Bon, après avoir tant chialé sur la présence de Mère Térésa David dans un cahier d’exercices de l’aberration sans nom que constitue le cours d’Éthique et culture religieuse, je crois qu’il serait bon d’analyser un peu les propos qui y sont tenus, et ce, autant par la p’tite mère des peuples que par le cahier en tant que tel. Ce cahier est bourré de clichés et de bouillies fémi-fascistes qui méritent d’être réfutés pour le bien de nos enfants, afin qu’ils aillent la vraie information sur ce que raconte leur cahier fémi-fasciste.
Le billet d’aujourd’hui parlera de l’ascension professionnelle des femmes et du chômage chez les femmes et il s’attardera aussi à l’équité salariale, un des thèmes que la Mère Térésa de la gau-gauche étatiste culbécoise cite comme une grande réussite du mouvement féministe dans son entrevue à la page 199. Le cahier d’exercices identifie même à la page 197 l’équité salariale comme étant encore inexistante sur le terrain.
Malheureusement pour nos bonzes du Ministère de l’Ignorance du Culbecistan et pour Mère Térésa David, ces mensonges fémi-fascistes ont été déboulonnés par le professeur d’économie, d’Histoire intellectuelle et de politiques sociales aux universités Cornell, d’UCLA et d’Amherst, Thomas Sowell, qui est aujourd’hui associé principal à la Hoover Institution, auteur de plusieurs livres classiques et membre de l’École de Chicago. Dans cette entrevue qu’il a donné à Peter Robinson de l’émission Savoir peu commun pour parler de son nouveau livre Faits et idées fausses sur l’économie, il déconstruit l'idée reçue selon laquelle l'ascension professionnelle des femmes est due au mouvement féministe, idée reçue que le dit cahier d’ECR ne remet pas du tout en question. Ça vaut la peine de reproduire intégralement l’entrevue.
Peter Robinson (P.R.) : Les hommes et les femmes! Je vous cite : «On croit souvent que l’ascension des femmes dans les professions bien rémunérées dans les années 1960 est due aux lois anti-discrimination et que ces lois sont le résultat du mouvement féministe, alors que la proportion de femmes parmi les cadres était plus grande pendant les premières décennies du XXe siècle que pendant les décennies du milieu du XXe siècle et tout cela avant le mouvement féministe.». Explications!
Thomas Sowell (T.S.) : Oui, pendant la première moitié du XXe siècle, par exemple en 1908, le pourcentage des femmes dans le Who’s who des États-Unis était deux fois plus grand qu’en 1950. La proportion de femmes qui obtenaient un doctorat en économie ou en chimie devenait avocate ou faisait des études de 2e ou 3e cycle. Cette proportion était plus grande dans les années 1920 et 1930 que dans les années 1950 et cela s’explique très simplement : les femmes, à l’époque, se mariaient plus tard.
P.R. : Au début du XXe siècle?
T.S. : Oui, au début! Puis, les femmes se sont mariées plus tôt et ont eu des enfants plus tôt. L’exemple classique est le baby-boom, car c’est alors que les femmes ont obtenu le moins de diplômes supérieurs et que leur proportion fut la plus basse dans les professions associées. Vers 1956, l’âge du mariage a commencé à remonter et, en 1957, l’âge de la première naissance a augmenté. Chose curieuse! Alors que cet âge augmentait, on a assisté à nouveau à l’ascension des femmes dans ces différentes professions. C’est ainsi qu’en 1972, la proportion de femmes dans ces professions a atteint le même niveau qu’en 1932 et, au fur et à mesure que la nuptialité devenait plus tardive et que le nombre d’enfants diminuait, les femmes ont continué leur ascension professionnelle. Les féministes prétendent l’inverse en faisant commencer l’Histoire en 1960. Elles passent sous silence ces faits et disent que l’ascension des femmes est due au mouvement féministe et aux lois anti-discrimination.
P.R. : Je vous cite à nouveau : «Parmi les nombreux facteurs qui influencent les différences économiques entre les hommes et les femmes, le plus insaisissable est la discrimination due aux employeurs.».
