mardi 3 mars 2009

Propagande fémi-fasciste : la violence conjugale-1ière partie

Bon, après avoir tant chialé sur la présence de Mère Térésa David dans un cahier d’exercices de l’aberration sans nom que constitue le cours d’Éthique et culture religieuse, je crois qu’il serait bon d’analyser un peu les propos qui y sont tenus, et ce, autant par la p’tite mère des peuples que par le cahier en tant que tel. Ce cahier est bourré de clichés et de bouillies fémi-fascistes qui méritent d’être réfutés pour le bien de nos enfants, afin qu’ils aillent la vraie information sur ce que raconte leur cahier fémi-fasciste.

Le billet d’aujourd’hui portera sur
la violence conjugale et il sera le premier d’une série de billets portant sur le sujet. Au départ, j’avais prévu n’écrire qu’un seul billet sur la violence conjugale, mais je me suis rendu compte en écrivant ce billet-ci qu’il y a trop de conneries à détruire dans ce dossier et que je ne pourrai pas réfuter toutes ces conneries dans un seul billet.

Dans le Dialogue II de la page 197 du torchon d’ECR, on peut lire la marde suivante : «Des milliers de femmes sont victimes chaque année de violence physique, sexuelle ou psychologique de la part d'un conjoint ou ex-conjoint, d'un collègue de travail ou de toute autre personne.». De plus, au bas de la page 199 du même cahier, la Mère Térésa des pauvres déclare que les élèves «auront besoin d'une analyse féministe dans leur vie. Pour comprendre pourquoi ce sont les femmes qui risquent le plus d'être violentées par un homme, pourquoi ce sont les femmes qui ont de moins bons salaires».

Pour voir les pages que je cite, cliquez ici!

Si vous n’avez pas encore lu
mon billet du 17 février dernier portant sur l’équité salariale, l’ascension professionnel et le chômage chez les femmes, je vous encourage fortement à le faire avant d’aller plus loin.

Pour ce qui est de la violence conjugale, il ne faut pas se surprendre que, à l’instar de ce qu’il racontait sur les trois sujets précédents, le dit cahier d’exercices d’ECR présente une vision tronquée et alambiquée de la réalité. Par exemple, il ne dit rien des hommes qui pourraient être victimes de ces mêmes violences, tout comme il ne parle pas de l'amplitude de la violence faite aux hommes. Ces omissions ne permettront pas aux élèves de bien appréhender les faits, le livre leur présentant seulement une partie de la vérité, car il est vrai, bien sûr, que la violence faite aux femmes existe.

Selon
un rapport de l’Institut de la statistique du Québec qui a été publié en 2007, la violence conjugale est bien partagée et bidirectionnelle.

J’en cite un paragraphe, paragraphe que vous pouvez retrouver à la page 20 du dit rapport.




Bidirectionnalité de la violence


Par ailleurs, la similarité des taux de prévalence de la violence rapportée par les hommes et les femmes reflète peut-être en grande partie le fait que la violence entre conjoints ou partenaires constitue un phénomène largement bidirectionnel ou mutuel, comme l’attestent plusieurs études (Capaldi, Kim et Shortt, 2007 : 107 ; Straus, 2006a : 8 ; Archer et Graham-Kevan, 2005 : 274 ; Fergusson, Horwood et Ridder, 2005a : 1110 ; Field et Caetano, 2005 : 504 ; Williams et Frieze, 2005 : 775 ; Linder et Collins, 2005 : 257 ; Arriaga et Foshee, 2004 : 179 ; Ehrensaft, Cohen, Brown, Smailes, Chen et Johnson, 2003 : 745, 749-750 ; Hines et Saudino, 2003 : 204-206 ; Kwong, Bartholomew, Henderson et Trinke, 2003 : 294-295 ; Anderson, 2002 : 851, 856 ; Harned, 2002 : 1189 ; Straus et Ramirez, 2002 : 6 ; Capaldi et Owen, 2001 : 431 ; Kessler, Molnar, Feurer et Appelbaum, 2001 : 492-493 ; Archer, 2000 : 660 ; Bradbury et Lawrence, 1999 : 188 ; Kwong, Bartholomew et Dutton, 1999 : 155 ; Magdol, Moffitt, Caspi, Newman, Fagan et Silva, 1997 : 73 ; Sorenson, Upchurch et Shen, 1996 : 37 ; Morse, 1995 : 263 ; O’Leary, Malone et Tyree, 1994 : 594; Straus, 1993 : 74 ; Brush, 1990 : 61).





