samedi 31 octobre 2009

Le Livre noir de Régis Labeaume








Chers compatriotes de Québec, ce billet vous présentera pourquoi il est impératif de voter CONTRE Régis Labeaume aux élections municipales qui auront lieu demain, mais je vous recommande fortement de lire ce billet-là, avant d’aller plus loin.


Avec Régis Labeaume, nous avons droit à une équipe…qui n’est pas vraiment la sienne

11 des 27 candidats de
l’Équipe Labeaume sont des anciens membres du RMQ!

Voici la liste
des «rats» du RMQ que l’on compte dans le parti de Labeaume, liste qui est divisée comme suit :

1) Les
transfuges : ceux qui étaient tous des conseillers élus sous la bannière du RMQ aux élections municipales de 2005 et qui ont traversé la salle du Conseil municipal!


Ginette Picard-Lavoie (La Cité-Limoilou / district de Maizerets-Lairet).

Patrick Paquet (Les Rivières / district de Neufchâtel).


Gérald Poirier (Les Rivières / district de Duberger-Les Saules).

Denise Tremblay-Blanchette (Sainte-Foy-Sillery-Cap-Rouge / district de Cap-Rouge).


Steeve Verret (La Haute Saint-Charles / district de Lac Saint-Charles-Saint-Émile).


2) Les
éconduits : ceux-ci ont été battus, lors d’assemblées d’investiture du RMQ dans un district!

Christiane Bois (Sainte-Foy-Sillery-Cap-Rouge / district de la Cité-Universitaire).


Denise Trudel (Charlesbourg / district de Saint-Rodrigue) : actuelle membre du Comité exécutif du maire Labeaume!


Raymond Dion (La Haute Saint-Charles / district de Loretteville) : actuel membre du Comité exécutif du maire Labeaume!


3) Les
défroqués : d’autres gens ayant déjà été très proches du RMQ!

Geneviève Hamelin (La Cité-Limoilou / district de Saint-Sauveur) : ex-militante active du RMQ, ayant travaillé pour Ann Bourget, l’adversaire de Labeaume, lors de l’élection partielle à la mairie de Québec de 2007!


Odette Simoneau (Charlesbourg / district des Sentiers) : battue en tant que candidate du RMQ dans Charlesbourg, aux élections municipales de 2001!


4) La pom-pom girl journalistique officielle de Jean-Paul L’Allier : Julie Lemieux (Beauport / district de la Chute-Montmorency), qui a été dénoncée, à plusieurs reprises, par Jeff Fillion, et avec raison, pour ses éditoriaux biaisés pro-L’Allier dans le torchon Le Soleil!

En d’autres mots, 11 des 27 candidats sont des «rats», selon Labeaume lui-même, ayant quitté le navire du RMQ pour se soumettre au maire Labeaume, ce qui est quand même beaucoup! Décidemment,
Marc Boucher avait bien raison de dire que Régis Labeaume est le vrai chef du RMQ.

On compte, aussi, 4 «rats» de
la décédée ACQ, dans l’Équipe Labeaume.


Les voici :

1)
Jean-Marie Laliberté (Charlesbourg / district des Monts) : chef intérimaire de l’ACQ de avril 2007 au 6 novembre 2007 et de janvier 2008 au 31 décembre 2008!

2)
Michelle Morin-Doyle (Charlesbourg / district du Trait-Carré) : jusqu’à tout récemment, elle était la présidente de l’ACQ!


3)
Lisette Lepage (Beauport / district de Seigneurial (chez-moi)) : élue sous la bannière de l’ACQ aux élections municipales de 2005 et membre du Comité exécutif du maire Labeaume!

4)
Marie-France Trudel (Beauport / district de Sainte-Thérèse-de-Lisieux) : élue sous la bannière de l’ACQ aux élections municipales de 2005!

Le «rat» le plus connu est, sûrement,
Richard Côté (Les Rivières / district de Vanier), membre du Comité exécutif du maire Labeaume qui a été élu sous la bannière de la décédée Vision Québec aux élections municipales de 2005. Heureusement pour Labeaume, je ne compterai pas les indépendants qui se sont joints à son parti.


