mardi 27 janvier 2009

Qui veut faire l'ange fait la bête (1ière partie) : Stephen Harper

Déficit hallucinant, investissements monstres dans les infrastructures et les sociétés d’État, graissage de pattes des marxistes du FRAPRU, de la CSN et des zartisss du Plateau, baisses d’impôts ridicules, aucune baisse ou abolition de taxes, création d’une Commission des valeurs mobilières, alors que c’est la pire chose que le gouvernement pouvait faire, et rien pour encourager l’épargne, tels sont les grandes lignes du budget conservateur (NPD) de Jim Flaherty!

Bref, Stephen Harper fait absolument tout le contraire de ce qu’il prêchait en tant que président de la National Citizen Coalition. Le pire, c’est que je suis sûr qu’il est conscient que cette marde keynésienne ne fera que créer de l’inflation sans aucun autre résultat tangible. Budget de concessions, mon œil, oui! Bref, voilà de la cochonnerie! Voilà un budget de capitulation économique!

Stephen Harper s'est prostitué idéologiquement pour faire plaisir à la gau-gauche. Comme Mario Dumont, il en subira les conséquences, car la gau-gauche n'a pas plus appuyé l'ADQ aux dernières élections québécoises et pire que ça, la droite a renié l'ADQ. Le PCC risque de subir le même sort et nous, nous subirons le même sort que le Japon qui, en adoptant les délires humoristiques de John Maynard Keynes, a vu sa dette grimpé de 190% de 1990 à 2008 et a connu une croissance anémique du PIB de 1,2% pour la même période. La dette japonaise surpasse et de loin le PIB de ce pays.

C'est ce qui nous attend. Une dette incontrôlable et un PIB qui stagne, voilà les résultats des idioties économiques à la John Maynard Keynes qui ne connaissait même pas la nature de l'épargne! D'ailleurs, nous n’avons jamais eu droit à une économie véritablement libre et sans entrave étatique, même pendant les années de Brian Mulroney. Oui, je persiste et je signe : le libertarianisme pur N’A JAMAIS EXISTÉ ET N’A ÉTÉ APPLIQUÉ NULLE PART DANS LE MONDE!!!!!!!

Pourquoi? Parce que dans un monde libertarien, les banques n’auraient pas de chartes ni de réglementations gouvernementales, ce qui leur donnerait le droit de suspendre la convertibilité lorsqu’il y a panique, c’est-à-dire qu’elles pourraient avoir le droit de dire à leurs clients qu’ils ne peuvent avoir leur argent aujourd’hui, ce qui permettrait aux banques solvables, mais illiquides, de survivre sans l’intervention du gouvernement. Dans un monde libertarien, les banques centrales n’auraient jamais existé, prévenant ainsi le fameux cycle économique de boum et récession engendré par l’expansion et la compression du crédit créé par ces banques. De plus, la monnaie serait privatisée et basée sur l’étalon-or, la rendant ainsi plus stable et aisément convertible. Sans banques centrales, les taux d’intérêt n’auraient jamais été maintenus anormalement bas, ce qui est la cause de la bulle immobilière qui est l’élément déclencheur de la crise financière actuelle. Dans un monde libertarien, il n’y aurait pas de Commission des valeurs mobilières et encore moins d’autres mécanismes de réglementation boursière, ce qui fait que les investisseurs n’auraient aucune assurance gouvernementale que des mauvais investissements ne se retrouveraient pas dans les marchés. Ça mettrait beaucoup de petits investisseurs sur le banc des joueurs, mais ça laisserait les investissements risqués à ceux qui ont les moyens de perdre. Dans un monde libertarien, le gouvernement n’encouragerait pas l’accès à la propriété à tout prix et ne créerait pas des Fannie Mae et Freddy Mac pour faire des prêts hypothécaires à des gens qui n’en ont pas les moyens, ni implicitement garantir les pertes de celles-ci. Dans un monde libertarien, le gouvernement ne protègerait pas les individus ou les compagnies des conséquences de leurs mauvaises décisions, donc il n’y aurait pas de plan de sauvetage pour les banques ou pour toute autre compagnie. Dans un monde libertarien, les individus et les compagnies seraient libres de prendre des risques, mais seraient obligés de considérer sérieusement les conséquences. Certains y gagneront sûrement et d’autres y perdront, mais le gouvernement ne serait pas là pour rescaper les perdants.

