Hier matin, dans l’émission de ligne ouverte de Martin Pouliot au FM 93,3, j’ai entendu de la bouche d’un quidam la chose suivante : l’argent de la péréquation est l’argent d’Ottawa et c’est l’argent qu’il nous doit! Cette affirmation dénote une incompréhension absolue de ce qu’est réellement le système de péréquation du Canada.
Même si il est vrai que c’est Ottawa qui fait le chèque, il n’en demeure pas moins que la péréquation est le pouvoir CRIMINEL (oui, la péréquation est bel et bien un crime) du gouvernement fédéral de prendre, après avoir calculé la capacité fiscale par habitant pour chacune des provinces, l’argent des provinces riches, ce qui équivaut à un impôt forcé, pour, ensuite, le redonner aux provinces pauvres, ce qui équivaut, inexorablement, à un chèque de BS.
Au Québec, il est, généralement, de bon ton de chier sur la tête de l’Alberta, qui est une province riche, à cause du fait qu’elle a les couilles de développer les richesses naturelles qu’elle a sur son territoire, contrairement au pauvre Québec qui reçoit près de 10 milliards $ en péréquation par année et qui en demande encore plus. C’est totalement grotesque de notre part, car l’Alberta est la province riche qui donne le plus d’argent au Québec, par l’intermédiaire de la péréquation, et cet argent est créé par les méchantes pétrolières qui se trouvent sur le territoire albertain.
Notre pickle national pourra bien continuer à s’époumoner contre l’exploitation des sables bitumineux de l’Alberta à qui mieux mieux et à réclamer leur arrêt complet, il n’en demeure pas moins que, non seulement, il demande l’intervention du gouvernement fédéral dans un champ de compétence provincial (que vous le vouliez ou non, les ressources naturelles et leur exploitation sont des compétences provinciales!), ce qui est tout à fait illogique avec ses soi-disant sentiments souverainistes (si c’est vrai!), et que l’exploitation des ressources pétrolières albertaines fait vivre le Québec et contribue à lui donner son salaire de député, car l’impôt fédéral que paie l’Alberta est payé avec le même argent qui fait vivre notre province de BS et Ottawa s’en sert, aussi, pour payer le salaire des député(e)s qui siègent à la Chambre des communes.
Pour le Québec, son état de pauvreté est absolument inexcusable. L’argent est là, car nous sommes assis sur une montagne d’or bleu, soit l’hydroélectricité, mais on ne la développe pas, PARCE QUE PAUL PICHÉ, ROY DUPUIS ET CLÉMENCE DESROCHERS NE VEULENT PAS. On ne crée pas cet argent qu’on devrait avoir en ne développant pas notre principale ressource naturelle. Si on ne développe pas nos ressources, on ne créera pas de richesses et on continuera à nager dans la pauvreté et dans la médiocrité économique et à vivre sur le BS de la péréquation.
Ce que la majorité de mes collègues souverainistes n’ont pas encore compris, c’est qu’au-delà de l’urgence de devenir souverains pour la protection de notre langue et de notre culture, on ne fait pas un pays en érigeant un culte à la paresse et à la médiocrité.
Nos élus doivent cesser de s’aplatir devant les environnementeurs qui nous maintiennent de force dans cette situation peu enviable, mais fortement conformiste, en refusant tout développement de nos ressources naturelles de notre part. Il fut un temps où le Québec était un véritable chantier de projets hydroélectriques et économiques fortement ambitieux et là, je ne parle pas de cet espèce de marketing électoral qu’est le Plan Nord dont John-James Charogne s’est servi, aux dernières élections, pour téter des votes. Je parle de vrais projets ambitieux, porteurs de rêve et d’espoir, qu’on était fier de réaliser et de voir mis en œuvre et à lesquels on s’identifiait, mais, aujourd’hui, on n’arrive même pas à construire un hôpital.
C’est une vraie honte.
Les grands barrages hydroélectriques, la Baie-James, Eastmain-1, la ligne Hertel-Des Cantons, c’est nous qui avons fait ces projets-là et on était un peuple de bâtisseurs. Oui, monsieur Charogne, nous étions un peuple de bâtisseurs, avant même que vous soyiez payé par Ottawa et par Paul «Barrick Gold» Desmardais pour venir nous enlever notre fierté et vous auto-proclamer «grand bâtisseur».
Mais, et là, je parle au peuple, essayez de vouloir nous redonner notre fierté en reprenant là où nous avons laissé et essayez d’arnacher une rivière de nos jours et vous allez avoir les environnementeurs sur le dos! On est en retard de près de 15 ans dans le développement de notre énergie hydroélectrique. Un moment donné, il faudrait peut-être penser à se réveiller et à voir la réalité en face.
Des rivières, il y en a 4000 au Québec et il y en a presque une centaine qui sont déjà arnachées. Peut-on en arnacher d’autres pour développer notre hydroélectricité, notre or bleu, nous sortir de la médiocrité et de la pauvreté, créer de la richesse et des jobs et créer de l’électricité, verte, en plus.
VERTE, EN PLUS!!!!
