mardi 30 décembre 2008

L'antisémitisme mondial

Téhéran, cet empire islamiste, antisémite, anti-américain, anti-démocratique et anti-liberté, détient dans ses prisons un blogueur irano-canadien, ce qui constitue un crime qui bafoue sans vergogne la liberté d’expression. Comparativement aux geôles iraniennes où la journaliste irano-canadienne Zahra Kazemi a été violée et battue à mort en 2003, la prison américaine de Guantanamo est un hôtel quatre étoiles. Où sont l’ONU, le Plateau, la gau-gauche, les zartisss et les militants des droits de la personne pour dénoncer cet emprisonnement illégal et arbitraire, hein? Nulle part! Par contre, il est tout à fait logique pour eux de cracher sur Israël, la seule véritable démocratie et le seul véritable État de droit de tout le Proche et Moyen-Orient. Pourquoi? Parce que nous vivons à une époque où il est tout à fait normal d’être antisémite, du moment qu’on ne prononce pas le mot fatidique, soit «Juif». Cet antisémitisme ne fait que protéger l’islamisme et est deux fois plus hypocrite et deux fois plus dangereux que l’antisémitisme de l’Allemagne nazie, parce que le nazisme est une idéologie athée, mais pas l’islamisme, sans compter que les musulmans fraternisaient déjà avec Hitler pendant l’Holocauste, et ce, en toute connaissance de cause.

C’est le militant pro-palestinien engagé, qui apporte son soutien indéfectible à la cause palestinienne contre Israël, tout en refusant d’aller au fond des choses, qui peut se révéler être un antisémite qui plaint les pauvres petits Palestiniens uniquement pour pouvoir cracher sur Israël. Ce texte ne s’adresse ni aux naïfs, ni aux ignorants ni aux extra-terrestres. À partir du moment où vous réagissez plus ou moins positivement, qui plus est, en reconnaissant avoir tiré quelques enseignements, vous devez donner à ce texte d’être lavé de tout soupçon d’antisémitisme. Les questions sont posées à tous les pro-palestiniens, que ce soit les naïfs, les ignorants et les inconditionnels. Celui ou celle qui dédaigne d’y répondre, et ce, EN TOUTE CONNAISSANCE DE CAUSE, parce que son militantisme l’emporte sur son honnêteté intellectuelle est, LUI SEUL OU ELLE SEULE, concerné(e) par la peur de comprendre que son soutien INDÉFECTIBLE à la cause palestinienne contre Israël n’est rien d’autre que l’expression humaniste de son antisémitisme déguisé.

Les phrases assassines du genre : «Voilà, c’est toujours le même problème! On peut critiquer la politique de tout gouvernement, sauf le gouvernement israélien» ou encore «N’a-t-on pas le droit d’avoir des opinions contraires à la volonté d’un Juif?», sont révélatrices des ravages que provoque l’antisémitisme. Critiquer Israël est devenu un sport international. Nous avons dépassé le stade du droit pour atteindre celui du délire, et pourtant, vous, chers pro-palestiniens, en redemandez, en vous mettant dans la peau de vrais frustrés dont l’opinion se heurte à la volonté d’un Juif. Pendant ce temps-là, personne ne songe une seule minute à user un tant soit peu de son droit, pourtant incontesté, de critiquer les ennemis d’Israël. Doit-on comprendre qu’un Juif impose sa volonté pour contrarier les opinions? N’est-il pas capable d’avoir une opinion? Serait-ce possible que la technique consiste justement à contrecarrer cette opinion en intentant aux Juifs un procès d’intention découlant d’une volonté de les diaboliser, hein?

