…et nous-autres, on veut se séparer! J’ai entendu cette phrase un nombre infini de fois, durant les 40 années au cours desquelles j’ai milité pour notre indépendance nationale. Elle était prononcée, en toute bonne foi, par des gens qui n’arrivaient pas à se rallier à cette cause qui me paraît si naturelle.
Or, cette fameuse phrase est, totalement, contraire à la réalité. Il est vrai que des gens y croient sincèrement, mais, dans plusieurs cas, elle est inspirée par des personnes qui la savent fausse et qui s’en servent comme d’un argument démagogique pour contrer notre idéal national.
«Les autres», comme on les désigne, qu’ont-ils fait, précisément, au cours de l’Histoire? Presque toutes les nations qui pouvaient être indépendantes le sont devenues, en se «désunissant» pour exercer leur pleine liberté et pour s’affranchir des nations qui décidaient de leur destin à leur place.
Or, cette fameuse phrase est, totalement, contraire à la réalité. Il est vrai que des gens y croient sincèrement, mais, dans plusieurs cas, elle est inspirée par des personnes qui la savent fausse et qui s’en servent comme d’un argument démagogique pour contrer notre idéal national.
«Les autres», comme on les désigne, qu’ont-ils fait, précisément, au cours de l’Histoire? Presque toutes les nations qui pouvaient être indépendantes le sont devenues, en se «désunissant» pour exercer leur pleine liberté et pour s’affranchir des nations qui décidaient de leur destin à leur place.
Les États-Unis l’ont fait en 1776, en se «désunissant» du Royaume-Uni, et le Monténégro l’a fait en 2006, en se «désunissant» de la Serbie. Entre-temps, pratiquement toutes les nations des Amériques ont conquis leur liberté, que ce soit les grandes nations mexicaine et brésilienne ou les petites nations, comme Haïti et la République Dominicaine.
Les nations africaines ont choisi, massivement, l’indépendance, à partir du milieu du XXe siècle et les pays d’Europe du Nord et l’Irlande l’avaient fait au début de ce même siècle. Le Groenland lui-même est devenu presque indépendant, il y a quelques semaines.
L’immense majorité de ces pays qui ont choisi la liberté n’avaient pas ou n’ont pas, même encore aujourd’hui, des moyens aussi puissants que le Québec pour le faire et que l’on me nomme un pays qui a renoncé à son indépendance, après l’avoir obtenue! Un seul! Cela doit vouloir dire que l’indépendance est supérieure à la dépendance!
Alors, d’où vient la phrase perverse et son utilisation biaisée? De l’Europe, prétend-on! Pourtant, cette union exemplaire de 27 pays est le meilleur modèle que l’on puisse trouver pour inspirer le destin du Québec. L’Europe est une association de pays libres et indépendants. Ce n’est, ni une fédération, ni une confédération!
Les pays de l’Union européenne sont tous membres des Nations-Unies. Ils ont leurs propres consulats et leurs propres ambassades, et ce, à travers le monde. Ils perçoivent leurs impôts et leurs taxes, ils font leurs propres lois et ils signent leurs propres traités internationaux.
C’est vrai qu’ils ont des ententes de coopération avancée et des institutions formidables pour assurer la libre-circulation des biens, des services, des capitaux et, même, des personnes, mais les indépendantistes québécois du PQ de René Lévesque, jusqu’au minuscule PI créé récemment, n’ont, jamais, songé à une autre façon que cette manière réaliste et d’intérêts mutuels de traiter avec le Canada.
L’Irlande, avec cinq millions d’habitants sur le demi-milliard de l’Union européenne, vient de bloquer, par son veto, un projet constitutionnel européen. Le Québec, avec presque le quart de la population du Canada, s’est fait imposer une Constitution rejetée par notre Assemblée nationale, aussi bien par René Lévesque que par Claude Ryan. Ce simple exemple devrait décourager à jamais ceux qui utilisent le modèle européen à l’encontre de notre indépendance nationale.
