Je ne voulais pas vraiment écrire un autre billet où je m’en prends encore à John-James Charogne. Après tout, j’ai presque bâtit ma réputation de blogueur en le démolissant. Et puis, pour tout vous dire, il me fait un peu pitié ces derniers temps. En campagne électorale, il était là en agitant les bras et en nous serinant le même maudit 35 tours qui saute pour nous faire croire qu’il n’y avait qu’en lui que nous devions avoir confiance en période de crise économique et non pas en «Palin» Marois ou en Mario Dumont et à ses «amateurs de néophytes sans la moindre expérience valable qui lui servent de députés».
Hé bien, cette semaine, sa malhonnêteté évidente lui est retombée en pleine face et vous allez regretter de l’avoir cru et d’avoir voter pour Capitaine KKKanada. Bon, passons par-dessus cette nouvelle qui affirme que le taux de décrochage scolaire est encore pire qu’avant l’arrivée au pouvoir des libéraux en 2003, car je ne veux pas donner de crise cardiaque à qui que ce soit, puisqu’elle donne raison à un des «amateurs de néophytes sans la moindre expérience valable de l’ADQ», l’ex-député adéquiste de Joliette, Pascal Beaupré, pour aller à la nouvelle qui est à la fois la plus drôle, la plus triste et la plus inquiétante : la politisation de la Caisse de dépôt et de placement du Québec par le gouverne-et-MENT Charogne! Pour ceux et celles qui ne le saurait pas encore, notre bas de laine a enregistré une perte nette de 38 milliards $ en 2008 et Charogne a toujours dit qu’il ne politiserait pas la Caisse.
Voyant ces chiffres, le grand Chevalier de la charogne va faire le ménage à la Caisse de dépôt et de placement du Québec, allant ainsi politiser la Caisse! Sacrilège impardonnable! Décapiter la Caisse et s’ingérer dans ses affaires en pleine crise économique ne fera qu’empirer les choses, car le gouvernement est toujours incompétent quand il s’agit d’économie! Les plus touchés seront, bien sûr, les aînés qui verront leurs rentes de retraite être tripotées par le gouverne-maman......comme Mario Dumont l’avait dit aux élections québécoises du 8 décembre dernier. On aurait dû l’écouter, car maintenant, on est dans le trou. En passant, je suis autant coupable que vous, puisque, même si j’avais voté ADQ en 2007, j’ai voté PQ en 2008 pour la souveraineté, mais aussi pour m’assurer de la défaite du candidat libéral dans mon comté, ce qui n’a pas servi à grand-chose en fin de compte, puisque que le libéral a gagné pareil.
Dire que je m'étais fait rentrer dedans sur mon ancien blogue et ailleurs dans la blogosphère lorsque j'avais prit la défense de Dumont quand il avait parlé des rentes de retraite! J'étais un dangereux démagogue qui faisait du blogue-poubelle sur le dos des personnes âgées. Et pourtant, voici ce que j'avais écrit le lendemain du débat des chefs et venez me dire après ça où j’avais tort!
Arrogant comme à son habitude, Charest n’a pas su défendre honorablement le bilan pourri de son gouvernement durant le débat. Il a été arrogant envers Pauline Marois en lui sortant des (vieux) chiffres datant de 2002 et en voulant la rendre comme étant la seule responsable de tout ce qui ne marche pas au Québec. Sinon, qu’a-t-il fait LUI, depuis six ans pour améliorer la situation en santé et en économie, par exemple? Rien ou tellement peu que c’est pire qu’avant!
Comment peut-on faire confiance à un tel poltron incapable de défendre noblement son bilan, mais qui préfère cracher sur les anciens gouvernements qui, eux, malgré toutes les erreurs qu’ils ont pu commettre, ont vraiment voulu faire quelque chose et avaient vraiment la volonté de servir le Québec et notre nation? Comment peut-on faire confiance à quelqu’un qui falsifie les énoncés économiques du gouvernement et qui joue avec les caisses de retraite des citoyen(ne)s pour ensuite dire que tout va très bien madame la Marquise en déclenchant des élections de façon la plus opportuniste qui soit, et ce, dans une période de ralentissement économique mondial, hein? Comment peut-on faire confiance à un menteur et à un fraudeur qui manque autant d’honneur et de sens moral, hein?