Bref, 11 «rats» du RMQ, 4 «rats» de l’ACQ et 1 «rat» de Vision Québec, ce qui donne un beau total, sur 27 candidats, de 16 «rats» au sein de l’Équipe Labeaume, peu importe leur ancienne couleur
partisane! Évidemment, tous ces «rats» veulent servir le peuple et combattre la corruption rampante dans le monde municipal avec leur vigoureuse auto-opposition et ils ne sont certainement pas là pour se prostituer, afin d’accéder au pouvoir, bien sûr! Que c’est merveilleux, n’est-ce pas?

À part de ça, Labeaume est-il capable de se constituer une équipe sans aller piger dans les assiettes des autres, hein? Non, mais, quel
opportuniste! RMQ + ACQ + Vision Québec et Équipe Labeaume = blanc bonnet, bonnet blanc!!!! Où est le changement? Où est l’alternative?




Avec Régis Labeaume,
la Loi électorale prend le bord


Durant la campagne,
le maire Labeaume a, sans la moindre gêne, maquillé des conférences de presse électoralistes en conférences de presse liées à ses fonctions de maire de Québec. Une page de publicité dans les journaux sans la moindre mention de l’autorisation de l’agent officiel de son parti, la conférence de presse sur le nouveau Colisée (comptabilisé comme une dépense électorale de l’Équipe Labeaume, grâce à la plainte au DGE de Fernand Trudel, candidat indépendant dans mon district), le fameux lip-dub de propagande de NRJ, etc.!!!

Labeaume a été incapable, malgré la
bienveillante auto-opposition de sa gang, de respecter un tant soit peu la Loi électorale, durant ces élections, et il faudrait lui donner carte blanche pour gérer la ville pour les 4 prochaines années???? J’espère que vous voulez rire!!!!










Avec Régis Labeaume, la ville est dirigée par les
éléphants blancs, les gros bras, le chantage, l’intimidation et les menaces










Il a parlé comme un vulgaire Croisé aux portes de Jérusalem, lors d’un discours devant nos soldats se préparant à partir pour l’Afghanistan.

Etc.!

NON, JAMAIS JE NE VOTERAI POUR ÇA!!!!!

Si ils tiennent, eux-aussi, à préserver la vie démocratique de notre ville, j’encourage tous mes compatriotes de Québec à faire comme moi et à voter CONTRE ce maire qui représente davantage
la parodie que l’on a fait de lui et de ses projets grandioses que notre ville.

Moi, personnellement, je vais voter pour
Fernand Trudel, le candidat indépendant (un vrai, celui-là) qui se présente contre Lisette Lepage de l’Équipe Labeaume, dans mon district. D’ailleurs, je le connais virtuellement, ce monsieur Trudel. Il participait au défunt blogue électoral de François Bourque du Soleil, à l’élection partielle à la mairie de 2007, blogue à lequel je participais, également.


Compatriotes de Québec, si on veut empêcher Régis Labeaume d’être
majoritaire, il faut voter en bloc pour le candidat indépendant qui se présente dans notre district, car ce sont les candidats indépendants qui sont les mieux à même de priver Régis Labeaume de la majorité qu’il convoite tant. Si plusieurs indépendants se présentent dans votre district, voter pour le candidat indépendant qui a le plus de chances de l’emporter ou de chauffer le cul du candidat de l’Équipe Labeaume dans votre district.

Pour la mairie, je vais annuler mon vote. Fuck Labeaume, fuck son équipe de merde, fuck ses minables adversaires et fuck
ses chearleaders de la radio-poubelle de ma ville!

Entre-temps,
voici la liste de tous les candidats aux élections municipales de Québec!

Ah oui, je tiens à souligner que je suis pour la construction d’un nouveau
Colisée et que je suis, également, pour le retour d’une équipe de la LNH à Québec, mais pas sous la menace et pas sans partenaire privé!


Joyeuse
Halloween, tout le monde!

Comme complément pour l’Halloween,
voici ma chanson préférée de ma scène préférée d’un de mes films préférés!

vendredi 30 octobre 2009

La corruption tue l'économie et mon choix pour la mairie de Montréal (même si je vis à Québec)








L’article du Maclean’s est ici.