Bien sûr que vous avez le droit de critiquer, mais rien ne vous interdit d’être objectif! Je vous défie de me citer les propos d’un seul Juif israélien ou pro-israélien qui aurait dit en substance qu’on ne doit pas critiquer la politique du gouvernement israélien. Il serait même amusant de voir mes humbles lecteurs et lectrices répondre aux questions posées dans ce billet avec des arguments objectivables, géopolitiques et historiques, et non pas par l’esquive habituelle disant : «Ah ben voilà, on ne peut pas critiquer le gouvernement israélien!».









vendredi 21 novembre 2008
Sept questions à un militant pro-palestinien
par Alain Legaret

Explique-moi pourquoi tu considères que c’est Israël qui a pris la terre aux Palestiniens, alors que c’est la Jordanie qui occupe 80% de la Palestine?

Explique-moi pourquoi tu considères logique que la Palestine soit aux Palestiniens, alors qu’il ne t’est jamais venu à l’esprit que la Judée puisse être aux Juifs?

Explique-moi pourquoi, tandis qu’un Arabe peut se promener tranquillement à Tel-Aviv et à Haïfa alors qu’un Juif qui s’égare à Ramallah ou à Shehem (Naplouse) fait l’objet d’un lynchage, c’est Israël que tu accuses d’apartheid?

Explique-moi pourquoi tu trouves normal qu’il y ait des Arabes vivant en Israël, mais qu’il t'est impensable qu’un seul Juif puisse vivre dans un État palestinien?

Explique-moi pourquoi c’est seulement après qu’Israël ait pris Gaza à l’Égypte et la Judée-Samarie à la Jordanie, que tu as commencé à les appeler «les territoires palestiniens»?

Explique-moi pourquoi les Palestiniens n’ont jamais cherché à créer un État dans ces fameux territoires tout le temps qu’ils étaient sous domination arabe?

Explique-moi enfin pourquoi tu dédaignes de répondre à ces questions de peur de comprendre que ton soutien indéfectible à la cause palestinienne contre Israël n’est rien d’autre que l’expression humaniste de ton antisémitisme déguisé?




Et maintenant, voici un autre article du toujours très pertinent Khaled Asmar dans ce dossier!






Point de vue de Khaled Asmar - Beyrouth
Les masques tombent : la ligne de démarcation séparant la Syrie et l’Iran de l’Égypte et d’Arabie, passe par Gaza et prend Israël en étau
Après Hassan Nasrallah, la Syrie appelle les Égyptiens à rééditer le coup d’État de juillet 1952
mardi 30 décembre 2008 - 13h42, par
Khaled Asmar - Beyrouth

Les masques sont en train de tomber, l’un après l’autre, laissant apparaitre les détails du scénario dessiné par le Guide de l’axe irano-syrien, l’Ayatollah Ali Khamenaï, et dont la réalisation est confiée à Hassan Nasrallah qui se revendique "soldat dans l’armée de Wilayat Al-Faguih", et à la direction du Hamas. Malheureusement, ce scénario, doté de milliards de dollars investis dans le Hezbollah et le Hamas depuis des années, prend en otage les civils, tantôt Libanais, tantôt Palestiniens, et toujours Israéliens.

Les sorties médiatiques du secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, les 28 et 29 décembre, appelant les Égyptiens à se mobiliser contre leur régime et pour soutenir Gaza, font partie de ce scénario machiavélique visant à déstabiliser le pouvoir du Caire. Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Abou Al-Ghaïth, n’a pas mâché ses mots en considérant les positions de Nasrallah comme «une déclaration de guerre faite à l’Égypte».

Aujourd’hui, ce fut le tour du responsable des Relations extérieures du parti chiite qui se prétend libanais, Nawwaf Al-Moussaoui, d’enfoncer le clou. Sur «Al-Manar», Moussaoui a riposté ce matin aux propos d’Abou Al-Ghaïth, estimant que «Hassan Nasrallah exprimait les sentiments de 99% des Égyptiens, alors que Abou Al-Ghaïth n’exprimait que les avis de Condoleezza Rice et Tzipi Livni». Auparavant, le N°2 du Hezbollah, Naïm Qassem, avait crié haut et fort, «à l’attention du monde entier», que «le choix définitif de son parti était celui de la résistance, dans toutes ses formes. Il en va de la résistance armée, mais aussi culturelle, politique, éducative et économique. Une résistance qui continuera à mettre en échec le plan américano-sioniste pour la région». Rappelons que Hassan Nasrallah avait lâché, au détour d’une phrase, que «ce qui se déroule aujourd’hui dans la région était conforme aux ordres du Guide Khamenaï, que Dieu protège»!

