vendredi 4 décembre 2009

Le «consensus» de la pseudo-science environnementeuse démystifié









Il est politiquement incorrect de dire que le réchauffement climatique de la fin du XXe siècle pourrait être dû, sans doute, essentiellement, à des causes naturelles. Les sceptiques, scientifiques ou non, sont ostracisés. Voilà qui est très problématique, car cela signifie que c’est la fin de l’esprit critique!

Depuis plus de vingt ans, soit une
génération, nous sommes exposés à cette répétition dans les médias que la majorité des scientifiques attestent que nous sommes coupables du réchauffement. Même le scandale du Climategate n’a pas ému l’opinion : «portée limitée», tranche Le Point! Alors que des climatologues partisans de l’alarmisme ont été pris la main dans le sac à frauder pour tenter de prouver leur théorie contredite par les observations de températures, depuis le début de la décennie, et que, parmi eux, on retrouve le célèbre Michael Mann, l’auteur de la courbe (trafiquée) en forme de crosse de hockey qui effraie tant la planète depuis dix ans, l’opinion ne bouge pas. Les croyances sont établies. Toute preuve contraire ne compte plus! La température est stable, depuis une décennie? «Ça doit être temporaire! Que faites-vous du consensus


Parallèle intéressant : il y a trois ans, le consensus, parmi les économistes, était qu’il ne pouvait pas y avoir de crise économique majeure! Dans un débat télévisé, en 2006, Peter Schiff expliquait que l’encouragement politique de l’endettement des Américains constituait un château de cartes qui allait s’écrouler avec la remontée des taux d’intérêt : la prospérité américaine des années 2000 étant, en grande partie, une illusion fondée sur une hausse des prix bullaires! Face à lui, l’économiste de renommée, Arthur Laffer, ridiculisait son contradicteur, hérétique et minoritaire. Pourtant, Peter Schiff, comme quelques autres économistes, tels Nouriel Roubini, avait raison contre l’immense majorité!

Voilà une
leçon que nous devrions retenir pour la question de l’origine du réchauffement autour de laquelle il y a un véritable débat, mais que la majorité veut, là-aussi, étouffer! Thomas Stocker du GIEC a qualifié les sceptiques de «négateurs». Les critiques minoritaires, au sein du GIEC, ne sont pas incorporées au sein des rapports. Or, une science fonctionne par le processus critique : l’arrêt de ce processus signifie la mort de la science et l’avènement d’une religion avec l’étiquette de la science! C’est, exactement, ce qui se passe en climatologie! L’idée même d’un consensus qui détient la vérité, dans une science encore jeune et dont l’objet est complexe, va à l’encontre de l’éthique scientifique.

Il est possible d’expliquer le «consensus» par des raisons autres que
purement scientifiques. L’économie et la sociologie de la science ont, en effet, permis de dévoiler des mécanismes de formation de croyances scientifiques, au sein de la communauté scientifique elle-même, comme au sein de l’opinion. L’information ou la connaissance sont coûteuses, car elles nécessitent un investissement. L’ère de l’Internet nous a fait croire que l’information n’est plus coûteuse, mais, en fait, elle l’est toujours ; il y a même davantage d’informations disponibles, nécessitant un processus de tri plus long!


Pour forger leurs croyances, surtout dans un monde sur-informé, les individus ont, donc, rationnellement, recours à certains procédés pour «économiser». Premièrement, ils se fient à ce que pensent les autres, pour forger leurs propres croyances. On parle alors de «cascade d’information». Ce phénomène d’imitation est bien connu en Bourse : les investisseurs suivent les autres investisseurs, mais, quand tout le monde se trompe, c’est le krach! Deuxièmement, les individus adhèrent à l’opinion des autres, aussi, par désir de conformité, surtout si l’information vient de scientifiques : on parle, alors, de «cascade de réputation»!

Il est aisé, pour certains groupes, de jouer sur ces deux éléments. Pour le premier, en «noyant» la société d’informations à leur profit, de telle sorte que, par le biais des médias, très rapidement, «répétition devient vérité», et, en faisant usage d’images fortes que l’on met en parallèle, en laissant croire à une
causalité réelle. Pour le deuxième, la stratégie est connue : un zeste de peur (ouragans), un zeste de culpabilisation (ours polaires) et la cascade de réputation verrouille la cascade d’information : «Quoi? Tu nies le réchauffement climatique d’origine humaine? Mais, tu veux nous conduire à la catastrophe?»! Et le tour est joué : il est, alors, extrêmement difficile pour les intellectuels concurrents de faire revenir la machine en arrière! Mais, cette construction sociale de «la vérité» ne s’arrête pas là.

En effet, lorsqu’une génération de scientifiques est formée avec une idée, il est difficile pour eux de la remettre en question et c’est humain, car la
puissance des réseaux fait son œuvre, surtout quand des scientifiques de renommée font de l’excommunication des sceptiques, comme aujourd’hui. Ironie de l’Histoire : la science est fondée sur le doute et voilà, maintenant, qu’elle ne le permet plus!

Ensuite, la
modélisation numérique est, sans conteste, un progrès immense pour la science, mais elle peut s’avérer, parfois, être un frein, en ce sens, si les scientifiques travaillent sur les mêmes modèles, ils aboutissent aux mêmes conclusions. C’est, exactement, ce qui s’est passé en économie financière avant la crise! N’est-ce pas la même chose en climatologie, aujourd’hui? Certains scientifiques le pensent!


Par ailleurs, lorsque des chercheurs travaillent sur les mêmes données et que ces données sont biaisées, il y a de fortes chances qu’ils arrivent aux mêmes résultats. Or, qu’a dévoilé le Climategate? Que les scientifiques fraudeurs du Climate Research Unit contrôlaient les données brutes et les homogénéisaient à leur manière, pour qu’elles soient, ensuite, utilisées par les scientifiques du monde entier!

Enfin, il faut rappeler que la
recherche sur le réchauffement climatique a vu ses subventions multipliées par 30, en 20 ans. Ainsi, de nombreux scientifiques travaillent sur l’impact du réchauffement sur tel animal ou sur telle plante : ils ne sont pas des spécialistes du réchauffement, ils le prennent juste comme étant un point de départ, en se fondant sur les idées du GIEC! Ils ne peuvent pas les critiquer, mais ils en deviennent des adeptes, de par leur travail.


Voilà comment se crée un «consensus» de manière non-scientifique!




Je me demande bien pourquoi. Hé! Hé! Hé!

Je suis sûr que c’est parce qu’il a
honte de toute la bullshit qu’il nous a servi depuis 4 ans et qu’il s’est aperçu qu’il a été roulé par des idéologues sectaires et criminels. Si Al Gore est assez honnête avec lui-même, en plus de l’être assez intellectuellement, il va, bientôt, à l'instar de George Monbiot, nous faire son mea-culpa. Enfin, je l’espère!


De plus, j’ai souvent dit sur ce blogue que le CO2 n’est pas un polluant, mais, plutôt, un gaz essentiel à la photosynthèse et au cycle même de la vie sur Terre. Hé bien, force est de constater que j’avais raison, car ce lien prouve scientifiquement mes propos.


Au fait, pour ceux et celles qui auraient du mal à reconnaître qui est qui dans le Climategate qui est, littéralement, en train de faire un tort irréparable à la science, vous pouvez visionner ceci.

J’espère que
François El Cardinalum, Ariane Troll, Richard Têtu et Valérie Débordée prennent des notes.

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