Comment expliquer alors que la violence faite aux hommes ait été si longtemps sous-estimée et parfois même ignorée dans notre bon Culbec, hein? Selon moi, seuls nos médias de propagande gau-gauchiste peuvent répondre à cette question, mais on peut supposer qu'une des explications tient au fait que, contrairement aux femmes, les hommes ne se précipitent pas vers les refuges, puisqu’il n’y en a aucun pour les hommes violentés, qu'ils se taisent pour éviter la honte, qu'il ne signalent pas leur femme qui boit trop et/ou qui les menace à la police et qu'ils préfèrent divorcer et mettre ainsi fin aux souffrances et aux mauvais traitements qu’ils subissent dans leur mariage sans amour.

Ensuite, à la page 199 du même cahier d’exercices d’Éthique et culture religieuse, dans le cadre de son entrevue fortement complaisante avec les éditeurs à barbichette de ce dit cahier, la Mère Térésa des peuples éructe la marde fémi-fasciste suivante, lorsqu’on lui demande quelle est, selon elle, la chose la plus importante à régler : «Une véritable campagne sur la violence faite aux femmes s'impose avec autant de moyens que celle sur l'alcool au volant.» Yéééééé!!!!!!! Ça me tente de faire les frais de son rêve de campagne publicitaire qui ferait passer les hommes pour des sans-coeur mangeurs de bébés et les femmes de saintes à
canoniser sur le champ. Et vous?

Si elle avait les deux pieds sur Terre, Mère Térésa David, fille du grand cardiologue et sénateur
Paul David, petite-fille de l’avocat devenu député libéral et ministre sous les gouvernements de Lomer Gouin et de Louis-Alexandre Taschereau, Athanase David, et arrière-petite-fille de l’avocat et journaliste devenu député libéral, Laurent-Olivier David, ne réclamerait pas une telle campagne publicitaire qui existe déjà. Souvenez-vous de cette belle publicité du début de l’année où l’on pouvait voir une fille en train de se noyer! Malheureusement, quand on nous présente ce genre de publicité-choc, on ne nous montre aucun chiffre ou on les falsifie.

Voici les vrais faits!

À son émission à TQS du 29 janvier 2009, André Arthur a reçu le journaliste indépendant Serge Ferrand pour nous parler de cette campagne publicitaire. Monsieur Ferrand a alors dit que cela fait 20 ans ou 30 ans que l’on ne nous montre pas de chiffres pour étayer ces publicités-choc et que la sempiternelle victime est toujours la femme qui est oppressée par son méchant mari et que c’est donc dégueulasse et il faut donc comprendre ce qu’elle vit, etc., etc., etc. Il y a presque 138 rapports qui disent que la violence conjugale est quelque chose de symétrique et que c’est pratiquement 50%-50%. Donc, il faudrait que ces publicités-choc nous montre également un homme victime de violence conjugale. Les chiffres de la conférence de presse du 16 janvier dernier annonçant cette campagne publicitaire font état de 17 000 cas de violence conjugale, dont 14 000 cas dont la victime est une femme et 2500 cas dont la victime est un homme. Christine Saint-Pierre et Kathleen Weil ne sont que deux fémi-fascistes enragées devenues ministres seulement pour respecter les quotas fémi-fascistes que s’est imposé John-James Charogne en 2007 par pur opportunisme politique et qui ont fait de la démagogie de bas étage et de la falsification de chiffres.

Pour bien comprendre, revenons un peu en-arrière! Au Québec, la violence conjugale a commencé à être analysée et chiffrée à peu près en 1984. Deux chercheures, Linda McLeod et Andrée Cadieux, avaient, à l’époque, recensé 300 000 femmes battues par année, ce qui est énorme. Ce chiffre a parcouru presque tous les ministères et tous les organismes gouvernementaux et il a perduré pendant très longtemps. Malheureusement pour les fémi-fascistes, des chercheurs et des journalistes ont dit à madame McLeod si elle était vraiment certaine de ce chiffre, alors ils sont allés à la pêche à l’information là-dessus et la même Linda McLeod a avoué lors d’une conférence de presse en 1994 que ce chiffre n’a aucun bon sens. Donc, elle a remis publiquement en question les résultats de sa propre enquête, ce qui n’a pas empêché le gouvernement et tous les lologues de rouler avec ce même chiffre erroné jusqu’en 2004.