On peut toujours perdre notre temps à spéculer sur comment l’application de politiques libertariennes depuis les 200 dernières années auraient pu améliorer ou non l’économie, mais ça ne réglerait pas grand-chose de sombrer dans le révisionnisme historique juste pour ne pas avoir à faire face à notre propre turpitude de merde. On ne peut certainement pas accuser les libertariens d’être à la source des problèmes causés par le capitalisme de copinage entre l’État et le monde des finances. Au contraire, ceux-ci n’ont jamais cessé de prédire et de démontrer les origines et les corrections de ces problèmes causés par le mélange d’une économie de libre-marché avec l’interventionnisme politique. Les libertariens sont les seuls à expliquer qu’est-ce qui ce passe vraiment et comment le prévenir à l’avenir et on ne les a pas écouté, car nous avons trop été omnubilés par maman l’État. Ho oui, on y a cru aux réglementations, aux nationalisations, à l’étatisme et aux lois keynésiennes qui mettent des bâtons dans les roues du libre-marché, mais maintenant, c’est le temps de payer! Nous sommes tous coupables. Tous, sans exception! Ce n’est pas uniquement des politiciens qui sont responsables, c’est tout un système économique et idéologique, soit le keynésianisme, qui a prouvé son échec et qui s’éteint actuellement avec ces supporteurs, mais leur démagogie a fait mettre leur échec pitoyable sur le dos du libre-marché.

C’est totalement démagogique, populiste et inacceptable et c’est se battre avec l’énergie du désespoir, car tout ce que nous avons eu depuis 1929 et depuis 1913 dans le cas des États-Unis, c’est un semblant de libre-marché mélangé avec du keynésianisme, alors que ces deux systèmes économiques sont inhomogènes, voire même antagonistes l’un et l’autre. Ensuite, on dit que le marché ne peut pas se réguler tout seul. La vérité, c’est que l’État ne l’a jamais laissé se réguler tout seul.

L’ADQ et le PCC devraient s’inspirer des idées économiques du député conservateur de Beauce, Maxime Bernier, MON ministre des Finances, MON premier ministre, MON Ludwig Von Mises, MON idole politique au Canada sur le plan économique et l'un des rares politiciens qui a encore une tête sur les épaules, pour remonter dans mon estime.

Tant qu'à avoir un budget du NPD, autant mettre ce parti de soviétiques au pouvoir tout de suite et n'en parlons plus! Mais, nous ne devrons nous en prendre qu'à nous-mêmes, lorsque nous ne pourrons plus marcher librement dans la rue sans d'abord demander la permission au gouverne-maman, car nous aurons demandé cette dictature à la Hugo Chavez et à la Fidel Castro.

De plus, et au risque de me répéter, si Barack Obama va de l’avant avec ses politiques keynésiennes extrêmement coûteuses, les médias ne pourront plus dire que c’est la fin du capitalisme, mais plutôt la fin de l’hégémonie économique des États-Unis, car l’hyperinflation que causeront ces politiques vont tuer le dollar américain et comme l’économie mondiale est fortement liée à l’économie américaine, je vous laisse prévoir la suite. Mais ça, les anti-américains du Culbecistan vont sauter de joie en assistant à un tel spectacle.

Barbara Kay a raison lorsqu'elle dit ceci :






Du côté du National Post, ces dernières semaines, les Québécois sont abondamment dépeints comme des gens «qui ont appris que l’argent, c’est quelque chose que l’on reçoit du fédéral, pas quelque chose que l’on gagne soi-même», écrit Barbara Kay. […] «Ouais, ouais, le Québec est une société qui sait partager, sauf que dans les autres provinces comme l’Alberta et l’Ontario, on partage la richesse, pas la pauvreté.» «Le Québec est un échec économique, mais la majorité des Québécois ne le savent pas», écrit encore Mme Kay. La grande noirceur que le Québec, dixit Kay, où les intellectuels sont frappés d’ostracisme dès lors «qu’ils ne font pas leur profession de foi dans le “modèle québécois” socialiste».





