Borsellino de Construction Garnier, a réalisé des travaux pour la troisième garderie privée des soeurs Primiani!!! De plus, il a été avéré que la compagnie Genco, la propriété de la famille du ministre Tony Tomassi, a réalisé des travaux de construction pour, au moins, une garderie privée subventionnée qui est située à St-Léonard. Genco a obtenu en, 2006, un contrat de rénovation d’une valeur de 200 000$ pour la garderie privée De chenilles à papillons. Le propriétaire de la garderie en question a expliqué que c’est le propriétaire de l’immeuble qui l’a référé à la firme Genco de Donato Tomassi, le père de Tony Tomassi, pour faire ces travaux!!!


La famille du ministre Tony Tomassi possède trois entreprises : le Groupe Genco, qui est dirigé par son père, Donato ; Genco Construction, qui est présidé par son frère, Dino ; et le Groupe Immobiliare-Genco, dont le principal actionnaire est Tony, le président, Donato, et le vice-président, Dino!!! Cette entreprise a, également, obtenu, en 2001-2002, un contrat de rénovation d’un CPE!!!

John-James Charogne a congédié Tony Tomassi de son poste de ministre de la Famille et du caucus libéral, le 6 mai dernier, après avoir appris que celui-ci a utilisé, à des fins personnelles, une carte de crédit appartenant à BCIA, une compagnie privée!!! Il a, également, demandé à la Sûreté du Québec d'enquêter sur cette affaire!!!

On apprenait, également, que plusieurs cadres de la compagnie BCIA, une firme de sécurité privée qui est, aujourd'hui, en faillite, avaient été conscrits par leur employeur à participer à des activités de financement politiques de Tony Tomassi, en 2007 et 2008!!!

Comme la loi québécoise interdit spécifiquement les dons des entreprises aux partis politiques, les cadres en question, qui ont tous affirmé n'avoir jamais payé pour assister aux cocktails de financement et aux autres tournois de golf, semblent avoir servi de prête-noms!!! Le Directeur général des élections du Québec a entrepris des «vérifications» dans ce dossier.

Rappelons que, par ses activités de transporteur de fonds, BCIA a, aussi, été étroitement liée à Everest Financial, une firme dont le dirigeant a été condamné, en 2005, pour du blanchiment d'argent, au terme d'une enquête sur un réseau international de trafic de drogue!!! BCIA a même contracté un prêt de 150 000$ auprès de Everest Financial, en juillet 2008, à un taux usuraire de 1% par semaine
.


Mais, le congédiement de Tony Tomassi ne signifie pas pour autant qu’il ne cause plus de problèmes au gouvernement. BCIA, l’entreprise par laquelle sa chute est arrivée, est en train de mouiller un autre ministre du gouvernement Charogne : le ministre de la Sécurité publique, Jacques Dupuis!!!

On a su que Tony Tomassi est intervenu, auprès de Jacques Dupuis, pour aider son ami Luigi Coretti, président de BCIA, à obtenir un permis de port d'armes à feu. Tomassi serait intervenu, après que la démarche légale de Coretti n'eut pas porté ses fruits, puisque la Sûreté du Québec a refusé de lui accorder le permis voulu!!! Luigi Coretti soutenait que, à titre de président de Centurion, une filiale de BCIA qui est spécialisée dans le transport de valeurs mobilières, il lui arrivait de faire du transport de valeurs mobilières!!!

De telles fonctions permettent, effectivement, d'obtenir un permis de port d'armes à feu, mais la SQ avait souligné que Coretti était essentiellement affecté à des tâches administratives, ce qui ne justifiait pas l'obtention du permis. Jacques Dupuis confirme avoir rencontré Luigi Coretti à son bureau de comté. Il dit l'avoir informé qu'il ne pouvait pas intervenir en sa faveur. Le ministre soutient, toutefois, qu'il a ensuite demandé à son chef de cabinet, Jocelyn Turcotte, de rencontrer Coretti, en lui demandant de l'écouter, mais de ne faire aucune pression en sa faveur!!!

Luigi Coretti a, bel et bien, obtenu un permis de port d'armes à feu qui est temporaire et renouvelable!!! D'ex-employés de BCIA confirment, également, qu'ils portent régulièrement une arme à feu!!! Personne ne sait, cependant, ce qui s'est produit pour que le permis, d'abord refusé, soit accordé!!!

On a, également, su que Tony Tomassi avait utilisé sa carte de crédit de BCIA pour payer des factures d’essence, entre 2003 et 2008
!!!


Je ne ferai pas de commentaire.

Par contre, je vais laisser la cheffe du Parti québécois et Cheffe de l’Opposition officielle, Pauline Marois, le faire à ma place : «Tous les faits qui nous sont présentés, depuis quelques mois, que l'on peut relier les uns aux autres, nous amènent à constater qu'il semble y avoir un vrai système pour ramasser de l'argent pour le financement du Parti libéral!!! Quand on organise du financement pour un parti politique, le chef donne des orientations et il exerce un leadership!!! Mais que ce soit dans l'octroi de places en garderies et de contrats de construction, dans l'aide aux entreprises par les fonds FIER, dans les nominations de juges qui sont, présumément, influencées par des collecteurs de fonds libéraux et dans les lapsus en série de ministres du gouvernement, le gouvernement libéral présente tous les indices d'un gouvernement corrompu et le premier ministre Jean Charest s’est placé à la tête d'un véritable système organisé pour cueillir des fonds pour le Parti libéral.»!!!







1 commentaire:

  1. Mais... Mais, c'est pas lisable ce bloye là!
    C'est-y vrai que vous voulez couper mon chèque de B.S.? Mais pourquoi, pourquoi?

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