mercredi 22 août 2012

Quelques idées démocratiques, pour les candidats (nuls) aux élections québécoises!!!


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


Pour le moment, je ne peux pas m'empêcher de discerner que les trois chefs des partis qui sont les plus à même de former le prochain gouvernement du Québec ne sachent pas vraiment comment réformer le système démocratique québécois, ce qui me semble être très préoccupant, pour l'avenir du pays!!! J'ai toujours dit que, au-delà de l'état de grand malade dont souffre le Québec, sur le plan économique, sur le plan social, sur le plan linguistique, sur le plan démocratique et sur le plan de la confiance envers nos institutions démocratiques, la priorité devait être portée sur les deux derniers plans, car la confiance d'un peuple envers ses institutions démocratiques est tributaire d'une bonne santé démocratique et de là découle la fierté du dit peuple envers lui-même!!! Or, sans confiance et sans fierté, comme c'est le cas, présentement, l'indépendance du pays est un projet qui est plus éloigné que jamais!!!

 





Tout d'abord, à l'image du Parti québécois et de la Coalition Avenir Québec, je crois qu'il est impératif de retirer l'agenda pré-électoral des mains du premier ministre, afin d'éviter le déclenchement d'élections anticipées, sur la base de la partisanerie politique!!! Pour se faire, il est urgent d'instaurer des élections à date fixe!!! L'Assemblée nationale pourrait toujours faire tomber le gouvernement, si celui-ci est minoritaire, ce qui plongerait, inévitablement, le Québec en élection anticipée!!! Mais, lorsque le gouvernement est majoritaire, la population serait en droit de s'attendre à se rendre aux urnes à une date qui serait fixée d'avance dans la Loi électorale!!! Personnellement, je choisirais le mois d'octobre, mais, ça, ce n'est pas moi qui déciderait de la suite!!! Les élections municipales se tiennent bien à date fixe et personne n'en meurt!!!


Par contre, je n'élirais pas l'ensemble des 125 députés de l'Assemblée nationale aux quatre ans, car l'Assemblée nationale, qui est la Chambre du peuple, se doit d'être sensible, à l'opinion publique!!! Tout comme le tiers du Sénat des États-Unis est renouvelable aux deux ans, le tiers de notre Assemblée nationale devrait, également, l'être aux deux ans!!! Ce faisant, nous aurions, également, nos propres élections de mi-mandat, un peu à l'image des États-Unis!!! Par exemple, si ce modèle était appliqué à partir des élections du 4 septembre prochain, 42 députés seraient élus, en 2012, 42 députés seraient élus, en 2014, et 41 députés seraient élus, en 2016!!! Ainsi, les 42 sièges qui ont été mis, en jeu, en 2012, seraient remis, en jeu, en 2018, les 42 sièges qui ont été mis, en jeu, en 2014, seraient remis, en jeu, en 2020, et les 41 sièges qui ont été mis, en jeu, en 2016, seraient remis, en jeu, en 2022!!! Et, ainsi de suite!!!


Oui, vous avez bien lu : le mandat des députés serait donc de six ans, avec cette formule!!! Mais, comme le tiers de l'Assemblée nationale serait mis, en jeu, aux deux ans, le parti au pouvoir ne devrait jamais se montrer tyrannique et il devrait, le plus possible, montrer patte blanche, car le peuple l'aura plus souvent à l'oeil que maintenant et, ce faisant, il pourrait lui en tenir, fortement, rigueur!!! Pour ce qui est du premier ministre, il doit être élu directement à tous les quatre ans, ce qui fait que, si le parti d'opposition devient majoritaire à mi-mandat, comme, par exemple, en 2014, le premier ministre que nous avons élu deux ans plus tôt, soit en 2012, demeure en place, malgré tout, et ce, peu importe de quel parti il vient!!! Ça favorisera un véritable esprit de cohabitation, à l'Assemblée nationale, entre les partis qui y seront représentés!!! Toutefois, si il est minoritaire à l'Assemblée nationale, le premier ministre devrait nommer, au gouvernement, au moins, cinq députés de l'opposition, afin d'assurer la stabilité du Parlement et d'éviter, ainsi, la chute prématurée du gouvernement et le déclenchement d'élections anticipées au poste de premier ministre!!!