Imaginez la tête de Nicolas Sarkozy, à la télévision, en apprenant que Bruxelles vient de décider que la France serait, malgré elle, «bilingue et multiculturelle»! Au Royaume-Uni, ce serait, probablement, pire, car tout le monde sait qu’il s’agit du peuple le plus nationaliste de la Terre. Les Anglais sont même entrés dans l’Union européenne avec des années de retard et ils refusent toujours la monnaie commune, malgré le franc succès de l’euro.
Il y a, cependant, une façon de faire de la phrase vicieuse une affirmation vertueuse. Les autres nations s’unissent de diverses manières en toute liberté et en toute égalité dans les institutions internationales. Faisons comme elles : elles s’unissent, unissons-nous donc avec elles dans ces institutions! Que le Québec soit, comme le Canada et les autres pays souverains, membre de l’ONU, du FMI, de l’OMC, de l’OIT, de l’OMS, etc., etc.!
Un tel genre d’union est, parfaitement, compatible avec la dignité des nations, leur identité, leur culture et, bien entendu, leurs intérêts économiques. Pendant que les autres nations s’unissent de cette manière fière et responsable, on voudrait que le Québec, plutôt qu’être «à la table des nations», siège, avec l’Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse et les autres provinces canadiennes, à des conférences fédérales-provinciales. Oui, faisons comme les autres, unissons-nous à la bonne place et de la bonne façon!
Bernard Landry a été, notamment, chef du Parti québécois de 2001 à 2005, premier ministre du Québec de 2001 à 2003, Chef de l’Opposition officielle du Québec de 2003 à 2005 et, contrairement à la charogne qui lui a succédée à la tête du gouvernement du Québec, un ami et un serviteur dévoué aux intérêts du Québec, pendant plus de 40 ans.
Merci pour tout ce que vous avez fait pour le Québec, monsieur Landry!
Bavard Nombril est une charogne keynésienne qui a endetté le Québec! Il a expulsé les droitistes du PQ et permis la création du SPQ Libre.
RépondreSupprimerC'est un globaliste onusien anti-américain qui rêve d'un Gouvernement Mondial.
Je comprend pas pourquoi que tu l'admires à moins que tu sois un nationaleux déguisé...
Salut Martin! ;-)
RépondreSupprimer«Bavard Nombril est une charogne keynésienne qui a endetté le Québec! Il a expulsé les droitistes du PQ et permis la création du SPQ Libre.
C'est un globaliste onusien anti-américain qui rêve d'un Gouvernement Mondial.»
Je sais tout ça.
«Je comprend pas pourquoi que tu l'admires à moins que tu sois un nationaleux déguisé...»
Je l'admire, parce qu'il est souverainiste, parce qu'il est un grand patriote québécois, parce qu'il tient son bout contre l'empire de Desmardais (le vrai gouvernement mondial, celui qu'on ne peut pas et qu'on ne pourra élire, voir mon billet de demain pour en savoir plus!), parce qu'il n'a pas arrêter tout projet hydroélectrique pour nous appauvrir et nous enlever notre fierté, quand il était au pouvoir, contrairement à ce qu'a fait John-James Charogne, et parce qu'il a participé à améliorer la paix sociale du Québec en signant la Paix des Braves avec les Premières nations.
À choisir entre Charogne et Landry, le choix est simple, pour moi, et je choisis Landry les yeux fermés! Si on était un pays souverain, je n'aurais jamais écrit ce billet et je ne serais pas porté à défendre des gens aux antipodes de mes idées, juste parce qu'ils sont souverainistes et qu'ils sont un atout dans la lutte de notre libération nationale.
Oups : «...parce qu'il tient son bout contre l'empire de Desmardais (le vrai gouvernement mondial, celui qu'on ne peut pas et qu'on ne pourra jamais élire, voir mon billet de demain pour en savoir plus!)...»
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