mercredi 11 mars 2009

Liberté, je crie ton nom partout!

Il y a quelques temps déjà, Alexis St-Gelais du blogue À mon humble avis (allez lire ce torchon soi-disant libéral!) demandait à ses lecteurs de tracer le portrait du politicien idéal.

Au-delà des qualités d’honnêteté et de rigueur que l’on doit retrouver chez le politicien idéal, celui-ci devra me parler et aller me chercher aux tripes par l’idéologie qu’il véhiculera pour faire avancer le Québec. Le politicien idéal devra me dire exactement la même chose qui est dit dans
cette vidéo.

Voici ce qu’elle dit!





La philosophie de la liberté est basée sur le principe du libre-arbitre. Votre vie vous appartient. Ceci implique qu’aucune autre personne n’a plus de droits sur votre vie que vous-mêmes. Aucune autre personne ou groupe de personnes ne possède votre vie, de même que vous ne possédez pas les vies des autres. Vous existez dans le temps : le passé, le présent et le futur. C’est évident dans la vie, dans la liberté et dans le produit de votre vie et de votre liberté. Perdre votre vie, c’est perdre votre futur! Perdre votre liberté, c’est perdre votre présent! Perdre le produit de votre vie et de votre liberté, c’est perdre la portion de votre passé qui les ont produits! L’un des produits de votre vie et de votre liberté est votre propriété. La propriété est le fruit de votre travail, le produit de votre temps, de votre énergie et de vos talents. La propriété est cette partie de la nature que vous mettez à profit. La propriété est la propriété d’autres personnes qui vous est donnée par échange volontaire et par consentement mutuel.

Deux personnes qui échangent des biens de leur propre volonté en tirent toutes les deux un avantage, sinon elles ne le feraient pas. Il n’y a que ces personnes qui puissent prendre cette décision pour elles-mêmes. Il arrive que certaines personnes utilisent la force ou la tromperie envers les autres sans leur consentement délibéré et volontaire. L’utilisation de la force ou de la tromperie pour ôter la vie est du meurtre, pour supprimer la liberté, de l’esclavage, et pour prendre la propriété, du vol. Ça revient au même si ces actions sont commises par une personne agissant seule, par beaucoup agissant contre quelques-uns, ou même par des fonctionnaires aux beaux chapeaux et titres. Vous avez le droit de protéger votre propre vie, votre liberté et la propriété que vous avez honnêtement acquise contre l’agression violente des autres et vous pouvez demander aux autres de vous aider à vous défendre. Mais, vous n’avez pas le droit d’utiliser la force contre la vie, la liberté ou la propriété des autres. Vous n’avez donc pas le droit de désigner une personne pour employer la force contre d’autres pour votre compte.

Vous avez le droit de rechercher des chefs pour vous-mêmes, mais vous n’avez pas le droit d’imposer des souverains aux autres. Quelle que soit la manière dont les fonctionnaires sont choisis, ce ne sont que des êtres humains et ils n’ont, ni droits, ni réclamations d’un ordre plus élevé que ceux de n’importe quel autre être humain. Quels que soient les prétextes inventifs pour leur conduite ou le nombre de gens qui les encouragent, les fonctionnaires n’ont aucun droit de tuer, d’asservir ou de voler. Vous ne pouvez pas leur donner des droits que vous n’avez pas vous-même. Puisque votre vie vous appartient, vous en êtes responsable. Vous ne louez pas votre vie à d’autres personnes qui demandent votre obéissance. Vous n’êtes pas non plus l’esclave de ceux qui demandent votre sacrifice. Vous choisissez vos propres objectifs en fonction de vos propres valeurs. La réussite et l’échec sont tous les deux des motivations nécessaires pour apprendre et progresser. Vos actions pour le compte d’autres personnes ou leurs actions pour votre compte sont vertueuses seulement si elles découlent d’un consentement mutuel volontaire, car la vertu ne peut exister que lorsqu’il y a libre-choix.

Tout ceci est la base d’une société réellement libre. C’est non seulement le fondement le plus concret et le plus humanitaire pour l’action humaine, mais aussi le plus éthique. Les problèmes mondiaux qui proviennent de l’utilisation de la force par le gouvernement ont une solution. La solution est que les peuples du monde cessent de demander aux fonctionnaires du gouvernement d’employer la force pour leur compte. Le mal ne vient pas seulement de gens mauvais, mais aussi de bonnes personnes qui tolèrent l’utilisation de la force comme un moyen pour leurs propres fins. C’est de cette façon que de braves gens ont donné le pouvoir à de mauvaises gens dans l’Histoire. Avoir confiance dans une société libre, c’est se concentrer sur le processus de découverte de valeurs dans l’économie de marché, plutôt que de s’imposer au préalable une vision ou un but déterminé! Utiliser la force du gouvernement pour imposer une vision aux autres est de la paresse intellectuelle et conduit souvent à des conséquences non-voulues et perverses! L’instauration d’une société libre demande le courage de penser, de parler et d’agir, surtout quand il est plus facile de ne rien faire.






Voilà ce que devrait me dire le politicien idéal, mon cher Alexis! Pour moi, avec l’honnêteté et la rigueur, ce texte est tout ce qui compte. J’attends le jour où un politicien québécois le sortira des limbes et le portera fièrement devant la nation québécoise. Ce politicien, quel qu’il soit, aura mon vote sans hésiter.

Si le prochain chef de l'ADQ tient un discours semblable, je retournerai à l'ADQ. Je peux en dire autant du Parti conservateur du Canada qui est devenu tout aussi keynésien que les autres partis, alors que c'est la pire chose que l'on puisse faire pour l'économie et pour la société. La politique municipale à Québec aurait aussi besoin d’un maire avec des idées comme celles de ce texte pour déloger l’espèce de ti-cul embaumé accro au Taureau rouge et au party qui nous sert actuellement de maire.


Qui veut faire l'ange fait la bête! Cette maxime devrait être enseignée dans nos écoles, mais pas de dangers que nos sales hippies de profs communistes et fémi-fascistes payés par le gouverne-maman qui brainwashent nos jeunes avec les idées de Culbecistan suicidaire et fémi-fasciste le fassent!

Il y a vraiment des jours où le Québec me décourage.

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