dimanche 15 février 2009

VICTOIRE POUR LA NATION QUÉBÉCOISE!!!!!!!!!!!!

Il semblerait la Commission FÉDÉRALE des champs de bataille nationaux (CFCBN) qui contrôle les Plaines d’Abraham, un monument historique du Québec, vient d’annuler l’aberrante reconstitution de la Bataille des Plaines d’Abraham de 1759.

André Juneau, président de la CFCBN et libéral notoire, n’avait pas d’autres choix. Quand une portion non-négligeable de la population se dresse contre les plans totalitaires et étatistes de charognards monarcho-fédérastes de cette envergure, le mieux est de revenir à la réalité et à la raison et de faire marche arrière. Cet événement était attaqué de toutes parts.

Normand Lester, Gilles Proulx, Richard Martineau et Patrick Bourgeois, entre autres, avaient tiré à boulets rouges sur les colonisés qui appuyaient la reconstitution de notre sanglante défaite.

N’en déplaise à Josée Verner, la Mickey Mouse de Stephen Harpeur à Québec, qui voulait sûrement porter la robe d’une duchesse britannique de l’époque en bonne colonisée qu’elle est en assistant «en simple citoyenne de Québec» à la reconstitution de cette bataille sanglante, élément charnière de la Conquête anglaise qui détruisit la ville de Québec à plus de 80% par les troupes de James Wolfe, qui était reconnu par tous comme étant un sanguinaire, le peuple québécois a bravement riposté contre la déclaration de guerre que son gouverne-et-MENT a fait contre nous, car il y avait aussi des fédéralistes nationalistes à la Jean Lesage et à la Robert Bourassa qui étaient contre cette aberration!

À la liste des monarcho-fédérastes autres que Josée Verner qui viennent d’en prendre plein la gueule suite à l’annulation de la reconstitution de notre sanglante défaite et de la sanglante destruction de notre ville, je peux citer
Denis Code-d’air, le politicien véreux et colonisé aux moeurs plus que douteuses, Ti-cul L’Embaumé, le maire bling-bling de Quebec city pour faire plaisir à cet espèce de colonisé qui se décrit faussement comme étant un souverainiste, John-James Charogne, notre carpette de premier ministre qui est à genoux devant son grand chum Paul «Barrick Gold» Desmardais et la marionnette de celui-ci en France, Nicolas Sarkonazi, notre reine-nègre, Michaëlle Jean, et son mari Jean-Daniel Double-Fond, André Ordure, député fédéral indépendant à temps partiel de Portneuf-Jacques-Cartier, et les colonisés de la radio de Québec : Sylvain Bouchard, Martin Pouliot, Gilles Parent et Hugo Langlois qui a montré toute l’arrogance qu’un monarcho-fédéraste colonisé à l’os peut avoir lorsqu’il a interviewé Pierre Falardeau et Pauline Marois pour ne nommer que ces quatre-là.

De toute façon, les acteurs de cette reconstitution n’auraient été que des doubles ignorants dignes des pires sketchs de
RBO. James Wolfe fut essentiellement un incompétent qui, condamné par Thomson et un autre de ses acolytes, n’avait besoin seulement que de quelques fusils de plus aux Chutes Montmorency pour qu’il rentre en Angleterre. Il était battu, il s’ennuyait de sa blonde et il avait une dépression nerveuse. Toujours est-il qu’il y a un traître qui lui a donné le chemin de l'Ance-au-Foulon, mais, ce qu’on ne dit pas dans l’Histoire, c’est que c’est ce même James Wolfe qui a dit qu’il fallait affamer Québec et il a donné l’ordre à ses soldats en débarquant sur terre le long des rives de Rimouski et de Pointe-aux-Trembles en bas de Québec de brûler les fermes, de tuer le bétail et de tuer les civils si jamais ils monteraient le ton trop haut, CE QU’IL VA FAIRE. Une sanglante humiliation nationale dont la victoire a été signée par un sanguinaire, voilà ce que les monarcho-fédérastes et Ottawa nous demandaient de fêter par l’intermédiaire d’une reconstitution soi-disant historique!!!!!! En plus, la Bataille des Plaines d’Abraham est la consécration anglaise dans la Guerre de Sept Ans, un très long et dur conflit qui provoqua la mort d’environ 10 000 personnes en Nouvelle-France, soit 1/7 de la population. Proportionnellement parlant, c’est plus que la plupart des pays européens durant la Deuxième Guerre mondiale. Si on veut vraiment commémorer tout ça, il ne faut pas passer sous silence les crimes des Anglais en Nouvelle-France, crimes qui s’apparentent ni plus ni moins qu’à des politiques d’épuration ethnique envers nous avant que le terme ne devienne officiel. Ça a commencé avec la déportation des Acadiens et quand Wolfe débarqua à l’Île Saint-Jean qui est aujourd’hui l’Île-du-Prince-Édouard, il en a ramassé 3000 et il s’en vantait dans ses lettres comment il avait massacré tous ces gens innocents. Il a même écrit à sa mère que «c’était donc drôle de ramasser de la vermine». Aujourd’hui, le français n’est plus qu’une langue folklorique dans le ROC. Deux peuples-fondateurs, mon cul, oui!