Pour que le scénario soit complet, et pour que le dernier masque tombe définitivement, le quotidien syrien «Al Watan», propriété de Rami Makhlouf (cousin de Bachar Al-Assad), remet aujourd’hui une nouvelle couche, s’en prenant à l’Égypte et à l’Arabie saoudite, «deux pays qui complotent contre les Palestiniens». «Al Watan» a invité les Égyptiens à «se libérer des comploteurs qui poignardent la cause palestinienne depuis 1948, et à réaliser un coup d’État semblable à celui de juillet 1952 mené contre le roi Farouk».

À travers cette mise en scène médiatique, l’axe irano-syrien et ses prolongements libanais (Hezbollah et alliés) et palestiniens (Hamas et Jihad islamique), envoient la population palestinienne de Gaza dans le fournil. Peu leur importe le nombre de tués. Comme le Hezbollah l’avait déjà fait au Liban en 1996 et 2006, les Palestiniens souhaitent - voire pourraient provoquer - des massacres à grande échelle semblables à ceux de Qana, afin de les exploiter et de forcer Israël à cessez-le-feu. Ainsi, après avoir sacrifié des milliers de civils libanais, les metteurs en scène utilisent aujourd’hui les civils palestiniens à Gaza, pour parvenir à leur objectif égyptien. Dans ce jeu macabre, les civils israéliens sont constamment impliqués.

Pour l’instant, Israël a réussi à limiter les erreurs et à éviter de toucher massivement des civils (une cinquantaine sur 360 morts selon l’UNRWA). Mais ce sont cinquante morts de trop, qui ont déjà mobilisé les Chiites en Arabie, où des accrochages sont signalés entre les forces de l’ordre et les manifestants. Ils ont également mobilisé au Yémen, où des manifestants ont investi et saccagé le consulat d’Égypte à Aden en guise de protestation contre la politique de Moubarak. Quant aux Égyptiens, ils ont compris les enjeux stratégiques qui les menacent. Les quelques manifestants sont restés très discrets, hier, en observant des sit-in sur les trottoirs. Mais ceci ne les a pas empêché de vomir littéralement Hassan Nasrallah, relayant ainsi la presse égyptienne qui l’a mis à nu et l’a réduit à son strict rôle de «petit soldat (rat) dans l’armée iranienne».

Ainsi, le monde arabe a compris, enfin, la vrai nature du Hezbollah. Mais un grand risque subsiste : si, sous la pression de l’opinion publique, Israël arrête ses opérations de «nettoyage» de Gaza, le Hamas s’en sortira grandi, et tous ceux qui l’ont critiqué, avec le Hezbollah et leurs maîtres syriens et iraniens, recevront un «retour de manivelle dans la gueule», et se mettront à la merci de l’hégémonie iranienne. Pour éviter un tel scénario, tous les pays arabes laissent faire Israël mais estiment que le temps lui est compté. C’est ainsi que la ligne de démarcation entre les deux camps risque de s’installer à Gaza, en prolongation de celle qui existe au Liban.

Pour éviter de périr entre deux feux, Israël a probablement, et pour la première fois, un intérêt hautement stratégique à rompre son alliance qui ne dit pas son nom avec la minorité alaouite syrienne, et d’éradiquer la direction du Hamas établie à Damas. Faute de quoi, l’hégémonie iranienne l’emportera sur la «Takkiya» alaouite avant de «rayer Israël de la carte». Hassan Nasrallah l’a rappelé hier : «ce ne sera que question de temps».

Khaled Asmar


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