mardi 13 octobre 2009

Le tyran de Washington







Décidemment, ce qui est en train de se passer aux États-Unis, depuis le début de l’année, est de plus en plus inquiétant.

Imaginez, pendant un instant, que
Stephen Harper nommerait, à la tête du CRTC, un type qui considère la liberté d’expression comme étant une distraction et qui affirme, du même souffle, qu’il admire Hugo Chavez et sa gestion despotique des médias! Heureusement pour nous, un pareil crinqué n’est pas encore à la tête du CRTC, mais, malheureusement pour nos voisins du Sud, il est, désormais, à la tête du FCC, l’équivalent américain du CRTC.

Le crinqué en question s’appelle
Mark Lloyd et il a été nommé, le 4 août dernier, à la tête du FCC par nul autre que…Barack Obama.

Voici ce que monsieur Lloyd a à dire sur
le premier amendement de la Constitution américaine :





It should be clear by now that my focus here is not freedom of speech or the press. This freedom is all too often an exaggeration. At the very least, blind references to freedom of speech or the press serve as a distraction from the critical examination of other communications policies.





Nous ne sommes pas au Venezuela, là, mais bien aux États-Unis d’Amérique, berceau de la liberté et de la démocratie sur cette Terre et chef de file de ces valeurs durant des décennies. Oui, la liberté d’expression, c’est la liberté de dire n’importe quoi, même si quelqu’un n’est pas d’accord avec ce n’importe quoi! Tracer des limites à la liberté d’expression, c’est digne du fascisme! Indubitablement, je préfère voir la radio-poubelle de ma belle ville de Québec vomir sur n’importe qui en toute liberté et qu’elle assume ses paroles, par la suite, plutôt que de la voir censurer par un organe fasciste du gouverne-maman, comme le CRTC, qui doit juger de ce qui est «bien» et de ce qui est «mal», selon les standards étatico-fascistes. Quand on se dit démocrate et pro-liberté, c’est la seule position que l’on se doit de défendre. C’est pour ça que j’ai marché pour la liberté d’expression, à Ottawa, en 2004.

Voici ce que monsieur Lloyd a à dire sur le contrôle étatique des médias :






State radio in Rwanda was take nover by one tribe one group and they began to put out propaganda. So that the Tutsis were targeted and what resulted from the fact that state radio was able to do that essentially mass genocide in Rwanda. But, the state for this particular tribe which controlled the radio very purposefully to make sure (unintelligible) there was media and social change.

In Venezuela, with Chavez, really an incredible
revolution, a dramatic revolution, to begin to put in place saying that we’re going to have impact on the people of Venezuela, the property owners and the folks who were then controlling the media in Venezuela rebelled. Work frankly with folks here in the U.S. Governement worked to oust him and came back and had another revolution. And Chavez then started to take the media very seriously in this country.






L’art de mélanger n’importe quoi! On prend un événement (dans ce cas-ci, le génocide au Rwanda), on désigne un coupable (dans ce cas-ci, la radio) et on prend quelques cas rares (les imbéciles qui sont incapables de penser par eux-mêmes et qui absorbent tout ce qu’ils écoutent à la radio) pour en faire une question de vie ou de mort pour servir son idéologie. C’est comme ça que beaucoup de dictateurs ont réussis à prendre le pouvoir, dans leur pays respectif.

Amérique, mais, dans quoi t’es-tu embarquée,
le 4 novembre 2008? Qu’as-tu fait de tes idéaux, des idéaux de tes Pères-fondateurs qui t’ont guidé depuis ta naissance et de ta Constitution, hein?

Voici ce que monsieur Lloyd a à dire sur
la Fairness Doctrine :






In our report, we call for ownership of rules that we think will create creater local diversity of programming, news and commentary, and we call for more localism by putting more teeth into the lincencing rules. But, we do not call for a return of the Fairness Doctrine.





Curieuse façon de promouvoir la liberté d’expression! C’est, purement et simplement, un dangereux glissement vers la censure que nos voisins américains vivent, présentement. Encore heureux qu’il ne souhaite pas faire revivre la Fairness Doctrine, même si je ne le crois pas là-dessus!

Source :
Glenn Beck


Mes amis obamaniaques vont me répondre que c’est juste la personne que Obama a nommé qui agit en
tyran et non pas le Messie lui-même.

Bien! Lisez ce qui suit!

À la suite de
l’histoire entourant son Prix Nobel de la paix, il est de plus en plus évident que ce type-là ne tolère aucune critique de ses politiques. D’ailleurs, je vous en avais parlé dans mon dernier billet. Mais là, il touche le fond en voulant surveiller des chaînes de télévision privées, comme Fox News, et, particulièrement, Glenn Beck, alors que cela va à l’encontre du premier amendement de la Constitution américaine, Constitution qui, je vous le rappelle, Obama a juré de défendre, le 20 janvier dernier.


