Ne boudons pas notre plaisir! Le plus beau témoignage du splendide fiasco du maquignonnage de Copenhague, c'est une photo du conclave des chefs d'État occidentaux. C'est à faire brailler...de rire! On y voit Barack Obama, le Messie à la triste figure, Nicolas Sarkozy, renfrogné et enragé, Angela Merkel, résignée, et le président de la Commission européenne, Josée Manuel Barroso, complètement ahuri, et, tout autour, des apparatchiks et le ministre français Jean-Louis Borloo, maître en prêchi-prêcha écolo, qui sont tous au bord du désespoir. Quel réjouissant spectacle! Il faut dire qu'ils viennent d'accoucher d'une entente d'une incommensurable insignifiance : pas de cibles contraignantes et pas de superstructure technocratique de gouvernance mondiale! Vraiment, une grand-messe qui s'est terminée en tohu-bohu et en foire d'empoigne de marchands de tapis! Merveilleux!
C'est pour vous dire la consternation chez les verdoyants! Pour Greenpeace-France, l'accord a «la substance d'une brochure touristique». Hilarant! Chez-nous, le sous-pontife Steven Guilbeault fulmine et les politiciens (des ministres, comme Line Beauchamp, qui pérorait à Copenhague, ou un premier ministre, comme Jean Charest, qui faisait le matamore devant le fédéral, des députés, comme celui du Bloc, Bernard Bigras, ce jeune curé écolo fanatique excommuniant les «criminels sceptiques») ont la mine tellement basse et tellement défaite qu'ils risquent une déprime carabinée.
En fait, le seul chiffre qui apparaît dans «l'entente», c'est celui de 2 degrés Celsius. Les chefs d'État ont décrété qu'il s'agit là de l'augmentation de la température globale de la Terre qu'il ne faut pas dépasser. Entre vous et moi, il faut vraiment être une ridicule phalange de prétentieux infatués pour s'imaginer pouvoir contrôler le thermostat de la planète et les médias en remettent : le Journal de Québec, alimenté par l'Agence France Presse, nous avertit que «selon des études récentes, sans réduction des émissions de CO2, le réchauffement pourrait atteindre 6 degrés Celsius et le niveau des mers s'élever de près d'un mètre.»! Quelles études, me direz-vous? Mystère! La rédaction du Journal de Québec est-elle au courant que le réchauffement climatique s'est arrêté, depuis 10 ans? Sait-elle que ces prédictions réchauffistes de 6 degrés Celsius sont concoctées par des modèles informatiques qui ne sont guère plus fiables que la météo de la semaine prochaine où l'astrologie des biscuits chinois?
La même agence (AFP) signalait que la confrontation Chine-États-Unis opposait «les deux premiers pollueurs de la planète». Il s'agit là d'une fausseté et ce n'est pas parce qu'elle est radotée ad nauseam qu'elle va se métamorphoser en vérité. Ce ne sont pas les deux premiers pollueurs de la planète, ce sont les deux premiers émetteurs de gaz carbonique. Ce n'est pas du tout la même chose! Les réchauffistes confondent, constamment, et, sans doute, délibérément, la pollution et l’émission de CO2. Les États-Unis émettent, il est vrai, le quart des rejets humains en CO2 de la Terre, mais c'est un pays qui a, depuis 30 ans, comme partout dans les démocraties occidentales, réduit de façon considérable les diverses pollutions de l'air et pollutions des eaux. Ceux qui en doutent n'ont qu'à lire «L’Écologiste sceptique» de Bjørn Lomborg pour s'en convaincre.
Je me permets de le répéter, le CO2, dioxyde de carbone, n'est pas un polluant. C'est un gaz inoffensif, non-toxique et indispensable à la vie! Inscrire, dans une loi ou dans un règlement, que le CO2 est un polluant, c'est une aberration scientifique. Le regretté Marcel Leroux, authentique climatologue, avait coutume de dire, pour illustrer l'absence de nocivité du CO2, que, dans une salle de spectacle logeant 1000 spectateurs, le taux de CO2, à cause de la respiration des personnes présentes dans la salle, pouvait passer de 380 PPM à 1500 PPM et que ce triplement du taux ne causait aucun malaise à quiconque.
Quant à la Chine, son défi majeur, ce n'est pas de réduire ses émissions de CO2, c'est de s'attaquer aux diverses pollutions générées par une industrialisation échevelée qui s'est faite sans réel souci de l'environnement. Par ailleurs, quels habiles manoeuvriers que ces Chinois! Ils ont su allécher tout le monde en promettant une baisse de 40% de leurs émissions de CO2, mais l'engagement s'est envolé en fumée, quand ils ont refusé (ce qui était prévisible) toute forme de contrôle international qui serait une atteinte intolérable à leur souveraineté nationale. Barack Obama, le Rédempteur, et Nicolas Sarkozy, le sermonneur, se sont faits rouler dans la farine (ou, plutôt, dans la neige, étant donné le temps qu'il faisait au Danemark). Bref, du grand vaudeville!