T.S. : Oui, si on prend en compte tous les autres paramètres : le nombre d’heures travaillées et un emploi continu, plutôt que d’interrompre sa carrière pendant quelques années pour avoir des enfants. Si on prend tout cela en compte, les différences entre les hommes et les femmes deviennent dérisoires. Si on se penche sur l’Université, depuis 1969, les femmes qui ne se sont jamais mariées gagnent plus d’argent que les hommes qui ne sont jamais mariés. Elles sont devenues professeures titulaires avec un salaire supérieur aux hommes restés célibataires. Si vous considérez les femmes qui ne peuvent plus avoir d’enfants et qui ont travaillé de façon continue, leurs revenus sont supérieurs à ceux des hommes qui ont travaillé de façon continue. La différence n’est donc pas due aux employeurs qui les paieraient moins cher parce qu’elles sont des femmes, mais plutôt parce qu’elles ont des particularités.
P.R. : Donc, la variable principale qui explique les différences salariales n’est, ni la discrimination, ni le mouvement féministe, c’est que les femmes ont des enfants et les élèvent. C’est la variable. Le niveau d’ascension professionnelle des femmes en dépend.
T.S. : Tout à fait!
P.R. : Vous écrivez : «En principe, les responsabilités familiales pourraient être réparties équitablement entre le père et la mère.». Mais, ce n’est pas ce qui se produit en réalité. Je vous cite à nouveau : «Les conséquences économiques s’expliquent à partir des pratiques observées, plutôt que sur la base de principes. La répartition asymétrique des responsabilités domestiques produit des différences de revenu entre les hommes et les femmes.». Quelles sont les conséquences politiques de ce constat? Si nous voulons éliminer les différences de revenu entre les hommes et les femmes, ne faut-il pas que l’État s’implique pour créer un tout autre modèle familial? Est-ce que ma conclusion est hâtive, mélodramatique?
T.S. : En toute logique, cela est vrai. Toutefois, toutes les tâches domestiques ne peuvent être partagées de manière équitable. Il suffit de penser à la maternité, ce qui n’est pas sans conséquence, puisque l’avenir de l’Humanité en dépend. Mais, ce que cela signifie, c’est que les femmes font des choix parfaitement sensés dans leur cas. Par exemple, en terme de carrière, les femmes ont tendance à ne pas choisir des professions où il faut toujours se tenir à jour. Si vous êtes un informaticien et que vous prenez un congé de 5 ans pour avoir un enfant et l’élever jusqu’à ce qu’il aille à la maternelle, le monde a changé. Votre boulot a disparu et il faut remonter une sérieuse pente. Par contre, si vous devenez une bibliothécaire ou une enseignante, alors vous pouvez prendre ce congé de maternité de 5 ans et reprendre votre emploi assez facilement.
Le cahier de la Mère Térésa de la veuve et de l’orphelin ressort tout le prémâché fémi-fasciste sur le plan salarial, soit que les femmes n’ont, dans les faits, toujours pas obtenu l’équité salariale, qu’elles ne gagnent toujours en moyenne que 70% du salaire des hommes et qu’en 2001, 61% des employés au salaire minimum n’avait pas de pénis entre les deux jambes. La présentation d’une telle situation secouera sûrement les puces marxistes de notre bonne vieille gau-gauche revendicatrice étudiante. Mais, la vérité est que le cahier présente les faits à l’avantage des fémi-fascistes et de la gau-gauche. C’est exactement ce que fait Radio-Cadenas en reprenant presque les mêmes statistiques aux États-Unis, soit que les Américaines ne gagnent encore en moyenne que 80% du salaire des Américains travaillant autant qu’elles, selon les statistiques du gouvernement. Quoique, je peux reconnaître que les graphiques qui sont en bas de ce même billet sont très intéressants.
Voici des extraits d’un article fort intéressant paru dans le New York Times le 5 septembre 2005 sur l’équité salariale! L’article en question a été écrit par Warren Farrell, l’auteur du livre Why Men Earn More : The Startling Truth Behind the Pay Gap -- and What Women Can Do About It.
Rien ne dérange plus les femmes qui travaillent que les statistiques souvent mentionnées lors de la Fête du Travail qui montre qu’elles ne reçoivent que 76 cents pour chaque dollar qu’un homme gagne à travail égal. S’il s’agissait d’un portrait complet, la chose devrait tous nous déranger. Comme beaucoup d’autres hommes, j’ai deux filles et ma femme est employée.
