vendredi 20 mars 2009

L'incohérence d'André Prout et reprenons le processus de nomination du PDG de la CDPQ au plus sacrant!

Ainsi parla André Prout le 5 novembre 2008 :




En ce qui a trait à la priorité des prochaines années, l'économie, le gouvernement Charest a un plan clair et cohérent, pour le court et le long terme. Le projet d'un «nouvel espace économique» en appelle aux talents, à l'ambition et à l'ouverture des Québécois. Le «Plan Nord» offre des perspectives fascinantes de développement. Et avec les Bachand, Jérôme-Forget, Paquet, Arcand et Ménard, le Parti libéral compte aujourd'hui sur une équipe économique particulièrement solide.

La conjoncture économique va se détériorer au cours des prochains mois. Le gouvernement du Québec devra prendre des décisions difficiles, en matière de finances publiques notamment. On sait aujourd'hui que Jean Charest a le leadership nécessaire pour prendre de telles décisions et pour réunir les Québécois autour d'objectifs communs. Pour qu'il puisse y arriver toutefois, il a besoin d'un gouvernement fort. D'un gouvernement libéral majoritaire!





Ainsi parla le même André Prout le 17 mars 2009 :





La consternation est palpable dans les rangs libéraux à la suite de la nomination de Michael Sabia à la direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec. À la lumière de cette décision et des difficultés du gouvernement depuis sa réélection, certains se demandent si l'équipe de Jean Charest n'est pas en train de retomber dans les ornières de son premier mandat : arrogance, incohérence, manque de flair...

(…)

L'épisode renforce l'impression que le premier ministre, redevenu majoritaire, a décidé comme après son élection en 2003 de faire à sa tête, peu importe ce que pensent les Québécois (qui croit les sondages de toute façon?), les médias (M. Charest s'en moque) et même les militants libéraux.

Résultat : le gouvernement a bousillé ses 100 premiers jours. Plutôt qu'une lune de miel, il a connu une descente aux enfers. On comprend les libéraux de se poser des questions. Et ce n'est pas en se rendant lui-même hier à Lacolle pour annoncer la mise en place d'un permis de conduire à puce - en pleine crise économique, le premier ministre n'a-t-il rien de plus important à faire? - que Jean Charest les rassurera.





André Prout, éditorialiste en chef de La Paresse intellectuelle et de l’incohérence libéralo-journaleustique! La conversion a été rapide.

Quoique, malgré ces propos absolument incohérents qui le discrédite, je serais tenté d’être d’accord avec lui pour ses propos de mardi, soit que
la nomination de Michael Ti-bas est une catastrophe pour la Caisse de dépôt et placement du Québec et pour le Québec au grand complet que John-James Charogne est payé par Ottawa pour détruire, ce qui rend ce p’tit politicailleux corrompu-là encore plus dangereux pour nos intérêts que Stephen Harper. J’ai vraiment peur de Charogne, mais Harper, malgré son budget de merde, me laisse somme toute indifférent. C’est probablement parce que je ne suis pas Canadien, mais Québécois.

Charogne va devoir se faire une idée et relever Ti-bas de ses fonctions de président de la CDPQ. Tout le monde devrait se sentir concerner par ce scandale, car tout le monde a un peu de son argent à la CDPQ et Ti-bas n’est pas la bonne personne, mais là, vraiment pas, pour diriger notre bas de laine.

Il faut reprendre le processus de nomination du PDG de la CDPQ pour les raisons suivantes :


1) Michael Ti-bas n’a pas les compétences nécessaires pour être à la tête de la Caisse de dépôt. Oui, c’est un gestionnaire, mais il n’a absolument aucune expérience dans le domaine de la gestion de fonds, de la gestion de risques et du placement. Rien! Niet! Nada! Zéro et une barre!

2) Ses réalisations professionnelles ne sont pas très impressionnantes. Il a fait perdre 14 milliards $ à
Bell à cause d’une transaction qui a avorté avec Teacher’s et le bilan de son passage à Bell Canada International n’a rien de reluisant.