Le 8 décembre 2004, la ministre
Michelle Courchesne a fait une conférence de presse sur le magnifique sujet «Une égalité de droit-Une égalité de fait!» pour nous parler de 17 000 victimes de violence conjugale : 14 000 femmes et 2500 hommes. En une seule conférence de presse, nous venions de perdre 286 000 femmes victimes de violence conjugale. N’en déplaise aux fémi-fascistes et aux hommes roses, le Québec n’est pas au même diapason que les autres sociétés occidentales sur la violence conjugale, mais pour l’État, il s’agit d’une industrie fortement rentable, et ce, malgré que les statistiques sur la violence conjugale ne cessent de diminuer. Ce mea-culpa de Courchesne est venu parce qu’il y a un groupe qui lui chauffait les fesses et qui avait obtenu ces chiffres grâce à la Loi sur l’accès à l’information et qui était prêt à les dévoiler, mais aussi parce que monsieur Ferrand sortait un documentaire là-dessus en février 2005 en faisant des entrevues enregistrées au ministère. Le gouvernement a donc dû voir la vérité en face et prendre conscience que le 300 000 femmes battues de 1984 ne marchait pas. Il fallait donc trouver d’autres chiffres pour justifier le plan quinquennal contre la violence conjugale que le gouvernement Charogne s’apprêtait à mettre en oeuvre. D’ailleurs, 2009 est la cinquième année du dit plan. Pourquoi un tel plan pour contrer la violence conjugale, alors que les statistiques révélaient que le problème était en train de se résorber? D’abord, pour faire plaisir au puissant lobby fémi-fasciste du Culbec et, ensuite, pour conforter les p’tits moutons de Québécois dans leur paranoïa collective voulant que les hommes soient tous des salauds et que les femmes soient toutes des pauvres petites victimes des méchants hommes. Il y avait aussi comme raison que le plan quinquennal était prévu depuis longtemps, mais cela n’aurait pas coûté grand-chose d’y mettre un terme. Le gouvernement devait trouver des chiffres et il a trouvé, soit 17 000 victimes de violence conjugale : 14 000 femmes et 2500 hommes, ce qui donne 85% de victimes de violence conjugale qui sont des femmes. Alors ça, ça a fait l’affaire de la charogne soi-disant libérale du Culbec a il a chargé la Courchesne de les publier pour justifier le plan quinquennal.

Ces chiffres sont vrais. Par contre, on n’a jamais donné leur provenance. Ces chiffres venaient des rapports policiers qui sont faits à tous les deux ans, rapports qui colligent toutes les infractions : violence conjugale, meurtre, crime, gang de rue et autres. Ces infractions sont données à
l’avocat de la Couronne qui, lui, procède ou non. Si il y a un procès, le verdict est, soit acquitté, soit coupable. Alors, on avait prit ces chiffres-là au début, mais on n’avait pas fini l’analyse. Ainsi, Saint-Pierre et Weil ont sorti et trié ces jugements en regardant le pourcentage de culpabilité et les autres issus, comme l’acquittement. Des 14 000 femmes qui sont battues, l’homme a été reconnu coupable dans 31% des cas, ce qui donne à peu près 4500 verdicts de culpabilité, et 68,4% des cas où l’homme a été reconnu non-coupable. Il faut donc agir en priorité sur les 4500 verdicts de culpabilité, car ce sont 4500 femmes qui sont battues, alors il faut faire quelque chose. Le plus bizarre est que ce chiffre correspond à peu près au même nombre de femmes et d’enfants que l’on retrouve dans les maisons d’hébergement. Mais, vous avez 9800 hommes, 9800 pères, qui ont été arrêtés, emprisonnés, traduits en justice et qui ont été interdits de rentrer chez-eux et de voir leurs propres enfants et tout ça pour rien. Ces hommes se sont fait détruire leur vie par l’État et ils ont reçu zéro indemnité de dédommagement pour toute la souffrance qu’ils ont dû endurer et il n’y a absolument aucune putain de maison d’hébergement, ni aucun programme, pour les aider à reprendre une vie normale. Merci Culbec! Quand j’entends Christine Saint-Pierre dire qu’il n’y a que les femmes qui ont besoin d’aide, j’en rage. Jamais Christine Saint-Pierre n’aura le courage politique nécessaire de défier le puissant lobby fémi-fasciste culbécois qui contrôle le gouvernement depuis plus de 40 ans et d’affirmer haut et fort que les hommes ont aussi besoin d’aide autant, sinon plus, que les femmes. Savez-vous pourquoi on a pendu Jean-François Plante sur la place publique en 2007, hein? Parce qu’il disait la vérité, voilà pourquoi!