Wow, belle image pour Montréal et excellent pour attirer de l’
investissement dans cette ville qui est déjà sous le respirateur artificiel!

Décidemment,
une Commission d’enquête publique et indépendante sur la corruption dans l’industrie de la construction et à la Ville de Montréal et sur le financement illégal des partis politiques s’impose de plus en plus, car, même si on trouve quelques coupables avec une enquête policière, il faut savoir comment le système fonctionne pour mieux le démanteler et ça, il n’y a qu’une Commission d’enquête qui peut faire ce genre de travail. En fait, il y a pire, car, si le gouvernement refuse de tenir une Commission d’enquête sur tout ça, de l’extérieur, les gens vont croire que le gouvernement est, lui-aussi, corrompu, et ce, peu importe si c’est vrai ou faux.


Déjà que le Québec n’a pas une bonne réputation pour ce qui est de son climat d’investissement, en refusant de faire un effort sérieux pour tenter de réparer les pots cassés, les investisseurs vont, tout simplement, oublier d’investir au Québec, car la pire tare qu’un investisseur fuit comme la peste, c’est la corruption. Demandez aux pays africains, si vous ne me croyez pas!

Pour qui voter à Montréal

Le maire sortant,
Gérald Tremblay de Union Montréal, n’a plus la crédibilité nécessaire et encore moins l’autorité morale pour freiner l’hémorragie, puisque son administration municipale est au coeur de tout ce système mafieux. C’est un étatiste corpo-fasciste corrompu et monarcho-fédéraste qui hausserait encore plus le fardeau fiscal des CONtribuables montréalais et, en particulier, ceux des villes défusionnées, donc, pour moi, c’est RE-FU-SÉ!!!!

Richard Bergeron de Projet Montréal semble être le plus propre de la gang, mais il est encore plus à gau-gauche que Culbec suicidaire, son équipe n’a aucune expérience et, en plus, il est un crisse de clown qui s’invente des théories anti-automobilistes (les maudits sans-coeurs de capitalistes individualistes) et sur le 11 septembre 2001 (les maudits Américains), donc, pour moi, c’est RE-FU-SÉ!!!!

Louise Harel de Vision Montréal a l’expérience du pouvoir, elle a siégé dans le gouvernement qui a remis les finances publiques du Québec sur les rails, dans les années 1990, elle a prouvé son intégrité en congédiant Benoît Labonté, d’un point de vue étatiste, son nouveau bras droit semble être très prometteur, elle est souverainiste, elle ne sera là que pour un seul mandat, le prochain Conseil municipal de Montréal sera, forcément, minoritaire et elle semble être une leader capable de faire le ménage à l’Hôtel de Ville de Montréal.

Donc, dans ces conditions et un peu par défaut, faute de la présence d’un candidat un peu plus à droite que les trois principaux candidats, Le Québec de demain donne son appui à Louise Harel et à son parti, Vision Montréal, et il invite les gens de Montréal à donner son appui à cette candidate et à élire un Conseil municipal minoritaire. D’ailleurs,
Bernard Descôteaux explique très bien mon choix, dans son dernier article.



Je cite le meilleur extrait de son article :






L’expérience est, ici, l’élément déterminant et, entre Louise Harel et Richard Bergeron, il faut, donc, choisir la première. En raison, d’abord, de la maturité politique acquise au fil de sa vie, au sein de plusieurs gouvernements, qui devrait nous garder d’aventures coûteuses. Puis, en raison de l’équipe renouvelée qui l’entoure et de la présence de Pierre Lampron comme son candidat à la présidence du Comité exécutif de la Ville. Elle traîne, bien sûr, le boulet que symbolise Vision Montréal, un nom terni par l’incident des contributions électorales d’entreprises reçues par son précédent colistier, Benoît Labonté. Mais, il s’agit d’une femme intègre et incorruptible qui aura la volonté et la capacité de remettre les choses en ordre. Elle possède le sens politique qui lui permettra de créer les nécessaires consensus, au sein du prochain Conseil municipal, dont on peut croire qu’il sera, largement, multicolore. Il ne faut, d’ailleurs, plus gérer Montréal en suivant une ligne partisane, car aucun des programmes électoraux défendus par les trois partis en lice ne représente la vie et la vérité. Dans les circonstances actuelles, porter Louise Harel à la mairie est le meilleur choix. Il s’agit d’un choix raisonnable.