Pour revenir à notre colonisé de maire, Ti-cul L’Embaumé, ce n’est qu’un ostie d’inculte doublé d’un baveux qui gueule à la Nicolas Sarkonazi à gauche et à droite. Regardez seulement ce qu’il est en train de faire avec le Manège militaire! Notre p’tit
Napoléon de maire va avoir 2 millions $ pour faire un comité de consultation pour examiner les ruines du Manège militaire, afin de savoir si elles sont bien en place. Québec vit de tourisme et on laisse le Manège militaire en ruines et on va voir dans combien de temps on va se mettre à reconstruire ce joyau historique de la ville de Québec qu’on est en train de laisser littéralement pourrir. Pitoyable! Il s’agit du même Ti-cul L’Embaumé qui a dit qu’il battrait Josée Verner, mais qui fait le p’tit chien de poche devant Stephen Harpeur et John-James Charogne. Mais, où met-il son honneur, tabarnac?

LEVONS LE POING DE LA PATRIE À LA FACE DE CES BANDITS, COMME LES COUREURS AFRO-AMÉRICAINS TOMMIE SMITH ET JOHN CARLOS L’ONT FAIT CONTRE LA SÉGRÉGATION RACIALE AUX ÉTATS-UNIS, LORS DES JEUX OLYMPIQUES DE MEXICO EN 1968, CRISSE!!!!!!!!!

Nous sommes gouvernés par des escrocs et par des vendus, que ce soit au municipal, au provincial et au fédéral. Il n’y a pas d’autres mots pour qualifier nos espèces de politichiens. Ce n’est même plus du révisionnisme historique. On nage en pleine fiction. Dans les faits, c’est que c’est symptomatique de notre démission historique et de notre Capitale nationale à genoux devant l’envahisseur colonisateur britannique. Quand on était un peuple fier, jamais Ottawa ne nous aurait déclaré la guerre de cette façon-là. Comme nous sommes devenus un peuple de colonisés, de soumis et de pleutres, Ottawa en profite pour transformer la matière même de l’identité québécoise sans retrouver une forte opposition de notre part ou de la part de notre Capitale nationale brainwashée par des grandes gueules colonisées à la radio ou à la mairie. Cette situation perverse s’inscrit dans la suite logique du 400e, où le gouvernement fédéral a, sans conteste, récupéré politiquement les événements de 2008 pour transformer l’essence des Fêtes en fondation de Québec et du Canada, alors que c’est plutôt la fondation de Québec et DU Québec. La référence québécoise a évidemment été neutralisée par Ottawa et les débuts de l’aventure francophone ont été célébrés avec un spectacle 100% anglophone où l’on pouvait retrouver les traîtres
Pouéééééééééééscaaaaaaaale Pouééééééééééééécarde et The Lost Fingers et Paul McCartney, un sir britannique.

