Bernard Derome a quitté le Téléjournal de Radio-Canada hier soir. Il sera remplacé par Céline Galipeau. En 33 ans au Téléjournal, on peut dire que ce monsieur a été témoin du déroulement de l’Histoire du Québec, du Canada et du monde. En réussissant à prendre sa place à une époque où les journalistes commençaient leur carrière très tôt, il a vécu la Crise d’Octobre de 1970, la Loi des mesures de guerre, l’intransigeance du gouvernement fédéral ces trente dernières années, les deux référendums sur la souveraineté et celui sur Charlottetown, Meech, la Nuit des longs couteaux, la chute du Mur de Berlin et de l’URSS, le 11 septembre 2001, l’Ouragan Katrina, en plus de connaître 8 premiers ministres du Québec, 8 premiers ministres du Canada et 7 présidents des États-Unis.
Ce que je retiendrai de Bernard Derome, c’est son sens de la couverture de la nouvelle, de vouloir être sur le terrain et d’être près du public. Par contre, on ne se fera pas d’illusion sur sa soi-disant objectivité, car on sait qu’il est fédéraliste et libéral. Ça paraissait à chaque soirée électorale et à chaque bulletin de nouvelle qu’il animait, même si j’aimais beaucoup sa fameuse phrase : «Si la tendance se maintient…».
Voici, en rediffusion spéciale sur ce blogue, les adieux de ce monument du monde médiatique qu’est Bernard Derome!
Au revoir, monsieur Derome, et bonne retraite, même si vous commenciez à me taper sur les nerfs avec vos «Han-Han-Han-Han-Han-Han-Han»!
Désolé, mais elle était trop facile.
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Il y a 1 heure
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