vendredi 2 octobre 2009

Couper, au lieu de nous siphonner!






Via Ygreck!







Les politiciens sont difficiles à suivre et pour cause : ils sont capables de défendre tout et son contraire!

Il y a quelques mois à peine, on attribuait
les troubles économiques à la faiblesse des dépenses de consommation. Tout irait mieux si les consommateurs déliaient les cordons de leurs bourses, disait-on!

La première
prémisse largement véhiculée est, donc, fort simple : pour que l’économie prospère, il faut que les Québécois dépensent et, si ils ne sont pas d’humeur dépensière, dans ce cas, l’État doit se substituer aux consommateurs et augmenter ses dépenses publiques! On disait même que les déficits étaient l’antidote à la crise économique. Admettons!

Comme il fallait s’y attendre, cette logique a mis le Québec dans le rouge et
le gouvernement Charest doit, maintenant, trouver des moyens pour remettre la province sur la voie de l’équilibre. Son parti s’est, d’ailleurs, réuni le week-end dernier pour évaluer l’effort financier supplémentaire qui sera demandé aux contribuables. Implicitement, la seconde prémisse est, donc, que la santé des finances publiques passe par les poches des Québécois. Un classique!


Or, les deux prémisses sont incompatibles! D’une part, l’État nous dit de dépenser plus pour
relancer l’économie et, d’autre part, il veut réduire notre pouvoir d’achat, en augmentant les tarifs et les impôts. Bravo pour la cohérence!

Ce n’est pas tout! Québec a, récemment, affirmé s’
endetter pour stimuler l’économie. Maintenant, pour contrer l’endettement, il veut augmenter les impôts et les tarifs, ce qui aura pour effet de ralentir l’économie! Un ralentissement qu’il voudra, plus tard, maîtriser par une hausse de l’endettement, lequel l’obligera, encore, à alourdir le fardeau fiscal, etc.! En somme, plus l’État veut soutenir l’économie, plus il est contraint de l’affaiblir!

Le véritable problème, ce n’est, donc, ni le
coût trop bas de l’électricité, ni le niveau de la taxe de vente. C’est, surtout, que nos élus sont prisonniers d’une logique schizophrénique héritée de la Révolution tranquille, alors que l’on entretenait l’idéal de l’État-providence. Un demi-siècle plus tard, le Québec est l’une des régions les plus pauvres et les moins productives en Amérique du Nord et, bien que nous soyons parmi les contribuables les plus taxés, Québec enregistre une dette importante qui augmente dangereusement. Après des décennies d’excès, on se réveille avec la gueule de bois.

Aujourd’hui, Québec vit aux crochets des
travailleurs et il leur en demande toujours plus. Il a été fiscalement indiscipliné et il compte sur les contribuables pour regarnir ses coffres. Mais, une hausse des tarifs et des taxes ne changera rien, car la mentalité keynésienne a amené Québec à développer une dépendance face à la dépense. Nos élus sont devenus des «accros du shopping» et, plus on leur donnera d’argent, plus ils en dépenseront! Tout comme ce n’est pas en fournissant de la drogue au toxicomane qu’il pourra se libérer de sa dépendance, ce n’est pas en faisant les frais des extravagances budgétaires de Québec que la province retrouvera la santé fiscale!


Les Québécois travaillent dur pour gagner leur argent et il est fondamentalement injuste qu’ils doivent se priver, parce que le grand argentier est incapable de boucler son budget.
Jean Charest compte tenir une «vaste consultation» sur les mesures à adopter pour revenir à l’équilibre budgétaire. Saisissons, donc, l’occasion pour lui faire comprendre clairement que nous contribuons déjà plus que notre juste part, qu’il est indécent de nous en demander davantage et que son gouvernement devrait s’inspirer de la population…et apprendre à vivre selon ses moyens! Assez, c’est assez!


Nathalie Elgrably-Lévy est économiste senior à l'Institut économique de Montréal.