Le dernier sondage donne 34% des intentions de vote à Louise Harel, 32% des intentions de vote à Richard Bergeron et 30% des intentions de vote à Gérald Tremblay. Ça ne peut, donc, pas être plus serré que ça.



Je crois que
LBII du Suburbain lucide a raison : ça commence drôlement à ressembler aux élections québécoises de 2007, à Montréal!

jeudi 29 octobre 2009

Intimidation libérale à la sicilienne











Deux demandes pour connaître son adresse personnelle sont parvenues à son cabinet, lundi! Inquiétée, Sylvie Roy a alerté la Sûreté du Québec (SQ). Des recherches ont permis de remonter jusqu'au bureau de la ministre des Transports, Julie Boulet, l'une des trois ministres en question qui n’ont JAMAIS été nommés par madame Roy, mais bien par John-James Charogne lui-même.

Au bureau de la ministre Boulet,
l'attachée de presse, Jolyane Pronovost, reconnaît qu'une demande a été placée au whip en chef du gouvernement, l’innefable Pierre Moreau, pour obtenir l'adresse personnelle de madame Roy, afin que la ministre puisse envoyer de la «correspondance secrète» à la députée adéquiste. Entre le bureau de la ministre et le cabinet de la députée adéquiste, les versions divergent, quant au cheminement exact emprunté pour obtenir l'information, mais, pour que toute cette histoire eu de telles répercussions, j’imagine que la tarte à la Julie Boulet n’a pas pensé de signer ses demandes, avant de les envoyer au cabinet de la députée de Lotbinière.

Au cabinet de Sylvie Roy, en soirée, on
supposait que la «correspondance» était, peut-être, la mise en demeure envoyée par la ministre à la députée de Lotbinière, mardi, puisque Julie Boulet a déjà affirmé qu’elle voulait poursuivre Sylvie Roy pour ses propos. Mais, l'hypothèse de l'intimidation était encore envisagée, car madame Roy était sûre et certaine, de par les questions qu’elle a posé sur la corruption dans l’industrie de la construction, d’être poursuivie par la mafia.

Voici
un autre article sur tout ça!

Bref, tout cet
imbroglio ne serait pas arrivé, si, au lieu d’avoir agit en amateure pour connaître l’adresse personnelle de Sylvie Roy, Julie Boulet avait, seulement, pris la peine de consulter les fiches de l’Assemblée nationale et de partir de là, comme on le fait, en temps normal, quand on a une tête sur les épaules et que l’on veut entrer directement en contact avec un élu. De toute façon, l’Assemblée nationale a tous ces renseignements-là et ils lui sont beaucoup plus accessibles à elle, qui est une élue, qu’à moi, qui suis un citoyen ordinaire. Julie Boulet est députée depuis 2001 et ministre depuis 2003 et elle ne savait pas ça, alors que moi, qui ne suis qu’un simple citoyen, le savais déjà depuis longtemps. Mais, c’est une tarte, c’est une maudite niaiseuse insipide, c’est une épaisse, c’est une idiote!!!!!

Il me semble qu’utiliser cette façon de faire-là aurait été 100 fois plus simple que de faire croire à madame Roy qu’elle était poursuivie par la mafia et que sa
sécurité et celle de sa famille étaient en danger. Personnellement, je crois que c’est plus qu’une simple petite erreur et que c’était une opération orchestrée de toutes pièces par les libéraux pour faire craquer madame Roy, car elle en sait trop sur toute la cochonnerie que ces vermines-là nous cachent.

Le fait de voir
Jacques Dupuis gueuler, littéralement, en passant devant les journalistes, hier, que Sylvie Roy «est allée trop loin» est assez comique, lui qui cache des criminels, au sein de son équipe.