Voilà ce que je pense du Québec depuis les résultats des élections fédérales du 14 octobre dernier où les Québécois ont célébré le BS corporatif de l'inutile Bloc une fois de trop à mes yeux et cette pensée s'est concrétisée avec les résultats du 8 décembre dernier quand les Québécois ont réélu la vieille carpette corrompue de John-James Charogne, malgré tous mes efforts pour leur en dissuader. Moi qui a été souverainiste pendant des années et qui le demeure toujours, aujourd'hui, le Québec, tel qu'il est, me lève le coeur. Nous sommes indignes d'avoir un pays, même si, collectivement, ça nous botterait le cul.

En passant, avez-vous écouté Zone doc. à Radio-Cadenas le 4 janvier dernier, sur la signification de Liberty aux États-Unis, hein? Moi, en le regardant et en voyant combien les Américains étaient fiers de leur liberté politique, personnelle et économique où je voyais des citoyens qui ont réussi à mâter le gouvernement chaque fois qu’il voulait prendre de l’expansion, je pensais au Québec et les larmes coulaient, s’tie. On ne s’est pas seulement fait voler notre pays par la corruption d’Ottawa et par la seule présence de l’inutile Bloc. On se l’est aussi fait voler par les gau-gauchistes étatistes communistes qui contrôlent le Québec à la place du gouverne-maman.

Vive le Politburo, s’tie! L'inutile Bloc fait tellement une bonne job là-dedans en voulant encore plus dilapider l'argent de l'Alberta, argent qui est créé en grande partie par les méchantes pétrolières, soit dit en passant, au lieu de dire au Québec de développer ses ressources naturelles lui-même et de moderniser son économie socialiste qui mènerait le Québec souverain à la banqueroute. Mais non, hey, PAUL PICHÉ NE VEUT PAS!!!!!!!! Ce n'est pas pour rien qu'il n'y a que l'Île-du-Prince-Édouard (un vulgaire trait de crayon sur la carte du monde) qui nous bat au niveau de la richesse par habitant. Vive le Grand Timonier Ti-Gilles Duceppe!

Par contre, ce budget néo-démocrate de Stephen Harper a, au moins, un côté positif, soit qu’il m’a véritablement ouvert les yeux sur la politique politicienne et j’espère pour Harper qu’il ne chokera pas comme Dumont l’a fait en se tétant des votes chez la gau-gauche étatiste, parce qu’il vient de perdre le mien. Maintenant, je n'irai plus jamais voter aux élections fédérales, si ce n’est que pour aller écrire «Allez tous chier tous autant que vous êtes!» sur mon bulletin de vote. Au moins, ça fera chier le fédéral. Le Canada n'est pas mon pays, j'ai le NPD et les libéraux dans le cul et je viens de perdre le seul parti (le PCC) qui m'encourageait à voter pour lui tant que je vivrais dans cette fédération illégitime et anti-démocratique grâce à ses idées économiques proches des miennes.

Il aurait très bien pu baisser les impôts de 34 milliards $ et le faire au prorata de ce qu’on paie, car plus on paie d’impôts, plus la réduction est significative et ça aide à consommer et à épargner, donc, à faire rouler l’économie. Mais non, il a plutôt décidé de garocher par les fenêtres dans les méandres du subventionnisme…34 milliards $. Une baisse d’impôts comme celle-là aurait eu, au moins, le mérite d’être efficace pour combattre la crise financière en offrant un répit au contribuable et le pire, c’est que cela n’aurait même pas fait déclencher d’élections, parce que aucun des trois partis d’opposition n’aurait eu assez de couilles pour se présenter devant l’électorat en prônant d’enlever des réductions fiscales pour tout le monde et surtout pour la classe moyenne.