Décidemment, demander à un politicien de gérer les finances publiques en «bon père de famille», c’est comme demander à un alcoolique de boire avec modération! C’est impossible! L’agence de notation Standard & Poor’s a, pourtant, donner un signal très clair à John-James Charogne en réduisant les perspectives de la cote de crédit A+ du Québec de positives à stables.


Malheureusement pour nous, si le passé est garant de l’avenir, les politiciens vont chercher, par tous les moyens imaginables, à nous extorquer encore plus d’argent. Cette fois-ci, ils auront beau jeu, puisque nos partenaires économiques en feront autant! Ainsi, ils prétendront que notre taux de fiscalité demeure stable. Le rattrapage, si péniblement obtenu, au cours des dernières années, principalement sous le gouvernement péquiste de Lucien Bouchard, fondra comme de la neige au soleil.


Si cela devait s’avérer insuffisant, alors ils réduiront les services publics de la santé et de l’éducation. Les gens qui en auront les moyens devront payer en double pour obtenir, auprès d’entreprises privées, les services déjà achetés et payés au gouvernement. Pour les autres, meilleure chance pour la prochaine fois!


Mais, n’ayez aucune crainte, ils ne toucheront pas aux programmes des sacro-saintes subventions, sinon pour en créer de nouveaux ou pour les augmenter! Les programmes de subventions sont la principale source de pouvoir des politiciens, il n’est, donc, pas question d’y toucher!


Ils ne toucheront pas, non plus, à la bureaucratie ou aux lois du travail qui immobilisent le développement économique. Cela risquerait de froisser les syndicats et de les braquer contre le gouvernement.


Il n’y a que le contribuable qui peut être abusé, et ce, sans aucun risque politique. Il est beaucoup plus facile d’étouffer une masse de gens anonymes et passifs que de s’attaquer aux vrais problèmes.


Vous pensez que je suis cynique? Non! Je ne crois pas qu’il soit insolent de rappeler l’Histoire du Québec des 40 dernières années. Ce n’est pas pour rien que John-James Charogne a aboli la Loi sur l’équilibre budgétaire.


Comprenons-nous bien : je suis pour que l’on paie le vrai prix pour les services publics, là n’est pas la question! Mais, cela ne doit pas se faire en étranglant la
classe moyenne et les travailleurs payeurs de taxes, d’impôts et de tarifs de toutes sortes. Pour contre-balancer les hausses de tarifs, il faut geler le salaire des députés, baisser les impôts et avoir le courage de remettre en question plusieurs vaches sacrées qui ont fait la réputation du sacro-saint «modèle» québécois.

Normallement, quand un gouvernement fait face à un déficit, il se pose des questions comme : «Où vais-je couper?», «Quels programmes vais-je abolir?», «Quels
réglementations vais-je abolir?», «Quelles sociétés d’État vais-je privatiser?», «Quels subventions vais-je abolir?», etc.!


Mais, malheureusement, la logique de John-James Charogne est que, pendant que les anonymes de la très passive classe moyenne se font faire les poches pour réparer ce qu’il a détruit par incompétence crasse, il y aura toujours une p’tite
clique de BS vivant aux crochets du gouverne-manan, une p’tite clique de fons-fons ultra-syndiqués à tours de bras avec des conditions de travail chromées et la belle sécurité d’emploi blindée mur à mur qui seront intouchables et c’est la même chose pour les zartisss et les environnementeurs qui n’ont jamais subis les contrecoups du remboursement d’un déficit public.