Non, je ne fais pas confiance à la charogne soi-disant libérale plus que mon cul. Il est loin d’incarner l’assurance et le bon capitaine en période de ralentissement économique, sinon il rendrait public les pertes de la Caisse de dépôt et de placement. Ce n’est pas une politisation de la Caisse. Exiger à la Caisse un rapport trimestriel comme le font plusieurs compagnies relèverait de la transparence, afin de rassurer la population sur la sécurité et sur la santé de son bas de laine. Il est là pour sa poche, point à la ligne. J’ai de plus en plus l’impression que lorsque la Caisse dévoilera ses états financiers en février prochain, il y aura un méchant scandale qui va éclater et qui va éclabousser totalement le gouvernement en place. C’est pour ça qu’Henri-Paul Rousseau a sacré son camp au printemps passé, que son successeur est tombé soudainement en burn-out après six mois en poste et que Charogne a déclenché ces élections complètement inutiles pour gagner une majorité parlementaire avant que ce scandale ne sorte, afin de ne pas courir le risque de se faire renverser là-dessus par l’opposition et de faire librement à sa tête, car il connaît la vérité sur l’état de santé de la Caisse. Sans compter que la Caisse est contrôlée par des libéraux : Brunet, Garcia, Guay, Rousseau (anciennement), etc. On comprend maintenant pourquoi la Caisse a fait une conférence de presse inopportune pour sortir la charogne de la merde en pleine campagne électorale. Charest affirme à qui veut l’entendre qu’il ne veut pas politiser la Caisse, mais la vérité est qu’elle est bourrée de libéraux sans scrupule de bord en bord, donc elle ne peut pas être politisée, car elle l’est déjà. Menteur! Profiteur! Fraudeur! Voilà qui est vraiment John-James Charogne! C’est pour ça qu’il camoufle les faits sur la vraie situation dans laquelle se trouve la Caisse de dépôt et de placement, et ce, par sa faute. L’élection aura lieu le 8 décembre prochain comme prévu par la charogne et on aura tous et toutes un doute sur le véritable état de santé de notre bas de laine. Bravo! C’est ce qui s’appelle orchestrer le tout d’une main de maître et les moutons semblent se satisfaire de tout ça.
Mais moi, non! Je me tiendrai debout jusqu’au bout et je voterai contre la charogne soi-disant libérale du Culbec. Même si je perds mes élections, j’aurai au moins la conscience tranquille, bien que je sentirai qu’un terrible fléau s’abattra très prochainement sur le Québec. Mais, réveillez-vous, bon sang, sinon vous allez vous retrouvez dans un méchant cauchemar le 9 décembre au matin!
Bref, Pauline Marois et Mario Dumont ont tous les deux gagné le débat. John-James Charogne s’est non seulement fait ramasser par tout le monde, mais en plus, il a poché le débat d’aplomb.
Venez me dire que vos votes comptent pour quelque chose, maintenant! Méchant retour à la réalité, oui! Les «amateurs de néophytes sans la moindre expérience valable de l’ADQ» avaient raison sur toute la ligne. Malgré le fait absolument indéniable que l'ADQ m'a terriblement déçu en reniant ses convictions libertariennes pour plaire à la gau-gauche étatiste, j'ai toujours eu du respect pour les députés de l'ADQ qui ont dû, dans l'adversité, faire le difficile apprentissage du parlementarisme. Comme quoi, c’est bien beau d'avoir des diplômes universitaires gros comme le bras et d'avoir été ministre avant même d’avoir été sur le marché du travail, mais il y a une chose qui ne s’achètera jamais : l’honnêteté et le jugement. Peu importe que ce parti se soit gauchisé depuis 2007, ce que les députés adéquistes avaient prédit pendant 1 an et demi à l’Opposition officielle est en train de se réaliser! Les adéquistes nous a servi une belle leçon de vie, mais on n’a pas voulu écouter leurs avertissements. Nous avons été capables de les juger en 7 mois, la dégringolade adéquiste dans les sondages ayant débuté en novembre 2007, mais nous sommes toujours incapables de rendre ce même verdict clair au PLQ qui, pourtant, a beaucoup plus de sang sur les mains que l’ADQ.
C’est en écoutant son élite intellectualo-professorale qu’un pays commence à se perdre dans ses idées et dans les concepts. Cette maxime devrait être enseignée dans les écoles.
En passant, demain, je publierai un troisième billet sur l’Affaire Bouchard-David et dans ce billet qui est écrit depuis hier, je vais me vider le cœur sur l’abolition de mon ancien blogue, car je trouve qu’il y a un lien à faire entre ces deux événements. Là, je suis en train de penser aux conséquences qui pourraient suivre la publication du billet de demain qui traitera de ça, afin de voir si ça peut me mettre dans la marde. Je n’ai pas le choix de faire ça. On vit dans un monde où la censure des opinions divergentes à celles de la pensée unique sont automatiquement réprimées. J’avoue que je vais un peu fort dans le billet, mais je ne changerai pas une ligne. Si je vous annonce ça tout de suite, c’est pour mettre en garde les âmes sensibles et les cibles que je vais viser dans le billet, car il se pourrait que l’existence même de ce blogue soit précaire à la suite de la publication du billet de demain.
À demain et merci de votre compréhension!
COP 29: The big UN money grab
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