Sûrement pour oublier cette défaite des monarcho-fédérastes et d’Ottawa contre la nation québécoise, Josée Verner, qui nous montre de plus en plus son arrogance,
se réfugie dans la démagogie et les accusations par association en liant le PQ aux espèces de colons de premières nostalgiques du parti terroriste FLQ qui ont fait des menaces de mort et des incitations à la violence contre la population de Québec et les ignorants qui se saouleraient la gueule devant un tel spectacle honteux et indigne d’un peuple fier. Son prétexte : le PQ ne condamne pas ces colons de premières nostalgiques du parti terroriste FLQ! La vérité est que le PQ l’a déjà fait. Quant à moi, je crache et sur ses colons de premières nostalgiques du parti terroriste FLQ et sur les ignorants qui voulaient venir se saouler la gueule devant l’insultante reconstitution qui était en fait une déclaration de guerre de la part d’Ottawa et sur les monarcho-fédérastes, les colonisés et Ottawa pour toute cette merde étatiste et totalitaire.

N’en déplaise à Josée Verner, le PQ est un parti démocrate qui condamne la violence et les diatribes ultra-nationalistes depuis René Lévesque et ce sera ainsi jusqu’à ce que nous soyons souverains et même après, car l’ultra-nationalisme ne mène nulle part, sauf peut-être aux pires réflexes totalitaro-étatistes et ça, le PQ le sait trop bien! Je ne perdrai pas mon temps à défendre l’inutile Bloc des accusations démagogiques de Verner, puisque plus ce non-parti de BS corporatifs sera démoli de toutes parts, mieux ce sera pour le mouvement de la libération nationale du Québec. Bref, si cette annulation est confirmée, ce sera une grande victoire pour le Québec et pour le respect de notre peuple et de notre Histoire. Pour remplacer l’événement, souvenons-nous de la Nouvelle-France en diffusant
cette vidéo historique et recueillons-nous solennellement chez-nous à l’heure exacte où nous avons été conquis par la force des armes en ayant une pensée pour tous ceux et pour toutes les personnes qui ont laissé leur vie dans cette guerre sanglante : militaires, civils, Français, Anglais, Autochtones, Canadiens, etc. Moi, c’est ce que je vais faire en m’enroulant dans mon drapeau du Québec et mon drapeau des Patriotes.

Maintenant, il faut reprendre possession de nos Plaines d’Abraham en abolissant la Commission fédérale des champs de bataille nationaux et remettre l’autorité de nos Plaines nationales à la Commission de la Capitale nationale, ce qui aurait dû être fait dès le départ et qui nous aurait épargné une énième structure étatique. Mais ça, ça passe par l’indépendance du Québec. Merci à Patrick Bourgeois du Réseau de Résistance du Québécois pour avoir symbolisé, par l’intermédiaire d’une pétition, le ras-le-bol des Québécois à l’égard des politiques génocidaires du KKKanada envers nous!

Sur ce, je vous laisse avec la chronique de François Bourque sur le sujet. Je ne suis pas d’accord avec son analyse de la situation, mais il a, au moins, le mérite d’avoir écouté et d’avoir relevé les arguments contre la reconstitution de la Bataille des Plaines d’Abraham de 1759, ce que devraient faire plusieurs monarcho-fédérastes extrémistes. Bon, Bourque déraille à la fin de sa chronique en disant que des nationalistes seraient déçus de l'annulation de la reconstitution, car ce ne sera pas le cas du tout. Je persiste et je signe : cette reconstitution n'était qu'une déclaration de guerre de la part d'Ottawa. L'idée du PQ est d'ailleurs beaucoup plus respectueuse de notre Histoire, n'en déplaise aux François Bourque de ce monde.




Les 8 raisons de la colère

François Bourque
Le Soleil

(Québec) La Commission des champs de bataille nationaux (CCBN) maintient jusqu'à nouvel ordre le projet de reconstituer la Bataille des Plaines d'Abraham à l'été.

Le projet suscite une controverse grandissante, et une résistance vigoureuse s'organise dans les milieux nationalistes qui demandent l'annulation de la bataille ou menacent de gâcher le party. Assez que des élus de toutes couleurs politiques commencent publiquement à mettre en doute la possibilité de rejouer cette bataille symbolique.

Peu importe les mots que pourrait trouver la Commission pour atténuer la grogne, l'idée de «célébrer» la défaite française par un événement festif restera pour plusieurs une aberration, si ce n'est une provocation.

