mercredi 4 février 2009

Quand l'Élysée est contrôlé par l'État Desmardais et «merci» à l'inutile Bloc pour son «aide»!

Encore une fois, le président de la France, Nicolas Sarkozy a fait un fou de lui en crachant son fiel sur les membres de la lutte de la libération nationale du Québec. Pour lui, un peuple qui aspire à reprendre sa destinée en main, le droit à l’autodétermination étant une des pierres angulaires du droit international, fait preuve de «sectarisme», de «repli sur soi-même» et de «haine de l’autre». Ce faisant, il a définitivement mit au rancart la politique de «non-ingérence, non-indifférence» de son historique prédécesseur à l’Élysée, le général Charles De Gaulle, le tout en décorant notre charognard soi-disant libéral qui nous sert de premier ministre du Québec.

Il ne faut pas se surprendre de tout ça. Nicolas Sarkozy voit le Québec avec le tableau que lui a brossé son grand chum qui l’a mit au pouvoir : le sale traître pro-terroriste anti-francophone et anti-Afrique noire, Paul «Barrick Gold» Desmardais. Desmardais a même fait entrer le cousin de Sarkozy au Club du Carlyle Group.

En crachant sur les souverainistes québécois qui veulent retirer toutes les contraintes étatistes KKKanadiannes que subissent l’identité et la culture québécoise, Sarko crache sur la Francophonie et ses valeurs, au lieu de les défendre comme il s’imagine le faire, à cause des faussetés que Desmardais lui a déblatéré sur notre compte pour installer un gouvernement sous sa volonté. Le vrai président de la France, c’est Desmardais et personne d’autre. Il s’agit, bien sûr, du même Desmardais qui est un État à lui tout seul.

Pour détruire l’étatisme du monarcho-fédérasme et libérer le Québec de ses chaînes en or, il faut d’abord détruire l’État Desmardais : Power Corporation-La Paresse-GESCA, et ses pions de romanciers, oups, journalistes, à la André «agent officiel du PLC et du PLQ» Pratte.

Ensuite, on s’occupera de détruire notre charognard de frisé soi-disant libéral national et son allié indirect qui le maintien au pouvoir : Culbecistan suicidaire et fémi-fasciste. Le PQ va pouvoir ainsi se faire élire honorablement et faire l’indépendance du Québec, n’en déplaise aux Sarkozy de ce monde qui nous regardent avec les lunettes de la famille étatique Desmardais et à notre reine-nègre, Michaëlle Jean!

Par contre, je me demande bien pourquoi Desmardais a choisi Sarkozy pour contrôler un jour l’Élysée par la bande plutôt qu’une autre personne. Je vais vous raconter une belle histoire sur les «amitiés» de Desmardais, mais d’abord, je voudrais lever mon chapeau de façon très sarcastique à l’inutile Bloc et à sa députée d’Ahuntsic, Maria Mourani, qui louange des groupes terroristes, tels que le Hamas, le Hezbollah, le Jihad islamique et la Brigade des martyrs d’Al-Aqsa.

Moi qui suis souverainiste, je réfute les allégations stupides de Sarkozy qui lui proviennent uniquement des «lumières» de son grand chum Desmardais, allégations qui ne s'apparentent pas au Québec. Je constate avec joie que le Bloc «m'aide» beaucoup là-dedans. Non mais, quelle «aide» de l'inutile Bloc! Hey, je vous dis que aider comme ça, je n'ai pas besoin qu'un monarcho-fédéraste vienne réfuter mes réfutations. Quand je dis que l'inutile Bloc n'ait qu'une plaie sociale pour le mouvement souverainiste, cette connerie de Mourani, la pro-Hezbollah, est un très grand exemple de «sectarisme», de «repli sur soi-même» et de «haine envers l'autre». Mais, «le Bloc défend les intérêts du Québec», alors ça passe. Moi, je crache et sur les idoles terroristes et antisémites de Mourani et sur l'inutile Bloc et sur Sarkozy et sur Charogne et sur Desmardais. Mais bon, voici en primeur les «amis» de Paul «Barrick Gold» Desmardais!



Sarkozy, le chien de garde de Paul Desmarais
Écrit par Louis-Philippe Lafontaine le 3 février 2009 – 17:52

«Si le Québec se sépare du Canada, ce sera ma fin». Cette confession de Paul Desmarais, qui possède Power Corporation, a été livrée au journal français Le Point en juillet 2008. Elle illustre la force de son idéologie fédéraliste et explique pourquoi Nicolas Sarkozy a été aussi vindicatif vis-à-vis les indépendantistes québécois dans son allocution lors de la remise de la Légion d’honneur à Jean Charest, hier. Le président français n’est qu’un homme politique de plus à être tombé dans les filets du puissant empire.

Sarkozy doit tout à Desmarais. En janvier 1995, il renonce à son poste de porte-parole du gouvernement pour appuyer la candidature d’Édouard Balladur aux élections présidentielles. Celui-ci est écrasé au premier tour (18,6% des voix) et Sarkozy se fait huer à deux reprises, en mai et en octobre. Persona non grata! Quel avenir pour l’homme charismatique?