[…]
Je me suis dit que peut-être que les patrons sous-évaluent les femmes. Mais, j’ai découvert qu’en 2000, les femmes sans patron, elles sont indépendantes, gagnaient 49 % de ce que les patrons indépendants mâles gagnent. Pourquoi? Quand le Rochester Institute of Technology a effectué une étude sur les propriétaires d’entreprises détenant un MBA d’une école commerciale prestigieuse, les auteurs ont découvert que l’argent était la principale motivation de 29% des femmes, alors que c’était le cas de 76% des hommes. Les femmes valorisaient l’autonomie, la souplesse (des semaines de 25 à 35 heures et un emploi près du foyer), l’épanouissement et la sécurité.
Après des années de recherche, j’ai identifié 25 différences dans les choix de vie et de carrière entre les hommes et les femmes. Toutes font en sorte que les hommes gagnent plus d’argent, mais que les femmes bénéficient d’une meilleure vie.
Gagner beaucoup d’argent est une question de compromis! Les hommes choisissent de travailler de plus longues heures (les femmes travaillent plus à la maison), occupent des professions plus dangereuses, plus sales et travaillent plus souvent à l’air libre.
La différence de rémunération se résume-t-elle à des choix différents effectués par les hommes et les femmes? Pas tout à fait! Le fait d’être parent intervient aussi. Les femmes qui ne se sont jamais mariées et qui n’ont pas eu d’enfant gagnent 117 % de leurs homologues mâles sans enfant à un même niveau d’éducation et d’heures travaillées et au même âge. Leurs décisions ressemblent plus à celles des hommes mariés, alors que les décisions des hommes restés célibataires ressemblent plus à celles des femmes en général (des carrières artistiques, pas de travail en fin de semaine, etc.).
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Mais, est-ce que les femmes ne gagnent pas moins d’argent pour un même travail? Oui et non! Le Bureau de la statistique du travail considère en bloc tous les médecins. Pourtant, les hommes ont plus de chances d’être chirurgiens, plutôt que des généralistes, travaillent plus souvent à leur propre compte pendant à la fois plus d’heures et à des heures moins prévisibles, et cela pendant plus d’années. Bref, ce «même travail» n’est pas le même.
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Comparer les hommes et les femmes avec les «mêmes professions» revient donc à comparer des pommes et des poires! Toutefois, quand les 25 choix de carrière sont les mêmes, la bonne nouvelle pour les femmes, c’est qu’alors les femmes gagnent plus que les hommes.
[…]
Il existe 80 professions dans lesquelles les femmes sont mieux rémunérées que les hommes : analyste financier, orthophoniste, radiologiste, bibliothécaire, projectionniste, technicienne des sciences biologiques. Les ingénieures commerciales gagnent 143% de ce que gagnent leurs homologues masculins, les statisticiennes font 135%.
Je veux que mes filles sachent que les gens qui travaillent 44 heures par semaine touchent en moyenne deux fois plus que ceux qui travaillent 34 heures et que les pharmaciennes gagnent aujourd’hui presque autant d’argent que les médecins.
Ce n’est qu’en cessant de nous concentrer sur la discrimination contre les femmes que nous pouvons découvrir ces occasions ouvertes aux femmes.
Ensuite, je suis désolé de péter la balloune de mes chères fémi-fascistes culbécoises, mais désormais, ce sont les hommes qui sont plus touchés par le chômage. Ce phénomène s’explique par la diminution de l’emploi de 111 000 chez les adultes âgés de 25 ans à 54 ans qui est le principal groupe d’âge actif et, de ce recul de l’emploi, près des 2/3 sont survenus chez les hommes.
Source : Le déclin de l'emploi se manifeste surtout dans le groupe des 25 à 54 ans!
De plus, à partir du milieu des années 1970 jusqu’à la fin des années 1980, le taux de chômage chez les hommes était habituellement inférieur à celui des femmes. Par contre, depuis 1990, cette tendance s'est inversée et le taux de chômage des femmes est demeuré inférieur à celui des hommes. En 2007, le taux de chômage des femmes était de 5,6% et celui des hommes était de 6,4%.
Source : Différences entre les sexes!
Je vous conseille aussi fortement de jeter un œil sur le graphique de cette source.
Plusieurs informations de ce billet viennent de ce lien.
COP 29: The big UN money grab
Il y a 1 heure
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