Il y a aussi une autre publicité que le gouvernement Charogne émet ces temps-ci à même nos taxes et nos impôts, publicité qui prend vraiment le parti que l’homme est toujours le bourreau. Dans la publicité, un couple est en train de se marier et le prêtre dit ceci : «Et vous Claudia, acceptez-vous de prendre Marco pour époux, d’être sa fidèle épouse, de vous donner à lui complètement, de vous laisser insultée, humiliée, de ne plus jamais voir votre famille, de vous faire agresser sexuellement, de vous faire cracher dessus et de vous faire étrangler à deux mains devant vos enfants?».

C’est clairement une publicité haineuse et misandre qui est diffusée avec l’argent de nos taxes et de nos impôts. J’aimerais vraiment demander à Christine Saint-Pierre, à Kathleen Weil et à Mère Térésa David ce qu’elles pensent de cette publicité, mais mon p’tit doigt me dit qu’elles doivent la trouver bonne en maudit et qu’elles doivent jouir rien qu’à l’entendre. Mais, nous, les hommes, on ne peut pas parler pour la simple et bonne raison que nous avons un pénis entre les deux jambes. Encore une fois, merci Culbec!

Pour écouter la première partie de l’entrevue d’André Arthur avec monsieur Serge Ferrand, cliquez ici!

Pour écouter la deuxième partie, cliquez
ici!

Pour finir en beauté ce premier billet sur la violence conjugale, parce que, comme je l’ai dit au début de ce billet, il va y en avoir d’autres, j’aimerais citer cet extrait de
la chronique que Barbara Kay a signé le 6 décembre 2008 dans le National Post, chronique qui portait sur les 106 centres d’hébergement pour femmes violentées ou en difficulté.




Cette année, le rapport du Vérificateur général du Québec a projeté une lumière accusatrice sur le gaspillage et le manque de contrôles financiers qui prévalent dans l'industrie de la violence faite aux femmes. Les subventions accordées à des projets associés à la violence faite aux femmes sont passées de 30 millions $ en 2002-2003 à 60 millions $ en 2007-2008. Les subsides pour un refuge de six lits pendant cette période ont bondi de 58 832$ à 406 817$, bien que ce centre d'hébergement n'ait abrité que neuf femmes tout au long de 2006-2007, son taux d’occupation ayant été de 12%, alors qu'il était de 29% en 2005-2006 (v. § 3.69 du rapport). Presque un demi-million de dollars pour loger neuf femmes? Pourtant, un public que l'on mène en bateau croit que des milliers et des milliers de femmes battues cherchent un refuge.

La réalité ne correspond tout simplement pas avec cette image d'Épinal. En 2004, la Yellow Brick House, un refuge à Aurora, en Ontario, a été fermé à la suite d'une grève. On s'aperçut alors que des huit femmes et trois enfants qui y résidaient, seulement une femme fuyait la violence. Les autres étaient des sans-abri.

Des exceptions, rétorqueront les croyants! Tout le monde «sait» que la violence contre les femmes est une épidémie.

Vraiment? Les services de police d'Edmonton, de 1999 à 2000, indiquent que la police est intervenue à 3000 reprises dans des incidents domestiques. Elle n'a conseillé un refuge qu'à exactement 24 femmes — soit moins de 1%.





Mère Térésa David, Christine Saint-Pierre et Kathleen Weil ne sont que des menteuses misandres et des démagogues étatistes de bas étage.

Finalement, indépendamment de son racisme anti-francophone et anti-Québécois,
«l’usine à gros bon sens» de Patrick Lagarce n’est pas si pire que ça, hein?

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