D'abord, il faut, de toute nécessité, que notre classe politique, ici, au Canada, et partout ailleurs en Occident, entreprenne une cure pour se débarrasser de l'hystérie carbonique qui la détraque, depuis trop d'années. Cette hystérie est accompagnée d'une vilaine tendance schizoïde, ce qui fait en sorte que nos politiciens vivent dans une bulle infestée de cauchemars et d'élucubrations climatiques. Il convient, donc, de les rebrancher sur le réel.
Ensuite, la science du climat (une jeune science, au fond) doit se guérir de l'infection idéologique qui la ronge de l'intérieur. Cet avilissement s'est produit en peu de temps. Dans les années 1980 et 1990, nous avons vu s'élaborer la théorie du réchauffement d'origine anthropique (c'est James Hansen qui a déclenché le mouvement) et, très rapidement, elle s'est ossifiée en dogme indubitable. Quand une science est «en bonne santé», les théories naissent, se développent, se modifient, s'enrichissent et, souvent, se révèlent infondées et disparaissent! Ce ne fut pas le cas en climatologie!
Elle s'est, largement, dégradée en idéologie avec, d'une part, des orthodoxes despotiques et vénérés et, d'autre part, des hérétiques méprisés et marginalisés et, tout autour de cette idéologie réchauffiste, se sont agglutinés tous ceux (les écolos de toutes obédiences, les socialistes, les gauchistes de toutes catégories, les communistes, les alter-mondialistes, les tyrannies de toute la planète, les idiots utiles de tous acabits, etc.) qui rêvent de détruire l'économie de marché, le mode de production industrialo-capitaliste et la société de consommation qui en découle! Autrefois, cet anéantissement de la libre entreprise était souhaité pour libérer le prolétariat et, là où c'est advenu, ce fut l'instauration du despotisme totalitaire et liberticide à la sauce marxiste et une société de pénurie en prime. Aujourd'hui, le même projet de destruction du mode de production industrielle est mis de l'avant pour sauver la planète et libérer Mère Nature d'une Humanité qui dérègle le climat sans trop de repentance et, comme dans le cas des révolutions marxistes, il en résulterait des contraintes de toutes natures, la surtaxation, les intrusions dans la vie privée, l’autoritarisme et la baisse du niveau de vie.
En fait, ce que réclament ces scientifiques de renommée, c'est, au fond, que la climatologie redevienne une véritable science. Le Climategate, cette scandaleuse escroquerie faite de manipulations des données climatiques visant à effacer l'Optimum médiéval, une période beaucoup plus chaude que maintenant, et à «masquer le déclin» des températures des dix dernières années, a démontré le terrible dérapage idéologique de la science du climat. Signalons qu'il y a 20 Canadiens, parmi les signataires de cette lettre ouverte! Pas un seul Québécois! Rien d'étonnant, quand on sait que, dans les officines universitaires du Québec, le réchauffisme anthropique est imposé comme étant la seule doctrine convenable et admissible! La seule, aussi, qui pompe le fric des subventions de recherche! À moins d'être retraité, comme le professeur Reynald Du Berger, géologue et sismologue, les scientifiques québécois doivent, donc, marcher au pas! Il y a bien des sceptiques, mais ils ne sortent pas du placard. Au Canada anglais, l'omerta climatique n'est pas aussi totalitaire qu'au Québec.
Enfin, il faudrait que les médias traditionnels (les radios, la TV et les journaux) cessent d'être engoncés dans la bigoterie climatique. Ce n'est pas croyable la quantité d'âneries qui y circulent, l'ignorance crasse qui y sévit et la place démesurée qu'y occupent les gourous écolos!
J'ajouterais qu'il serait plus que souhaitable que le GIEC soit démantelé. Ce machin onusien est tellement discrédité que peu de monde pleurerait sa disparition!
Vaste programme, me direz-vous? Sans doute! Mais, comme le Climategate a fait sauter les verrous de la chape de plomb idéologique qui pèse sur les sociétés occidentales, on peut, raisonnablement, espérer que ces dernières entreprennent de s'en libérer. Après tout, la geôle communiste dans laquelle tant de peuples ont été enfermés, pendant tant d'années, ayant été anéantie (à part quelques vestiges) et, à la surprise de bien du monde en Occident, pourquoi ne pourrions-nous pas empêcher le surgissement de la geôle verdoyante?
Jacques Brassard
Moi-aussi, je me réjouis de l’échec de Copenhague, car les conséquences de ce triste spectacle écolo auraient pu être beaucoup plus catastrophiques qu’elles ne l’ont été, en réalité! Bref, le pire a été évité!