Aux arguments identitaires et nationalistes s'ajoutent des questions sur la valeur historique d'une reconstitution-spectacle, sur la place que devraient occuper les Premières Nations, sur le manque de préparation et, désormais, sur les risques que soulève le projet.

J'ai écouté les arguments des opposants et noté les sujets qui semblent faire controverse.

1. La Commission des Champs de bataille nationaux a un objectif caché.

Le projet de la Commission est suspect parce que l'organisme est dirigé par un fédéraliste notoire, André Juneau, jadis proche de Jean Pelletier et des libéraux.

Qui plus est, la Commission a été liée au programme des commandites, créé au lendemain du référendum de 1995 pour améliorer la visibilité du Canada au Québec.

Le Bloc québécois a exhibé il y a quelques jours une lettre adressée par M. Juneau à Alfonso Gagliano en 1999. M. Juneau y demandait des budgets supplémentaires pour contrer les efforts de la Commission de la capitale nationale du Québec, qu'il accusait de chercher à minimiser la présence fédérale à Québec.

Un autre document datant de la même époque suggère de promouvoir le gouvernement du Canada sur les Plaines d'Abraham par des rappels de l'Histoire. Comme par hasard, c'est à cette époque que l'idée de commémorer les 250 ans de la bataille des Plaines a été évoquée pour la première fois.

Les nationalistes n'ont pas tardé à voir là un complot.

Les perceptions auraient été différentes si le promoteur n'était pas le fédéral. Par exemple, si une organisation nationaliste avait voulu reconstituer la bataille pour en faire une veillée d'armes.

Personne alors ne s'en serait scandalisé.

Comme personne ne s'était scandalisé que Pierre Falardeau tourne 15 février 1839 qui rappelle pourtant la défaite des patriotes, ou ne se scandalise que le Musée de la civilisation et le Musée national des beaux-arts préparent des expositions sur la bataille.

Même si la Commission était totalement de bonne foi dans son intention de commémorer la bataille sans en faire un événement politique, ce serait peine perdue. Le projet restera suspect parce que la Commission est devenue suspecte.

2. On ne peut pas demander à un peuple de célébrer sa défaite.

Personne, pas même la Commission des champs de bataille, ne parle de fêter la Bataille de 1759. «Ce n'est pas une belle victoire», convient son président, André Juneau.

Mais, puisque d'autres batailles sont reconstituées ailleurs dans le monde, en outre aux États-Unis et en Europe, pourquoi pas celle des Plaines d'Abraham?, s'était-il dit.

Erreur, croit le professeur de sciences politiques, Réjean Pelletier de l'Université Laval.

On peut toujours commémorer une bataille ou une guerre entre deux peuples souverains qui se sont réconciliés. L'Allemagne et la France, par exemple!

La semaine dernière, tiens, j'ai lu dans le Figaro ce compte-rendu d'une conversation entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, lorsqu'il a été décidé qu'une unité de soldats allemands allait être stationnée en France pour la première fois depuis la Deuxième Guerre mondiale.

- Tu me proposes de faire un pas immense. Es-tu bien sûr de toi?, de demander Mme Merkel.

- Nous avons changé d'époque, a répondu Sarkozy. Je serai honoré d'accueillir des troupes allemandes sur le sol français.

Honoré d'accueillir des troupes allemandes? Cela a été rendu possible par la réconciliation des deux peuples et leur projet commun pour l'Europe.

«Cette réconciliation n'a jamais eu lieu au Québec», perçoit le professeur Pelletier.

Que la Commission ait songé à commémorer aussi la Bataille de Sainte-Foy, gagnée par les Français en 1760, n'y changera rien.

Il serait plus facile de commémorer la Bataille des Plaines si le Québec était souverain, croit M. Pelletier. Les nationalistes la percevraient alors comme un épisode malheureux d'une Histoire qui se serait finalement bien terminée.

D'ici là, si cela doit arriver, la Bataille des Plaines de 1759 restera le symbole fort d'une défaite «décisive, définitive et irréversible».

Le sort de la Nouvelle-France n'a été scellé qu'en 1763 lors du Traité de Paris. Mais, si la Bataille des Plaines n'avait pas eu lieu, la France n'aurait jamais cédé le Québec, pense M. Pelletier.