Pendant que les gens de la classe moyenne travailleront comme des malades et se feront voler tout leur argent honnêtement gagné, les BS continueront à avoir leur
chèque en se pognant le cul devant leur télévision, les fons-fons auront le droit à une augmentation de salaire à nos frais, les zartisss continueront à se faire subventionner leurs spectacles à tours de bras, alors que leurs misérables spectacles n’intéressent, grosso modo, que 20% de la population qui s’intéresse aux chics spectacles à l’opéra subventionnés et plates à mort, et les environnementeurs continueront à se faire subventionner leur calice de transport en commun par le sale automobiliste et, qui sait, peut-être même que les environnementeurs auront droit, en prime, à un magnifique tramway vert, coûteux et non-rentable pour les assurer que leur hégémonie sur la population augmente, une fois de plus, hein?

Pensons comme John-James Charogne, un peu!

Les BS, je ne peux pas couper leur chèque et leur forcer à se trouver une
job pour qu’ils puissent subvenir à leurs besoins par eux-autres mêmes!


Si je fais ça, je vais avoir tous les
lobbys de groupes sociaux de Mouyial sur le dos, ils vont faire des manifestations-monstres contre moi, ils vont me traiter d’Hitler, les médias vont leur donner tous les micros et «EL PUEBLO UNIDO, JAMÁS SERÁ VENCIDO»!!!! Tout ça, ça va affecter ma cote de popularité! Je ne peux, donc, pas toucher aux BS.

Les fons-fons, je ne peux pas couper leur salaire, déchromer leur
convention collective, déblinder leur sécurité d’emploi et amener une certaine démocratie syndicale, comme abolir la Formule Rand, instaurer le vote secret dans les assemblées syndicales, faire passer la compétence avant la sacro-sainte ancienneté, donner les salaires au mérite, reconnaître le droit de non-association sur le même pied que le droit d’association, instaurer des contrats de performance dans la fonction publique et congédier les mauvais fons-fons!

Si je fais ça, je vais avoir
Clau-Clau de la CSN sur le dos, les médias vont lui donner tous les micros, les syndicaleux vont se mettre en gang et faire des manifestations-monstres contre moi, ils vont me traiter d’Hitler et «SO-SO-SO-SOLIDARITÉ AVEC, AVEC, AVEC CLAU-CLAU»!!!! Tout ça, ça va affecter ma cote de popularité! Je ne peux, donc, pas toucher aux fons-fons.

Les subventions aux zartisss, ça coûte de l’argent comme ça ne se peut pas au gouverne-maman et, tout ça, juste pour nourrir une p’tite clique qui les écoute, alors que l’art et la culture, c’est quelque chose de personnel qui doit être financé par les individus eux-mêmes, en fonction de leurs goûts personnels et de leurs choix de consommation, ce qui pousse les artistes à ne plus être des zartisss suceux de subventions, mais bien à créer de la bonne culture sur des bases
entrepreneuriales, à libérer leur initiative et leur talent et à se dépasser pour atteindre l’excellence, le tout sans que les contribuables financent des zartisss dont ils détestent les oeuvres. L’Alberta a une culture entrepreneuriale et elle est le coeur de la culture au Canada. Mais, je ne peux pas couper dans les subventions aux zartisss.

Si je commets ce
péché mortel, les zartisss vont me faire subir la même chose qu’ils ont fait subir, l’année passée, à Stephen Harper. Ils vont déchirer leurs chemises sur la place publique, perdre complètement la raison, sortir des limites du bon goût et de l’acceptable, tomber dans la pire des démagogies crasses, me traiter d’inculte, de cowboy, d’adorateur de l’Ouest, de barbare, de fasciste, de dictateur encore pire que pouvait l’être Hitler, de vendu, le tout en m’attaquant constamment sur mes idées et non pas sur mes arguments. Ils vont faire un giga-spectacle-bénéfice de la mort pour me rentrer dedans comme de vulgaires animaux, faire de la politique démagogique au Gala des Gémeaux, faire des manifestations-monstres, crier au génocide culturel, brandir haut et fort leur ceinture fléchée, faire une vidéo complètement démagogique et raciste sur Youtube, créer un site propagandiste où ils vont se regrouper ensemble pour mentir de façon grossière sur mes intentions et pour me dépeindre comme un dangereux barbare dictateur des régions qui mange des bébés pour déjeuner, tout en invitant leur gang de suiveux à faire de même, les médias vont leur donner tous les micros et me ramasser à mort dans tous leurs bulletins de nouvelles merdiques et «LIBÉREZ-NOUS DES LIBÉRAUX-AUX, LIBÉREZ-NOUS DES LIBÉRAUX-AUX, LIBÉREZ-NOUS DES LIBÉRAUX-AUX-AUX-AUX-AUX»!!!!!