C’est à l’occasion de la remise de la Grande-Croix de la Légion d’honneur française, la plus haute distinction, à Paul Desmarais le 15 février 2008, que le nouveau président explique de quelle façon ce dernier lui a porté secours :

«Un homme m’a invité au Québec dans sa famille. Nous marchions de longues heures en forêt et il me disait : «Il faut que tu t’accroches, tu vas y arriver, il faut que nous bâtissions une stratégie pour toi.» Preuve, cher Paul, que tu n’es pas Français, car il n’y avait plus un Français qui pensait ça! Nous avons passé 10 jours ensemble, au cours desquels tu m’as redonné confiance à tel point que, maintenant, je me considère comme l’un des vôtres. Et, sans vouloir inquiéter tes enfants, je peux dire que je me sens un membre de la famille – l’héritage en moins, bien entendu.»

Desmarais a utilisé son puissant empire pour relancer la carrière de Sarkozy, et celui-ci lui rend maintenant les intérêts sur son investissement.

En effet, comment interpréter autrement cette profession de foi fédéraliste jusqu’à l’excès du président de la République française? En qualifiant la moitié des Québécois de «sectaires», «enfermés sur eux-mêmes» et qu’ils «détestent» autrui, Sarkozy relayait ainsi les valeurs de son vieil ami Desmarais, ce franco-ontarien pour qui l’indépendance du Québec signifierait la fin de son idéal franco-canadien.

Sarkozy ne se contente pas de payer ses dettes en paroles, il le fait aussi en actes. En annonçant la privatisation de Gaz de France, l’été dernier, et sa reprise par le Groupe Suez, que possède partiellement Power Corporation, il a contribué à enrichir spectaculairement son ami Paul, un des deux seuls étrangers présents au restaurant le Fouquet’s le soir de sa victoire aux élections présidentielles.

Le voici, le vrai retour sur placement pour le milliardaire du domaine Sagard à Charlevoix! La voilà, la vraie valeur de l’amitié!

Les autres «amis»

Paul Desmarais a beaucoup d’autres «amis». En fait, l’homme que le Globe and Mail a qualifié en 2005 de personnalité la plus puissante du Canada1 a ses entrées à peu près partout au pays. On se demande s’il devient ami avec des hommes puissants ou si ses amis deviennent miraculeusement puissants. 2

Jean Chrétien, ancien premier ministre : Avant de devenir chef du Parti libéral du Canada, Chrétien a sa place sur le conseil d’administration de la Consolidated Bathurst, une filiale de Power Corporation. France, sa fille, est mariée avec André Desmarais, le fils de Paul. Lorsqu’il devient premier ministre, Chrétien retire l’appui du Canada à une condamnation des violations des droits humains par la Chine, après que celle-ci menace de retirer aux firmes canadiennes (dont Power Corporation, représentée par André Desmarais) des projets électriques. Raymond Chrétien, le neveu de Jean, est présentement chez Fasken Martineau, un important cabinet d’avocats dont Power Corporation est client. Auparavant, il était ambassadeur en France. Le conseiller principal de Chrétien depuis trente ans est Mitchel Sharp, qui siège sur la Commission Trilatérale de David Rockefeller depuis 1981.

Paul Martin, ancien premier ministre : Martin commence à travailler pour Desmarais en 1960. En 1974, Desmarais fait de Martin le président de la «Canada Steamship Lines» et le rend incroyablement riche en 1981 lorsqu’il lui vend la compagnie. 3

Pierre Elliot Trudeau, ancien premier ministre : Il a siégé sur le International Advisory Board de Power Corporation. 4 Son assistant, Ted Johnson, un ami du chef de l’équipe de Jean Chrétien, Eddie Goldenberg, a été vice-président et secrétaire de Power Corporation. Michael Pitfield, qui a été secrétaire de cabinet de Trudeau de 1975 à 1979, a été vice-président de Power Corporation et est directeur émérite aujourd’hui.

Maurice Strong : Cet homme, un «croisement entre Raspoutine et Machiavel», selon la journaliste Ann-Marie McDonald, a été président de Power Corporation jusqu’en 1966. Il est devenu un bureaucrate du Parti libéral et a été nommé directeur de Petro-Canada, lorsque Trudeau a créé la compagnie d’État en 1976. Il a été un architecte de l’accord de Kyoto, un conseiller du président de la Banque mondiale et co-auteur d’un livre avec l’ancien secrétaire soviétique Gorbatchev sur l’établissement d’un nouvel ordre mondial.

Brian Mulroney, ancien premier ministre : Connaissant Mulroney depuis 1972, Desmarais a été un véritable mentor économique pour lui. Suite à sa défaite électorale en 1993, Mulroney a travaillé pour Desmarais. Son ancien assistant au cabinet ministériel, Don Mazankowski, est présentement le directeur de Power Corporation.