De plus, les libéraux,
le pauvre Claude Béchard en tête, peuvent bien s’époumonner contre Sylvie Roy en disant, par la bouche de Pierre Moreau, qu’«elle se pose en victime», mais qui nous dit qu’il n’est pas mêlé dans toutes les révélations de corruption qui nous tombent dessus, depuis le début de l’année, hein? Pourquoi pensez-vous que John-James Charogne a décidé de s'attaquer à la démocratie pour faire «taire et expulser» Sylvie Roy, autrement, hein?


Y a-t-il vraiment quelqu'un qui pense, sérieusement, encore, à la lumière des derniers événements, que Béchard a vraiment eu le cancer tout juste après que son attachée politique se soit faite tuer, hein? Je suis prêt à parier qu'il a reçu des menaces de mort de ses chums de la mafia qui ont éliminé son attachée politique pour je ne sais quelle raison et qu'il a voulu se faire oublier, pendant quelques temps, et il a trouvé l'excuse du cancer pour se terrer chez-lui avec la protection de la police, pour sauver sa peau, parce que c’était lui le prochain sur la liste de ses chums de la mafia. Si les suppositions que je fais aujourd’hui sont vraies, c’est dégueulasse et c’est très grave, car ça expliquerait vraiment pourquoi le gouvernement ne veut pas de Commission d’enquête sur toutes ces histoires de corruption dans l’industrie de la construction et dans le financement des partis politiques.

J'espère juste que
Francis Proulx n'est pas l’agneau sacrifié que l'on a arrêté pour rien, dans cette histoire. Avec John-James Charogne, il faut envisager tous les scénarios possibles, puisqu'il a vendu le Québec à la mafia. Si il n'avait rien à se reprocher, la Commission d'enquête publique et indépendante sur l'industrie de la construction et sur le financement des partis politiques serait sur le point de prendre forme. Malheureusement, il n’en ait rien et on est même, encore, à des miles et des miles d’une Commission d’enquête, à cause de l’entêtement de Charogne.

Au moins,
le peuple semble commencer à voir clair dans toute cette histoire et la procédure fasciste contre Sylvie Roy a été rejetée, mais le mal est fait. Maintenant, les gens doivent voir John-James Charogne tel qu’il est vraiment, c'est-à-dire le pire dictateur corrompu, étatiste et tyrannique à n’avoir jamais dirigé le gouvernement du Québec, parce que, moi, ce n’est pas vrai que je vais le lâcher là-dessus. Je tiens un os et je vais m’en servir. Est-ce que c’est bien clair, ça?




Question pas rapport, vite de même


mardi 27 octobre 2009

John-James Chavez











Bien sûr, on me répondra que Charogne veut seulement
baliser l’immunité parlementaire. Le problème, c’est que l’immunité parlementaire est un élément primordial du parlementarisme. Elle permet aux députés de révéler des choses troublantes que les médias ne voient pas pour mettre le gouvernement dans l’embarras. Sans cette immunité parlementaire, François Legault n’aurait, sûrement, jamais pu révéler le scandale des FIER et Sylvie Roy n’aurait, sûrement, jamais pu révéler que trois ministres du gouvernement Charogne (David Whissell, Norman MacMillan et Julie Boulet) avaient séjourné sur le bateau de Tony Accurso.


S’attaquer à l’immunité parlementaire, c’est s’attaquer au parlementarisme et s’attaquer au parlementarisme, c’est s’attaquer à la démocratie, puisque le parlementarisme est encore notre système politique, à moins que vous préféreriez toujours vivre dans une
dictature et, si c’est le cas, ben, allez dont vivre à Cuba ou au Venezuela et laissez les vrais démocrates tranquille, calice!


Après nous avoir
menti (et un mensonge n’est pas une erreur, n’est-ce pas madame Courchesne?) à tour de bras sur le déficit budgétaire et sur les pertes de la Caisse de dépôt, il nous dit que le fait de revéler que trois de ses ministres aient séjourné sur le yacht de Tony Accurso est un crime contre l’État, un épouvantail à moineaux que l’on brandit uniquement dans les dictatures pour faire taire tous les opposants politiques pour gérer le pays en tyran.