Tout ça, ça va affecter ma cote de popularité! Je ne peux, donc, pas couper dans les subventions aux zartisss.

Les environnementeurs se font subventionner le transport en commun depuis des années et ils veulent que le gouverne-maman mette encore plus de notre argent durement gagné dans leurs délires d’
éoliennes et de tramways qu’ils sont les seuls à vouloir.


Admettons que je décide de ne pas souscrire à leurs demandes et que je coupe leurs subventions pour le transport en commun et leurs autres bébelles subventionnées pour donner un répit, en baisses d’impôts massives, au plus noble des êtres humains : l’anonyme!


L’anonyme est le travailleur de la classe moyenne qui est étranglé par les taxes, les impôts et les tarifs de toutes sortes, qui peine à boucler son budget, qui se lève à 6h00 à tous les matins de la semaine, beau temps, mauvais temps, pour aller travailler, pendant que sa femme va reconduire les enfants à l’école ou à la garderie avant d’aller travailler elle-aussi, qui perdent des heures dans les embouteillages du matin et qui retournent, lui et elle, à la maison tard le soir, après avoir été cherché les enfants à la garderie, parce qu’ils ne comptent pas leurs heures, dans l’espoir d’augmenter leur niveau de vie individuel et celui de leur famille. L’anonyme est celui qui met le pain sur la table, de peine et de misère, pour pouvoir nourrir sa famille, qui n’est pas subventionné par le gouvernement, qui ne bénéficie d’aucune façon des largesses du sacro-saint «modèle» québécois, mais, qui, selon les environnementeurs, n’est rien d’autre qu’un sale égoïste, matérialiste, capitaliste et individualiste, tout ça parce qu’il OSE choisir de prendre son char pour ses déplacements, au lieu de choisir de prendre le sacro-saint transport en commun.

Ça fait longtemps que l’anonyme n’a pas eu le droit à un répit fiscal. Mais, on ne l’entend jamais chialer, parce qu’il n’a absolument aucun
porte-parole pour parler en son nom.


Donc, admettons que je coupe les subventions aux environnementeurs pour donner un répit fiscal à l’anonyme en baisses d’impôts massives, car, depuis 40 ans, l’anonyme étouffe, il réclame de l’air, de l’oxygène, il n’en peut plus, il veut respirer, il veut jouir de son argent, il veut vivre un peu, il veut être libre de faire ce qu’il veut avec son argent durement gagné, sans que le gouverne-maman lui pompe tout son fric!

Si je fais ça, l’anonyme va constater que, contrairement à lui, les environnementeurs ont de très bons porte-paroles. Les
Steven Guilbeault, Hubert Reeves, Greenpeace, Équiterre, l’ostie de vieille japanouille à barbichette, le gourou de l’Abitibi et les autres vont me ramasser à mort, ils vont faire des manifestations-monstres, les zartisss vont être de leur bord, les médias vont leur donner tous les micros et me ramasser à mort dans tous leurs bulletins de nouvelles merdiques, maudits automobilistes à marde et «NON, NON, NON, ÇA NE SE PASSERA PAS COMME ÇA»!!!!!

Tout ça, ça va affecter ma cote de popularité! Je ne peux, donc, pas couper dans les subventions aux environnementeurs, et ce, même si
leur crisse de journée «En ville sans ma voiture» est un échec total, car le char, c’est la liberté de notre trajet, de la musique que l’on veut écouter pendant notre trajet, etc.