Vu que les environnementeurs sont obsédés par les gaz à effet de serre, c’est une véritable obsession carbonique, ils devraient être en faveur de l’hydroélectricité à 100 milles à l’heure, car l’hydroélectricité, contrairement au pétrole, c’est une énergie verte, mais non, ils ne veulent pas de ça non plus. Eux, ils bandent devant les éoliennes et l’énergie solaire.
Désolé de les décevoir, mais ils ne fait pas soleil souvent, au Québec! Bien au contraire, nous sommes la Sibérie de l’Amérique du Nord. Pour ce qui est des éoliennes, on devrait commencer par aller chez Roy Dupuis ou chez Steven Guilbeault, le gourou d’Équiterre, et planter une bonne douzaine de ces espèces de moulins à vent qu’ils veulent tant voir partout au Québec DANS LEUR COUR, juste pour voir si, après, ils appuieraient encore ce type d’énergie.
C’est en combattant les environnementeurs et en développant nos ressources naturelles que le Québec se sortira de l’état de pauvreté dans lequel ces mêmes environnementeurs l’ont engouffrés. Avec le temps et le vieillissement de la population, on a appris, grâce aux bien-pensants zartissstiques et environnementeurs, que l’argent, c’est quelque chose que l’on reçoit du fédéral en pillant les dividendes des ressources de l’Alberta et non pas quelque chose que l’on crée et que l’on gagne soi-même à la sueur de son front. Le Québec est devenu un échec économique, mais la grande majorité des Québécois(es) ne le voient pas ou ne veulent pas le voir, le tout en s’enfermant dans le passé et en ressassant notre gloire passée, comme on écoute encore, avec nostalgie, les grands succès de Beau Dommage et des Colocs. Ces gens ne font rien en agissant ainsi. Ils se voilent, tout simplement, la face.
«En ’67, tout était beau! C’était l’année d’l’amour, c’était l’année d’l’Expo…»
Je m’excuse, mais on ne bâtit pas un pays de cette façon-là. Un territoire ne peut pas se prétendre être un pays véritablement souverain, si il se fait vivre avec l’argent de ses voisins, qu’il ne remet pas en question un «modèle» économique qui est sur le point d’imploser et qu’il opère avec l’argent de ses enfants (crime générationnel), parce qu’il est trop lâche pour se prendre en main par lui-même. Pourtant, c’est ce que le Québec est en train de faire. L’indépendance est, comme son nom l’indique, le contraire de la dépendance. Il y a un mot pour décrire ça de façon simple : RESPONSABILITÉ!!!!
Malheureusement, certains souverainistes font, curieusement, la promotion de l’état lamentable dans lequel se trouve le Québec. Hey les ti-gars, c’est parce que, quand on sera souverain, on ne pourra plus recevoir notre chèque de BS de la péréquation!!! Il va falloir que l’on apprenne à vivre par nous-mêmes, comme des grands. C’est l’équivalent d’un enfant qui quitte la maison familiale pour faire sa vie tout seul, sans l’aide de ses parents.
J’ai hâte de voir mon peuple grandir un peu et de le voir cesser de se comporter comme le pathétique Tanguy qu’il est devenu. Il faudrait, aussi, que certaines personnes, comme le quidam qui a téléphoné au FM 93,3, apprennent un peu quelques notions sur la politique, l’économie et la péréquation. Le mouvement souverainiste en serait fortement avantagé.
De plus, savez-vous qu’il y a du monde qui ne save même pas la différence entre la gauche et la droite en politique? Quand je parle de responsabilité et d’éducation, ça veut dire ça, aussi! Un peuple ignorant qui se laisse aller ne fait jamais un grand pays!
C’est triste.
Je suis toujours souverainiste, après tout, je le suis depuis le référendum de 1995, quand j’avais 7 ans, donc, je vais forcément mourir souverainiste, mais je ne suis pas assez stupide pour ne pas voir l’état lamentable dans lequel se trouve le Québec. Je sais, aussi, que l’on ne peut pas réussir un pays en prônant un modèle qui est un échec économique et une mentalité de pauvreté, de jalousie à l’égard de la richesse des autres, de déresponsabilisation sociale et de médiocrité économique.
Aux élus des 4 partis qui sont représentés à l’Assemblée nationale, prouvez-moi que vous êtes capables de gérer mon argent comme du monde!
Je l’ai souvent dit, mais je le répète : la souveraineté sera le coup de pied au cul qui nous réveillera! Enfin, j’espère! On ne peut pas vivre, indéfiniment, sur le BS. Un moment donné, il faut bien qu’on se mette les mains à la pâte pour améliorer notre niveau de vie.
Je nous souhaite d’évoluer.
Lire aussi sur ce blogue
Bien dit!
RépondreSupprimerVive ce qu'on appelle avec fierté ( sans savoir ce que c'est ) le modèle Québécois ?
Je l’ai souvent dit, mais je le répète : la souveraineté sera le coup de pied au cul qui nous réveillera! Enfin, j’espère!
C'est le seul point que je ne partage pas...
Le risque est trop grand que personne ne se réveille. Donc je préfère cet ordre des choses: le réveil et par la suite la souveraineté.