jeudi 4 mars 2010

La dernière vraie représentante de la gauche occidentale?







Le combat d’Israël, même si le monde n’est pas d’accord, est le combat du monde, par Pilar Rahola!


Pilar Rahola est une politicienne catalane, une écrivaine, une journaliste et une activiste de gauche. Ses articles sont publiés en Espagne et dans les plus importants journaux d’Amérique latine.




Pourquoi ne voyons-nous jamais :

1) des
manifestations contre des dictatures islamistes à Londres, à Paris ou à Barcelone?

2) des manifestations contre la dictature birmane?

3) des manifestations contre l'
asservissement de millions de femmes qui ne vivent pas sans une protection légale?


4) des manifestations contre l'
utilisation d'enfants comme des bombes humaines, là où il y a un conflit avec l’Islam?


Pourquoi n’y a t’il aucun
leadership pour soutenir les victimes de la dictature islamiste au Soudan?

Pourquoi n’y a-t-il aucun
outrage contre les atrocités du terrorisme commis contre Israël?


Pourquoi la gauche ne
défend-t-elle pas le droit d’Israël à l’existence?


Pourquoi la gauche reste-t-elle si
silencieuse contre le fanatisme islamique?

Pourquoi ce
soutien ambigu de la gauche envers la cause palestinienne, sans parler de sa défense du terrorisme palestinien?

Et pour finir, voici la question à un million de dollars : pourquoi la gauche, en Europe et partout ailleurs dans le monde,
s’acharne-t-elle toujours sur les États-Unis et sur Israël, alors qu’elle ne le fait jamais contre les pires dictatures de la planète?

La gauche ne
se soucie guère des deux démocraties les plus solides qui ont subie les plus sanglantes attaques terroristes et, ensuite, elle ose nous entretenir du concept de la liberté. Sur chaque forum européen pro-palestinien, je lis les hurlements hystériques gauchistes de ce genre : «Nous voulons la liberté pour le peuple!»!

Faux! Ils ne sont jamais
concernés par la liberté pour les gens de la Syrie, du Yémen, de l’Iran ou du Soudan ou de d'autres nations où les droits fondamentaux sont bafoués et ils ne sont jamais préoccupés, quand le Hamas détruit la liberté des Palestiniens. Ils sont seulement concernés par l'utilisation du concept de liberté palestinienne comme d'une arme contre la liberté israélienne.


La
conséquence résultante de ces pathologies idéologiques est la manipulation de la presse, car la presse internationale n’arrange pas les choses, mais elle les endommage, plutôt, par ses publications sur la question israélo-palestinienne. Sur ce sujet, ils n'informent pas, ils font, plutôt, de la propagande!

Quand il s’agit d’écrire sur Israël, la majorité des journalistes
oublie vite la déontologie de la profession et, alors, l’acte de défense d’un Israélien devient un massacre et n’importe quelle confrontation devient un génocide! Il y a eu tellement d’aberrations écrites sur Israël qu’il ne reste, pratiquement, aucune accusation contre lui. En même temps, cette presse ne nous parle jamais de l'interférence syrienne et iranienne dans la violence qui se propage contre Israël, de l'endoctrinement des enfants et de la corruption des Palestiniens et, en annonçant les victimes, chaque accident palestinien est annoncé comme étant une tragédie et chaque victime israélienne est camouflée, cachée ou annoncée à la va-vite.

Permettez-moi de rajouter ceci sur la gauche espagnole : plusieurs d’entre eux sont des
exemples qui illustrent l'anti-américanisme et les sentiments anti-israéliens! Voilà ce qui caractérise la gauche espagnole et même l’ensemble de la gauche européenne : Suède, Royaume-Uni, France, Italie, etc.!


Un exemple : un parti de gauche espagnol vient de
virer un de ses membres, parce qu’il avait créé un site web pro-Israël! D’après la lettre de renvoi, il était écrit que «nos amis sont l'Iran, la Libye et le Venezuela, qui sont opprimés par l'impérialisme, et non pas un État nazi comme Israël»!


Un autre exemple :
le maire socialiste de Ciempozuelos a changé le Jour de la Shoah, commémorant les victimes de l’Holocauste, par le Jour de la Nakba palestinienne, lequel pleure la naissance de l’État d’Israël, exprimant, ainsi, le mépris pour les six millions de Juifs européens assassinés, durant l'Holocauste!

Dans ma ville
natale de Barcelone, le Conseil municipal a décidé de commémorer le 60e anniversaire de la création de l'État d'Israël, en proclamant une semaine de solidarité avec les Palestiniens. Ainsi, ils ont invité Leïla Khaled, une célèbre terroriste des années 1970 et l’actuelle leader du Front populaire de libération de la Palestine, une organisation qui est classée comme étant terroriste par l'Union européenne et qui promeut l'utilisation de bombes contre Israël! Ce mode de pensée du politiquement correct a même pollué les discours du président de l’Espagne, José Luis Rodriguez Zapatero.

Sa
politique étrangère rejoint la gauche lunatique sur la question du Proche-Orient et, pour les affaires du Moyen-Orient, il est, explicitement, pro-Arabe. Je peux vous assurer que, en privé, Zapatero blâme Israël pour le conflit au Moyen-Orient et son ministre des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, suit la cadence. Le fait que Zapatero ait voulu porter un keffieh, lors de sa visite au Liban, n'est, aucunement, une coïncidence. C'est un symbole! L'Espagne a subi la pire attaque terroriste en Europe et elle est dans le collimateur de n’importe quelle organisation terroriste islamiste.

Comme je l’ai déjà écrit, ils nous
tuent avec des portables accrochés à l’obscurantisme moyen-âgeux! La gauche espagnole est la plus anti-israélienne au monde et, ensuite, elle dit qu’elle est anti-israélienne par solidarité. C'est cette folie que je veux dénoncer, à cette conférence!

Conclusion

Je ne suis pas
Juive. Idéologiquement, je suis de gauche et ma profession est journaliste. Pourquoi ne suis-je, donc, pas anti-israélienne, comme le sont tous mes collègues? Parce que, en tant que non-juive, j’ai la responsabilité historique de combattre la haine anti-juive, peu importe où elle se trouve, et, plus précisément, la haine de ceux qui refusent, aux Juifs, leur terre ancestrale : Israël!


Combattre l’
antisémitisme n’est pas, uniquement, le devoir des Juifs, c’est, aussi, le devoir des gens qui ne sont pas Juifs! En tant que journaliste, mon devoir est de rechercher la vérité, et ce, au-delà des préjudices, des préjugés, des mensonges et des manipulations! Or, la vérité sur Israël n’est pas dite, dans nos médias!

Je suis une personne de gauche qui aime le
progrès. Je suis dans l’obligation de défendre la vérité, la culture, l’éducation civique aux enfants, la coexistence et les Dix Commandements qui sont devenus des principes universels, ces principes que le fondamentalisme islamique veut détruire!


En tant que non-juive et journaliste de gauche, j’ai un triple devoir de
morale envers Israël, parce que, si Israël est détruit, la liberté, la modernité et la culture seront, également, détruites!

Le
combat d’Israël, même si le monde n’est pas d’accord, est le combat du monde!






Merveilleux! Le texte de Pilar Rahola me fait penser à ces temps qui me paraîssent tellement lointains où la gauche disait que la liberté n'a pas de prix et que la dissidence est la plus grande forme de patriotisme.

Malheureusement, des Pilar Rahola qui veulent protéger l'
Occident et ses valeurs, il n'y en a plus beaucoup à gauche! La gauche est, maintenant, infestée par les Reactionism Watch de ce monde.





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