3. On ne peut pas donner un caractère festif à un événement aussi tragique.

Les nationalistes refusent l'idée de fêter une défaite, comme le suggérait le choix de mots de la Commission des champs de bataille : «l'événement de l'été 2009 à Québec», un «rassemblement historique et spectaculaire».

Pour le maire Labeaume, c'était un «spectacle» auquel il ne fallait pas chercher de sens politique.

Attaqué par Pierre Falardeau, qui l'a accusé d'être prêt à «n'importe quoi en autant qu'il y a un party», le maire s'est ravisé et a perdu un peu de sa candeur.

«Je n'ai jamais vu ça comme un party. Pour moi, c'est une reconstitution historique», a-t-il cru nécessaire de préciser.

Le président André Juneau a convenu que le caractère festif de son programme (bal masqué, croisière, spectacle Wolfe-Montcalm, etc.) n'était pas approprié.

Depuis lors, il cherche à revoir l'angle d'attaque pour commémorer la bataille. Il nous dira mardi ce qu'il a trouvé.

L'Histoire réserve parfois des surprises. La guerre civile en Irlande du Nord, par exemple, symbole de luttes religieuses et identitaires!

Depuis des siècles, des protestants ont défilé dans les rues le 12 juillet pour commémorer la victoire du monarque Guillaume d'Orange sur les catholiques en 1690.

Le défilé fut longtemps considéré comme une provocation par les catholiques, ce qui entraînait de la violence et des émeutes.

Voici un extrait d'un texte d'agence diffusé le 13 juillet!

«Des dizaines de milliers de protestants ont participé samedi en Irlande du Nord aux traditionnelles marches de l'Ordre d'Orange auxquelles l'organisation a voulu donner une ambiance festive afin de rompre avec un passé de violences interconfessionnelles.

«Les organisateurs tentent de donner aux marches, rebaptisées OrangeFest, un aspect festif, familial et touristique... Depuis le 12 juillet 2005, les marches se déroulent dans le calme.» (Agence France-Presse)

Nous n'en sommes pas encore là.

4. Le projet de commémoration de la bataille est improvisé, mal expliqué et mal attaché.

Bien que le projet germe depuis plusieurs années, le président de la Commission explique les «faux-pas» par la précipitation. Cherchez l'erreur!

M. Juneau savait qu'il y aurait des «sensibilités», mais avait «cru qu'après 250 ans, les esprits se seraient calmés». Une «naïveté extrême», dénoncent des pourfendeurs.

Plongé dans la tourmente, M. Juneau tente actuellement de sauver les meubles!

Il a consulté des historiens qui lui ont dit de mieux expliquer ce qu'il veut faire et de s'entourer de gens plus «rassurants» et neutres. Des historiens de l'Université Laval, par exemple, ce qu'il a fait.

On lui a même conseillé de prendre contact avec les militants indépendantistes. J'ai oublié de demander à M. Juneau s'il l'avait fait, mais mon pif me dit que ce serait peine perdue.

5. Reconstituer une bataille est une fumisterie ; cela n'a aucune valeur historique.

L'argument de la leçon d'Histoire me semblait valable.

On a parfois reproché à Québec 2008 d'avoir négligé l'Histoire au profit de la fête ; le rappel de la Bataille des Plaines était une belle occasion de remettre l'Histoire à l'avant-plan, me disais-je.

Peut-être, mais pas en réduisant cette bataille à un «bidule d'opérette» avec des comédiens en costumes proprets, plaide mon interlocuteur, qui y voit la dérive d'une société-spectacle. Il en résulte une «image réductrice».

«Ce n'est pas la façon d'enseigner l'Histoire», dit-il. Il faut en parler avec «rigueur, méthode et dans le respect des faits», croit-il, surtout sur un sujet sensible.

La réalité est que cette bataille fut l'horreur. Les soldats étaient désorganisés, sont arrivés au combat en lambeaux, affaiblis et souffrant de la faim. De nos jours, on dirait qu'ils avaient la pelote à terre.

Alors, imaginez après la bataille!