Menteur!
Escroc! Fraudeur! Profiteur! Manipulateur! Tyran! Étatiste en puissance! Rétrograde! Tricheur! Criminel intergénérationnel! Marionnette de Paul «Barrick Gold» Desmardais! Anti-francophone primaire! Dictateur! Fumiste! Fasciste! Mais, comment un peuple qui se dit si instruit a-t-il pu donner le volant du Québec, sans le moindre encadrement démocratique, dans les deux mains d’un tel hypocrite et d'un tel beau parleur qui manque autant d’honneur, d'intégrité, de jugement et de sens moral et qui a perdu, pas plus tard que la semaine passée, toute son autorité morale pour gouverner, alors qu’il conduit le Québec dans la désolation économique et sociale et vers la route de la servitude en dilapidant ainsi les finances publiques et la vie démocratique de notre pays, au nom de son maître à penser, Paul «Barrick Gold» Desmardais, le tout avec une arrogance sans borne, hein?

John-James Charogne, vous n’êtes qu’un petit politichien (écrit intentionnellement) sans la moindre
envergure qui, si il réussit à créer un précédent en faisant taire, voire même expulser, une députée de l’opposition, aura, officiellement, détruit la vie démocratique du Québec. Ceux et celles qui, comme moi, ont fait allégeance au Québec (ce qui exclut, tout de suite, les collabos qui ont voté pour vous) ne vous laisseront pas faire!!!!


Il a accumulé des liens douteux et il a perfectionné l’art de faire de la politique politichienne, pendant 25 ans. C’est le moment ou jamais, maintenant, de lui rendre la pareille.
Sylvie Roy est une députée qui a été élue démocratiquement, et ce, à trois reprises (2003, 2007 et 2008) qui a toujours défendu, depuis son élection en 2003, avec acharnement, les intérêts du Québec. Elle est, donc, tout aussi légitime et elle a tout aussi bien le droit de siéger dans le Salon bleu et dans les Commissions parlementaires et d’émettre ses idées pour le Québec et d'en débattre sans censure que ses 124 collègues de l’Assemblée nationale et, en tant que députée de l’opposition, elle a tout aussi bien le droit de questionner le gouvernement et de le cuisiner sur ses actions, sur ses non-actions et sur son bilan comme tous ses collègues de l’opposition et de jouir, tout comme eux, de l’immunité parlementaire, qui est une protection dont jouissent tous les parlementaires, quand les révélations qu’ils doivent faire à l’Assemblée nationale sont passibles de poursuites en diffamation à l’extérieur du Salon bleu, faisant, ainsi, fonctionner la démocratie.

C’est le système politique que l’on a et on va le préserver, tabarnac.

Il faut faire quelque chose contre cette attaque directe sans le moindre précédent contre notre démocratie si fragile. La démocratie est un
droit acquis de haute lutte par tous les peuples du monde, dans l'Histoire. Elle n’est pas parfaite, mais elle est le moins pire des systèmes politiques et s’attaquer à elle, c’est s’attaquer à nos libertés fondamentales acquises, elles-aussi, de hautes luttes, dans l'Histoire.

Certains peuples se battent même encore, jour après jour, en 2009, pour la démocratie et pour la liberté dans leur pays. Certaines personnes meurent même, tous les jours, dans leur bataille pour la démocratie et pour la liberté dans leur pays.
Nos soldats de Valcartier risquent, actuellement, leur vie, en Afghanistan, pour défendre la liberté et la démocratie contre la tyrannie talibane et plusieurs d’entre eux sont morts là-bas pour défendre nos valeurs et combattre le terrorisme.

Ce n’est pas vrai que l’on va laisser John-James Charogne cracher sur le
sacrifice de nos soldats et sur les batailles de tous les autres peuples opprimés du monde entier en le laissant détruire notre vie démocratique.


Une
pétition en ligne ou sur Facebook? Une coalition de blogueurs? Les trois en même temps?

Je ne sais pas encore quelle option que je vais privilégier, mais, en attendant,
je vous réitére ma motion de non-confiance que je vous avais présenté le 22 octobre 2009 et qui se lit comme suit : «Que l’Assemblée nationale a perdu confiance envers CE gouvernement et, surtout, envers CE premier ministre!»!