Stephen Harper m’a volé le parti pour lequel je votais selon mes convictions économiques et je ne suis pas prêt à lui pardonner de sitôt, car c’est la même chose que Mario Dumont a fait avec l’ADQ. Harper est en train de me confirmer ce que je soupçonnais de lui en 2004-2005, soit qu’il n’est pas de la vraie droite économique. Pour lui, la coercition de la droite morale et religieuse passe en premier, et ce, quitte à lâcher le point de vue économique. On sacrifie l’économie pour garder ce qu’il y a de moins intéressant et de plus rétrograde dans la droite, c’est-à-dire la moralité religieuse extrémiste qui ramène notre société à l’âge de pierre. Méchante évolution! Je n’ai plus confiance au Parti conservateur du Canada et encore moins à Stephen Harper.

Voter Bloc? N’y pensez-y même pas pour moi! Encourager des profiteurs de BS corporatifs qui sont des obstacles à l'indépendance, j'aime encore mieux m'ouvrir les veines que de voter pour eux ou de continuer à soutenir les conservateurs, alors qu'ils font le même jeu que l'ADQ a fait et qui lui a pété en pleine face aux élections québécoises du 8 décembre 2008. Les putes politiques, moi, je m'en débarrasse!

Bref, on voulant faire l’ange pour sauver sa peau et celle de son gouvernement, Stephen Harper fait la bête, car il s’est prostitué idéologiquement et politiquement en trahissant sa base et en apparaissant faible devant l’opposition. Mais ça, c’est le piège à con dans lequel tombe souvent la droite, car la gau-gauche s’étant donnée le monopole de la vertu, la droite tient absolument à ne pas passer comme étant sans-cœur devant les médias qui brainwashent la population à leur avantage, alors elle dissout ses convictions. Ce faisant, elle se peinture dans le coin en apparaissant incapable d’assumer ses idées et à les défendre sur la place publique. Nicolas Sarkozy, George W. Bush, John McCain, Stephen Harper et Mario Dumont en sont de très bons exemples. Ces opportunistes préfèrent trahir leur base, plutôt que d’expliquer à la population pourquoi les réformes de la droite sont primordiales et ils ne veulent pas monter au front pour les défendre. Des grands géants de notre Histoire comme Barry Goldwater, Ronald Reagan et Margaret Thatcher ont eu le courage de leurs convictions profondes, eux, et Maxime Bernier est l’un des seuls à avoir un tel courage aujourd’hui.

Qui veut faire l’ange fait la bête! Cette maxime devrait être enseignée dans les écoles.

4 commentaires:

  1. Jean-Luc

    T'aurais intérêt à raccourcir tes billets. David Gagnon est concis et clair, je crois que c'est le secret pour un blogue qui veut connaître le succès.

    Tu dis : *** ce qui leur donnerait le droit de suspendre la convertibilité lorsqu’il y a panique, c’est-à-dire qu’elles pourraient avoir le droit de dire à leurs clients qu’ils ne peuvent avoir leur argent aujourd’hui ***

    Tu peux être sûr d'une chose, jamais je ne mettrais mon argent à la banque dans ces conditions. Je préférerais l'enterrer dans mon jardin que de la laisser à une institution qui ne m'offre aucune garantie.

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  2. Bonjour. Les partis politiques sont des machines à gagner des élections. Ils ne sont pas des clubs d'intellectuels qui essaient de démontrer qu'ils ont raison, ou qu'ils auront raison à long terme. Je crois que M. Harper est chef d'un parti politique. Au moment où plein de gens ont peur de perdre leur emploi, comment peut-on reprocher à M. Harper d'avoir peur de perdre le sien, et de tout faire pour le sauver ?

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  3. Merde, c'est exactement comme je me sens. Je ne veux plus voter y'a plus rien qui correspond à mes valeurs (pas même un tout petit peu) . À moins de fonder mon parti et de me sacrifier à la tâche pour le faire (ce que je ne suis pas prêt à faire) , autant rester chez-nous et fermer ma gueule. Quand ferme-tu ton blog ?
    Je veux mon pays du Québec, mais avec la belle gang de cave socialistes qui nous dirigent
    Des fois j'ai envie de voter PQ et Bloc juste pour qu'on ai un référendum et pis que le Oui l'emporte, là on fesserais le fond du baril en taba***c On est dû , on est rendu-là! COME ON!