Sauf que ce n'est pas ce qu'on verra sur les Plaines cet été. Si jamais on finit par y voir quelque chose.

En suivant cette logique, il faudrait non seulement s'interdire de rejouer des batailles, mais renoncer aussi aux Médiévales ou aux Fêtes de la Nouvelle-France.

Je comprends l'idée de la rigueur des faits historiques. Mais, qui va vraiment s'offusquer d'un spectacle qui tricherait un peu avec l'Histoire?

6. Les Premières Nations devront être représentées.

Le chef du Clan de l'Ours à Wendake, Konrad Sioui, réclame que son peuple participe à la bataille des Plaines, si bataille il doit y avoir. Max Gros-Louis fut du 400e, il veut être des 250 ans de la bataille.

En principe, tout le monde est d'accord. Des autochtones ont participé à la bataille.

Le problème est de savoir lesquels. Remarquez que la nation huronne-wendat a représenté les autochtones au 400e, même si elle n'était pas à Québec à l'arrivée de Samuel De Champlain!

Le président de la Commission croit aussi que les autochtones doivent y être et il a d'ailleurs rencontré récemment Ghislain Picard, chef régional de l'Assemblée des Premières Nations. Sauf qu'il ne fut pas question alors d'une participation à la bataille, rapporte M. Picard.

M. Juneau a plutôt parlé d'un mémorial aux peuples autochtones qui serait installé dans un parc fédéral à Québec, pas nécessairement sur les Plaines. On commence à être loin de la bataille. Ou peut-être en est-on tout près...

7. Il faut annuler la bataille pour éviter la violence.

La crainte que la reconstitution dégénère en véritable bataille est un enjeu qui ne peut plus être ignoré.

«L'événement de l'été 2009» sera difficilement l'activité festive, familiale et touristique à laquelle songeait la Commission.

Il y aura des manifestations, et Falardeau y sera, bien sûr. Tiens, hier encore, dans le Journal de Québec, il annonçait qu'il viendrait «brasser le cul aux loyalistes»!

Mais ce n'est pas Falardeau qui fait peur. Ce sont les «casseurs professionnels», les «électrons libres», ceux qui profitent des Saint-Jean-Baptiste, du Sommet des Amériques ou des matchs du Canadien de Montréal pour foutre le bordel.

Le Réseau de Résistance du Québécois disait au Journal sentir une ferveur nationaliste jamais vue depuis le référendum. Il entendait aussi des appels à la violence.

Je n'enverrais pas mes enfants à la Bataille des Plaines, me disait vendredi une source calme et mesurée.

8. Le fédéral devrait céder les Plaines d'Abraham à la Ville de Québec ou à la Commission de la Capitale nationale (CCN).

L'idée a été lancée cette semaine par l'ex-président de la CCN, Pierre Boucher, qui gravite pas très loin du Bloc selon ce que j'ai lu. Ce serait un «beau geste» du fédéral pour marquer les 250 ans de la bataille, disait-il. Évidemment!

Comment a-t-on pu ne pas y songer avant?

Ce que j'en pense? Je ne sais plus. Je pense que les griefs, les peurs et les sensibilités sont légitimes.

Je pense aussi que ce débat émotif et identitaire sert très bien la cause souverainiste. Comme Pierre Trudeau, Jean Chrétien ou André Ouellet la servaient à l'époque par leur arrogance.

Comme Michaëlle Jean et Stephen Harper l'ont servi à l'ouverture du 400e. Comme Nicolas Sarkozy l'a servie la semaine dernière en associant les souverainistes au «sectarisme».

Chaque fois, les souverainistes s'indignent avec une sincérité que je ne mets pas en doute.

La réalité est aussi que ces arrogances, ces ratés de langage, ces complots présumés et autres incidents «malheureux» nourrissent une ferveur nationaliste autrement vacillante et qui ne demande qu'à monter sur ses grands chevaux de bataille.

Je ne serais pas surpris que des nationalistes puissent être les plus déçus si jamais la Commission renonçait à la Bataille des Plaines.

1 commentaire:

  1. La victoire du terrorisme souverainiste québécois tu voulais dire, pas de la nation québécoise.

    J'ai honte pour vous autres et je ne suis pas fédéraliste.

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