EL PUEBLO UNIDO JAMÁS SERÁ VENCIDO!!!!!!!

lundi 26 octobre 2009

Montréal s'enfonce







Source de l'image : ici


Merci au magazine nagg pour avoir affiché ces informations-là sur son blogue!


Dans le texte qui suit,
Claude Piché déplore le fait que Montréal se vide de ses sièges sociaux. Toronto avec ses 176 sièges sociaux est à des années-lumières des autres villes canadiennes. Il y a une belle lurette que Montréal ne peut plus se comparer à Toronto. Mais, au moins, elle était bonne deuxième.


Plus maintenant! Pendant que Montréal baignait dans son immobilisme confortable, d’autres villes, plus dynamiques, avançaient et la dépassaient. Depuis peu, Calgary, avec ses 79 sièges sociaux, dépasse, maintenant, Montréal, qui n’en a plus que 76. Au rythme où vont les choses, il est probable que, après les Jeux olympiques de 2010, Vancouver relèguera Montréal au quatrième rang.

Cela ne devrait surprendre personne. Comment pourrait-il en être autrement?


Montréal est une ville ingérable qui se retrouve à être dans une région, le Québec, où il y a le moins de liberté économique en Amérique du Nord. Que Montréal puisse, dans ces conditions, retenir ou attirer des sièges sociaux serait un vrai miracle!

Mais, pourquoi s’en faire, hein? L’économie, ce n’est pas tout ce qui compte! Nous sommes pauvres, mais nous sommes les seuls Nord-Américains à avoir une Charte de l’image corporelle. Ce n’est pas rien!



Claude Piché
20 octobre 2009




C'est bien connu : il y a des décennies que Toronto a supplanté Montréal pour ce qui est du nombre de grands sièges sociaux! Jusqu'à tout récemment, Montréal pouvait, cependant, se consoler en se disant qu’elle arrivait bonne deuxième au Canada, derrière Toronto, certes, mais, loin devant Calgary et Vancouver!


Triste nouvelle : ce n'est plus vrai! Depuis huit ans, presque imperceptiblement, Montréal a été victime d'une véritable érosion de ses sièges sociaux, essentiellement au profit de Calgary.


Voici des chiffres qui font peur :


1) En 2000, Toronto comptait 190 grands sièges sociaux, contre 92 pour Montréal, 50 pour Calgary et 41 pour Vancouver.


2) Huit ans plus tard, en 2008, Toronto domine toujours le classement avec 176 sièges sociaux, mais Calgary arrive, maintenant, en deuxième place avec 79 sièges sociaux, suivi de Montréal avec 76 sièges sociaux. Vancouver est resté exactement au même point avec 41 sièges sociaux. C'est la première fois que Montréal glisse en troisième position.


Ces statistiques proviennent de l'étude annuelle de l'Institut Fraser sur les sièges sociaux qui vient d'être publiée.


Les auteurs du document basent leurs calculs sur le classement du Financial Post 500 qui énumère, comme son nom l'indique, les 500 plus grandes entreprises au Canada.


Pour donner un ordre de grandeur, disons que le groupe de services financiers Optimum (500 employés, 400 millions $ de revenus, 2,3 milliards d'actifs sous gestion) arrive au 500e rang, juste derrière Van Houtte, le plus vaste réseau de services de café en Amérique du Nord.

Ça, ce sont les deux plus petits! On ne parle pas ici de bineries.

Les quatre villes que nous venons de nommer abritent, à elles seules, les trois quarts des 500 plus grands sièges sociaux au Canada.


Aux fins de l'étude, les sièges sociaux sont attribués à la région métropolitaine de recensement. Par exemple, le siège social d'Alimentation Couche-Tard est situé à Laval, mais il est comptabilisé comme étant un siège social montréalais.