William Davis et John Robarts, anciens premiers ministres de l’Ontario : Ils ont tous deux siégé sur le conseil d’administration de Power Corporation.

John Rae, le frère de l’ancien premier ministre ontarien (NPD) Bob Rae : Il est présentement vice-président et sur l’exécutif de Power Corporation.

Daniel Johnson fils, ancien premier ministre du Québec : Il travaille pour Power Corporation de 1973 à 1981. Il est vice-président du groupe de 1978 à 1981. C’est sous la pression de Paul Desmarais lui-même qu’il a cédé sa place à Jean Charest en 1998.5

On le constate, Paul Desmarais n’est pas un citoyen comme un autre. Son rôle dans la vie ne se limite pas à faire de l’argent et à garder un profil bas. Desmarais crée ses opportunités et il se sert de sa richesse pour aider des amis desquels il espère la même chose en temps voulu. En ce sens, il ne faut pas se surprendre du comportement de Nicolas Sarkozy vis-à-vis les indépendantistes ; il fait seulement son travail de chien de garde des intérêts de Power Corporation et de son riche ami, Paul Desmarais.

Ce qui est plus troublant, par contre, c’est le fait qu’en faisant primer ses intérêts privés avant ceux de sa nation, Sarkozy nuit à l’image de son pays et ne représente pas adéquatement ses citoyens. Voilà cependant un aspect sur lequel nous avons peu d’impact et ce sera aux Français d’avoir la lucidité de correctement agir, lors des prochaines élections!

Tout ce que nous pouvons faire, d’ici là, est de rappeler le peu de crédibilité du président de la République française à chaque fois qu’il ouvre la bouche pour débiter ses âneries sur une situation qu’il ne comprend pas. Et ne veut pas comprendre.



1. Globe and Mail, 27 octobre 2005 []
2. Plusieurs informations viennent de ce
lien []
3. Diane Francis, National Post, 17 avril 2003 [
]
4. Globe and Mail, 5 août 1994 [
]
5. Globe and Mail, 27 octobre 2005 [
]

3 commentaires:

  1. Pas rapport avec votre article mais avez-vous vu ce post récemment sur le blogue du petit émerillon?

    http://emerillon.niala.net/2009/02/pauvre-droite-iii-problemes-techniques/

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  2. En ce qui a trait à votre article, excellent travail de recherche.

    Tout comme vous, je ne pense pas que Sarkozy dans son désir peut-être sincère d'unité même pour les autres pays que le sien réussirait à faire taire les voix discordantes au discours fédéraliste jovialiste.

    Si je penche davantage pour le fédéralisme, j'accorde un point à "l'adversaire". L'harmonie à l'eau de rose n'existe pas et je suis fataliste-réaliste à ce chapitre. Je ne vois pas de solution rassembleuse et c'est peut-être correct comme cela. Nous n'avons pas à être d'accord sur tous les points sur toute la ligne tout le temps. Ce n'est pas cela la démocratie, ce n'est pas la liberté d'expression, ce n'est pas la pluralité des opinions. Les voix discordantes sont vitales et essentielle au cheminement intellectuel donc il faut savoir composer avec et non tenter de convaincre quelques récalcitrants avec des discours moralisateurs sur un monde idéal ou tout le monde s'aime, tout le monde est beau et tout le monde est fin. Ces discours me pue au nez quasiment autant que vous.

    Le problème par exemple avec un Alain Dubuc, ce n'est pas tellement qu'il soit fédéraliste. Le problème, c'est qu'il soit jovialiste et voit le monde à travers des lunettes roses ou pour lui le mouvement séparatiste est constitué de gens facilement convaincables et achetables et que cette vague de fond séparatiste pourrait bien disparaitre avec deux ou trois petits sourires en coin et quelques minouches.

    Avec des idiots comme cela, on règlerait le conflit israelo-palestinien avec une partie de cartes et des suçons pour tout le monde à la fin. Si le jovialisme à l'eau de rose a ses vertues, je préfère d'amblée ceux qui ne cherchent pas à convaincre mais qui sont accoutrés d'une bonne dose de réalisme et de pragmatisme.

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  3. Bonsoir Tym!

    En effet, j'ai vu ce billet du Petit émerillon. D'après ce que je comprends, c'est que ce n'est pas nécessairement mon blogue qui a un problème, mais plutôt droitiste.com, le regroupement des blogueurs droitistes de Guillaume Sirois. On ne peut plus accéder à aucun blogue à partir de cette liste pour je ne sais quelle raison.

    Moi, la dernière fois que je suis allé sur droitiste.com, c'était hier et le site a sauté tout seul. Peut-être qu'il a été atteint d'un virus ou quelque chose du genre! Mais bon, c'est le problème de Guillaume, pas le mien.

    Quoique, ça m'emmerde un peu que le seul regroupement Internet pour les droitistes, si on exclut République de bananes, soit défectueux.

    Merci pour votre commentaire!

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