J’aimerais attirer votre attention sur quelques décisions judiciaires très importantes qui ont été rendues en avril 2009 (donc, ça fait presque un an de ça, déjà!), mais qui n’ont pas fait grand bruit dans les médias traditionnels, et qui démontrent très clairement dans quelle direction s’en vont le Québec et le Canada pour brimer encore plus les libertés civiles de leurs citoyens.
Voici comment s'installe la dictature, mes amis, c’est-à-dire subtilement et graduellement!
Voici comment s'installe la dictature, mes amis, c’est-à-dire subtilement et graduellement!
1) Cour suprême du Canada, avril 2009, jugement unanime!
La police peut fouiller dans vos poubelles, sur votre propriété, et se servir des éléments recueillis durant cette fouille pour obtenir un mandat de perquisition de votre domicile, le tout sans que ceci ne constitue une atteinte à votre droit à la vie privée. Selon la Cour suprême du Canada, les poubelles qui sont à l’extérieur de votre maison et auxquels un passant, incluant les policiers, peut accéder font partie du domaine public et le fait de laisser les poubelles dehors constitue une renonciation à votre droit à la vie privée, un droit qui est supposé vous être garanti par la merveilleuse Charte canadienne des droits et libertés de la personne!
2) Cour suprême du Canada, avril 2009, jugement unanime!
La Cour suprême du Canada a reconnu la validité d’une loi provinciale qui permet aux agents chargés de l’application de la loi de saisir et de faire vendre vos biens personnels, si les agents croient que ceux-ci constituent un produit de la criminalité, et ce, sur la base d’une preuve prépondérante, plutôt que hors de tout doute raisonnable, et ce, peu importe que vous soyez ou non trouvé coupable d’une infraction criminelle (aucun jugement, sur le fond).
Que dire de plus, à part, peut-être, ceci :
Après avoir pris, ainsi, tour à tour, dans ses puissantes mains, chaque individu et l’avoir pétri à sa guise, nous dit le penseur politique, l’historien et l’écrivain français du XIXe siècle, Alexis de Tocqueville, dans son oeuvre-culte «De la démocratie en Amérique», le souverain étend ses bras sur la société tout entière! Il en couvre la surface d’un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les esprits les plus originaux et les âmes les plus vigoureuses ne sauraient faire jour pour dépasser la foule! Il ne brise pas les volontés, mais il les amollit, il les plie et il les dirige! Il force rarement d’agir, mais il s’oppose, sans cesse, à ce qu’on agisse! Il ne détruit point, il empêche de naître! Il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète et il réduit, enfin, chaque nation à n’être plus qu’un troupeau d’animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le berger!
Hum! Georges Orwell doit avoir un orgasme dans sa tombe!
Hum! Georges Orwell doit avoir un orgasme dans sa tombe!
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Et avec tout cela, incapable de faire des lois pour protéger les valeurs canadiennes (québecoises ou nord-américaines, appelons ça comme on veut):
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