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  4. @ Cali.

    DG fait dans l'information chiffrée et véridique et très rarement dans l'opinion, alors que moi je fais dans l'information chiffrée et véridique ET dans l'opinion. C'est donc normal que mes billets soient plus longs que ceux de DG.

    «Je préférerais l'enterrer dans mon jardin que de la laisser à une institution qui ne m'offre aucune garantie.»

    Une telle mesure libertarienne permettrait aux banques solvables, mais illiquides, de survivre sans l’intervention du gouvernement et d'appliquer une saine compétitivité dans le système bancaire, le tout, si on aboli les banques centrales. Voir des banques s'en sortir sans le gouverne-maman vaut bien plus au bout du compte que de perdre quelques dollars.

    P.S.: Tu n'es pas obligé de faire affaire avec une banque.

    @ Anonyme 1.

    Enfin, si tous les partis politiques renient leur idéologie et la marchande, autant dire qu'on ne vote plus pour un programme clair et cohérent, mais pour l'image du cheuf et qui ferait «la plusse meilleure équipe». Désolé, mais je refuse d'embarquer dans cette démocratie merdique, pour ne pas dire cette médiocratie de merde. Si tout le monde trahit ses valeurs, où allons-nous? Quelle direction prend le pays, hein?

    Les valeurs du parti, son programme et son idéologie, voilà pour quoi on est sensé voter. Jamais je ne trahirai qui je suis. Mes valeurs de liberté, de justice, de démocratie, d'autonomie individuelle et collective, d'ouverture sur le monde, de travail, de récompense de la réussite individuelle et de l'entrepreneurship, source de création de richesse, de défense de l'intégrité morale et physique des citoyens, de la propriété privée et de la protection juridique contre les ingérences et l'interventionnisme de l'État et la dénonciation du vol des biens et de l'argent d'autrui par la coercition étatique, sont ancrées en moi et ça ne changera pas.

    Des valeurs, ça ne se change pas en criant ciseau et ça ne se marchande pas, sinon on pile sur ses principes, sur ce que l'on croit vraiment et on perd sa crédibilité. Stephen Harper et Mario Dumont ont perdu leur crédibilité en se prostituant idéologiquement et politiquement, à mes yeux et je ne suis prêt de changer d'idée là-dessus. Vous êtes peut-être à l'aise avec le girouettisme, l'électoralisme et l'opportunisme crasse de nos politiciens, mais pas moi, parce que je crois encore aux principes.

    Malheureusement, et vous avez raison là-dessus, les principes n'existent plus en politique.

    @ Anonyme 2.

    Je ne suis pas d'accord pour fermer ma gueule et endurer cette situation intolérable en s'imaginant qu'elle n'existe pas. Ce n'est pas comme ça qu'on va régler nos problèmes, au Québec. Je crois encore aux débats et à la liberté d'expression et si j'ai à fermer mon blogue un jour, je le ferai parce que je n'aurai plus le temps de m'en occuper, mais je ne ferai pas ça sur un coup de tête, ça, c'est sûr et certain.

    Dans le fond, je crois que nous sommes pareils vous et moi : souverainistes et libertariens. Mais, le Bloc fait partie du problème du mouvement indépendantiste et pas de la solution, c'est pourquoi je prône sa dissolution.

    Un Québec souverain avec le même système socialiste mur à mur se retrouverait assez rapidement en état de cessation de paiements. Mais, ce serait probablement le seul électrochoc qui puisse faire bouger ce nouveau pays. On verrait alors le gouvernement du Québec faire l'impensable, comme privatiser des sociétés d'État ou mettre à pied plusieurs centaines de milliers de fons-fons d'une batch, comme c'est arrivé à Puerto-Rico récemment. Ce serait un bon début. Parfois, la thérapie de choc, il n'y a que ça qui marche.

    C'est aussi en grande partie pour cette raison que je suis indépendantiste, alors il faut voter PQ. Il y a toujours de l'espoir.

    En passant, la cote de Marois remonte : http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/200901/28/01-821842-sondage-la-cote-de-marois-remonte.php

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