3) La nomination de Ti-bas s’est faite à la suite d’une révélation de
Robert Tessier qui a été nommé président du Conseil d’administration de la Caisse une semaine plus tôt. Franchement! Comme si c’était une façon de nommer quelqu’un à un poste aussi important.

4) Aucun autre candidat n’a été rencontré pour aller gérer la Caisse qui représente, quand même, un actif de 150 milliards $. On ne rit plus, là.

5) Il y a seulement quelques membres du Conseil d’administration, soit 4 pour donner un chiffre précis, qui ont entériné ce choix-là, car on sait que le CA n’est pas encore complet.

6) Rarement a-t-on vu une nomination aussi controversée! Normalement, ça passe comme une lettre à la poste, mais là,
Ti-bas fait vraiment l’unanimité contre lui.

7) C’est une nomination qui sent la partisanerie politique à plein nez, ce qui veut dire que
le Parti des guidounes charognardes soi-disant libérales du Culbec a maintenant les deux mains dans les fonds de retraite des Québécois(e)s. John-James Charogne a fait exactement ce dont il accusait faussement Pauline Marois et Mario Dumont aux dernières élections québécoises : il a politisé la Caisse de dépôt et placement du Québec qui, en plus, est déficitaire de près de 40 milliards $. Maintenant, les retraites seront toutes siphonnées par le gouverne-maman et c’est la qualité de vie des personnes âgées qui est menacée plus que jamais. C’est vraiment ce qui s’appelle manquer d’honneur, de sens moral, d’intégrité, de responsabilité, d’imputabilité et, disons-le franchement, c’est être un illettré économique. Vous auriez dû m’écouter en campagne électorale quand j'ai fondé mon regroupement anti-Charogne et anti-PGCSDLCUL..


À la lumière de tout ça, je crois que le processus de nomination doit être repris. Soyons sérieux pendant deux minutes! Je ne vois vraiment pas comment Michael Ti-bas, la marionnette de John-James Charogne pour voler notre argent et détruire le Québec, peut seulement s’imaginer pénétrer dans l’enceinte de notre bas de laine collectif et s’asseoir dans le fauteuil du président de ce dit bas de laine, l’exploiter et user d’une quelconque autorité morale et d’une quelconque légitimité pour le faire fonctionner, alors qu’il a zéro autorité morale et zéro légitimité, en plus d’avoir zéro expérience et zéro compétence dans le monde de la gestion financière.

On a nommé un néophyte incompétent pour qu’il se fasse la main sur la CDPQ. Pour faire une analogie sportive, c’est exactement ce que les CHaudrons de Mouyial ont fait avec tous leurs entraîneurs-chefs depuis Jacques Demers, soit Mario Tremblay, Alain Vigneault, Michel Therrien, Claude Julien et Guy Carbonneau. Ils étaient tous des néophytes sans expérience derrière le banc des CHaudrons. Après avoir vu ce que cette façon de faire a donné comme résultats pour les CHaudrons, nous allons voir ce que cela va faire à la Caisse de dépôt.


Rien qu’à y penser, j’en ai des frissons! Quand on sait que ce type-là va devoir gérer 150 milliards $ dans une société d’État en banqueroute, le tout, sans la moindre expérience et sans la moindre compétence dans ce domaine, sans oublier le fait que tout ce qu’il touche finit par pourrir, j’ai peur. J’ai vraiment peur de ce que Charogne peut maintenant faire avec notre argent. Le donner à son bon ami Paul «Barrick Gold» Desmardais? Il n’y a pas à dire, j’ai peur. J’ai vraiment peur. Accepteriez-vous de vous faire soigner une rage de dents par un dentiste qui n’a même pas 5 heures d’expérience en dentisterie? Non? Ben, moi non plus!


Quand on voit que même des pseudo-journaleux de La Paresse intellectuelle et de l’incohérence journaleustique vendus au PGCSDLCUL comme André Prout et Sophie Cousineau (lisez ça et ça!) s’en sont rendus compte, j’espère que les Québécois(e)s s’en rendent compte eux-aussi, sinon on est vraiment dans la shnoutte.

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