Donc, je ne peux pas toucher aux BS. Je ne peux pas toucher aux fons-fons. Je ne peux pas toucher aux subventions aux zartisss. Je ne peux pas toucher aux subventions aux environnementeurs.

Résultat : je vais fermer ma gueule pis je vais continuer de payer, jusqu’à ce que le système
implose, que le gouvernement n’aura plus une cenne, que le Québec sera aux bords de la faillite et que ma génération devra faire des efforts surhumains pour essayer de redresser la situation avec les moyens du bord et en devant torcher les baby-boomers qui nous diront de nous démerder avec leur marde qui datera de plus de 50 ans, parce que leur party sera la cause directe de la désolation économique et sociale dans lequel le Québec de ma génération sera englouti par leur faute!


Choc démographique + désolation économique et sociale! Non, l’avenir de ma génération n’est pas rose. «Merci» aux baby-boomers pour leur party et à John-James Charogne pour son aide!

Le Royaume-Uni a eu
Margaret Thatcher, les États-Unis ont eu Ronald Reagan, l’Alberta a eu Ralph Klein, l’Ontario a eu Mike Harris et l’Allemagne vient tout juste de réélire Angela Merkel! Le Québec, lui, n’a eu personne et n’a toujours personne pour commencer le travail qui doit être fait et c’est la classe moyenne qui écope.


Ça fait que payer pis fermer votre gueule, bande de caves!





Le Frigidaire




Tant qu'y m'restera quequ'chose dans l'frigidaire

J'prendrai l'métro, j'fermerai ma gueule pis j'laisserai faire

Mais, y a quequ'chose qui m'dit qu'un bon matin

Ma Rosalie, on mettra du beurre sur notre pain


Moi qu'avait des belles îles, des buttes et des sillons

Me v'là perdu en ville, tout seul dans des millions

J'vis sur les autobus, au Pizza King du coin

Les gens me parlent pas plus que si j'étais un chien


Tant qu'y m'restera quequ'chose dans l'frigidaire

J'prendrai l'métro, j'fermerai ma gueule pis j'laisserai faire

Mais, y a quequ'chose qui m'dit qu'un bon matin

Ma Rosalie, on mettra du beurre sur notre pain


Une chance que toi tu m'aimes assez pour m'endurer

C'est comme pendant l'Carême, quand j'volais des candy

J'me considère lucky d'avoir ma Rosalie

La ville est polluée, l'air est pur dans mon lit


Tant qu'y m'restera quequ'chose dans l'frigidaire

J'prendrai l'métro, j'fermerai ma gueule pis j'laisserai faire

Mais, y a quequ'chose qui m'dit qu'un bon matin

Ma Rosalie, on mettra du beurre sur notre pain


J'suis naufragé en ville chez une bande d'inconnus

Rosalie, t'es tranquille pis tu chantonnes même plus

J'travaille pour pas grand chose, on vieillit comme des fleurs

Nos seuls bouquets de roses, c'est les lettres du facteur


Tant qu'y m'restera quequ'chose dans l'frigidaire

J'prendrai l'métro, j' fermerai ma gueule pis j' laisserai faire

Mais, y a quequ'chose qui m'dit qu'un bon matin

Ma Rosalie, on s'en retournera d'où c'est qu'on devient

2 commentaires:

  1. Je pense que l'on peut resumer le tout a ceci: Il faut une seconde "Revolution Tranqille" ou cette fois, le Quebec se debarrassera de son "modele" quebecois. Mais, comme vous le dites, le PM qui osera faire cela va se mettre tout le monde a dos. Je vois deja les greves, les manifestations etc.

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  2. Également à lire dans le magazine Nagg de Serge Rouleau:

    http://magazinenagg.blogspot.com/2009/10/deficit-editorialiste-inconscient.html

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