Si vous étiez un téléspectateur de Fox News, l’automne dernier, vous auriez cru que les plus importantes histoires et les plus grandes menaces auxquelles faisaient face l’Amérique avaient trait à un gars appelé Bill Ayers et à un machin appelé ACORN.





Bill Ayers est un pédagogue de l'enseignement élémentaire américain qui fut, dans les années 1960, un activiste du mouvement pacifiste. Il est connu pour la nature radicale de son activisme politique, de même que pour son travail actuel sur la réforme de l'éducation, du cursus et de l'instruction scolaires. En 1969, il co-fonda une organisation de gauche radicale dénommée Weather Underground, qui conduisit une campagne d'attentats contre des bâtiments publics dans les années 1960 et 1970, en protestation contre les guerres menées par les États-Unis. Il est, aujourd'hui, professeur au College Of Education de l'Université de l'Illinois à Chicago, où il porte les titres de Distinguished Professor of Education et Senior University Scholar.

Son nom est revenu dans l'actualité, lors de la campagne présidentielle américaine de 2008, alors que Barack Obama fut accusé, par
les républicains, d'être un de ses proches.

Ce n’est pas tout, la première campagne électorale qu'a mené Barack Obama pour être élu au
Sénat de l’Illinois a été lancée chez Bill Ayers. En 1997, Barack Obama, alors jeune sénateur au Sénat de l’Illinois, avait réalisé une critique positive d'un livre de Bill Ayers. De plus, Obama est cité dans ce livre.





Our neighbors include Muhammad Ali, former mayor Eugene Sawyer, poets Gwendolyn Brooks and Elizabeth Alexander, and writer Barack Obama. Minister Louis Farrakhan lives a block from our home and adds, we think, a unique dimension to the idea of «safe neighborhood watch» : the Fruit of Islam, his security force, has an eye on things twenty-four-hours a day.







Enfin, un mois avant la parution de ce livre, Barack Obama a réalisé une apparition en public avec ce sale terroriste de Bill Ayers, qui a affirmé, en 2001, qu’il regrettait de ne pas avoir posé plus de
bombes et de ne pas avoir réussi son entreprise de destruction du Pentagone et du Capitole.


Source :
Forum Orange

ACORN est le
diminutif de Association of Community Organizations for Reform Now. Il s’agit d’un organisme gauchiste qui était chargé de faire enregistrer des électeurs démocrates pour que ces derniers puissent voter en masse le 4 novembre 2008.


Le problème est que
cette organisation est, probablement, derrière une fraude électorale à grande échelle. Juste à Indianapolis, il y avait 105% de la population en âge de voter qui apparaissaît sur les listes électorales, tout ça grâce aux «efforts» de ACORN. Le FBI a même décidé d’ouvrir une enquête criminelle sur ACORN et la campagne électorale de Barack Obama a caché un don de 800 000$ à ACORN, don qui a été versé au début de l’année 2008.

Ça, c’est sans oublier
le fait que le Messie a fréquenté, et ce, pendant plusieurs années, une secte religieuse raciste, anti-blanche et anti-américaine, de même que ses liens plus que douteux avec Tony Rezko.

Ces
scandales ne sont, donc, pas des pecadilles alimentées par Fox News, puisqu’ils sont pris très au sérieux par plusieurs personnes, dont le FBI. Selon vous, est-ce que ça mérite de censurer la presse et la liberté d’expression, ça, hein? C’est sûr que, quand on nomme un fan de Hugo Chavez et de la censure à la tête de la FCC et que l’on nage dans les scandales à n’en plus finir, on préfère que ça ne se sache pas trop et, pendant qu’on y est, on s’arrange pour qu’on ne soit pas trop critiquer sur nos politiques. Cette façon d’agir est courante dans les dictatures, mais elle est absolument inacceptable dans cette terre de liberté et de démocratie qu’étaient, jadis, les États-Unis d'Amérique.

Décidemment, Barack Obama devrait songer à
troquer son Prix Nobel de la paix pour celui de la corruption et de la tyrannie. Ça lui siederait mieux.

2 commentaires:

  1. Personellement, je ne reconnais plus les EU. Cette administration passera a l'Histoire non pas comme celle qui a vue le 1er Afro-americain, mais comme celle qui aura cause le plus de dommages aux EU.

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  2. Tout à fait d'accord avec vous, ça prendra 200 ans aux USA à se remettre de tout cela quand Obama en aura fini avec les États-Unis, ça c'est s'ils s'en sortent vivant...et nous avec.

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