vendredi 30 octobre 2009

La corruption tue l'économie et mon choix pour la mairie de Montréal (même si je vis à Québec)








L’article du Maclean’s est ici.

Wow, belle image pour Montréal et excellent pour attirer de l’
investissement dans cette ville qui est déjà sous le respirateur artificiel!

Décidemment,
une Commission d’enquête publique et indépendante sur la corruption dans l’industrie de la construction et à la Ville de Montréal et sur le financement illégal des partis politiques s’impose de plus en plus, car, même si on trouve quelques coupables avec une enquête policière, il faut savoir comment le système fonctionne pour mieux le démanteler et ça, il n’y a qu’une Commission d’enquête qui peut faire ce genre de travail. En fait, il y a pire, car, si le gouvernement refuse de tenir une Commission d’enquête sur tout ça, de l’extérieur, les gens vont croire que le gouvernement est, lui-aussi, corrompu, et ce, peu importe si c’est vrai ou faux.


Déjà que le Québec n’a pas une bonne réputation pour ce qui est de son climat d’investissement, en refusant de faire un effort sérieux pour tenter de réparer les pots cassés, les investisseurs vont, tout simplement, oublier d’investir au Québec, car la pire tare qu’un investisseur fuit comme la peste, c’est la corruption. Demandez aux pays africains, si vous ne me croyez pas!

Pour qui voter à Montréal

Le maire sortant,
Gérald Tremblay de Union Montréal, n’a plus la crédibilité nécessaire et encore moins l’autorité morale pour freiner l’hémorragie, puisque son administration municipale est au coeur de tout ce système mafieux. C’est un étatiste corpo-fasciste corrompu et monarcho-fédéraste qui hausserait encore plus le fardeau fiscal des CONtribuables montréalais et, en particulier, ceux des villes défusionnées, donc, pour moi, c’est RE-FU-SÉ!!!!

Richard Bergeron de Projet Montréal semble être le plus propre de la gang, mais il est encore plus à gau-gauche que Culbec suicidaire, son équipe n’a aucune expérience et, en plus, il est un crisse de clown qui s’invente des théories anti-automobilistes (les maudits sans-coeurs de capitalistes individualistes) et sur le 11 septembre 2001 (les maudits Américains), donc, pour moi, c’est RE-FU-SÉ!!!!

Louise Harel de Vision Montréal a l’expérience du pouvoir, elle a siégé dans le gouvernement qui a remis les finances publiques du Québec sur les rails, dans les années 1990, elle a prouvé son intégrité en congédiant Benoît Labonté, d’un point de vue étatiste, son nouveau bras droit semble être très prometteur, elle est souverainiste, elle ne sera là que pour un seul mandat, le prochain Conseil municipal de Montréal sera, forcément, minoritaire et elle semble être une leader capable de faire le ménage à l’Hôtel de Ville de Montréal.

Donc, dans ces conditions et un peu par défaut, faute de la présence d’un candidat un peu plus à droite que les trois principaux candidats, Le Québec de demain donne son appui à Louise Harel et à son parti, Vision Montréal, et il invite les gens de Montréal à donner son appui à cette candidate et à élire un Conseil municipal minoritaire. D’ailleurs,
Bernard Descôteaux explique très bien mon choix, dans son dernier article.



Je cite le meilleur extrait de son article :






L’expérience est, ici, l’élément déterminant et, entre Louise Harel et Richard Bergeron, il faut, donc, choisir la première. En raison, d’abord, de la maturité politique acquise au fil de sa vie, au sein de plusieurs gouvernements, qui devrait nous garder d’aventures coûteuses. Puis, en raison de l’équipe renouvelée qui l’entoure et de la présence de Pierre Lampron comme son candidat à la présidence du Comité exécutif de la Ville. Elle traîne, bien sûr, le boulet que symbolise Vision Montréal, un nom terni par l’incident des contributions électorales d’entreprises reçues par son précédent colistier, Benoît Labonté. Mais, il s’agit d’une femme intègre et incorruptible qui aura la volonté et la capacité de remettre les choses en ordre. Elle possède le sens politique qui lui permettra de créer les nécessaires consensus, au sein du prochain Conseil municipal, dont on peut croire qu’il sera, largement, multicolore. Il ne faut, d’ailleurs, plus gérer Montréal en suivant une ligne partisane, car aucun des programmes électoraux défendus par les trois partis en lice ne représente la vie et la vérité. Dans les circonstances actuelles, porter Louise Harel à la mairie est le meilleur choix. Il s’agit d’un choix raisonnable.






Le dernier sondage donne 34% des intentions de vote à Louise Harel, 32% des intentions de vote à Richard Bergeron et 30% des intentions de vote à Gérald Tremblay. Ça ne peut, donc, pas être plus serré que ça.



Je crois que
LBII du Suburbain lucide a raison : ça commence drôlement à ressembler aux élections québécoises de 2007, à Montréal!

1 commentaire:

  1. Je vais coller le message que j'ai envoyé à Louis-Benoît (LBII) :

    Je vais appuyer Richard Bergeron mais je ne suis pas d'accord avec toi quand tu énonces que Bergeron est inexpérimenté. Certes les candidats sont inconnus, mais on ne peut pas dire qu'ils sont incompétents, d'ailleurs en comparant avec Vision Montréal, on peut constater que 90% des candidats de Louise Harel sont de purs inconnus. Qui est le vrai ONE-MAN-SHOW?

    Mario Dumont a été plongé dans la sphère politique dès la fin de sa formation en économie, élu en 1994, il n'a jamais rien fait d'autre que tenir un parti politique avant de devenir chef de l'opposition officielle en 2007. Richard Bergeron est Phd en aménagement, urbaniste et architecte de formation, il a travaillé durant des années pour l'AMT, il connaît la fonction publique et il la respecte.

    Voilà la différence!

    Alex. B

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