Maintenant, les réchauffistes, lisez bien ce qui suit! De passage à la Conférence de Copenhague, Hugo Chavez a profité de l’occasion pour s’adresser aux délégués qui étaient présents là-bas. Dans son allocution, il a déclaré que le capitalisme menait en enfer et, tout en s’appuyant sur des citations de Karl Marx et de Jésus, Chavez a conclu son discours en affirmant que seul le socialisme pouvait sauver le monde.
Quelle fut, donc, la réaction des délégués qui sont venus écouter le discours de Chavez? Une ovation debout!
Quand une assemblée de réchauffistes ovationne le leader maximo d’une pétro-économie qui détient les plus importantes réserves mondiales de sable bitumineux, simplement parce qu’il a affirmé que le socialisme devrait remplacer le capitalisme, il ne fait plus de doute que le véritable enjeu de cette conférence n’était pas le réchauffement de la planète, mais bien la destruction du capitalisme.
Question quiz comme ça : pourquoi est-ce que les gau-gauchistes nous parlent toujours des méfaits des méchants sables bitumineux de l'Alberta, mais jamais de ceux des gentils sables bitumineux du Venezuela, hein? Même si, au Venezuela, la production pétrolière se fait sous la supervision de la PDVSA, une société d'État, l'exploitation intensive de cette ressource a des conséquences absolument catastrophiques sur l'environnement.
Pourtant, je n'ai jamais entendu la gau-gauche, qui est souvent très proche des causes environnementeuses, dénoncer l'industrie pétrolière du Venezuela. Le mercure socialiste serait-il moins polluant que le mercure capitaliste, par le plus grand des hasards?
Partons du principe que, peu importe nos efforts pour trouver des sources d'énergies alternatives, on aura encore besoin du pétrole, pendant encore quelques années, car la reprise économique vers la haute technologie devrait attendre encore un peu, pourquoi les environnementeurs n'exigent-ils pas le déplacement de l'industrie pétrochimique dans des pays où l'on crée moins de dégâts environnementaux qu'au Venezuela, hein? D'un point de vue pragmatique, il serait tout à fait logique d'exiger la délocalisation de l'industrie pétrolière du Venezuela vers le Canada.
À moins, bien sûr, que la cause défendue ici ne soit pas l'environnement mais, plutôt, comme on l’a vu avec l’ovation que Hugo Chavez a eu droit à Copenhague, le socialisme et l'anti-capitalisme. Ah, ah! Dans ce cas, il est tout à fait logique que la gau-gauche dénonce l'industrie canadienne, relativement propre, tout en gardant le silence sur toute la marde produite par l'industrie vénézuélienne. En passant, pour produire 1000$ de PIB, le Canada dégage 0,73 tonne de CO2. Pour la même production, le Venezuela dégage 1,04 tonne de CO2. La Corée du Nord, un autre paradis socialiste, fait osciller la balance à 4,61 tonnes de CO2, par tranche de 1000$ de PIB.
Maintenant, voici à quoi ressemblaient les manifestations des environnementeurs, en marge de la Conférence de Copenhague!
Maintenant, les réchauffistes, dites-moi, sans rire, que le traité que vous auriez voulu avoir à Copenhague était pour le bien de l’Humanité! Désolé, mais, moi, je ne vois pas le socialisme, et encore moins le communisme, comme étant des biens!
Mais ma foi, vous avez perdu la tête vous, les négationnistes-droitistes du réchauffement climatique. Quelle manque d'honnêté intellectuelle ! Donc le seul enjeu ce n'est pas la survie de l'humanité mais le sauvetage de votre beau système capitaliste. Quelle folie! On s'en fout de votre système capitaliste, ce qu'on veut c'est de vivre tous ensemble dans la paix et le partage.
RépondreSupprimerVous le dites vous-même, l'exploitation intensive des sables bitumineux a des conséquences catastrophiques pour l'environnement. Branchez-vous que diable.
Vous dites qu'il serait tout à fait logique d'exiger la délocalisation de l'industrie pétrolière du Vénézuela vers le Canada. Wow! Comment transporter cette ressources vers le Canada ? Ça n'a pas de sens.
La Corée du Nord un paradis du socialisme? Une autre foutaise. Les mots n'ont pas le même sens pour tout le monde. La Corée du Nord est une dictature pas un pays socialiste. Le socialisme, c'est la partage des richesses pour le plus grand bien de l'humanité, pas le massacre des dissidents.
Arrêtez donc d'insulter ceux qui ne pensent comme vous. La "gogauche" ben oui, et la dddddroite alors! Que le Québec se sépare au plus sacrant et que l'Alberta aille se faire voir ailleurs avec leur pétro-dollars. On s'en câlisse de cette gang d'inconscient.
Il y a autre chose dans la vie que l'argent.
À bon entendeur, SALUT.
Réjean Rioux, un méchant gauchiste