La présence de grands sièges sociaux représente un atout économique de taille pour n'importe quelle ville. En plus de fournir des milliers d'emplois directs, les grands sièges sociaux entraînent des retombées économiques importantes. Ils font appel à un vaste éventail de fournisseurs locaux : informaticiens, avocats, comptables, publicitaires, ingénieurs, etc.! Ils constituent des centres de décision stratégiques. Ils ont tendance, dans leurs contrats internationaux, à favoriser les sous-traitants locaux, parce qu'ils les connaissent bien. Il existe, bien sûr, quelques exceptions, un des cas les plus connus étant celui de la Banque de Montréal, dont le siège social, officiellement, est, bel et bien, situé à Montréal, alors que l'institution, dans les faits, est dirigée de Toronto. C'est, d’ailleurs, la même chose pour la Banque de la Nouvelle-Écosse, dont le siège social est toujours, officiellement, à Halifax. Mais, dans la vaste majorité des cas, il est clair que les grands sièges sociaux contribuent, grandement, à stimuler l'économie des villes qui les abritent.

Ce n'est pas tout! Le nombre de sièges sociaux ne fournit qu'une partie du portrait.


Pour avoir une idée plus juste de l'impact des sièges sociaux sur l'économie locale, il faut, aussi, tenir compte de la taille des villes qui les abritent.


Prenons une ville de 500 000 habitants, et une autre d'un million d’habitants, chacune abritant le même nombre de grands sièges sociaux! Il saute aux yeux que c'est la plus petite des deux villes qui profitera le plus de leur présence.

Pour mesurer la concentration des sièges sociaux, les chercheurs de l’Institut Fraser calculent le nombre de sièges sociaux par tranche de 100 000 habitants. Selon cette mesure, Montréal n'est, tout simplement, plus dans la course.

Ainsi, Calgary domine le classement avec 6,7 sièges sociaux par tranche de 100 000 habitants, contre 3,2 sièges sociaux pour Toronto et seulement 2 sièges sociaux pour Montréal. Autrement dit, toutes proportions gardées, Calgary abrite trois fois plus de sièges sociaux que Montréal. Vancouver ferme la marche avec 1,8 sièges sociaux mais, contrairement à Montréal, Vancouver n'a jamais été reconnue pour son grand nombre de sièges sociaux.

Surtout, ce que ces chiffres nous disent, c'est que, depuis huit ans, la perte des sièges sociaux montréalais s'est faite avec une brutalité sans précédent. En effet, entre 1990 et 2000, le nombre de grands sièges sociaux montréalais est passé de 96 à 92. On est loin de l'hémorragie.

Pendant ce temps, Toronto en gagnait 4, Calgary en gagnait 6 et Vancouver en perdait 4. Or, comme on vient de le voir, Montréal n'en conservait plus que 76, l'an dernier. Cet effondrement peut s'expliquer de plusieurs façons : départs, fermetures ou, tout simplement, baisse du chiffre d'affaires! C'est, notamment, le cas de VIA Rail, qui apparaissait parmi les 500, l'an dernier, mais qui a été éjecté de la liste, en 2008, à cause de la baisse de ses revenus. Sur papier, c'est une perte pour Montréal, même si la ville conserve le siège social de VIA Rail. Le problème, c'est que cette société n'est plus considérée comme étant parmi les plus grandes. En revanche, Van Houtte, qui n'apparaissait pas au classement de 2007, figure, de justesse, sur la liste, cette année, au 499e rang, en raison de la hausse de son volume d'affaires. C'est normal : chaque année, des entreprises apparaissent au classement, d'autres en disparaissent!

Ce qu'il faut retenir, c'est qu'en considérant les sièges sociaux des plus grandes entreprises canadiennes, Montréal n'est plus que l'ombre de ce qu'elle a déjà été.




Autres sujets en vrac


Avez-vous lu cette chronique de Lysiane Gagnon, de même que la dernière chronique de Nathalie Elgrably? Non? Hé bien, vous devriez les lire, çar c’est très intéressant!

Enquête troublante de Michel Hébert du Journal de Québec, aujourd’hui! C'est, absolument, choquant et renversant de voir toutes les dépenses de nos cher$$$$$ fons-fons qui s’occupent des BS! Bien évidemment, le gouverne-maman va nous dire qu'il faut payer davantage sur tout, car on manque d'argent, mais, de son côté, il ne fait strictement rien pour couper dans les dépenses. Trouvez l’erreur, vous!