Ensuite, je crois qu'il est impératif de changer le mode de scrutin!!! Le mode de scrutin uninominal majoritaire à un tour est, complètement, dépassé, au XXIe siècle!!! Ma préférence irait, très clairement, au mode de scrutin uninominal majoritaire à deux tours, comme c'est le cas, en France!!! Selon moi, un député qui est élu avec, à peine, 35% des votes dans son comté n'a aucune légitimité!!! Bien sûr, lorsqu'un député est élu, dès le premier tour, avec 50% des votes, il n'y aura pas de deuxième tour dans son comté!!! Ce mode de scrutin donne plus de place aux idées de chaque électeur!!! Lors du premier tour, on vote selon nos idées!!! Lors du deuxième tour, c'est le grand rassemblement!!! On reporte notre vote sur l'un des deux premiers candidats du premier tour!!! Ainsi, rien ne m'empêcherait de voter, par exemple, pour le Parti conservateur du Québec, au premier tour, pour, ensuite, voter pour le Parti québécois, au deuxième tour!!!


J'aimerais bien, aussi, pour assurer une plus grande démocratie, que le premier ministre soit, également, élu directement avec ce mode de scrutin et pas seulement les députés!!! Bien sûr, si le premier ministre est élu, dès le premier tour, avec 50% des votes, il n'y aura pas de deuxième tour, pour le poste de premier ministre!!! Ainsi, on pourrait avoir, par exemple, un premier ministre libéral et une Assemblée nationale péquiste et vice-versa!!! Au municipal, les maires sont élus directement et personne n'en meurt!!! Aux élections municipales, lors de notre arrivée au bureau de vote, on reçoit deux bulletins de vote : celui pour élire le maire de la ville et celui pour élire le conseiller municipal de notre district!!! Et, personne n'en meurt!!! Ai-je besoin de dire que, si le mode de scrutin uninominal majoritaire à deux tours était instauré au provincial, autant pour le premier ministre que pour les députés, il faudrait, également, qu'il en soit ainsi au municipal, autant pour les maires que pour les conseillers municipaux??? Le premier ministre étant, également, un député, ce fait ne devrait pas changer, afin de conserver la règle démocratique qui dit que le premier ministre doit rendre des comptes, à l'Assemblée nationale, et pas seulement son gouvernement!!!






Ensuite, tout comme le Parti québécois, je crois qu'il est nécessaire de limiter le nombre de mandats que peuvent effectuer le premier ministre et les maires des grandes villes, comme Montréal, Laval, Longueuil, Gatineau, Sherbrooke, Québec, Trois-Rivières, Saguenay, etc.!!! Une limite du nombre de mandats, au municipal, évite la mise, en place, de dictatures municipales à perpétuité et de potentats municipaux, comme c'est le cas, présentement, à Laval, à Saguenay et à Québec!!! Une limite du nombre de mandats, autant pour le premier ministre du Québec que pour les maires des grandes villes, empêcherait des politiciens de carrière de s'incruster au pouvoir suprême du gouvernement ou de la ville, pendant 20 ans, et ça préviendrait la corruption, car la durée du régime serait limitée dans le temps!!! À mon avis, cette limite devrait être établie à deux mandats de quatre ans, comme c'est le cas, aux États-Unis!!! Par exemple, le premier ministre serait élu, en 2012, il serait réélu, en 2016, et, en 2020, il ne pourrait plus se représenter à cette fonction!!! Les députés et les conseillers municipaux, quant à eux, n'auraient pas de limite du nombre de mandats!!!




Finalement, je ne voudrais jamais vivre, dans une société où les citoyens n'ont aucun mot à dire, entre chaque élection!!! Ainsi, le peuple doit avoir la possibilité de révoquer le mandat de ses élus (conseillers municipaux, maires, députés, ministres et premier ministre), et ce, en tout temps (les fameux recall), et de récuser des lois qui ont été votées et dont il conteste la légitimité, le tout par l'intermédiaire de pétitions populaires et qui sont suivies de référendums populaires, si la pétition populaire atteint le nombre de signatures qui est requis pour ce faire!!! En 2010, si le Québec avait eu une procédure de recall, la pétition populaire qui demandait la démission de Jean Charest se serait transformée en un référendum populaire et, si il l'avait perdu, il aurait été obligé de démissionner!!! En 2011, si le Québec avait eu une procédure de récusation des lois, un groupe de citoyens aurait pu s'organiser et présenter une pétition populaire contre l'ignominieuse Loi 204!!! Si la pétition avait eu le nombre de signatures qui aurait été requis pour ce faire, un référendum populaire aurait été déclenché et, si le NON l'avait emporté, la Loi 204 aurait été récusée, par le peuple qui aurait été désireux de conserver le droit fondamental de contester, devant les tribunaux, tout projet ou toute entente ou toute loi avec lequel il n'est pas d'accord!!!




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